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Marché Du Gratuit ?


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Petite question de vocabulaire : est-il pertinent de parler de "part de marché" pour des produits gratuits ? Par exemple, la phrase « Firefox a x% de part du marché des navigateurs » a-t-elle stricto sensu un sens ? (Alors que la plupart des navigateurs sont gratuits et que de nombreux utilisateurs se servent un jour de l'un, le lendemain de l'autre.)

(Je pose ces questions suite à ce fil de discussion du site web "Mac Génération".)

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Petite question de vocabulaire : est-il pertinent de parler de "part de marché" pour des produits gratuits ? Par exemple, la phrase « Firefox a x% de part du marché des navigateurs » a-t-elle stricto sensu un sens ? (Alors que la plupart des navigateurs sont gratuits et que de nombreux utilisateurs se servent un jour de l'un, le lendemain de l'autre.)

(Je pose ces questions suite à ce fil de discussion du site web "Mac Génération".)

Je ne sais pas comment sont calculées les parts de marché de ces navigateurs. En revanche, puisqu'ils sont gratuits, le critère de sélection unique est la qualité du navigateur. Si donc il est possible de distinguer précisément le succès respectif de chacun d'entre eux, il est pertinent de savoir lequel marche le mieux. Si le chiffre est fiable, il doit refléter en grande partie la qualité du produit téléchargé (beaucoup plus en tout cas que dans le cas de marchés "normaux").

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Je ne sais pas comment sont calculées les parts de marché de ces navigateurs. En revanche, puisqu'ils sont gratuits, le critère de sélection unique est la qualité du navigateur.

Je n'en suis pas certain. Par exemple, beaucoup de gens ne connaissent pas autre chose qu'Internet Explorer.

Si donc il est possible de distinguer précisément le succès respectif de chacun d'entre eux, il est pertinent de savoir lequel marche le mieux.

On s'est mal compris : je veux simplement savoir si, du point de vue de l'économiste, on peut sérieusement parler de marché alors qu'il n'y a rien à vendre ou à acheter.

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Je n'en suis pas certain. Par exemple, beaucoup de gens ne connaissent pas autre chose qu'Internet Explorer.

Meme, Internet Explorer a une qualite immense que Firefox n'a pas, il est preinstalle.

Ne jamais, jamais sous-estimer l'incompetence abismale et la paresse de l'utilisateur lambda. La preference pour le present sur ordinateur approche pour eux +oo.

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Je n'en suis pas certain. Par exemple, beaucoup de gens ne connaissent pas autre chose qu'Internet Explorer.

On s'est mal compris : je veux simplement savoir si, du point de vue de l'économiste, on peut sérieusement parler de marché alors qu'il n'y a rien à vendre ou à acheter.

Un marché est un lieu où s'échangent des biens ou des services (une demande de biens ou services rencontre une offre). Ces biens peuvent tout à fait s'échanger à titre gratuit.

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Ne jamais, jamais sous-estimer l'incompetence abismale et la paresse de l'utilisateur lambda. La preference pour le present sur ordinateur approche pour eux +oo.

On n'est toujours pas dans le sujet. (Soit dit en passant, il n'y a rien de ridicule à se ficher éperdument des qualités et défauts des différents navigateurs disponibles. Cela n'a rien à voir avec de l'incompétence ou de la paresse : ce n'est que le choix —tout à fait compréhensible— de s'en foutre.)

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Petite question de vocabulaire : est-il pertinent de parler de "part de marché" pour des produits gratuits ? Par exemple, la phrase « Firefox a x% de part du marché des navigateurs »

Oui. Par ailleurs chaque utilisateur de firefox qui utilise la recherche sur google de la page de demarrage rapporte a google qui reverse a Mozilla, il y a donc une forme de cout associe au browser.

a-t-elle stricto sensu un sens ?

C'est pas beau ca…

(Alors que la plupart des navigateurs sont gratuits et que de nombreux utilisateurs se servent un jour de l'un, le lendemain de l'autre.)

Cette part de marche est nanoscopique. 99% des gens ne savent pas ce qu'est un browser, pour eux c'est "Internet".

Soit dit en passant, il n'y a rien de ridicule à se ficher éperdument des qualités et défauts des différents navigateurs disponibles. Cela n'a rien à voir avec de l'incompétence ou de la paresse : ce n'est que le choix —tout à fait compréhensible— de s'en foutre.

