Rübezahl Posté 7 janvier Signaler Posté 7 janvier Guillemette ... parternité ... ces articles sont des sketches.
Carl Barks Posté 7 janvier Signaler Posté 7 janvier il y a 10 minutes, Daumantas a dit : J'ai trouvé l'article très drôle. Oui, c'est une série qui dure depuis des années et je trouve souvent ça bien vu. Ca n'est pas spécialement dans une optique féministe. Je n'ai pas trouve celui-ci hilarant ceci dit, mais je me sens peut être un peu visé. (celui-là est plus marrant, par exemple : https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2024/12/14/au-bureau-les-participants-au-secret-santa-on-avait-dit-seulement-quelques-euros_6447772_4500055.html )
VeloDeus Posté 9 janvier Signaler Posté 9 janvier Voilà, on y est. https://www.challenges.fr/grandes-ecoles/ecoles-dingenieurs-lepf-cree-un-concours-reserve-aux-femmes-pour-accelerer-sur-la-mixite-une-premiere_595736 1
Bisounours Posté 9 janvier Signaler Posté 9 janvier Sous couvert de mixité gnagnagna, c'est en fait très vexant et dévalorisant.
Rincevent Posté 9 janvier Signaler Posté 9 janvier il y a 15 minutes, VeloDeus a dit : Voilà, on y est. https://www.challenges.fr/grandes-ecoles/ecoles-dingenieurs-lepf-cree-un-concours-reserve-aux-femmes-pour-accelerer-sur-la-mixite-une-premiere_595736 Tout le monde à l'intérieur sait que depuis que l'école est mixte (ça fait une trentaine d'années), les femmes y bénéficient d'une discrimination positive outrageuse. Il y a 20 ans, elles formaient 40 % de chaque promotion, pour moins de 15-20 % des postulantes. L'écart de niveau attendu pour ne pas être recalé et ne pas avoir à redoubler une année valait alors approximativement un à deux points sur 20. Si ils doivent recourir à ce nouvel artifice, c'est probablement qu'il s'est creusé.
Bézoukhov Posté 10 janvier Signaler Posté 10 janvier Il y a 19 heures, VeloDeus a dit : Voilà, on y est. https://www.challenges.fr/grandes-ecoles/ecoles-dingenieurs-lepf-cree-un-concours-reserve-aux-femmes-pour-accelerer-sur-la-mixite-une-premiere_595736 On est où ? Il y a 40 ans ? Vous pensez qu'ils vont remettre en place Normale St Cloud ? Autant il y a peut-être une valeur pédagogique à la non-mixité jusqu'au lycée, autant après...
Marlenus Posté 28 janvier Signaler Posté 28 janvier Virginie Vota revient et fait un CO féministe. Et c'est réel, pas juste un titre putaclik. En gros, elle dit qu'au vu de son vécu, elle ne renie pas ce qu'elle pensait avant, mais que c'est un idéal qui n'existe pas dans la réalité.
Marlenus Posté 28 janvier Signaler Posté 28 janvier Si la question est: Qui est-elle? Il y a quelques années, c'était l'une des figures du mouvement antiféministes, comme pourrait l'être une Thaïs à l'époque. Elle est catholique et c'était au coeur de son engagement de l'époque. Elle était vu comme une égérie des tradwives à la française et tu pouvais la trouver sur Boulevard Voltaire ou E&R entre autre. https://www.egaliteetreconciliation.fr/Virginie-Vota-Les-violences-conjugales-faites-aux-hommes-62387.html https://www.bvoltaire.fr/auteur/virginievota/ Si la question est: Pourquoi tu en aurais quelque chose à faire? Tu es le seul à décider. Tu peux en avoir rien à foutre. Perso je trouve intéressant de voir les gens qui changent de position, surtout quand ils ont été médiatique (à son échelle). 1
Adrian Posté 10 février Signaler Posté 10 février « Si on n’a pas un gros caractère, c’est compliqué » : le difficile quotidien des lycéennes en spécialité mathématiques Citation Ils ne leur adressent pas la parole, tiennent régulièrement des propos sexistes… Si les relations entre garçons et filles à l’adolescence ont toujours été compliquées, elles le sont encore davantage pour les lycéennes dans certaines classes scientifiques. Moins nombreuses en spécialité Maths (en 2021, elles étaient 31 % en maths expertes) depuis la réforme du bac en 2018, les filles connaissent parfois un quotidien difficile au contact de leurs « camarades » masculins. Sarah, en Terminale, ne le sait que trop bien. « C’est simple, les garçons ne nous adressent pas la parole. Et quand on leur demande pourquoi, ils nous répondent que ça ne sert à rien de parler à une