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Les Possibilités Qu'offre Le Web D'influer En Politique


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Qui va créer le premier yaourt, si personne ne peut en être rémunéré ?

S'il n'existe pas de yaourts. Si un type me dit qu'il peut en mettre un au point, et qu'il me vendrait alors le droit de consommer un exemplaire (mais non de le reproduire même si ça me serait techniquement possible) si je lui donne en échange 100 capsules de bières par exemple. Explique-moi le problème à ce qu'on s'entende ?

Il n'y a aucun problème dans ce cas car il y a contrat. Mais si l'un des deux laisse négligemment traîner le yaourt et qu'un quidam passant par là le copie, les deux compères n'ont aucun recours.

Pour en revenir à ta question, pour être rémunéré, le créateur doit protéger lui-même sa création à l'instar de Coca Cola qui garde la formule de son breuvage secrète.

Concernant les "oeuvres de l'esprit" numérisées, Les fameux DRM sont une solution.

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Ce qui démontre par conséquent que ne pas gagner d'argent en étant auteur ne tue pas la création comme tu le prétendais. :icon_up:

Mais pas du tout! C'est n'importe quoi ce raisonnement! C'est nier ce qui n'a pas été et aurait pu l'être dans des conditions plus favorables!

La vie ne se limite pas à ce qui est, elle englobe ce qui aurait pu être, et n'est pas arrivé, soit du fait de la prudence (d'où les effets positifs de principes de précaution, que méprisent souvent les libertariens - nous parlons là des choses mauvaises qui ne sont pas arrivées, grâce à la prévention humaine), soit du fait d'un manque de conditions propices à leur émergence (choses bonnes qui auraient pu naître, et ne sont pas nées : exemple : des tas d'entreprises ne sont pas nées en France, ou sont mortes jeunes, à cause de l'excès de taxes et règlements. Il en est de même pour la création . Si créer une oeuvre intellectuelle ne permet pas d'en vivre, tu limites considérablement le nombre d'oeuvres produites.

Enfin, d'un point de vue général, cette discussion sur la propriété intellectuelle me semble l'exemple même du débat creux et métaphysique qui donne une image puérile et délirante des libertariens.

Il suffit de raisonner avec un peu de bon sens. Si un homme passe 5 ans à construire un livre, ou investit 50 millions dans la production d'un film, il n'est pas acceptable d'entrer dans des rationalisations métaphysiques sur la question de l'immatérialité de sa création, pour justifier qu'on utilise le fruit de son travail sans le rétribuer. Il est propriétaire de la forme qu'il a créée, peu importe que cette forme ne soit pas matérielle. Libre à lui de faire don de sa création et du temps passé, comme font les créateurs de logiciels libres (encore que souvent ils se rétribuent d'une autre façon, grâce à des mécènes par exemple), mais libre aussi à lui de ne pas accepter que tout le monde visionne son oeuvre à l'oeil sous prétexte que la copie est physiquement possible. Cette oeuvre n'existe que par lui et son travail. Si Kubrick n'avait pas existé, personne au monde n'aurait tourné Barry Lyndon. Il a le droit d'exiger un prix pour la vision de son oeuvre, qui lui permet de rentrer dans ses frais, et de vivre.

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Invité jabial

AK, tu ne peux pas justifier une coercition qui s'exerce sur tout le monde automatiquement sous prétexte que monsieur X a écrit un livre. Or, la propriété intellectuelle, c'est précisément ça.

Si un auteur veut protéger un livre, il doit le céder sous license, auquel cas le responsable en cas de diffusion sera celui qui l'a acheté et diffusé (puisque en rupture de contrat avec l'auteur/l'éditeur).

