Freezbee Posté il y a 10 heures Signaler Posté il y a 10 heures En garde à vue après avoir dénoncé des violences conjugales Citation Ce qui devait être une simple visite commerciale a viré au cauchemar pour Jérémy (prénom d’emprunt), patron d’une serrurerie val-de-marnaise. Le 6 septembre, il se rend chez des clients mécontents d’une facture pour un changement de serrure effectué quelques jours plus tôt. «Ils étaient d’accord sur le prix au départ, puis ont trouvé la note trop salée», explique-t-il au «Parisien». Soucieux de calmer les tensions, le jeune entrepreneur leur accorde une remise de 200 euros sur un total de 770 euros. Mais, à peine arrivé sur place, il se heurte à un mari «nerveux» qui déchire le chèque de remboursement. C’est alors que la situation dégénère. Tandis que l’épouse remplit un nouveau chèque, Jérémy affirme voir l’homme la saisir par le cou et la jeter au sol. «Il lui a ensuite donné un coup de poing qui l’a projetée contre le mur», raconte le serrurier. Choqué, il s’éloigne et contacte la police, avant de rappeler la cliente et d’enregistrer leur conversation «pour se couvrir». Dans la vidéo, selon lui, la femme reconnaît les faits. «Ce n’est pas une question d’argent, insiste-t-il, on fait deux millions de chiffre d’affaires, on n’a pas besoin de ça.» Deux jours plus tard, convoqué au commissariat pour « signer sa déposition », le serrurier apprend qu’il est placé en garde à vue pour «dénonciation calomnieuse». « Je ne suis pas un menteur, j’ai une vidéo qui le prouve », plaide-t-il, abasourdi. «On m’a menotté, on m’a pris mes lacets. Les cellules étaient pleines, ça crie, ça pue… c’est horrible», confie-t-il. Il finira par être relâché après près de sept heures. Selon le parquet de Créteil, cité par «Le Parisien», l’enquête ouverte contre le mari de 74 ans «n’a pas permis de caractériser de violences», tandis que «le contexte de litige commercial» a semé le doute sur la sincérité de la dénonciation. Les deux procédures ont été classées sans suite. Jérémy, lui, reste profondément marqué: «Derrière l’officier de police, il y avait une affiche disant «Si vous êtes témoins de violences conjugales, appelez le 3919.» Aujourd’hui, si c’était à refaire, je crois que je ne le referais pas.» En fait, il y a deux scandales dans cette affaire : l'autre, c'est la facture de 770€ pour un changement de serrure...
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