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xara

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Tout ce qui a été posté par xara

  1. xara

    Droit naturel

    Ce raisonnement montre que tu ne connais pas grand chose à ce dont il est question et donc que tu n'es pas en bonne position pour le rejeter cavalièrement comme n'étant même pas digne de discussion. Aucun théoricien du DN ne prétendra que l'existence d'un droit naturel implique qu'on le respecte dans les faits. En fait, c'est le contraire. Si un être humain ne pouvait pas commettre une atrocité, alors l'idée même d'un droit naturel serait absurde. Il ne peut jamais être question de droit quand on est dans l'incapacité de violer la règle en question. Reformuler la thèse en ces termes pour la nier, c'est user d'un énorme homme de paille. De plus, même en en restant à un niveau intuitif, on peut immédiatement reconnaitre le caractère au moins plausible de la thèse (rendant le facepalm en guise d'argument particulièrement déplacé) en examinant les implications du contraire. On peut aussi voir que tu as du mal à la balayer sans y faire toi-même appel implicitement, ce qui pourrait mettre la puce à l'oreille sur l'idée que c'est du sérieux comme thèse. Les implications du contraire, c'est notamment que parler d'injustice n'a aucun sens. Parce qu'il n'y a aucun ordre moral objectif. Comme le disait Spooner: Et si c'est si con que ça l'idée de droit naturel, comment se fait-il que tu nous parles "d'atrocités" qu'on pourrait commettre? Ce terme ne suggère pas la description d'événements qui ne peuvent avoir aucun poids moral tant qu'on ne les controle pas, comme la pluie qui tombe, mais quelque chose d'intrinsèquement dégueulasse. Sinon, que pourrait bien vouloir dire "atrocités"? PS: pour les "connards prétentieux" tu serais bien inspiré de surveiller ton langage.
  2. xara

    Droit naturel

    Le classique contemporain consistant en une défense du libéralisme via une défense du droit naturel c'est celui-ci.
  3. Je sens une certaine tension sexuelle dans ce fil et la façon dont il a dévié
  4. Plus de bouillie affligeante ressortant de cette réunion de la "galaxie libérale" (à l'exception de l'intervention d'Aurel), où l'on apprend entre autres choses que la BERD, c'est "le temple du libéralisme appliqué": http://www.atlantico…nig-223345.html
  5. En plus il refuse de comprendre que DSK était notre candidat naturel aux présidentielles, c'est dire.
  6. Mais j'avais bien compris. T'as raté le contexte. La question est: qu'est-ce qui ne colle pas avec BB dans la façon qu'Azor a de définir "capital" (façon que lucilio rejette comme "idiotie marxiste mal digérée")?
  7. Une bonne introduction qui décrasse. Je sais bien que c'est le sport local la bricole sémantique mais là c'est un peu gros. Capitalisme mode de production et libéralisme mode de répartition c'est beau comme une formule de Luc Chatel mais tu sors ça d'où? Et ça veut dire quoi qu'un truc est moral sans jusgement de valeur? C'est quoi le problème? Et qu'est-ce qui ne colle pas là avec Böhm-Bawerk?
  8. Bravo pour cette intervention télévisée, joli coup. Gagner en visibilité tout en marquant sa différence (c'est le moins qu'on puisse dire ici). Par contre, si Novelli te donne encore les clés de la boutique, je serais très surpris après ce coup porté à l'UMP. Vous vous étiez mis d'accord ou il va avoir la surprise?
  9. xara

    FMI

    Une lecture potentiellement utile sur le sujet. Guido Hülsmann - Pourquoi le FMI nuit-il aux africains?
  10. Je viens de terminer le livre de Bagus. Très bien fait. On ne saurait mieux lire pour comprendre ce qui est en train de se jouer avec l'eurozone. J'insiste. Il faut lire et faire lire ce livre. A noter que Bagus vient de pondre un article avec des propositions de réforme pour sortir du merdier. Autre article pertinent pour comprendre ce qui se passe et ce qu'on doit attendre du sommet européen du jour, i.e., l'article de Hülsmann de 97 sur l'unification politique.
  11. xara