C'est donc une tres forte preference pour le present, le refus d'investir un tout petit peu d'utilite ex ante (tient, en quoi ce browser m'apporte-t-il qqchosse) pour gagner de l'utilite ex post (oh je n'ai plus a enlever les spyware toutes les semaines, j'ai des tabs etc)… je constate que cette preference pour le present chez les gens est ridiculement elevee des qu'on touche a l'Informatique (surtout en France).

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Un marché est un lieu où s'échangent des biens ou des services (une demande de biens ou services rencontre une offre). Ces biens peuvent tout à fait s'échanger à titre gratuit.

Si c'est gratuit, on est plus dans le don que dans l'échange… Les développeurs de Firefox me donnent Firefox, je ne leur donne rien en échange.

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Invité jabial
Petite question de vocabulaire : est-il pertinent de parler de "part de marché" pour des produits gratuits ? Par exemple, la phrase « Firefox a x% de part du marché des navigateurs » a-t-elle stricto sensu un sens ? (Alors que la plupart des navigateurs sont gratuits et que de nombreux utilisateurs se servent un jour de l'un, le lendemain de l'autre.)

La réponse est bien entendu oui. Le marché ne s'entend pas seulement en terme d'échanges pécuniaires ; quant à la gratuité elle n'existe pas. Les développeurs te donnent firefox et obtiennent de la fierté et de la notoriété dans leur milieu au moins en échange ; vu que ça dépend directement du nombre d'utilisateurs concernés, la notion de part de marché garde tout son sens.

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Si c'est gratuit, on est plus dans le don que dans l'échange… Les développeurs de Firefox me donnent Firefox, je ne leur donne rien en échange.

Le marché, c'est une allégorie pour imager l'interaction entre les individus. Ces interactions peuvent être à titre onéreux ou pas, des échanges formels de biens/services ou pas.

On peut parler d'un marché du bénévolat, en terme de ressources humaines ou financières, d'un marché du mariage, de la drague, etc…

pour moi, marché = interactions humaines.

Ce serait trop matérialiste que de le réduire aux échanges marchands. La société n'est pas une marchandise, mais toute la société est dans le marché.

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Oui. Par ailleurs chaque utilisateur de firefox qui utilise la recherche sur google de la page de demarrage rapporte a google qui reverse a Mozilla, il y a donc une forme de cout associe au browser.

Je vois : derrière la gratuité, un marché en filigrane. Le terme de marché est donc légitime ?

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La réponse est bien entendu oui. Le marché ne s'entend pas seulement en terme d'échanges pécuniaires ; quant à la gratuité elle n'existe pas. Les développeurs te donnent firefox et obtiennent de la fierté et de la notoriété dans leur milieu au moins en échange ; vu que ça dépend directement du nombre d'utilisateurs concernés, la notion de part de marché garde tout son sens.

Le développeur de Firefox peut bien se sentir tout fiérot parce que j'utilise son logiciel, il n'empêche que c'est une histoire entre lui et lui. Parce que moi, je ne lui donne rien : ni argent, ni service, ni admiration, ni reconnaissance. Rien : j'utilise son logiciel, c'est tout. Si le développeur croit qu'il y a échange avec moi, il se met le doigt dans l'œil : c'est un problème de santé mentale.

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Je vois : derrière la gratuité, un marché en filigrane. Le terme de marché est donc légitime ?

Oui, ou comme le dit Jabial, derriere la gratuite, la fierte ou toute autre forme de compensation.

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Le marché, c'est une allégorie pour imager l'interaction entre les individus. Ces interactions peuvent être à titre onéreux ou pas, des échanges formels de biens/services ou pas.

On peut parler d'un marché du bénévolat, en terme de ressources humaines ou financières, d'un marché du mariage, de la drague, etc…

pour moi, marché = interactions humaines.

Ce serait trop matérialiste que de le réduire aux échanges marchands. La société n'est pas une marchandise, mais toute la société est dans le marché.

Je drague les filles dans la rue et je me situe de fait sur le marché de la drague ? Je vais à la messe suite à un choix sur le marché des religions ? Si je donne à un clochard, je suis un acteur du marché du don libre ?