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Il suffit de raisonner avec un peu de bon sens. Si un homme passe 5 ans à construire un livre, ou investit 50 millions dans la production d'un film, il n'est pas acceptable d'entrer dans des rationalisations métaphysiques sur la question de l'immatérialité de sa création, pour justifier qu'on utilise le fruit de son travail sans le rétribuer. Il est propriétaire de la forme qu'il a créée, peu importe que cette forme ne soit pas matérielle. Libre à lui de faire don de sa création et du temps passé, comme font les créateurs de logiciels libres (encore que souvent ils se rétribuent d'une autre façon, grâce à des mécènes par exemple), mais libre aussi à lui de ne pas accepter que tout le monde visionne son oeuvre à l'oeil sous prétexte que la copie est physiquement possible. Cette oeuvre n'existe que par lui et son travail. Si Kubrick n'avait pas existé, personne au monde n'aurait tourné Barry Lyndon. Il a le droit d'exiger un prix pour la vision de son oeuvre, qui lui permet de rentrer dans ses frais, et de vivre.

Ce que Rocou soulignait tout à l'heure et que tu n'as, semble-t-il, pas compris, c'est que tu as fait une petite erreur méthodologique en te référant au concept fallacieux de "valeur-travail" quand tu disais: "l'auteur de l'oeuvre doit toucher une rémunération correspondant à la somme d'heures qu'il a investit pour créer l'oeuvre."

Et sa blague sur les trous de son jardin est ainsi plus aisément compréhensible.

Pour en revenir au droit de propriété sur une oeuvre artistique, comme je le répète, le fait que quelqu'un copie une oeuvre ne signifie pas que le créateur en soit dépossédé.

Si je suis ta logique jusqu'au bout, cela signifierait que, si je regarde la TV et que je tombe sur une prestation d'Alabina en train de chanter "Salama y Salama", je n'aurais pas le droit de l'enregistrer. Qu'est-ce qu'y m'en empêche? Rien. Donc, ce débat sur les droits de propriété intellectuelle me semble quelque peu dépassé par les Nouvelles Technologies. C'est un fait. On peut le regretter mais certains auteurs, très intelligents, comme Jean-Louis Aubert s'y sont adaptés et considèrent qu'en faisant passer en boucle sa musique dans les médias, cela lui permettrait de "vendre" plus facilement ses concerts.

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protéger lui-même sa création à l'instar de Coca Cola qui garde la formule de son breuvage secrète.

Concernant les "oeuvres de l'esprit" numérisées, Les fameux DRM sont une solution.

A partir du moment où une oeuvre peut être entendue par une oreille humaine, elle peut être copiée : il suffit d'enregistrer le son qui sort.

Aucun système anti-copie n'est possible.

Ton raisonnement est donc totalement vicié, du pur délire. Ce n'est pas parce qu'un créateur ne peut pas protéger son droit de propriété contre la copie qu'il perd son droit de propriété. Il faut arrêter de se chouter aux concepts libéraux métaphysiques et ne pas oublier que les idées libérales sont au service de la vie, en aucun cas la vie n'est au service de concepts. Une fois de plus, le libertarianisme théorique finit par enfermer l'homme dans des rigidités aussi contraires au développement humain que les dogmes communistes. Le bon sens, l'expérience naturelle, le souvenir de la façon dont les choses se créent ou se détruisent, doivent toujours être présents à l'esprit et primer sur les concepts fumeux et théoriques.

musique dans les médias, cela lui permettrait de "vendre" plus facilement ses concerts.

J'ai toujours entendu dire que les concerts n'étaient pas rentables, et ne se rentabilisaient que par la vente d'albums engendrée.

Encore une fois, l'impossibilité de protéger matériellement contre la copie ne fait pas tomber aux oubliettes le concept de propriété intellectuelle.

Il y a sur le Web un recueil de citations en ligne. http://www.dicocitations.com/

Créer ce recueil a pris des années à son auteur. il explique que cette mise en forme est sa création. Il vend un logiciel permettant d'avoir ces citations sur son pc.

Il explique qu'il a disposé dans son recueil quelques fausses citations, qui constitueront une preuve de copie illégale, pour le cas où quelqu'un pillerait son travail afin de le mettre en ligne sur un autre site, ou dans un autre logiciel. Le rassemblement et l'agencement formel et personnel de ces citations tirées du domaine public, est sa propriété intellectuelle.

Ce qui ne signifie pas qu'on ne puisse réfléchir à de nouvelles formes de rémunérations, qui ne soient pas liées à l'achat d'un exemplaire. Un artiste peut se rémunérer par la publicité, et offrir ses oeuvres au public. C'est le cas des journaux gratuits.

