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Liberté D'expression


Messages recommandés

On voit bien ici, les problèmes que pose cette idée erronée de la "propriété de son corps".

Ha bon, où est donc le rapport entre propriété de son corps et "propriété" de son image?

Au contraire la notion de propriété de son corps permet de bien cerner les limites du droit de propriété. A contrario, nier cette propriété de son corps, nourrit le flou.

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Ha bon? On peut-être propriétaire d'une image? d'une attitude? d'une grimace?

Et donc le fait que quelqu'un photographie ta copine dans la rue et monte derrière un contrat avec une agence de pub pour un usage commercial sans son accord te semble respectueux de la personne?

Je ne vois pas en quoi ce droit est découplé du droit de propriété.

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Et donc le fait que quelqu'un photographie ta copine dans la rue et monte derrière un contrat avec une agence de pub pour un usage commercial sans son accord te semble respectueux de la personne?

Je ne vois pas en quoi ce droit est découplé du droit de propriété.

Si ma copine ne veut pas être photographiée, elle se cache. Je ne vois pas de quel droit on peut empècher quelqu'un de la photographier, de la peindre, de la dessiner: ce ne sont que des amas de pixels.

Que le photographe fasse du fric avec sa photo n'empèche nullement ma copine de vivre.

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Si ma copine ne veut pas être photographiée, elle se cache. Je ne vois pas de quel droit on peut empècher quelqu'un de la photographier, de la peindre, de la dessiner: ce ne sont que des amas de pixels.

Que le photographe fasse du fric avec sa photo n'empèche nullement ma copine de vivre.

et puisque la diffamation ne te pose pas de problème, photographie plus manipulation de l'image plus diffamation on pourrait faire des choses marrantes. Par ailleurs est ce que tu reconnais la notion de faux témoignage?

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Si ma copine ne veut pas être photographiée, elle se cache.

:icon_up:

Je suis OK avec ce qui a été dit par Alex6 (je crois) un peu plus haut: aucun souci à photographier mais hors de question de publier sans le consentement de l'interessé.

Si je peux plus me trimballer à pwal chez moi sans risquer de me faire photographier et me retrouver le lendemain dans GaY magazine ou Femme Actuelle: "Micro-pénis libéraux: parlons en" ca me saoulerait quand même.

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Si ma copine ne veut pas être photographiée, elle se cache. Je ne vois pas de quel droit on peut empècher quelqu'un de la photographier, de la peindre, de la dessiner: ce ne sont que des amas de pixels.

D'autant plus qu'un peintre pourrait par hasard faire un portrait ressemblant à une personne qu'il ne connaît pas et n'a jamais rencontrée ! Et juger de la ressemblance est extrêmement difficile.

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beau comme du Didier Super

Il a encore pompé sur Vaquette :

Je dis pas de liberté pour les ennemis de la liberté !

Les flics faut les tabasser, les militaires les fusiller,

L'étoile jaune pour les racistes, la chambre à gaz pour les aryens,

Parce que j'ai raison la fin justifie les moyens !

Refrain :

Je suis un gros con, je suis un gros con (x4)

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Si ma copine ne veut pas être photographiée, elle se cache.

Super. C'est comme ça que l'on peut concevoir une vie libre?

Au risque de me répèter, ça n'est pas le fait d'être photographié qui est un problème mais l'usage qui peut être fait de cette image non couvert par un contrat.

Dans les rapports commerciaux, et celui-ci en est un même s'il est unilatéral, c'est le contrat qui fait foi or si celui-ci n'existe pas l'usage commercial sans accord de l'intéressé(e) il tombe sous le coup de la loi.

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La liberté d'expression doit être totale. La diffamation n'est qu'une construction juridique pour justifier une censure car après tout ce n'est qu'une opinion sur autrui et on ne condamne pas quelqu'un pour ses opinions.

Non. La diffamation c'est présenter comme un fait quelque chose qui ne l'est pas, ou du moins pas de façon évidente (c.à.d. étayé par des preuves) et qui peut nuire à la bonne réputation de l'intéressé(e). Si je dis "X est un abruti" j'émets une opinion, à laquelle les gens sont libres de souscrire ou non. Si je dis en revanche "X est un criminel de guerre" ce n'en est plus une: j'impute quelque chose à la personne concernée qui peut lui faire du tort. A moins de considérer qu'une société libérale repose sur le droit du plus fort (en gueule) je vois mal comment effacer cette distinction.

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Si je dis en revanche "X est un criminel de guerre" ce n'en est plus une: j'impute quelque chose à la personne concernée qui peut lui faire du tort. A moins de considérer qu'une société libérale repose sur le droit du plus fort (en gueule) je vois mal comment effacer cette distinction.

A la limite les 2 devant un tribunal, l'accusateur pour prouver, l'accusé pour se justifier et prouver le contraire. Pas de dédommagement et les frais de justice à la charge du perdant.

