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Homoparentalité et adoption


Invité Arn0

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Pas plus tard qu'il y a une semaine je me suis fait insulter par trois connards en pleine rue en sortant d'un sauna gay vers 23h, ils m'ont suivi jusqu'à ce que je rentre dans un bar gay cuir (genre gros malabar à moustaches) et c'est probablement pour ça que je ne me suis pas fait agresser, peut être aussi un peu parce que je suis très grand, mais ils étaient tout de même trois.

OK, je n'ai jamais nié les discriminations dont sont victimes les gays (et tu as bien raison de le rappeler).

Ca montre en tout cas que votre combat n°1 doit être celui-ci (et quand je dis "combat n°1", je ne dis pas, faire voter une loi prohibant les propos homophobes, non, mais bien rappeler que malheureusement, il y a toujours des "casseurs de PDs").

1- l'envie supposée des enfants de vivre avec tels ou tels parents: tu n'en sais rien du tout. La couleur de peau est un exemple qui me semblait percutant pour montrer l'absurdité de cette réflexion.

Ben écoute, fais un p'tit sondage autour de toi et demande à des gens sincères (car il est bien facile de répondre: "ça ne m'aurait pas dérangé" une fois que l'enfant a déjà vécu avec un couple hétéro) ce qu'ils en pensent.

Je suis sûr qu'entre vivre avec un couple de personnes de "couleur" hétéros et un couple homosexuel, il n'y aurait pas photo dans le résultat.

Et même si tu ne fais pas de parfait amalgame entre ces deux situations, le fait que tu puisses simplement les comparer me laisse pantois: j'ai déjà expliqué (et Gadrel aussi) pourquoi les deux situations différaient fortement.

2- mettre sur le même plan la volonté des enfants et celle des parents. Il est clair que tu n'as pas d'enfant et quand tu en auras tu te rappelleras, rouge de honte, de cette discussion :icon_up:

Pour quelqu'un qui considérait que les enfants étaient la "propriété privée" de leurs parents, je ne crois pas trop avoir de leçons à recevoir de ta part.

Et puisque tu me sors l'argument d'autorité: "toi, t'as pas d'enfants, moi oui", je te signale que, bizarrement, beaucoup de parents partagent mon opinion.

C'est ton impression, ie, tu ne peux pas affirmer que les gens à la peau colorée ne subissent pas autant de discriminations que ce que les journaux veulent bien te rapporter.

Autant, non.

A écouter certains journaleux, les personnes de couleur ne pourraient pas s'en sortir sans lois "anti-discriminations".

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Pour quelqu'un qui considérait que les enfants étaient la "propriété privée" de leurs parents, je ne crois pas trop avoir de leçons à recevoir de ta part.

Et bien essaie de me les prendre et on verra si tu t'en sors vivant.

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Et puisque tu me sors l'argument d'autorité: "toi, t'as pas d'enfants, moi oui", je te signale que, bizarrement, beaucoup de parents partagent mon opinion.

Si l'opinion à laquelle tu fais référence est celle selon laquelle les enfants devraient avoir un mot à dire dans la manière dont ils sont éduqués, les enfants de ces parents ont un nom: des enfants mal élevés.

Mais je ne suis pas sûr que ce soit à cette opinion que tu fais référence.

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Si l'opinion à laquelle tu fais référence est celle selon laquelle les enfants devraient avoir un mot à dire dans la manière dont ils sont éduqués, les enfants de ces parents ont un nom: des enfants mal élevés.

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Et bien essaie de me les prendre et on verra si tu t'en sors vivant.

Tu as une vision extrêmement binaire du droit.

Selon toi, apparemment, c'est "droit de propriété ou rien d'autre".

J'ai déjà expliqué dans un autre fil pourquoi on ne peut pas parler de droit de propriété "classique" sur l'enfant.

Si l'opinion à laquelle tu fais référence est celle selon laquelle les enfants devraient avoir un mot à dire dans la manière dont ils sont éduqués, les enfants de ces parents ont un nom: des enfants mal élevés.

Mais je ne suis pas sûr que ce soit à cette opinion que tu fais référence.

Non, je faisais allusion au fait qu'une société d'adoption devait prendre en compte les besoins du futur enfant adopté.