Mais cela ne remet pas en cause le concept de propriété intellectuelle. C'est simplement une adaptation de sa mise en application à l'environnement technique et commercial.

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Ton raisonnement est donc totalement vicié, du pur délire. Ce n'est pas parce qu'un créateur ne peut pas protéger son droit de propriété contre la copie qu'il perd son droit de propriété. Il faut arrêter de se chouter aux concepts libéraux métaphysiques et ne pas oublier que les idées libérales sont au service de la vie, en aucun cas la vie n'est au service de concepts. Une fois de plus, le libertarianisme théorique finit par enfermer l'homme dans des rigidités aussi contraires au développement humain que les dogmes communistes. Le bon sens, l'expérience naturelle, le souvenir de la façon dont les choses se créent ou se détruisent, doivent toujours être présents à l'esprit et primer sur les concepts fumeux et théoriques.

Justement, le "bon sens" me dit que copier un CD ne lèse en rien son auteur (à la différence d'un vol physique), tant que je n'ai pas signé un contrat avec lui qui me l'interdise. Il faut arrêter de se shooter au droit positif et de le prendre toujours pour argent comptant, ou plutôt comme un don sacré du dieu Moloch qu'il est interdit de contester. Une fois de plus, le droit positif attente à la liberté de l'individu en la restreignant arbitrairement.

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Si je multiplie les pains, je ne vole pas le propriétaire du pain original.

Si quelqu'un me donne son pain, je le vole encore moins quand je le multiplie.

Par contre s'il me fait accepter un contrat disant que je n'ai pas le droit de multiplier son pain, OK.

Franchement parler de propriété intellectuelle c'est être un bouffon interstellaire.

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Peut-être faudrait-il ouvrir un fil séparé sur cette question toujours renouvelée mais toujours intéressante de la "propriété" intellectuelle.

Par contre s'il me fait accepter un contrat disant que je n'ai pas le droit de multiplier son pain, OK.

Et même dans ce cas, tu peux le faire (inaliénabilité de la volonté), mais tu peux être tenu de le dédommager (en brioches, par exemple - "il n'a plus de pain, qu'il mange de ma brioche !").

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Justement, le "bon sens" me dit que copier un CD ne lèse en rien son auteur (à la différence d'un vol physique), tant que je n'ai pas signé un contrat avec lui qui me l'interdise. Il faut arrêter de se shooter au droit positif et de le prendre toujours pour argent comptant, ou plutôt comme un don sacré du dieu Moloch qu'il est interdit de contester. Une fois de plus, le droit positif attente à la liberté de l'individu en la restreignant arbitrairement.

Je n'appelle pas liberté le droit de consommer une chose qu'on n'a pas créée. Ce droit n'existe pas sans accord de l'auteur.

A ce compte là, ta liberté est de coucher avec toutes les femmes qui passent, à moins que tu n'aies signé un contrat explicite avec chacune restreignant tes droits à coucher avec elle sur la base d'un commun accord. C'est absurde.

Dans le domaine intellectuel, la copie est l'identique, la chose même, puisque la création porte sur la forme et non sur un objet matériel individuel. Quand tu copies une oeuvre intellectuelle sans autorisation en la détournant de son circuit commercial, c'est comme si tu habitais la maison d'un homme sans sa volonté, tu prends possession de ce qu'il a bati et qui n'existe que par lui. Tu le lèses, puisqu'il a construit son oeuvre en se disant qu'il y gagnerait de quoi vivre, et qu'il perd sa subsistance si chacun profite de son travail sans payer.

Enfin bref, pas besoin d'ouvrir un sujet, on tourne en rond, et jamais aucune discussion conceptuelle ne me fera accepter qu'un homme qui dépense 30 millions pour faire un film ne puisse en tirer le remboursement de ses frais de la part de tous les consommateurs qui profitent de son travail. S'ils ne veulent pas payer, ils créent leur propre film, ou ils regardent les films tombés dans le domaine public.