Je ne suis pas convaincu. À mon avis, c'est jouer avec les mots.

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Je drague les filles dans la rue et je me situe de fait sur le marché de la drague ?

Tout a fait… la drague est d'ailleurs etudiee par les microeconomistes comme un modele de marche pour tester plusieurs modeles, assymetrie de l'information etc.

Je vais à la messe suite à un choix sur le marché des religions ?

Oui, meme si ton choix est largement influence par tes parents. Ceci dit je te conseille de faire le pari Pascalien de l'Islam, le paradis est bien mieux et l'enfer est bien pire.

Si je donne à un clochard, je suis un acteur du marché du don libre ?

Encore oui.

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Je drague les filles dans la rue et je me situe de fait sur le marché de la drague ? Je vais à la messe suite à un choix sur le marché des religions ? Si je donne à un clochard, je suis un acteur du marché du don libre ?

Je ne suis pas convaincu. À mon avis, c'est jouer avec les mots.

Il y a bien des offres et des demandes d'hommes et de femmes, il y a un marché de la drague. tu investis pour draguer, tu passes du temps à chercher, à séduire. Les filles consomment un fric monstre dans les cosmétiques et les fringues, ce n'est pas pour rien non plus. La concurrence est réelle. D'ailleurs, il y a bien des personnes qui ont un "prix" de marché supérieur à d'autres sur le marché de la drague.

Les institutions religieuses proposent leur modèle, les gens en quete spirituelle choisissent. Elles sont en concurrence entre elles. Le prosélytisme religieux, c'est pour gagner des fidèles, c'est une activité commerciale. "Venez chez moi, le paradis est pas cher !"

Le don, tu peux le donner à qui tu veux. Les assos caricatives sont en concurrence entre elles pour obtenir des dons. Le fund raising est une activité qui montre bien la concurrence sur le marché.

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Il y a bien des offres et des demandes d'hommes et de femmes, il y a un marché de la drague. tu investis pour draguer, tu passes du temps à chercher, à séduire. Les filles consomment un fric monstre dans les cosmétiques et les fringues, ce n'est pas pour rien non plus. La concurrence est réelle. D'ailleurs, il y a bien des personnes qui ont un "prix" de marché supérieur à d'autres sur le marché de la drague.

Il y a meme des produits de substitution :icon_up:

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Je ne suis pas convaincu. À mon avis, c'est jouer avec les mots.

Non, je pense au contraire que tu donnes plus de sens à la notion de "marché" qu'elle n'en a à la base. Le marché est simplement la rencontre d'une offre et d'une demande, en dehors des questions d'argent.

Calculer une part de marché permet de mesurer le degré de compétitivité d'un offreur sur le marché et non de connaître s'il gagne de l'argent, s'il est rentable…

On peut donc calculer sans problème la PDM de Firefox, qui signifie la part de Firefox dans l'offre globale de navigateurs.

Pour donner un autre exemple, il existe bien un "marketing social" qui a pour but de développer la compétitivité des organisations à but non lucratif et dont l'efficacité se mesure en PDM.

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Je drague les filles dans la rue et je me situe de fait sur le marché de la drague ? Je vais à la messe suite à un choix sur le marché des religions ? Si je donne à un clochard, je suis un acteur du marché du don libre ?

Je ne suis pas convaincu. À mon avis, c'est jouer avec les mots.

Voilà, tu as trouvé ta réponse. Il ne te reste plus maintenant qu'à t'en convaincre…

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Il y a bien des offres et des demandes d'hommes et de femmes, il y a un marché de la drague. tu investis pour draguer, tu passes du temps à chercher, à séduire. Les filles consomment un fric monstre dans les cosmétiques et les fringues, ce n'est pas pour rien non plus. La concurrence est réelle. D'ailleurs, il y a bien des personnes qui ont un "prix" de marché supérieur à d'autres sur le marché de la drague.

Les institutions religieuses proposent leur modèle, les gens en quete spirituelle choisissent. Elles sont en concurrence entre elles. Le prosélytisme religieux, c'est pour gagner des fidèles, c'est une activité commerciale. "Venez chez moi, le paradis est pas cher !"

Le don, tu peux le donner à qui tu veux. Les assos caricatives sont en concurrence entre elles pour obtenir des dons. Le fund raising est une activité qui montre bien la concurrence sur le marché.