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Non, je faisais allusion au fait qu'une société d'adoption devait prendre en compte les besoins du futur enfant adopté.

Au temps pour moi (décidément, deuxième fois aujourd'hui!).

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On est propriétaire du droit de garde sur ses enfants. On a donc raison de tirer sur ceux qui voudraient lui retirer ce droit, mais pas parce qu'on possède ses enfants.

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On est propriétaire du droit de garde sur ses enfants. On a donc raison de tirer sur ceux qui voudraient lui retirer ce droit, mais pas parce qu'on possède ses enfants.

Propriétaire du droit de garde sur ses parents…mmmmhhhh…..

N'est-il pas plus facile de simplement parler de titre d'autorité parentale?

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Propriétaire du droit de garde sur ses parents…mmmmhhhh…..

N'est-il pas plus facile de simplement parler de titre d'autorité parentale?

C'est une question de vocabulaire, n'oublie pas que certains veulent tout décrire en termes de droit de propriété. :icon_up: Sinon, propriétaire d'un droit, ça me semble un peu douteux comme expression - c'est la propriété qui donne des droits -, à la limite, on peut dire "titulaire du droit de garde".

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C'est une question de vocabulaire, n'oublie pas que certains veulent tout décrire en termes de droit de propriété. :icon_up:

Oui et c'est donc pour cela que, pour moi, ça va au-delà d'une simple question de vocabulaire.

Par ailleurs, comme tu le soulignes dans ta phrase suivante, je trouve l'expression employée par A.B. un brin… "strange", on va dire!

Sinon, propriétaire d'un droit, ça me semble un peu douteux comme expression - c'est la propriété qui donne des droits -, à la limite, on peut dire "titulaire du droit de garde".

Voilà, tout à fait.

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Invité jabial
Cela ne te fait te poser quelques questions ? Le fait que des adultes refilent à d'autres adultes un être humain sans son consentement. M'est avis que l'adoption (excepté dans le cadre du décès des géniteurs) pose de très sérieux problèmes de compatibilté avec la loi naturelle et le Droit naturel.

Alors l'enfant, il devient quoi???

Ben voyons. Qui l'eût cru ? Sinon, d'un côté, on nous a présenté moults exemples de cas où l'absence du père dans une famille hétérosexuelle a été à l'origine de sérieux problèmes pour le développement des enfants ; et d'un autre côté, on nous assure que cette même absence du père dans une famille de parents lesbiennes ne pose aucun problème. Il y aurait là comme un biais que cela ne m'étonnerait pas plus que ça.

Je pense que ce n'est pas nécessairmeent le cas. En effet, les psychologues expliquent la nécessité d'une relation triangulaire où un des parents (la mère) dispense l'amour et l'autre (le père) l'autorité, mais c'est évidemment schématique et rien ne dit que les problèmes qui apparaissent lorsqu'une seule personne doit jouer mère et père ont également lieu avec deux personnes de même sexe. En tout cas, au risque de faire le coup de la science prolétarienne, je ne nierais pas des résultats d'études sans avoir au minimum de bons arguments basés sur des faits mesurables.

Et si - à l'instar de ce qui s'observe très concrètement dans le cas du supposé réchauffement climatique - les chercheurs avaient intérêt à privilégier certaines visions des choses, plus en accord avec une certaine idéologie dominante ?

"Les chercheurs" ne défendent pas le réchauffement climatique en totalité. Il n'y a pas de consensus scientifique à ce sujet, c'est complètement faux.

Plus j'y pense, plus je suis convaincu que l'adoption de mineurs n'est absolument pas kasher du point de vue du Droit naturel. D'ailleurs, pour rappel, l'institution de l'adoption, quand elle fut créée dans l'Antiquité, ne concernait que des adultes consentants et l'adopté donnait son accord pour changer de père. Significatif, isn't it ?

Je réitère mon objection. Le gamin a besoin qu'on s'occupe de lui.

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Alors l'enfant, il devient quoi???

Il reste avec ses parents.

…les psychologues expliquent la nécessité d'une relation triangulaire où un des parents (la mère) dispense l'amour et l'autre (le père) l'autorité, mais c'est évidemment schématique et rien ne dit que les problèmes qui apparaissent lorsqu'une seule personne doit jouer mère et père ont également lieu avec deux personnes de même sexe.

