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Rincevent

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Tout ce qui a été posté par Rincevent

  1. @Johnathan R. Razorback : je parlais d'une nation, donc de gens qui considèrent qu'ils appartiennent à un même groupe. Pourquoi tu viens parler de frontières ? Accessoirement, il me semble que les rois (au moins jusqu'à Louis XVI) parlaient des peuples sur lesquels ils régnaient. Les peuples, au pluriel. Pas la nation, au singulier.
  2. Dans la phrase de Jean-Paul II, il ne faut pas oublier le complément d'objet indirect, hein.
  3. L'éthique des vertus se transmet principalement par l'exemple de ceux qui nous ont précédé.
  4. Je n'ai pas vu ça, à part peut-être un gros recul cynique, mais il me semble bien moins atteint que la majorité des youtubeurs francophones.
  5. Une vieille interview donnée à Libé. Il disait être plutôt de droite, et avoir voté NDA (mais c'était il y a pas mal d'années, bien avant que NDA fasse le smart dumb move qu'on a vu en 2017).
  6. Hypothèse intéressante... Tu es en train de dire qu'en fait cette interview était un immense shit test ? La perversité de certaines n'a décidément pas de limite. Et en général on finit par les retrouver chez Heterodox Academy.
  7. Honnêtement, ayant vu la vidéo, l'interview n'était pas "agressive", c'était un procès à charge. La dernière fois que j'ai vu ce niveau de vilénie à la télé de la part d'un journaliste, c'était lorsque JF Revel était venu présenter "La Grande Parade" dans Ripostes, l'émission de l'affreux Serge Moati - et encore, dans Ripostes il a fallu qu'ils s'y mettent à plusieurs. L'alternative n'est pas entre conviction et interview punchy ; elle est entre conviction crétine et virtue-signalling à destination de son milieu social et professionnel.
  8. Je ne demande pas davantage. De fait, la France a été constituée en tant que nation par la coercition (et qui plus est, la coercition exercée par les républiques beaucoup plus que par la monarchie). Maintenant, il se trouve que c'est fait et que le passé ne sera pas réécrit. Le choix se pose désormais entre la communauté nationale à l'échelle de la France, et ce qui pourrait advenir après. Honnêtement, ce qui pourrait advenir après ne me réjouis guère, et je préfère un mal connu à un mal mal connu mais que je pressens pire. Et je conçois tout à fait qu'on ait une autre opinion.
  9. Multiculturalisme entendu comme cohabitation indifférenciée de plusieurs cultures sur un même territoire. Les externalités positives dues aux effets de réseau vont amener spontanément à la répartition de ces différentes cultures par division géographique, afin de limiter la surface des interfaces (sources de coûts de transaction, de frictions et potentiellement de conflits).
  10. Et si c'était autre chose que l'économie (au sens restreint du terme) ? La Suède était traditionnellement une société très homogène, notamment d'un point de vue culturel ; et dotée ainsi d'un haut niveau de capital social. Les gens pouvaient donc y mener une vie marquée par un niveau élevé de confiance, de réciprocité et de prédictibilité (tu sais comment tes voisins vont réagir à tel ou tel évènement), et ce aussi bien au niveau de leur quartier, de leur ville ou dans une certain mesure du pays entier. Arrivent des immigrés en nombre important. Ils ne partagent pas la même culture (et pas les mêmes coutumes, et pas la même langue, et pas la même vision du monde, et whatever ce que tu veux) que les locaux, et le fait qu'ils soient en nombre fait que leur assimilation dure longtemps (parce que devine quoi, les immigrés aussi ont tendance à se regrouper selon l'affinité de leurs cultures d'origine, exactement pour les mêmes raisons*). Le capital social du pays s'effrite donc, les gens deviennent de plus en plus désorientés par des relations sociales plus compliquées, moins spontanées qu'autrefois (et qui sont donc plus "coûteuses" d'une certaine manière), et ils associent ça à l'immigration. *Raisons qui expliquent pourquoi le multiculturalisme ne peut qu'être un échec : la nature humaine refuse d'être passée au mixeur social, et spontanément des îlots d'homogénéité se reformeront toujours.
  11. C'est presque la définition de l'adolescence : la liberté de l'âge adulte, accompagnée de l'irresponsabilité de l'enfance. Tu m'étonnes qu'elle tende à se prolonger...
  12. Et gens sortis de l'autisme, aussi.
  13. Ça dépend des gens, certains sont militants (ou se prennent pour tels), d'autres pas du tout, en effet. C'est tout bonnement le lot commun en démocratie. Je ne suis pas de ceux qui accusent de complicité les électeurs, mais je ne suis pas non plus du genre à leur absoudre toute responsabilité.