fille si on ne veut pas sortir avec. » Il y a aussi les moqueries lorsque l’un d’entre eux obtient une moins bonne note qu’une des - quatre - filles de la classe, parce que c’est la « honte ». Mégane, en Terminale elle aussi, raconte les vexations du quotidien en maths. Alors qu’elle était la seule de sa classe à avoir résolu un exercice, sa professeure a conseillé à un autre élève de venir la voir pour qu’elle lui explique comment elle s’y était prise. « Il a refusé. En revanche, il est allé demander à un autre garçon à qui je venais de tout expliquer », commente, un peu triste, l’adolescente. Sans compter les « Tais toi, t’es une femme, retourne à la cuisine » lancé entre deux cours quand elle tente de se mêler à une conversation. [...] Dans son rapport au gouvernement sur le sexisme en France, le Haut Commissariat à l’Egalité (HEC) constatait dès 2023 que les clichés sexistes sont de plus en plus ancrés chez les jeunes garçons et hommes. Pour le HCE, les stéréotypes persistent parce que le « virus du sexisme » est « inoculé dès le plus jeune âge dans les trois incubateurs les plus puissants de la société : la famille, l’école et le numérique ». Les contenus masculinistes qui pullulent sur les réseaux sociaux touchent en particulier les plus jeunes. Des hashtags aussi, comme GirlMaths, qui peuvent prêter à sourire, mais véhiculent l’idée que les femmes n’ont pas un esprit logique, n’ont sans doute pas fait beaucoup de bien non plus aux représentations des qualités scientifiques féminines sur les réseaux sociaux. [...) Pour Clémence Perronnet, sociologue spécialisée dans les inégalités qui a beaucoup travaillé sur le sujet, coautrice de Matheuses, Les filles, avenir des mathématiques, les maths sont la matière qui cristallise le plus les stéréotypes de genre que l’on trouve dans le reste de la société. « Dans notre système scolaire, c’est la matière la plus prestigieuse, celle à qui l’on donne le plus de poids pour déterminer l’intelligence des élèves. La réussite des jeunes filles y est donc plus intolérable qu’ailleurs. Lorsque les femmes s’élèvent dans la hiérarchie sociale, la sanction est toujours plus violente. Le fait qu’elles y soient peu nombreuses renforce l’idée que ce n’est pas fait pour elles. » Force est de constater que cet environnement très masculin effraie plus d’une lycéenne, puisqu’un peu moins d’une sur deux arrête les mathématiques entre la Première et la Terminale. « Parmi elles, on a des élèves qui ont parfois 20 de moyenne mais qui ne veulent pas continuer l’année suivante, à cause des garçons, constate Mohamed Nassiri. [...] Difficile en effet, lorsqu’on évolue dans un milieu hostile, de croire en soi-même. L’image que finissent par avoir ces filles de leurs compétences se retrouve dégradée. Ines est ainsi persuadée qu’elle est moins douée que les garçons de sa classe. « Dans leur comportement, ils laissent tellement penser que tout est simple, qu’ils n’ont pas besoin de travailler, que je me dis que je suis beaucoup moins forte. J’ai l’impression de travailler davantage qu’eux sans forcément obtenir de meilleurs résultats. Je les ai écoutés, je suis entrée dans leur jeu, c’est psychologique », admet-elle. La lycéenne explique aussi que toutes les filles de sa classe sont assises au dernier rang… derrière les garçons, et qu’elles ne participent pas. « Peut-être parce qu’on se sent inférieures », s’interroge la jeune fille. « Quand on fait l’objet de remarques, d’insultes, cela a des conséquences psychologiques évidemment », renchérit Clémence Perronnet, qui regrette qu’on mette souvent en avant le manque de confiance en elles des filles sans s’interroger sur l’origine de celui-ci. « Lorsque les filles manquent de confiance en elles, les garçons eux, subissent au même moment un excès de confiance. J’ai souvent des élèves filles qui sont meilleures que des garçons, mais quand elles réussissent, elles mettent ça sur le compte de la chance ou de la facilité de l’exercice. Une élève avait par exemple terminé l’année avec 16 de moyenne en maths et me demandait si je pensais qu’elle pourrait intégrer une licence de maths après le bac. Alors que le garçon à côté