La notion de domaine public, qui s'applique après la mort du créateur, est suffisante. On peut éventuellement discuter du point de savoir s'il doit commencer 70 ans après la mort, ou dès la mort.

Il ne faut pas avoir une vision égalitariste des choses. Le consommateur n'est pas l'égal du créateur, et n'a pas tous les droits. Copier un objet ce n'est pas créer une forme, ça ne donne pas les mêmes droits.

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A partir du moment où une oeuvre peut être entendue par une oreille humaine, elle peut être copiée : il suffit d'enregistrer le son qui sort.

Aucun système anti-copie n'est possible.

Bof. Je ne vois pas comment obtenir la qualité d'un enregistrement en studio. En outre il existe des formats incopiables (pour le moment) tel le SACD.

Enfin bon, si cela ne fonctionne pas, c'est que le "business model" n'est pas bon. Aujourd'hui, il est basé sur la coercition, il faut que les concernés en trouvent un autre plus en accord avec la liberté…

Pour ce qui est de mes trous dans mon jardin, une idée me vient: je devrais demander une redevance à tout ceux qui creusent un trou.

J'ai toujours entendu dire que les concerts n'étaient pas rentables, et ne se rentabilisaient que par la vente d'albums engendrée.

Certains artistes gagnent beaucoup plus d'argent grâce à leur concert que par la vente de disque et non des moindres: les Rolling stones par exemple. Mais on peut également citer Henri Des.

Je n'appelle pas liberté le droit de consommer une chose qu'on n'a pas créée. Ce droit n'existe pas sans accord de l'auteur.

Comme le dit Dilbert, tu es complètement shooté au droit positif.

Joseph Pujol a eu tort; il aurait du exiger des droits d'auteurs.

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"Je ne vois pas comment obtenir la qualité d'un enregistrement en studio"

Tu as une prise casque, non?

il suffit de relier ta prise casque à une entrée micro, et la qualité est parfaite si tes appareils sont bons (du moins pour l'usage commun qui est fait. Aujourd'hui tout le monde écoute du MP3 à 128 kbits.)

A partir du moment ou un flux sonore est émis d'un appareil, tu peux copier ce flux sonore aussi sûrement que tu l'entends.

Les procédés anti-copies ne servent qu'à empêcher la copie à grande vitesse.

Mais une fois que tu as copié le flux sonore en direct, rien ne t'empêche de redistribuer le fichier obtenu (qui n'est pas protégé) en grande quantité de façon automatique.

No comment sur les exemples grotesques que tu cites. Je ne sais pas ce que tu fais dans la vie, mais tu dois savoir qu'on n'écrit pas la Recherche du Temps Perdu, ou qu'on ne compose pas la Tétralogie aussi facilement qu'on fait un trou dans un jardin. C'est un métier, à temps plein, qui donc mérite rétribution financière. Tous les créateurs ne sont pas rentiers, ou n'ont pas le Roi de Bavière pour mécène.

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C'est un métier, à temps plein, qui donc mérite rétribution financière.

Aucun métier ne mérite rétribution en lui-même, il y a pas mal d'artistes ratés qui ne demandent qu'à vivre aux dépens des autres, sans parler de la racaille politicienne, qui n'est même pas artiste.

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C'est bien pourquoi la meilleure façon de les rétribuer est la vente à l'exemplaire. Ainsi le salaire est lié au nombre de consommateurs. C'est le système gagnant-gagnant par excellence, et je ne comprends pas que des libéraux refusent cela. Tu aimes ce que produit un artiste, tu paies, dans la juste mesure où tu consommes.

Pour le plaisir, et montrer à Rocou que la capture de flux sonore donne un très bon résultat, extrait du double dvd live de Springsteen à New York

(15 secondes seulement, pour respecter … le droit d'auteur)

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"Je ne vois pas comment obtenir la qualité d'un enregistrement en studio"

Tu as une prise casque, non?

il suffit de relier ta prise casque à une entrée micro, et la qualité est parfaite si tes appareils sont bons (du moins pour l'usage commun qui est fait. Aujourd'hui tout le monde écoute du MP3 à 128 kbits.)