Pour la drague, il n'est pas étonnant que quantité de gens se retrouvent seuls ou mal aimés s'ils réduisent les échanges sentimentaux à des positionnements plus ou moins heureux sur un marché du sentiment. Ces gens passent justement à côté de l'essentiel : un amour ne s'échange pas contre un autre ou contre quoi que ce soit. Nous sommes hors du domaine économique. Je ne peux pas échanger mes sentiments pour ma femme avec tes sentiments pour la tienne : les sentiments n'existent pas en dehors des gens qui les ressentent et ne peuvent pas se transmettre ou s'échanger.

(La fille qui se maquille cherche à susciter un sentiment, une attirance, à son égard. Ce sentiment n'existe pas a priori sur un marché pour la bonne raison qu'il est unique et insépparable des deux êtres concernés.)

Même type de remarque pour les religions : la foi ne s'échange pas, elle n'est pas extérieure à celui qui croit. Échange foi en JC contre foi en Allah. Pas sérieux s'abstenir. C'est ridicule.

Pour le don au clochard enfin, il n'y a pas échange : le clochard reçoit mais ne donne rien. (Si je crois que le clochard m'a donné quelque chose en échange de ma pièce, c'est que je me fais mon cinéma tout seul dans ma tête.)

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Pour la drague, il n'est pas étonnant que quantité de gens se retrouvent seuls ou mal aimés s'ils réduisent les échanges sentimentaux à des positionnements plus ou moins heureux sur un marché du sentiment. Ces gens passent justement à côté de l'essentiel : un amour ne s'échange pas contre un autre ou contre quoi que ce soit. Nous sommes hors du domaine économique. Je ne peux pas échanger mes sentiments pour ma femme avec tes sentiments pour la tienne : les sentiments n'existent pas en dehors des gens qui les ressentent et ne peuvent pas se transmettre ou s'échanger.

(La fille qui se maquille cherche à susciter un sentiment, une attirance, à son égard. Ce sentiment n'existe pas a priori sur un marché pour la bonne raison qu'il est unique et insépparable des deux êtres concernés.)

Même type de remarque pour les religions : la foi ne s'échange pas, elle n'est pas extérieure à celui qui croit. Échange foi en JC contre foi en Allah. Pas sérieux s'abstenir. C'est ridicule.

Pour le don au clochard enfin, il n'y a pas échange : le clochard reçoit mais ne donne rien. (Si je crois que le clochard m'a donné quelque chose en échange de ma pièce, c'est que je me fais mon cinéma tout seul dans ma tête.)

vous limitez le marché aux échanges. Moi, je vous parle d'interactions interpersonnelles.

Vous êtes en concurrence sur le marché de la séduction, de même, les religions sont en concurrence entre elles pour avoir des fidèles, et les assos caricatives sont en concurrence pour avoir des donateurs., même les clochards. Vous en avez plusieurs dans la rue, à qui donner ? Vous pensez bien que les clochards établissent des stratagèmes pour être les meilleurs dans leur domaine : du panneau parlant des enfants, au réfugié politique, etc… Tout est bon pour émouvoir, que ce soit vrai ou non, là n'est pas le pb, le donateur veux acheter une bonne conscience, il faut lui en vendre :icon_up:

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Pour la drague, il n'est pas étonnant que quantité de gens se retrouvent seuls ou mal aimés s'ils réduisent les échanges sentimentaux à des positionnements plus ou moins heureux sur un marché du sentiment. Ces gens passent justement à côté de l'essentiel : un amour ne s'échange pas contre un autre ou contre quoi que ce soit. Nous sommes hors du domaine économique. Je ne peux pas échanger mes sentiments pour ma femme avec tes sentiments pour la tienne : les sentiments n'existent pas en dehors des gens qui les ressentent et ne peuvent pas se transmettre ou s'échanger.

(La fille qui se maquille cherche à susciter un sentiment, une attirance, à son égard. Ce sentiment n'existe pas a priori sur un marché pour la bonne raison qu'il est unique et insépparable des deux êtres concernés.)

Même type de remarque pour les religions : la foi ne s'échange pas, elle n'est pas extérieure à celui qui croit. Échange foi en JC contre foi en Allah. Pas sérieux s'abstenir. C'est ridicule.