Rien ne dit le contraire non plus. Et plusieurs études recensées plus haut assurent, au contraire, que cela pose bien problème.

"Les chercheurs" ne défendent pas le réchauffement climatique en totalité.

Certes non, je voulais simplement dire que l'on peut imaginer que les chercheurs qui ne voient aucun problème psychologiques dans l'homoparentalité pourraient très bien réagir aux mêmes incitants (ou fuir les mêmes difficultés) que nombre de scientifiques réchauffistes (budget, ostracisme, etc.)

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En lisant Sex and Reason de Richard Posner, voici sur quoi je tombe (Chapitre XV):

We therefore should not reject out of hand a decision such as J.L.P. (H.) v. D.J.P. which upheld a limitation on the visitation rights of a divorced father who, the court found, was in the habit of taking his 11-year-old son to homosexual social gatherings and a "gay church", and who testified that he thought it would be "desurable" for the boy to be homosexual. A school of lesbian thought rejects the proposition that a lesbian mother should be neutral with regard to the sexual orientation of her daughters, arguing that "our children are the daughters of women who love women over men. Daughters of lesbians, like freedom fighters everywhere, need to be enlisted in infancy, and protected against heterofeminity by words and actions". A woman who believes this and acts on the belief cannot automatically be assumed to be a fit parent.

Apparemment, c'est dans le texte de Baba Copper, "The Radical Potential in Lesbian Parenting of Daughters"

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Apparemment, c'est dans le texte de Baba Copper, "The Radical Potential in Lesbian Parenting of Daughters"

Si tu persistes à aller chercher des tarés, je vais faire exactement la même chose pour les familles religieuses fanatiques.

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Si tu persistes à aller chercher des tarés, je vais faire exactement la même chose pour les familles religieuses fanatiques.

Je ne vois pas le rapport.

On parle d'adoption ici.

Et ça permet de mettre en valeur, une fois de plus, le côté "politicien" de certaines associations gay, comme je le notais dans un autre fil.

N'oublie pas qu'en postant ceci, je n'ai fait aucun autre commentaire…

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Si tu persistes à aller chercher des tarés, je vais faire exactement la même chose pour les familles religieuses fanatiques.

Tu as raté une belle carrière de journaliste pour le Monde Diplo. Peut-être n'est-il pas trop tard… ?

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SUE SHELLENBARGER

Life With Father: What Kids Get From Time With Dad

June 14, 2007; Page D1

Amid Father's Day celebrations this week, many young dads will be harboring a little secret guilt: They feel they should be more like moms -- traditional ones, that is, who spend a lot of time at home. My email bears evidence: One father, a salesman, writes that he feels guilty for not taking paternity leave but he fears damaging his career. Another says he's "scared about long-term effects" of his heavy business travel on his two small children.

If a dad can't be Mr. Mom, what can he be? A growing body of research offers new insight. Fathers can have a distinct impact on children beyond that of mothers, and in many cases without regard to the fact that they often spend less time with their kids, researchers say. Specifically, dads' early play and the way they talk to their toddlers are emerging as special "father functions" that have a particular and lasting effect.

The findings aren't just about a parent's gender per se. Mothers and fathers stimulate children through the same psychological processes, researchers say. But mothers can only do so much; fathers have an additional impact, over and above that of mothers. Also, men have a tendency to behave differently with children. After defining good parenting for decades as what warm, nurturing mothers typically do, researchers now are also beginning to see how behaviors characteristic of fathers can shape children too.

Fathers tend to engage kids in more rough-and-tumble play, for example. Researchers say this can have a powerful positive impact on children, fostering curiosity and teaching them to regulate emotion and enjoy surprises. Thom Singer, Austin, Texas, says, "I'm much more physical in a playful way" with his two children, 10 and 5. "I'll wrestle, I'll tickle them, and when it's time for bed they get on the Piggyback Express."