Bouah ah ah. On se demande pourquoi certains s'emmerdent alors à passer en studio.

Et dans le même tonneau : "il suffit de filmer ta télé ou ton écran 17" plat pour obtenir une copie décente d'un DVD".

Sans être un puriste, le résultat obtenu est tout de même nettement moins bon que l'original…

A partir du moment ou un flux sonore est émis d'un appareil, tu peux copier ce flux sonore aussi sûrement que tu l'entends.

Non. Tu peux en faire une copie potable voire décente . Mais pas parfaite. Sauf si bien sûr tu disposes d'un bon microphone (genre à 150 EUR pièce), de filtres sons (behringer fait d'excellents processeurs, mais rien à 10 EUR), d'une bonne table de mixage, d'un excellent graveur, etc…

No comment sur les exemples grotesques que tu cites. Je ne sais pas ce que tu fais dans la vie, mais tu dois savoir qu'on n'écrit pas la Recherche du Temps Perdu, ou qu'on ne compose pas la Tétralogie aussi facilement qu'on fait un trou dans un jardin. C'est un métier, à temps plein, qui donc mérite rétribution financière. Tous les créateurs ne sont pas rentiers, ou n'ont pas le Roi de Bavière pour mécène.

Aaaah mais pardon, faire des trous est un métier aussi. Ca s'appele Mineur. Et ce n'est pas à la portée de tous :icon_up:

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Pour le plaisir, et montrer à Rocou que la capture de flux sonore donne un très bon résultat, extrait du double dvd live de Springsteen à New York

Tu te contentes de bien peu, ce qui n'est pas mon cas. Cela dit, je doute que la capture de "ce flux" fut réalisé à l'aide d'un magnétophone grand public, même "mp3".

Par ailleurs, s'il y a toujours autant de monde aux concerts de ce genre, c'est bien que l'enregistrement, quelque soit sa qualité, ne remplace nullement le "live". Il est donc possible de (très bien) gagner sa vie sans outrepasser les droits d'autrui.

Aujourd'hui tout le monde écoute du MP3 à 128 kbits

Attention à l'abus de droit positif, l'état de faiblesse qui en résulte favorise une infection collectiviste.

Tu émets des jugements et soutiens la coercition sur ta connaissance omnisciente des désirs, des ambitions, des envies des gens…

Je vais sûrement t'étonner, tu n'es pas omniscient: je n'écoute pas de "MP3 à 128 kbits".

Blague à part, il est dommage que tu balaies d'un revers de main les arguments que l'on t'oppose pour nous imposer ton gloubiboulga indigeste.

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A partir du moment où une oeuvre peut être entendue par une oreille humaine, elle peut être copiée : il suffit d'enregistrer le son qui sort.

Aucun système anti-copie n'est possible.

On est d'accord. Et en parlant de droit de propriété intellectuelle, tu ne rends pas service aux artistes qui feraient mieux de passer le temps qu'ils gaspillent à demander des protections législatives inefficaces à innover et à trouver de nouvelles méthodes de gagner du fric…

Si je multiplie les pains, je ne vole pas le propriétaire du pain original.

Si quelqu'un me donne son pain, je le vole encore moins quand je le multiplie.

Par contre s'il me fait accepter un contrat disant que je n'ai pas le droit de multiplier son pain, OK.

Je n'aurais su mieux dire: :icon_up:

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Sans avoir d'opinion tranchée sur la question de la propriété intellectuelle, sujet dont je ne connais ni les tenants ni les aboutissants, je rejoins Rocou pour dire que, si tu dois surveiller tes clients pour voir ce qu'ils font du produit que tu leur a vendu, ton business model n'est pas bon.

Pour les inventions, il y a une courbe d'expérience qui doit jouer en faveur du premier inventeur. Dans le cadre d'une oeuvre audio ou littéraire, une prudente discrétion suivie d'une sortie bien organisée en magasin doit permettre d'offrir un délai suffisant à l'oeuvre originale pour gagner son public avant la copie. Un accord avec les distributeurs devrait suffire à empecher l'offre de copies dans les réseaux de distribution officiels de la marque.