d’elle avait 11 de moyenne et s’imaginait déjà en prépa », témoigne Mohamed Nassiri. Le sexisme de leur quotidien, c’est un peu le serpent qui se mord la queue : des filles peu nombreuses sont victimes de misogynie, en souffrent, perdent confiance en elles et pensent qu’elles n’ont effectivement pas leur place en maths. « Ce temps qu’elles passent à essayer de se défendre, de prouver qu’elles ont leur place, comme les autres, c’est de l’énergie qu’elles ne mettent pas au profit de leurs études. J’ai déjà recueilli des témoignages de jeunes filles qui faisaient l’objet d’exclusions concrètes de groupes de travail par des élèves masculins. Tout cela a un coût pour les filles », commente Clémence Perronnet. Mégane en a fait la cruelle expérience. Alors qu’un garçon de sa classe s’amuse « à frapper pour rigoler », la jeune fille est entrée dans son jeu pour s’intégrer au groupe. Depuis, « dès qu’il me voit, il me frappe. Il se moque de moi aussi. Je lui ai déjà demandé plusieurs fois d’arrêter, mais il continue », confie la lycéenne. Une situation qui a contribué à lui faire manquer trois jours de classe il y a quinze jours, parce qu’elle « n’en pouvait plus ». 1
Alchimi Posté 10 février Signaler Posté 10 février il y a 50 minutes, Adrian a dit : Depuis, « dès qu’il me voit, il me frappe. Il se moque de moi aussi. Je lui ai déjà demandé plusieurs fois d’arrêter, mais il continue » Zéro réaction du corps enseignant/administratif? Malgré toutes les circulaires qu'ils se tapent sur le sujet? 1
Mathieu_D Posté 10 février Signaler Posté 10 février 1 hour ago, Alchimi said: Zéro réaction du corps enseignant/administratif? Malgré toutes les circulaires qu'ils se tapent sur le sujet? Qui est ce qui a vu tout ça dans un cours de math surtout... 3
Lancelot Posté 10 février Signaler Posté 10 février J'ai cru un instant être retourné dans le passé en voyant cet article tiré tout droit de 2014.
Daumantas Posté 10 février Signaler Posté 10 février Je n'y crois pas un instant, que ce soit en première ou en terminale (deux établissements différents, un privé sous contrat en France et un autre AEFE) il y avait une majorité de garçons en Spé Maths (et une seule fille sur une petite dizaine d'élèves en maths expertes) mais il n'y a jamais eu de débordements ou de vraies remarques misogynes, des blagues oui mais tout le monde les comprenait ainsi. Bien sûr parmi les milliers de lycées on peut trouver des anecdotes sordides mais ce n'est pas la réalité, surtout que le lycée AEFE était composé en majorité de locaux très conservateurs sur les questions de moeurs. Ainsi, l'avortement était considéré comme un crime ou a minima comme une faute morale grave, que ce soit par les garçons ou les filles, la démocratie était méprisée et les homosexuels souvent vus comme des malades mentaux, je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de lycées en France qui soient aussi conservateurs et même dans un tel environnement j'ai rarement vu des réflexions misogynes ou même des remarques sur la place de la femme à la kouizine... 1
Bézoukhov Posté 11 février Signaler Posté 11 février Il y a 19 heures, Adrian a dit : Il y a aussi les moqueries lorsque l’un d’entre eux obtient une moins bonne note qu’une des - quatre - filles de la classe, parce que c’est la « honte ». Mmmmh. Ca veut dire qu'elles sont très régulièrement dans les 4 dernières ? C'est statistiquement assez douteux. 1
Tramp Posté 11 février Signaler Posté 11 février Il y a 19 heures, Adrian a dit : Dans son rapport au gouvernement sur le sexisme en France, le Haut Commissariat à l’Egalité (HEC) constatait dès 2023 que les clichés sexistes sont de plus en plus ancrés chez les jeunes garçons et hommes. Gros succès des politiques publiques en la matière. Il y a 19 heures, Adrian a dit : La lycéenne explique aussi que toutes les filles de sa classe sont assises au dernier rang… Les meilleures places. D’expérience, on y trouve l’élite intellectuelle. 2
Pelerin Dumont Posté 11 février Signaler Posté 11 février La meilleure place dépend davantage des personnalités à proximité immédiate et leurs sujets de discussion que de la distance physique au tableau.
