Aller au contenu

Droâdezanimos ?


Cédric

Messages recommandés

20 ans avant Lincoln ça se marrait bien dans les plantations du Sud à l'idée d'interdire l'esclavage.

Non, il y avait déjà des tenstions entre Etats abolitionnistes et esclavagistes. C'est notamment pourquoi il a fallu aboutir au Compromis du Missouri dès 1820.
Lien vers le commentaire

Je ne vois pas sur quel principe on peut interdire le lancer de chat, les combats de chiens et le cirque - je vous avoue honteusement que je suis émotionnellement à l'aise comme Bisounours avec ces propositions - tout en autorisant la domestication, les tests pharmaceutiques et la bidoche.

 

Les besoins vitaux, la plus petite souffrance nécessaire, la souffrance inutile... tout ça est très subjectif et se retournera complètement contre nous.

Lien vers le commentaire

surtout qu'il doit y avoir moyen de legiferer de maniere tres simple.Seulement apres il faudrait une justice pour gerer cela.

Hors en fRance il n'y a ni justice, ni police.Il faut interdire les choses a leur origine pour ne pas avoir a les juger a posteriori.

Lien vers le commentaire

ouaiiiis, je comprends ce que tu veux dire, et je connais la formule, Lancelot, un jour ils frapperont à ma porte et me foutront dans un cul de basse fosse parce que ma manière d'aimer mes chiens ne sera pas conforme. Bien. Et quoi, alors ? Esplique à Bisounours comment tu vois les choses ? Sans déconner :)

Je pars du principe que tu aimes pas le cirque et la corrida, ni les combats de pitt bull et de coqs, que tu aimes pas non plus qu'on mette le feu à des chats, hein

Déjà leur accorder un autre statut que "bien meuble" parce que ça entretient la confusion plus qu'autre chose, mais sans leur donner la personnalité juridique parce que ça serait tout aussi absurde. On parle bien de droit humain qui s'applique entre humains.

Donc en gardant à l'esprit que je ne suis pas juriste (mais j'avais regardé un peu les aménagements qui existent déjà et d'autres qui sont proposés), je verrais bien une organisation dans ce style :

  • Animaux sauvages, qui vivent et survivent sans intervention humaine. Ne sont pas protégés par principe mais peuvent l'être au cas par cas selon la volonté du propriétaire du terrain où ils se trouvent. On peut éventuellement définir une sous catégorie "nuisibles" qui ne peut pas être protégée. Exemples : une fourmi, un chat errant.
  • Animaux domestiques, qui ont un propriétaire. Sont protégés contre les actes de cruauté non nécessaires au cadre dans lequel s'établit leur relation avec ce propriétaire. Exemples : animaux de compagnie (un chat peut être castré), animaux de ferme (une oie peut être gavée), animaux de laboratoire (un rat peut être utilisé pour tester des produits), animaux de spectacle (un éléphant peut faire partie d'un cirque).
Lien vers le commentaire

Compliqué et constructiviste.

Sinon on se tient au statut de bien meublé et celui qui est cruel se prend trois pêches dans la tête par ses voisins parce que c'est immoral.

 

Lien vers le commentaire

Compliqué et constructiviste.

Pas plus compliqué que n'importe quel article du code civil. Pas constructiviste puisque ça ne vise aucun projet de société. Pas anarcap peut-être, mais ce n'était pas le but de l'exercice.

 

Quelle confusion ? Pourquoi une "confusion" justifierait de complexifier le droit ?

La confusion qui oblige le droit des biens à adopter des épicycles du genre "interdiction des animaux de cirque" pour prendre en compte les animaux malgré tout. Ma proposition règle ce problème et n'ouvre pas la porte à toutes les fenêtres. Enfin je dis "ma solution" mais c'est très largement pompé sur une thèse en Droit sur le sujet, que j'avais posté ici d'ailleurs. Voilà pour ma Caution Juridiquetavu

Lien vers le commentaire

Soit on accorde aux animaux les mêmes droits qu'aux hommes, soit on ne leur en accorde pas. On ne peut pas faire dans la demi-mesure, ça reviendrais à dire qu'il existe des êtres qui ont des droits, mais pas trop, m'voyez. Bref c'est n'importe quoi.

Le fait est que les animaux ne peuvent pas avoir des droits. Déjà parcequ'ils ne sont pas des humains et à ce titre l'argument de Rothbard est tout à fait pertinant. Ensuite parceque de toute façon ils ne peuvent revendiquer ce droit. Ils ne peuvent pas le faire parcequ'ils ne comprennent pas ce que cela signifie et qu'ils ne peuvent pas assumer la responsabilité de ce droit. Par conséquent un animal est un bien comme un autre.

Maintenant d'un point de vue moral, il est proprement horrible de torturer un animal. Mais cela ne justifie aucunement que l'état légifère.

Lien vers le commentaire

Un enfant a moins de droits qu'un adulte. Un animal pourrait très bien avoir beaucoup moins de droits qu'un homme.

Enfin, en admettant qu'il y a des droits que les gens possèderaient, évidemment. Et qu'un animal soit un sujet et non un objet de droits, ce qui est encore plus douteux, de très très loin (comprendre : tu es en train de prendre le problème par le mauvais bout, là).

Lien vers le commentaire

Soit on accorde aux animaux les mêmes droits qu'aux hommes, soit on ne leur en accorde pas. On ne peut pas faire dans la demi-mesure, ça reviendrais à dire qu'il existe des êtres qui ont des droits, mais pas trop, m'voyez. Bref c'est n'importe quoi.