D'un point de vue purement business, seule une très grande différence entre le prix de vente et le prix de revient peut rendre une copie rentable. Je crois que l'interdiction de copier les CD engraisse plus les agences de marketing que les artistes.

Mais, bon, ce sont des remarques purement business. Je ne vois pas de façon évidente une autre activité commerciale vers le grand public qui nécessite de fliquer ses clients.

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Pour moi, ca rentrait dans la grande catégorie CD, bouquins, films etc.

En quoi faut-il fliquer les clients ? En plus, il me semblait avoir compris que c'était des brevets, donc un autre type de problèmes…

pour moi c'est exactement le même problème. Protéger une mollécule ou un morceau de musique, quelle différence?

le flicage des clients augmente de plus en plus avec les achats de médicaments sur internet; c'est simplement plus simple car le controle physique à la frontière est possible.

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Non. Tu peux en faire une copie potable voire décente . Mais pas parfaite. Sauf si bien sûr tu disposes d'un bon microphone (genre à 150 EUR pièce), de filtres sons (behringer fait d'excellents processeurs, mais rien à 10 EUR), d'une bonne table de mixage, d'un excellent graveur, etc…

Je crois qu'il y a malentendu.

Je parle de la copie d'un CD sur un autre support numérique, pas de l'enregistrement direct d'un concert.

Les systèmes anti-copie sur un CD n'empêchent pas de faire "lecture", ce qui produit un son, lequel peut être acheminé par cable de cette source sonore vers un enregistreur. Mathématiquement il n'y a presque pas de perte.

Pour le reste, je n'ai pas envie de discuter davantage sur ce sujet. Je ne vois pas au nom de quoi l'artiste serait le seul à ne pas pouvoir gagner sa vie par sa production, alors qu'un agent de joueur de foot peut gagner des millions simplement en organisant des transferts de joueurs d'un club à un autre, ce qui n'a strictement aucun intérêt.

Il faut bien dépenser l'argent qu'on a, et l'artiste qui produit une oeuvre qui nous plait mérite bien qu'on le rétribue. Si l'argent n'est fait que pour payer des plombiers, des banquiers, des agents de change, des avocats et autres parasites qui ne produisent rien, ne sont rien de plus que des boulons entre des chaînes, c'est d'un triste!

Tu te contentes de bien peu, ce qui n'est pas mon cas.

Le sujet sur les droits d'auteur concerne les gros volumes. Le mélomane minoritaire, l'industrie du disque s'en balance. Aujourd'hui la plupart des jeunes écoute uniquement des MP3s compressés en 128 kbits. Il faut ajouter la piètre qualité des casques audio de ces lecteurs. On branche rarement un gros casque Sennheiser de salon sur un minuscule ipod ou sur une clef USB-MP3.

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pour moi c'est exactement le même problème. Protéger une mollécule ou un morceau de musique, quelle différence?

Aucune. Le brevet est également un instrument coercitif et liberticide qui n'a pas sa place dans un monde libre.

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Pour le reste, je n'ai pas envie de discuter davantage sur ce sujet. Je ne vois pas au nom de quoi l'artiste serait le seul à ne pas pouvoir gagner sa vie par sa production, alors qu'un agent de joueur de foot peut gagner des millions simplement en organisant des transferts de joueurs d'un club à un autre, ce qui n'a strictement aucun intérêt.

(…)

Si l'argent n'est fait que pour payer des (…) parasites qui ne produisent rien (…)

Si ce n'est pas de la prose collectiviste ça… :warez:

Tu introduis une dimension morale aux rémunérations et à la quantité d'argent gagné selon des critères moraux qui te sont propres. Ainsi tu justifies la coercition et la privation de liberté d'autrui afin d'assurer des revenus supplémentaires à des gens que tu juges dignes de gagner plus d'argent. :icon_up:

Tiens, à propos: L'Etat de la Morale

:doigt:

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Je parle de la copie d'un CD sur un autre support numérique, pas de l'enregistrement direct d'un concert.