Mais dans l'absolu les condamnations pour diffamation bof bof ca pue trop la censure.

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Non. La diffamation c'est présenter comme un fait quelque chose qui ne l'est pas, ou du moins pas de façon évidente (c.à.d. étayé par des preuves) et qui peut nuire à la bonne réputation de l'intéressé(e). Si je dis "X est un abruti" j'émets une opinion, à laquelle les gens sont libres de souscrire ou non. Si je dis en revanche "X est un criminel de guerre" ce n'en est plus une: j'impute quelque chose à la personne concernée qui peut lui faire du tort. A moins de considérer qu'une société libérale repose sur le droit du plus fort (en gueule) je vois mal comment effacer cette distinction.

La diffamation n'est en effet pas la médisance.

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Non. La diffamation c'est présenter comme un fait quelque chose qui ne l'est pas, ou du moins pas de façon évidente (c.à.d. étayé par des preuves) et qui peut nuire à la bonne réputation de l'intéressé(e). Si je dis "X est un abruti" j'émets une opinion, à laquelle les gens sont libres de souscrire ou non. Si je dis en revanche "X est un criminel de guerre" ce n'en est plus une: j'impute quelque chose à la personne concernée qui peut lui faire du tort. A moins de considérer qu'une société libérale repose sur le droit du plus fort (en gueule) je vois mal comment effacer cette distinction.

C'est totalement spécieux. Entre parenthèses, le délit de diffamation a été utilisé par tous les gouvernements pour faire taire leurs opposants. Nul doute qu'on pourrait même l'utiliser contre les libertariens quand ils traitent les gouvernants d'esclavagistes.

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C'est totalement spécieux. Entre parenthèses, le délit de diffamation a été utilisé par tous les gouvernements pour faire taire leurs opposants. Nul doute qu'on pourrait même l'utiliser contre les libertariens quand ils traitent les gouvernants d'esclavagistes.

Si tu pouvais éviter de donner de telles idées à nos maîtres en mal d'imagination, ce serait sympa ! :icon_up:

Plus sérieusement, tu as raison de relever l'emploi que font les gouvernements et leurs caniches de ce délit : http://chacun-pour-soi.blogspot.com/2006/0…-de-claude.html

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C'est totalement spécieux.

Non, c'est une distinction nécessaire, libre ensuite à chacun d'en tirer ou non les conclusions légales qu'il veut. Mais le fait est que la diffamation n'est pas une opinion.

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C'est totalement spécieux. Entre parenthèses, le délit de diffamation a été utilisé par tous les gouvernements pour faire taire leurs opposants. Nul doute qu'on pourrait même l'utiliser contre les libertariens quand ils traitent les gouvernants d'esclavagistes.

Désolé, mais je n'ai jamais entendu parler d'une seule action en diffamation intentée par un gouvernement (je vais faire semblant d'ognorer pourquoi). As-tu des sources pour étayer tes dires?

Comme le dit RH, diffamer, ce n'est pas simplement médire. C'est porter à autrui un dommage (volontairement qui plus est, puisque la diffamtaion requiert un dol spécial). Or, de tels dommages méritent réparation me semblent-il. Etre libre, ce n'est pas être libre de léser autrui à tort et à travers.

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Désolé, mais je n'ai jamais entendu parler d'une seule action en diffamation intentée par un gouvernement (je vais faire semblant d'ognorer pourquoi). As-tu des sources pour étayer tes dires?

Melo avait donné récemment un exemple dans le post mis en lien :

On observera que la technique du procès en diffamation contre un organe de presse trop indépendant est monnaie courante à Singapour, un des grands modèles des néo-conservateurs.
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Melo avait donné récemment un exemple dans le post mis en lien :

Et maintenant, la question à 3 francs: ces procès sont ils intentés par le gouvernement ou des individus?

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Super. C'est comme ça que l'on peut concevoir une vie libre?

Et oui. D'où l'importance du droit de propriété. L'espace publique est une abomination.

Au risque de me répèter, ça n'est pas le fait d'être photographié qui est un problème mais l'usage qui peut être fait de cette image non couvert par un contrat.

Dans les rapports commerciaux, et celui-ci en est un même s'il est unilatéral, c'est le contrat qui fait foi or si celui-ci n'existe pas l'usage commercial sans accord de l'intéressé(e) il tombe sous le coup de la loi.

C'est sans doute ce que propose le droit positif en France, je ne l'affirmerais pas, ne le connaissant pas suffisamment. Mais rien à voir avec l'optique libérale.

Mais le fait est que la diffamation n'est pas une opinion.

:icon_up:

C'est quoi si ce n'est une opinion? Un carambar? Une courgette?

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Comme le dit RH, diffamer, ce n'est pas simplement médire. C'est porter à autrui un dommage (volontairement qui plus est, puisque la diffamtaion requiert un dol spécial). Or, de tels dommages méritent réparation me semblent-il. Etre libre, ce n'est pas être libre de léser autrui à tort et à travers.