 

C'est bien pour ça que la solution proposée n'implique aucun "droit des animaux", mais uniquement des obligations humaines, ce qui est très différent.

 

On va faire quoi avec des droits des animeaux, faire un procès au loup pour avoir mangé un mouton ? Enfermer les chats parce qu'ils jouent avec les souris ? Se petit-suicider pour sauver des bacteries (ah mais non, ça va aussi tuer d'autre bacteries, ARGHH !)

Lien vers le commentaire

Un enfant a moins de droits qu'un adulte. Un animal pourrait très bien avoir beaucoup moins de droits qu'un homme.

Enfin, en admettant qu'il y a des droits que les gens possèderaient, évidemment. Et qu'un animal soit un sujet et non un objet de droits, ce qui est encore plus douteux, de très très loin (comprendre : tu es en train de prendre le problème par le mauvais bout, là).

Un enfant a des droits à partir du moment où il peut en assumer les conséquences. Avant cela, il possède ces droits en puissance car il s'agit d'un homme en puissance.

Lien vers le commentaire

La torture est moins grave que le meurtre, c'est pour ça que l'idée d'interdire de faire quoi que ce soit aux animaux me gène sur le plan logique. Si on ne peut pas casser la patte d'une souris pour le lulz, a fortiori on ne devrait pas pouvoir égorger un bœuf.

Lien vers le commentaire

La torture est moins grave que le meurtre, c'est pour ça que l'idée d'interdire de faire quoi que ce soit aux animaux me gène sur le plan logique. Si on ne peut pas casser la patte d'une souris pour le lulz, a fortiori on ne devrait pas pouvoir égorger un bœuf.

Nimmmmmmppppp hihihi

Lien vers le commentaire

Déjà leur accorder un autre statut que "bien meuble" parce que ça entretient la confusion plus qu'autre chose, mais sans leur donner la personnalité juridique parce que ça serait tout aussi absurde. On parle bien de droit humain qui s'applique entre humains.

Donc en gardant à l'esprit que je ne suis pas juriste (mais j'avais regardé un peu les aménagements qui existent déjà et d'autres qui sont proposés), je verrais bien une organisation dans ce style :

  • Animaux sauvages, qui vivent et survivent sans intervention humaine. Ne sont pas protégés par principe mais peuvent l'être au cas par cas selon la volonté du propriétaire du terrain où ils se trouvent. On peut éventuellement définir une sous catégorie "nuisibles" qui ne peut pas être protégée. Exemples : une fourmi, un chat errant.
  • Animaux domestiques, qui ont un propriétaire. Sont protégés contre les actes de cruauté non nécessaires au cadre dans lequel s'établit leur relation avec ce propriétaire. Exemples : animaux de compagnie (un chat peut être castré), animaux de ferme (une oie peut être gavée), animaux de laboratoire (un rat peut être utilisé pour tester des produits), animaux de spectacle (un éléphant peut faire partie d'un cirque).

 

 

Moui, ça me satisfait :)

Mais Neuneu2k résume assez bien le truc en disant pas de droits des animaux mais des obligations pour les humains, j'aime beaucoup. Pour moi, il s'agit de ne plus considérer les animaux comme des biens meubles, à ma connaissance, une chaise n'a pas de système digestif, mais comme des êtres doués de sensibilité (les 5 sens, entre autres). 

Je me place pas tout le temps sous l'angle libéral-pas libéral, de temps en temps je me laisse aller, moi.

Ce que je dis c'est juste qu'il me parait important de respecter les animaux, ne serait ce que parce qu'on a besoin d'eux, comme une espèce de reconnaissance à l'espèce, vous voyez ? La souffrance inutile, c'est assez facilement définissable, sans chercher des poils sur les oeufs de poule ou vous touitouiner les poupouilles comme vous dites.

Je suis peut-être atteinte de sensiblerie mal placée, mais je n'élimine jamais une bestiole qui m'emmerde pas.

Lien vers le commentaire

À ma connaissance, une TV n'a pas de dossier. Ça reste un bien meuble.

Est-ce qu'on peut être propriétaire d'un animal ? Si oui, ça en fait un bien.

Est-ce qu'un animal est mobile ? Si oui, c'est un meuble.

Il fait tordre les choses pour ne plus en faire un meuble.

Lien vers le commentaire

Pfffffff, je me fous du droit, je cause de respect et de trucs pas tangibles, tu comprends ? Est ce qu'on peut s'extraire 5 minutes de vos raisonnements matérialistes sur le chat est un meuble parce qu'il m'appartient et qu'il ne peut pas aller porter plainte et blablabla.

Lien vers le commentaire

Il va falloir envahir combien de pays étrangers pour y protéger les zanimaux ? Si aucun, pourquoi imposer ses vues à l'ensemble de ses compatriotes mais pas aux suisses ou au belges qui ne sont jamais que des sous-français ? De combien d'hommes armés va-t-on avoir besoin pour m'empêcher d'arracher les ailes des mouches que j'attrape ? Combien de libéraux sont prêts à accepter d'enfermer des êtres humains dans des cages au motifs qu'ils ne se sont pas conduit "comme il faut"™ avec les nanimaux ?

Lien vers le commentaire

Quand JIM16 tire au pistolet à bille sur les chats, est ce que c'est de la souffrance inutile ?

 

c'est clairement punissabe et si je me fais attraper je prends cher, d'ailleurs je precise que je n'ai jamais tire sur un chat au pistolet a billes, je leur file des baffes.

La violence contre les animaux, distincte de leur abattage, est un cas tres facile a juger, aucun juriste ni juge ne verra aucune ambiguite.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...