A 2004 study by Catherine Tamis-LeMonda at New York University and others found a link between fathers' warm, stimulating play with their 2-year-olds and better language and cognitive skills in the children a year later, independent of mothers' behavior. The effect endures into adolescence. Dads who play with toddlers in stimulating and encouraging ways tend to have children with healthier relationships at age 16, surpassing mothers' effect, says a 2002 study in the journal Social Development.

As children grow older, focusing playfully on activities your child loves and needs is a path to high-impact fathering, says Roland Warren, president of the National Fatherhood Initiative, a Gaithersburg, Md., nonprofit advocacy group.

Washington, D.C., executive Jay Young makes the most of time with his son Jared, 7, an avid sports fan, by targeting activities the child loves. To fuel his interest in math, Mr. Young sometimes calls Jared during the day to play math games, asking such questions as, "If LeBron James plays two games and scores 20 points in each, how many total points did he score?" He believes "kids pick up cues from their fathers" -- and so far, Jared loves math.

Fathers also tend to shape language development. Fathers typically don't "talk down to their children as much as mothers," using larger words, says Kyle Pruett, an author and clinical professor of psychiatry at Yale University.

A study last year at the University of North Carolina found a link between fathers who used varied vocabulary with their 2-year-olds, and more advanced speech at age 3, even though the fathers spoke less often to the children. Mothers' vocabulary didn't have a significant impact, perhaps because there weren't enough differences in the high verbal skills of mothers in this middle-class sample, researchers found. It was talkative dads who gave the kids an edge.

Dads also tend to handle misbehavior differently, stressing real-world consequences. Where moms might say, "If you misbehave you're in trouble with me," dads more typically say, "Knock it off…nobody will like you, you'll never get a job" if you behave that way, Dr. Pruett says. Such fathering may reduce teen delinquency. In a 2006 study led by Jacinta Bronte-Tinkew of Child Trends in Washington, D.C., close, supportive fathering was linked to less teen risk-taking and delinquency.

http://online.wsj.com/article/SB1181784554…most_viewed_pj7

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  • 4 weeks later...
  • 2 years later...

La justice autorise l'adoption d'un enfant par un couple homosexuel.

Le tribunal administratif de Besançon a donné son feu vert, mardi 10 novembre, à l'adoption d'un enfant par une homosexuelle vivant en couple, annulant totalement les décisions du conseil général du Jura, qui refusait l'agrément.

Depuis dix ans, Emmanuelle B. se bat pour obtenir un agrément pour l'adoption d'un enfant, refusé à deux reprises par le conseil général du Jura.[…]

Dans cette affaire, la Cour européenne des droits de l'homme avait condamné la France le 22 janvier 2008 pour discrimination sexuelle, soulignant que le droit français autorisait bel et bien l'adoption d'un enfant par un célibataire et que la Convention européenne des droits de l'homme interdisait de discriminer des personnes sur la base de leur orientation sexuelle.

Article complet

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J'ai parcouru le fil et je ne vois pas très bien ce qui peut juridiquement aller à l'encontre de l'homoparentalité de fait dans une société régie selon des principes libéraux, partant je ne vois pas non plus ce qui empêcher les parents de donner un statut contractuel à leur "parentalité"…

A mon avis, le mode de vie des parents relève entièrement de choix personnels qui bien entendu concernent l'enfant mais ça s'arrête là ; que ce dernier soit content ou pas content, qu'il en subisse des conséquences positives ou négatives n'a aucune importance juridique tant que ses droits individuels ne sont pas violés. La seule obligation des parents envers leurs enfants est une obligation morale, l'inverse est aussi vrai d'ailleurs.

Les individus pubères sont libres de procréer, indépendamment des conséquences négatives ou positives que cela aura sur leur progéniture, ils sont libres de choisir dans quelles conditions et selon quels principes élever celle-ci, et avec qui…

Bon en fait j'avoue j'interviens sans vraiment comprendre les termes du débat, je ne vois pas tellement qui s'oppose à quoi, vous pouvez prendre cela comme mon humble opinion personnelle…

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je ne vois pas tellement qui s'oppose à quoi

l'homosexualite c'est Satan, donc une famille biparentomonosexuelle est la Famille Du Diable; l'enfant perd ses reperes et devient communiste, ce qu'il faut a tout prix empecher sous peine de fin de la civilisation.C'est pourtant clair.

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