    Interdiction des CDS à nu

    Le point n'est pas qu'ils aient de meilleures infos mais qu'ils libèrent partiellement les acheteurs du poids de l'incertitude. En conséquence, la demande de titre est plus importante qu'elle ne serait autrement ce qui rend plus favorables les conditions d'émission pour les Etats.
  12. xara

    Interdiction des CDS à nu

    My take sur la dialectique de l'interventionnisme en matière de CDS et de dette publique, ou pourquoi les Etats peuvent avoir intérêt à restreindre temporairement ces transactions mais ont en fait un intérêt de long terme dans l'existence de marchés les plus liquides possibles en la matière.
  13. Article de l'Express On notera le commentaire de Rabeman… Je préfère m'abstenir de réagir.
  14. Nouveau sur Contrepoints C'est un tel merdier ce truc, y a trop de trucs à discuter. Juste une chose tout de suite: Il confond la distinction droit pénal/civil (la "société" vs un individu / un individu vs un individu) du droit positif actuel et la question de la justice comme réparation et/ou punition. Ca ne fait pas sérieux.
  15. Une fois de plus, la Coulter a perdu une occasion de fermer sa gueule, ou plutôt d'être plus mesurée dans ses propos tant elle se rend coupable elle-même de ce qu'elle reproche aux médias, en y ajoutant son propre venin. J'ai mis mes commentaires sur contrepoints.
  16. Sur les enclosures, voici le texte dont je t'ai brièvement parlé il y a peu: "English Enclosures and Soviet Collectivization: Two Instances of an Anti-Peasant Mode of Development" by Joseph Stromberg, The Agorist Quarterly 1, no. 1 (Fall 1995), pp. 31-44
  17. xara