Pour le don au clochard enfin, il n'y a pas échange : le clochard reçoit mais ne donne rien. (Si je crois que le clochard m'a donné quelque chose en échange de ma pièce, c'est que je me fais mon cinéma tout seul dans ma tête.)

:icon_up:

Toujours heureux de te lire cher ami !

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je pense au contraire que tu donnes plus de sens à la notion de "marché" qu'elle n'en a à la base.

Sans doute. En tout cas, c'est clairement un problème de vocabulaire et de définition.

Ceux qui sont calés en économie peuvent-ils expliquer ce que les économistes entendent traditionnellement par "marché" ? Parler de marché des sentiments, des religions, de la générosité est-il un abus de langage ou non ?

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Sans doute. En tout cas, c'est clairement un problème de vocabulaire et de définition.

Ceux qui sont calés en économie peuvent-ils expliquer ce que les économistes entendent traditionnellement par "marché" ? Parler de marché des sentiments, des religions, de la générosité est-il un abus de langage ou non ?

en l'occurrence c'est quand même moins gênant pour firefox puisque sur ce marché certains acteurs vendent leur produit. Sinon j'imagine que becker et compagnie doivent parler sans gêne de marché du mariage.

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Pour la drague, il n'est pas étonnant que quantité de gens se retrouvent seuls ou mal aimés s'ils réduisent les échanges sentimentaux à des positionnements plus ou moins heureux sur un marché du sentiment. Ces gens passent justement à côté de l'essentiel : un amour ne s'échange pas contre un autre ou contre quoi que ce soit. Nous sommes hors du domaine économique. Je ne peux pas échanger mes sentiments pour ma femme avec tes sentiments pour la tienne : les sentiments n'existent pas en dehors des gens qui les ressentent et ne peuvent pas se transmettre ou s'échanger.

Rho… Tu es de mauvaise foi, là. Je ne crois pas que vincponcet a voulu prétendre que la drague n'était qu'un "comportement économique".

Si la question est : "est-ce que les économistes ont quelque chose à dire sur la drague ?", la réponse est clairement oui, comme l'a montré vincponcet. On peut utiliser les outils de l'analyse économique : analyse du "marché des sentiments", qualité et nombre d' "offreurs" et de "demandeurs", PDM, compétitivité, etc.

Si la question est maintenant : "est-ce que la drague se limite à des considérations économiques ?", la réponse est bien évidemment non.

De même, je pourrais utiliser les outils économiques pour comprendre l'entrepreneuriat : recherche du profit, analyse de la concurrence, etc. Mais ce serait également trop réducteur car l'entrepreneuriat, ce n'est pas uniquement un phénomène économique : la passion d'entreprendre, l'aventure humaine, la volonté de créer et d'organiser quelque chose… sont passées sous silence dans l'analyse économique.

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Rho… Tu es de mauvaise foi, là. Je ne crois pas que vincponcet a voulu prétendre que la drague n'était qu'un "comportement économique".

Si la question est : "est-ce que les économistes ont quelque chose à dire sur la drague ?", la réponse est clairement oui, comme l'a montré vincponcet. On peut utiliser les outils de l'analyse économique : analyse du "marché des sentiments", qualité et nombre d' "offreurs" et de "demandeurs", PDM, compétitivité, etc.

Si la question est maintenant : "est-ce que la drague se limite à des considérations économiques ?", la réponse est bien évidemment non.

De même, je pourrais utiliser les outils économiques pour comprendre l'entrepreneuriat : recherche du profit, analyse de la concurrence, etc. Mais ce serait également trop réducteur car l'entrepreneuriat, ce n'est pas uniquement un phénomène économique : la passion d'entreprendre, l'aventure humaine, la volonté de créer et d'organiser quelque chose… sont passées sous silence dans l'analyse économique.

:icon_up:

Rien à ajouter…

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Sans doute. En tout cas, c'est clairement un problème de vocabulaire et de définition.

Ceux qui sont calés en économie peuvent-ils expliquer ce que les économistes entendent traditionnellement par "marché" ?

Quoi… J'ai pas l'air d'être calé en éco, moi :icon_up:

Généralement, on parle de marché pour désigner le "lieu" où se rencontrent offreurs et demandeurs d'un bien ou d'un service.

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