Rincevent Posté 12 février Signaler Posté 12 février Pour ce qui est des femmes dans les maths, il y a comme souvent celles qui l'ouvrent, et celles qui travaillent. https://fr.wikipedia.org/wiki/Yvonne_Choquet-Bruhat https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacqueline_Lelong-Ferrand (J'y songe parce que la première est morte hier, paix à son âme ; quant à la seconde j'avais mis la main sur les manuels qu'elle a rédigés, et qui surpassent allègrement les "Monier" qui étaient pourtant célèbres dans ma génération). 1
Sekonda Posté 12 février Signaler Posté 12 février il y a 34 minutes, Rincevent a dit : Pour ce qui est des femmes dans les maths, il y a comme souvent celles qui l'ouvrent, et celles qui travaillent. Est-ce spécifique aux femmes ? 1 1
L'affreux Posté 12 février Signaler Posté 12 février il y a 7 minutes, Sekonda a dit : Est-ce spécifique aux femmes ? @Rincevent inclut sûrement aussi les femmes qui s'identifient "hommes". 3
Rübezahl Posté 12 février Signaler Posté 12 février il y a une heure, Rincevent a dit : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacqueline_Lelong-Ferrand En 1996, alors qu'elle a près de quatre-vingts ans, elle démontre le théorème qui répond à une question de Lichnerowicz. ... Chapeau bas. 1
Rincevent Posté 12 février Signaler Posté 12 février il y a 47 minutes, Sekonda a dit : Est-ce spécifique aux femmes ? Pas particulièrement (c'était le sens de mon "comme souvent"). Mais il se trouve que la chouinerie dont on parle ici est une chouinerie de femmes. Pour ma part j'y vois un problème de discipline en classe, et donc d'autorité légitime et fonctionnelle, mais apparemment la question du caryotype est beaucoup plus médiatisable.
Sekonda Posté 12 février Signaler Posté 12 février Il y a 2 heures, Rincevent a dit : Pas particulièrement (c'était le sens de mon "comme souvent"). Mais il se trouve que la chouinerie dont on parle ici est une chouinerie de femmes. Pour ma part j'y vois un problème de discipline en classe, et donc d'autorité légitime et fonctionnelle, mais apparemment la question du caryotype est beaucoup plus médiatisable. Ce n'était pas très clair. Rendons plutôt hommage à une mathématicienne dans le fil sur les Mathématiques.
Vilfredo Posté 12 février Signaler Posté 12 février Il y a 3 heures, Rincevent a dit : la question du caryotype est beaucoup plus médiatisable il y a 12 minutes, Sekonda a dit : Ce n'était pas très clair ça n'a pas non plus connu un incrément significatif en termes de claritude 2 4
Rincevent Posté 12 février Signaler Posté 12 février Il y a 5 heures, Vilfredo a dit : ça n'a pas non plus connu un incrément significatif en termes de claritude Je suis en train de dire que les femmes de talent n'ont généralement pas de problème majeur à atteindre les plus hautes sphères des mathématiques en France, et ce depuis plusieurs générations. Le problème, ce n'est généralement pas les mathématiques ni le milieu des mathématiciens* ; ce que cette chouinerie journalistique expose, c'est un problème de discipline de classe et pas autre chose. C'est plus clair ? * Au sens où le milieu des mathématiciens est tout aussi toxique pour les hommes que pour les femmes. Il y a peut-être une exception avec l'affaire Caramello, mais 1- je n'en sais pas assez pour me prononcer, et 2- le fait que je connaisse son nom montre bien à quel point ce genre de cas est rarissime.
Soda Posté 17 février Signaler Posté 17 février Témoignagne intéressant sur la psychologie féminine, sur l'hypersexualité.
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