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Plus Vous Travaillez, Plus Vous Vous Appauvrissez


Dilbert

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Le problème, c'est vrai, c'est qu'il n'existe pas d'Iberico de qualité et de prix équivalent à un parme bas ou milieu de gamme, et que c'est précisément ce Parme là qui est répandu chez nous.

Ce Parme-là, il faut le comparer avec le Jamón Serrano qu'on vend généralement chez nous.

Si tu veux acheter de l'excellent Ibérico en Belgique, j'ai une bonne adresse pour toi:

http://labuenatierra.be/home.php?id=33&lng=2

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Ce Parme-là, il faut le comparer avec le Jamón Serrano qu'on vend généralement chez nous.

Tout à fait, c'est ce que je disais un peu plus haut.

Si tu veux acheter de l'excellent Ibérico en Belgique, j'ai une bonne adresse pour toi:

http://labuenatierra.be/home.php?id=33&lng=2

C'est la belle-famille qui me ravitaille, mais je garde cette adresse qui semble excellente. Merci!

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L'Iberico est généralement moins stressé, n'est pas entassé dans des hangars et est nourri par des glands

:icon_up:

Tu peux rouler des yeux tant que tu veux, c'est la vérité. le nombre d'hectare par tête est incroyable. J'ai pu visiter l'une ou l'autre exploitation, et cela n'a tien à voir avec ce que l'on connait ici.

Non non je roulais des yeux en pensant à un trait d'humour hors-sujet sur ta formulation…

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Après cet intermède charcutier du meilleur aloi, je reviens au sujet initial. En remontant l'écheveau (après les moules et les cochons, pourquoi pas l'écheveau…) d'ekopedia, je suis tombé sur le site Web du sociétalisme:

http://tiki.societal.org/tiki-index.php

Si vous connaissez un tant soit peu l'économie, ce site saura vous réjouir dans un moment de déprime, tellement ce nouveau paradigme accumule les erreurs et les théories ridicules. :doigt:

Si j'ai bien compris, le sociétalisme est une espèce de super-marxisme, reposant sur la valeur-travail, la centralisation intégrale de l'économie et la disparition de la monnaie. Vous avez besoin d'argent? Faites chauffer l'imprimante. Il vous suffira de produire de nouveaux billets et de les faire circuler ("passe à ton voisin") pour créer des emplois.

Comment n'y avons-nous pas pensé avant? :icon_up:

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Après cet intermède charcutier du meilleur aloi, je reviens au sujet initial. En remontant l'écheveau (après les moules et les cochons, pourquoi pas l'écheveau…) d'ekopedia, je suis tombé sur le site Web du sociétalisme:

http://tiki.societal.org/tiki-index.php

Si vous connaissez un tant soit peu l'économie, ce site saura vous réjouir dans un moment de déprime, tellement ce nouveau paradigme accumule les erreurs et les théories ridicules.  :doigt:

Si j'ai bien compris, le sociétalisme est une espèce de super-marxisme, reposant sur la valeur-travail, la centralisation intégrale de l'économie et la disparition de la monnaie. Vous avez besoin d'argent? Faites chauffer l'imprimante. Il vous suffira de produire de nouveaux billets et de les faire circuler ("passe à ton voisin") pour créer des emplois.

Comment n'y avons-nous pas pensé avant?  :icon_up:

Les néologismes bricolés, très long, en "isme" et les concepts fumeux font le slip des joueurs de pipeau.

Et merci :warez: pour un nouveau lien de référence dans mes bookmarks "Textes Touffus, Calembredaines, Choucroute et Poésie Déstructurée" (c'est une catégorie hyper-précise).

Avec la Déflation Molle, nous avons atteint, ces derniers jours, des sommets de consternation hilarante.

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Vous avez tort de vous moquer. Toutes ces théories marchent très bien si on suppose que les poulets nous tombent tout rôtis du ciel et qu'on n'a qu'à se baisser pour ramasser ce dont on a besoin - quand on gratte un peu, on en arrive à cette hypothèse non formulée, celle du paradis terrestre dont les écolâtres ont la nostalgie. Si plus rien n'est rare, le communisme s'impose naturellement.

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Cette histoire de l'hypothèse miraculeuse me rappelle une blague classique.

Un chimiste, un ingénieur et un économiste font naufrage sur une ile déserte. Se trouvant sans rien à manger, ils mettent la main sur des conserves dans l'épave de leur bateau. Mais ils ne peuvent les ouvrir. Alors, le chimiste dit aux deux autres:

-On n'a qu'à mettre les boites de conserve dans l'eau de mer. Elles vont rouiller et il sera plus facile de les ouvrir.

L'ingénieur dit alors:

-Il vaudrait mieux les mettre sous ces cocotiers. Une noix de coco finira bien par tomber dessus et les faire éclater.

Alors l'économiste s'écrie:

-Ca y est, j'ai la solution! Faisons l'hypothèse que nous avons un ouvre-boite…

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Vous avez tort de vous moquer.

Pour ma part, je sais pourquoi je m'en moque. Et m'en moquer ne m'empêche pas d'en prendre connaissance, de les comprendre, et de les trouver profondemment débiles.

Toutes ces théories marchent très bien si on suppose que les poulets nous tombent tout rôtis du ciel et qu'on n'a qu'à se baisser pour ramasser ce dont on a besoin - quand on gratte un peu, on en arrive à cette hypothèse non formulée, celle du paradis terrestre dont les écolâtres ont la nostalgie. Si plus rien n'est rare, le communisme s'impose naturellement.

Toutes ces théories partent du principe bidon que les choses empirent, et que si un sauveur/un mouvement x ou y/une théorie toute neuve n'apporte pas une réponse immédiate, c'est la mort assurée dans la misère et l'opprobe. Or, factuellement, le niveau de vie de l'humanité n'a cessé de croître, l'homme n'a cessé d'adapter son environnement et de s'adapter tous les jours à de nouvelles contraintes toujours plus fortes. Toutes ces extraordinaires constructions de l'esprit sont de plus basées sur le prédicat extraordinaire que les hommes se veulent mutuellement du bien, ou que tendre à égaliser les choses est imaginable, souhaitable ou possible.

La seule théorie qui ne prétend rien de tout ça est le libéralisme. Parce qu'elle ne prétend pas qu'on va, à ce rythme, tous mourrir chômeurs ou exploités, parce qu'elle ne part pas plus du principe que l'homme est mauvais que du principe que l'homme est bon, et que c'est un tout cohérent.

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Je réfléchis à mon argumentation si jamais je tombe sur un sociétaliste ou bien un adepte de la "monnaie fondante" (qui n'est rien d'autre qu'un impôt sur le capital). Je pense que je lui poserai la question suivante: "Que ferez-vous de ceux qui refusent d'entrer dans votre système? Si par exemple je refuse votre papier-monnaie qui ne vaut rien et que je veux être payé avec de l'or?" Je pense que j'aurais droit soit au couplet sur l'égoïsme et la nécessaire collaboration à ce "nouveau paradigme" soit à un grand numéro de contorsionniste en paroles.

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