    Bar du football

    Peut-être qu'au basket contrairement au foot, les qualités athlétiques requises sont plus homogènes quel que soit le poste et que ce sont celles que les noirs ont plus souvent que les autres.
  18. Dans la réalité de l'action -c'est de ça que je parle, ce serait bien de ne pas systématiquement éluder les questions- il n'y a pas d'entité abstraite, il y a des gens évoluant dans un environnement matériel aux dimensions finies. Dans la réalité donc, pour autant qu'il y ait rivalité sur le contrôle d'une ressource, chacun a un avis différent sur qui devrait avoir le contrôle. Ainsi chacun peut bien en parler comme il veut, chacun peut même explicitement nier toute notion de propriété à ce propos, c'est pourtant bien de ça qu'il est question. Si je te vole ta montre et que j'essaie de rationaliser ça ou si j'essaie de rationaliser le transfert forcé d'un individu à un autre (que moi), par exemple des hommes de l'Etat qui seront alors en position de décider ce qu'on fait de la montre, autrement dit qui en seront de facto propriétaires, je peux bien dire que je suis "contre la propriété" si ça me chante, dans les faits la prétention à la légitimité d'un arrangement ou d'un autre est la revendication d'un droit de propriété. Maintenant si quelqu'un peut montrer qu'on peut concevoir un droit sans que cela revienne à un droit de propriété, je suis tout ouïe. Je n'ai toujours pas vu d'exemple expliqué ici. 1. je n'ai pas parlé de "propriété publique". 2. si c'est pour faire de la bricole sémantique, ça ne m'intéresse pas. On peut bien appeler si on veut "propriété" le contrôle d'une ressource qu'on estime légitime tandis que le controle qu'on pense usurpé ne serait pas appelé "propriété" mais "nierait la propriété". C'est un choix terminologique différent mais ce qui est reproché au "propriétaristes" au départ c'est de ne concevoir le droit qu'en termes de propriété. Le contempteur du propriétarisme est ici censé montré qu'il est erroné de concevoir la philosophie du droit comme la réponse à la question "qui est légitimement propriétaire de quoi?" entendu comme "qui peut légitimement être considéré comme en droit de controler l'usage de quoi?". On peut débattre du bon usage du mot "propriété", ça ne change rien à la substance du problème et ça ne montre en rien pourquoi cette conception de la philosophie du droit serait erronée. 3. La "voie d'autorité", c'est bien vague et quand Staline décide qu'on va utiliser telle machines et personnes à produire X tonnes d'acier, "il agit comme il le souhaite". On est bien avancé. Puisque tu prétends qu'il existe des concepts de droit "à la sureté" ou à la "liberté d'expression" intelligible dans des termes qui ne reviennent pas à des revendications en termes de droit de propriété, j'attends que tu nous expliques ça. Et je nie ton affirmation non expliquée selon laquelle on peut difficielement concevoir la liberté d'expression en termes propriétaristes. Dans la réalité, "l'expression " est une action qui comme toute action vient de quelqu'un qui n'est pas un corps astral mais quelqu'un situé quelque part à un certain moment et qui doit utiliser quelques ressources en plus d'un lieu ou se tenir pour s'exprimer. Et chacun peut avoir une "liberté d'expression" si cela est entendu comme un droit d'utiliser le papier ou le micro qu'il a produit ou acheter sans agresser quiconque à chaque étape du processus ou qu'un autre propriétaire des moyens requis accepte de lui ouvrir l'espace requis (les pages du Figaro par exemple). Et même quelqu'un qui rejette cette conception libérale du droit (universalisable si bien que chacun peut en principe jouir de la même "liberté d'expression") par exemple en prétendant qu'il a tout à fait le droit de forcer quelqu'un qui ne l'a aucunement agressé à publier sa prose, revendique un contrôle sur l'usage des ressources jusqu'alors contrôlées par autrui. Il pourrait bien dire qu'il fait ça au nom de la négation de la propriété, dans les faits il revendique les droits que sa victime avait. Il tente de s'approprier des ressources. Sinon, comment concevoir une "liberté d'expression" sans référence à ces notions de "mien" et de "tien" (et je ne parle pas des mots eux-mêmes mais de ce qu'il y a derrière)? J'attends toujours, ça ne devrait pas être compliqué si c'est tellement évident que le propriétarisme, "c'est fastoche c'est de la merde".
  19. Discuter de comment le droit a été historiquement compris ne réfute en rien l'idée que le droit est dans les faits affaire de propriété, de controle sur des ressources rares. Cela relève d'une question différente. Et cela nous dit seulement qu'il a historiquement été conçu en d'autres termes ici ou là. Cela ne nous dit rien sur la cohérence et la validité de telle ou telle conception qui a émergée ici ou là.
  20. Les faux droits dont tu parles, peu importe comment leurs promoteurs les appellent. Si quelqu'un "a droit aux" sousous de son voisin, c'est bien qu'il prétend à un droit de propriété dans les faits. Il est question de ressources rares et de qui en a légitimement le contrôle. Les réponses sont différentes suivant les doctrines mais ce n'est pas ça qui est en jeu ici. Si le problème est de savoir qui est dans son droit en réclamant le contrôle d'une ressource rare, la question est "qui est légitimement propriétaire de quoi?" Bref, le problème se comprend en termes propriétaristes. D'où ma question "est-ce qu'on peut vraiment (i.e. sans ramener le truc à une question purement sémantique) concevoir un droit qui ne revienne pas un droit de propriété?". C'est quoi la liberté, la sureté, la réunion, l'expression, l'oppression etc. le "droit à la vie" aussi, concrètement, sans référence à des notions du "mien" et du "tien"? Suffit pas d'énoncer des conventions de langage n'utilisant pas explicitement de référence propriétariste pour montrer qu'elle peuvent avoir un contenu intelligible et opérationnel sans référence à des concepts "propriétaristes". Il devrait être clair par exemple que la "liberté d'expression", on ne sait pas ce que ça veut dire concrètement et ça se rationalise de manière incohérente sans référence à une notion propriétariste. Ou est-ce que si Le Figaro refuse de publier ma prose, ils violent ma "liberté d'expression"?
  21. Qu'est-ce qu'une allusion non raciste pour toi?
  22. The Gadhafi regimes secret memos 4 revelations Du lourd.
  23. Si le "propriétarisme", c'est "fastoche", c'est de la merde, alors il ne devrait pas être difficile de trouver des droits qui ne reviennent pas concrètement à des droits de propriété. Je demande alors aux personnes concernées de nous trouver quelque exemple.
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