Classement

Le nombre de personne voulant quitter la libéralie vs ceux qui veulent la rejoindre me semble un bon proxy

Bienvenue.

Un taux de croissance nécessite d'abord un indicateur qui croît. Le PIB est une merde keynésienne inventée pour justifier les dépenses étatiques. Donc, il y a déjà un couille dans le potage quand on parle de croissance du PIB en Libéralie.

Ok. Notons cependant qu'entre ce qui s'est passé les dernières années et l'histoire en général, on a déjà du matériel d'observation sous la main. Pour ma part j'observe que : 1/ la classe politique, au sens large ie du président au conseiller municipal, est motivée avant tout par le pouvoir. Et est bien plus motivée par le pouvoir de nuire/détruire que par le pouvoir de construire. Le pouvoir d'imposer ses décisions aux autres, qu'ils en veuillent ou pas, c'est ça qui les fait vraiment saliver au réveil. Le pouvoir de faire chier. (Si ces gens étaient capables de construire quoi que ce soit, il l'aurait fait dans une vie avant la politique. Or, à qqs exceptions, ce n'est jamais le cas.). Voir un post tout frais de liborg sur les années en entreprise de nos ministres. Ce n'est pas une anomalie statistique, c'est un chiffre indicateur d'une réalité. Je n'oublie pas les politiques qui sont motivés par l'enrichissement personnel. Ils n'arrangent rien non plus. 2/ en occident, la classe politique a réussi ces 20 dernières années (et sans doute plus) à ce que la croissance soit réduite à ~0%. c'est certes mieux qu'une 3° guerre mondiale, mais ça veut quand même dire qu'à force de poser des freins, du sable et du lierre partout, on a réussi l'exploit d'annihiler toute la croissance générée par le progrès technique (qui est pourtant bien réel). ça fait maintenant 1 génération que le niveau de vie baisse et c'est encore le cas de la jeune génération actuelle (dont une partie se barre). Mon sentiment est que, après avoir bien abimé les appareils économiques, la classe politique est en train de se lasser de ce jouet. edit : entre l'économie sous contrôle direct et l'économie cronifiée, la part d'économie libre qui reste à asservir est tous les jours plus petite. Il y a mécaniquement moins à faire. Le gros de la mise à sac est passé. Le tissu PME est en ruine. On en est à emmerder le boulanger ambulant (avec plusieurs fonks dessus), c'est dire ce qui reste à se mettre sous la dent. Mais, pas question pour autant de devenir inactifs. Il y a plein d'autres trucs à casser. Et vu que l'économie, c'est, avec d'autres (eg urbanisme, éducation) un chantier de destruction bien avancé, on va passer à un autre chantier encore plus excitant. On a fait chier les gens quant à leurs libertés économiques, mais maintenant, on va passer aux libertés tout court. C'est qq chose de démarré depuis ~10 ans ... et je dois dire que je ne vois rien qui ferait que, d'elle-même, la classe politique arrête ce mouvement. Au contraire, ce à quoi on assiste en ce moment est désormais l'affichage décomplexé de leurs envies. Ce mouvement est peut-être lent, mais pour la direction ... il n'y a pas franchement d'ambiguïtés. Donc, si ça s'arrête pas du fait de la volonté des détenteurs du pouvoir ... ça s'arrêtera comment ?

La cote de Flanby remonte "grâce" aux attentats, incroyable. Moi j'y mettrais bien 10 points de moins, car enfin, le gouvernement, via Valls, n'avait -il pas proclamé que la situation était sous contrôle ? Impressionnant comme les grands mouvements de mentons et les décisions liberticides et inutiles rassurent bêtement.

A mon avis, la France est une colonie, un pays colonisé par sa propre administration, avec approbation de vastes clientèles et sous les applaudissements d'une population où "chacun s'efforce de vivre au dépens de tous les autres". Paradoxalement, les mesures "sécuritaires" du gouvernement ne changent pas vraiment la donne et c'est l'inertie de l'administration, qui détient le vrai pouvoir, qui nous sauve. Individuellement, les flics ne sont pas prêts à servir un pouvoir dictatorial, en tout cas il y aura des résistances. Collectivement, pour ceux qui ont intérêt au maintien du statu quo, ce n'est pas la meilleure stratégie. On est déjà à 57% du PIB collectivisé, c'est déjà sous optimal en terme de maximisation du budget de l'Etat. Alors les coups de mentons et autres gesticulations mussolino-trisomiques de Manolito... En quelque sorte ce qui nous sauve, c'est que la situation pourrait difficilement être pire en terme d'ilotisme et d'asservissement de la population. Donc en ce qui me concerne pour l'instant je reste en France, en commençant à préparer un point de chute dans un pays civilisé au cas où.

Intermède...

Ou alors ils se sont dit que ces mec de EI se sont fait trop de pub et ils essaient de faire parler d eux. Que dit la théorie économique sur concurrence entre les jihadistes, par rapport au monopol al quida ?

Le texte

Un arbitre est utile, pas nécessaire. A croire que vous n'avez jamais joué au foot entre potes.