  14. Le mot "histoire" n'a pas la même valeur dans tes deux paragraphes. Dans le premier, tu parles de l'enseignement de l'histoire (mettons, à l'école primaire et au collège), et dans le second, "faire de l'histoire" c'est se livrer à la recherche historique (une activité plutôt universitaire, donc). Dans la première acception, il ne me semble pas absurde d'enseigner aux élèves que le Moyen-Âge a duré de 476 à 1492 : c'est débile, c'est objectivement faux, mais c'est assez simple pour être retenu et pour donner du sens. Et bien "l'histoire nationale", c'est pas si différent au fond : c'est objectivement sur-simplifié et très largement remanié, mais ça donne du sens pour les élèves (et je n'ai jamais, jamais prétendu que ça devait avoir une valeur de vérité et contraindre les universitaires à quoique ce soit). Accessoirement, je doute très, très fort qu'une communauté à l'échelle d'une nation puisse se créer autour d'une personne, de mythes ou d'autres choses... parce qu'il va falloir expliquer pourquoi cette personne en particulier, et que ça va faire appel à un récit particulier (et que pour ce qui est des mythes, ceux qui sont utiles à la cohésion d'une communauté sont le plus souvent des mythes étiologiques, donc qui expliquent "pourquoi on en est arrivés là"... comme l'histoire nationale, mais en moins bien ; et c'est pour ça que je préfère encore l'histoire nationale).
  15. Et bien tu m'as appris des trucs, l'évolution récente de la situation dans la région fait qu'une partie de mes infos n'était plus à jour.
  16. TIL le réflexe bulbo-caverneux.
  17. @Nigel : je ne sais pas si tu as vu passer ça, mais ça pourrait t'intéresser (et tous les autres Youtubeurs et vidéastes amateurs ici).
  18. Ah oui, comme quand les libertariens disent que la Suède a fait des réformes libérales ? (Je plaisante, évidemment).
  19. Tu supposes que l'enfant va montrer son carnet à ses parents. C'est auacieux. Aussi. C'est rigolo, mais j'ai tendance à croire que ceux qui montrent consciencieusement leur carnet aux parents ne sont pas ceux qui posent problème.
  20. Tu as raison. C'est d'ailleurs la situation d'ensemble des pays développés entre 1830 et 1913, période d'une grande prospérité marquée par une accumulation massive de capital, et par un doublement de la valeur de la plupart des monnaies.
  21. Un prêt peut très bien inclure ou non une garantie ou un collatéral ; mais pour autant il crée toujours de la monnaie. C'est à côté de la plaque. Je rappelle ce que je disais et auquel tu n'as pas répondu : "parier que les affaires suivront toujours leur cours normal, c'est la recette pour faire faillite lors de la prochaine crise". Poser la question comme "quelle est la solution", c'est mal poser la question. Pour réduire l'impact des crises, il faut que les prêteurs et les emprunteurs se comportent de manière plus responsable. Ça suppose non plus une solution, mais une multitude d'adaptations qui inciteraient chacun à plus de sagesse et de responsabilité. Côté prêteurs, d'abord. Garantir que plus aucune institution financière ne sera sauvée de la faillite, ce serait un bon début (et ça les inciterait à davantage penser à "qu'est-ce qui pourrait mal tourner", et à inclure dans leurs modèles de risque des cycles noirs comme la faillite de l'Argentine, les deux faillites de la Russie, et bien d'autres évènements qui sont évidents quand on prend un peu de recul). Rendre les dirigeants d'institution en faillite responsables d'une manière ou d'une autre et faire de telle sorte qu'ils soient sanctionnés (pas forcément par la loi, ça peut être responsables des pertes du point de vue du droit civil), ce serait aussi une bonne idée. D'ailleurs, c'est le cas dans les sociétés en commandite ; et les banques en commandite sont connues pour leur robustesse à toute épreuve (j'ignore en revanche pourquoi elles ne sont pas plus courantes au USA, peut-être pour des raisons légales). Augmenter la proportion des réserves obligatoires et des capitaux propres des institutions prêteuses (soyons honnêtes, Bâle/Solvency c'est du bullshit risible, et 2/8 % c'est un niveau ridicule). Côté emprunteurs, aussi. Cesser d'inciter tout le monde à emprunter, c'est une bonne idée. Supprimer l'impôt sur les bénéfices des sociétés, qui pousse ces dernières à se financer plutôt par l'emprunt que par les fonds propres. Remonter le niveau des taux directeurs, qui sont depuis des années criminellement bas. Désendetter les Etats, dont la dette déséquilibre les marchés de capitaux. Et évaluer plus honnêtement leurs obligations (ça implique notamment de considérer qu'il faut garder en fonds propres davantage que 0% de leur valeur). Ce ne sont que des exemples, il y a sans doute encore beaucoup d'autres mesures à prendre.
  22. Au hasard, pour être certain que les parents soient au courant.
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