Ce dommage en droit naturel n'existe pas. On n'est pas propriétaire de sa propre réputation.

De plus la frontière entre injure et diffamation est extrêmement ténue, pour ne pas dire arbitraire. Si je dis que tel homme politique est un hitlérien ou un imposteur, c'est de la diffamation ?

L'opinion ne lèse jamais, sauf à penser que le public est constitué d'irresponsables prêts à tout gober. Caveat lector/auditor, c'est tout ce qu'on peut recommander.

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Ce dommage en droit naturel n'existe pas. On n'est pas propriétaire de sa propre réputation.

De plus la frontière entre injure et diffamation est extrêmement ténue, pour ne pas dire arbitraire. Si je dis que tel homme politique est un hitlérien ou un imposteur, c'est de la diffamation ?

L'opinion ne lèse jamais, sauf à penser que le public est constitué d'irresponsables prêts à tout gober. Caveat lector/auditor, c'est tout ce qu'on peut recommander.

mais a-t-on alors le droit de faire de la diffamation devant un juge alors, si j'accuse mon voisin d'avoir commis un meurtre? A-t-on le droit d'imputer à tort (et de mauvaise foi) un délit ou un crime à un tiers.

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Et maintenant, la question à 3 francs: ces procès sont ils intentés par le gouvernement ou des individus?

Des individus à la solde du gouvernement probablement. Mais il faudra lui poser la question.

L'espace publique est une abomination.

Surtout lorsqu'il est mal orthographié.

C'est quoi si ce n'est une opinion? Un carambar? Une courgette?

Une opinion suppose que l'on adhère à ce que l'on dit. Si je dis : "le ciel est bleu", alors qu'il est gris, mais que je le pense sincèrement, cela reste une opinion - qu'elle soit erronée est autre chose, bien sûr.

En revanche, diffamer revient à donner une information calomnieuse, délibérément fausse, au sujet d'autrui. C'est un mensonge visant une tierce personne dans le but de lui nuire. Ce n'est pas une opinion, puisque son émetteur sait que son propos est fallacieux.

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mais a-t-on alors le droit de faire de la diffamation devant un juge alors, si j'accuse mon voisin d'avoir commis un meurtre? A-t-on le droit d'imputer à tort (et de mauvaise foi) un délit ou un crime à un tiers.

A-t-on le droit de faire un procès à n'importe qui sous de mauvais prétextes ? La réponse est oui (et ça se fait très souvent, pour le plus grand bonheur des avocats). Et alors ? Au tribunal de juger, s'il y a matière. Si c'est n'importe quoi, peut-être que payer les frais de justice refroidira l'ardeur de l'accusateur.

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Et comment le sais-tu? Qui es-tu pour affirmer que son emetteur sait que son propros est fallacieux?

Par exemple, que penserais-tu de quelqu'un qui dirait : "Le pape est un nazi" ?

Plus généralement, ta question est plutôt d'ordre technique. D'ailleurs, l'intention (le dol, par exemple) est quelque chose qui est pris en compte dans les débats judiciaires. Et, visiblement, cela ne rend pas impossible la tâche des professionnels de la justice.

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A-t-on le droit de faire un procès à n'importe qui sous de mauvais prétextes ? La réponse est oui (et ça se fait très souvent, pour le plus grand bonheur des avocats). Et alors ? Au tribunal de juger, s'il y a matière. Si c'est n'importe quoi, peut-être que payer les frais de justice refroidira l'ardeur de l'accusateur.

oui tu as le droit de faire un procès, mais pour que le résultat du procès ne soit pas biaisé il faut que les témoins soient tenus de dire la vérité, selon ta logique j'aurais même le droit d'acheter leur témoignage.

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Par exemple, que penserais-tu de quelqu'un qui dirait : "Le pape est un nazi" ?

En France ce serait jugé comme de la diffamation, mais je crois que dans d'autres pays, ce ne serait qu'une insulte. En tous cas, il n'y a rien de repréhensible à dire ça, même si c'est faux et choquant. Mais il y a tellement de choses fausses et choquantes qui circulent, à commencer par les politiciens qui disent qu'ils veulent notre bien…

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En France ce serait jugé comme de la diffamation, mais je crois que dans d'autres pays, ce ne serait qu'une insulte. En tous cas, il n'y a rien de repréhensible à dire ça, même si c'est faux et choquant.

Pourquoi ne serait-ce pas de la diffamation ? Que l'on soit d'accord ou pas avec la poursuite de ce délit n'entre pas ici en ligne de compte, je parle d'un point de vue technique et terminologique.

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oui tu as le droit de faire un procès, mais pour que le résultat du procès ne soit pas biaisé il faut que les témoins soient tenus de dire la vérité, selon ta logique j'aurais même le droit d'acheter leur témoignage.

Ouf, heureusement, cela ne se pratique jamais.

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