Les systèmes anti-copie sur un CD n'empêchent pas de faire "lecture", ce qui produit un son, lequel peut être acheminé par cable de cette source sonore vers un enregistreur. Mathématiquement il n'y a presque pas de perte.

Franchement, recopier par un tel procédé un SACD vers un MP3, bravo la qualité de sortie… On perd tout l'intérêt du format. OK, pour lire dans son petit iPod sur des écouteurs Adeubal, mais au delà… Et c'est là que les formats ont leur importance : ce que vendent Sony & Co, c'est une technologie d'enregistrement, et une qualité de reproduction. Dans le domaine musical, ce ne sont pas des industries de productions de biens, mais des industries de service : celui de pouvoir écouter tel ou tel artiste, avec telle ou telle qualité. Tant qu'ils n'auront pas compris ça, ils seront, tel Kodak croyant vendre des produits chimiques, confrontés à leur perte de parts de marchés, piratage ou pas.

Pour le reste, je n'ai pas envie de discuter davantage sur ce sujet. Je ne vois pas au nom de quoi l'artiste serait le seul à ne pas pouvoir gagner sa vie par sa production, alors qu'un agent de joueur de foot peut gagner des millions simplement en organisant des transferts de joueurs d'un club à un autre, ce qui n'a strictement aucun intérêt.

Jugement de valeur, illogique de surcroît ; si des gens payent (cher) ces personnes pour leurs prestations, c'est qu'elles doivent bien servir à quelque chose, sauf à considérer que les payeurs sont stupides.

Il faut bien dépenser l'argent qu'on a, et l'artiste qui produit une oeuvre qui nous plait mérite bien qu'on le rétribue. Si l'argent n'est fait que pour payer des plombiers, des banquiers, des agents de change, des avocats et autres parasites qui ne produisent rien, ne sont rien de plus que des boulons entre des chaînes, c'est d'un triste!

Je suppose que c'est de l'humour. Ou sinon, :icon_up: .

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Si ce n'est pas de la prose collectiviste ça… :warez:

Tu introduis une dimension morale aux rémunérations et à la quantité d'argent gagné selon des critères moraux qui te sont propres. Ainsi tu justifies la coercition et la privation de liberté d'autrui afin d'assurer des revenus supplémentaires à des gens que tu juges dignes de gagner plus d'argent. :icon_up:

Tiens, à propos: L'Etat de la Morale

:doigt:

Je n'osais être si crû…

AK72, ce n'est pas à toi de dire si les rémunérations des agents de footballeurs sont utiles ou pas; ça, ce sont TES présupposés. Si les clubs acceptent de leur verser des pourcentages si importants, c'est bien qu'il y a des raisons, non?

De plus, tu ne réponds pas aux arguments pourtant très sensés de Rocou…

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Si ce n'est pas de la prose collectiviste ça… :warez:

Tu introduis une dimension morale aux rémunérations et à la quantité d'argent gagné selon des critères moraux qui te sont propres. Ainsi tu justifies la coercition et la privation de liberté d'autrui afin d'assurer des revenus supplémentaires à des gens que tu juges dignes de gagner plus d'argent. :icon_up:

Tiens, à propos: L'Etat de la Morale

:doigt:

mais sans aller jusqu'à la morale, sur le simple plan de l'efficience, si un entrepreneur quelconque (industrie pharmaceutique, artiste…) ne peut pas rentabiliser son investissement, quelle raison aura-t-il de l'entreprendre? Pour les métiers artistiques je peux entrevoir des raisons, et des moyens de protection; mais pour la recherche pharmaceutique? Si on supprime les brevet je ne vois que deux options, soit la recherche sera une activité philanthropique, soit elle sera collectivisée.

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Pour les métiers artistiques je peux entrevoir des raisons, et des moyens de protection

Des moyens de protection pour les artistes contre les copies "illégales" (donc légitimes), c'est ça que tu entrevois? :icon_up:

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Des moyens de protection pour les artistes contre les copies "illégales" (donc légitimes), c'est ça que tu entrevois? :icon_up:

je veux dire qu'il y a peut être des moyens techniques n'impliquant pas l'action de l'Etat. Mais ces techniques n'existent aps dans toutes les industries.

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