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Homoparentalité et adoption


Invité Arn0

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Cela veut-il dire que lesdits adversaires préfèrent que ce soit l'état qui "élève" les enfants abandonnés ?

Ouhouhouh, ça ressemble fort à un beau strawman, ça! :icon_up: Il n'y a donc plus d'hétéros qui veulent adopter?

L'homoparentalité ne peut progresser qu'avec l'aide de l'Etat, sur le mode de la légalisation du fait accompli - stratégie éprouvée en d'autres domaines, au demeurant.

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C'est la première fois que je rencontre ce genre de critique contre l'adoption en général…

En général, mais toutefois limité aux mineurs de parents non décédés.

…l'adoption n'est qu'une des facettes de la question plus large de l'homoparentalité.

Tout à fait. Et, de fait, je vois mal, par exemple, ce qu'il y aurait à redire dans le cas d'un enfant qui vit avec un couple de lesbiennes parce que sa mère a viré le père est s'est mis à la colle avec une femme.

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Mais, puisqu'il semblerait qu'il n'y ait pas de soucis majeur, je préfère voir un gosse dans une famille homo que dans un orphelinat. J'ai l'impression que ce serait meilleur pour le gosse.

Voilà, c'est ce que je sous-entendais plus haut en faisant allusion à l'état.

Et par ailleurs, il y a aussi la question des enfants nés d'une manière ou d'une autre d'un des conjoints, qui vivent déjà dans le couple homo et pour lesquels l'adoption est un moyen d'officialiser une situation existante.

Cela fait partie en effet des faits. J'ai connu un voisin, de mon ancienne résidence, qui a divorcé puis a "découvert" son homosexualité. De fait, ayant eu la garde alternée de son fils, ce dernier a grandi entre une mère seule et un couple d'hommes.

Une célèbre pédiatre qui inonde régulièrement les ondes radiophoniques et parfois même télévisuelles de son monde rose de Barbie ses préjugés n'a-t-elle pas dit qu'un bébé doit avoir un papa et une maman pour être heureux ?

Je propose donc qu'on interdise le divorce. Et le veuvage précoce aussi -> remariage obligatoire en attendant que la technique empêche la mort prématurée d'un conjoint tant que l'enfant n'a pas atteint la majorité.

Ouhouhouh, ça ressemble fort à un beau strawman, ça! :icon_up: Il n'y a donc plus d'hétéros qui veulent adopter?

Tout à fait ! Je tendais une perche… :doigt:

Le fait est que, techniquement, il me semble qu'adopter est en général un vrai parcours du combattant. Un couple de mes amis (problèmes de stérilité) a attendu dix ans avant de pouvoir adopter. Le temps ayant passé, ils ont réfléchi à deux fois, c'était limite… Merci l'état !

En général, mais toutefois limité aux mineurs de parents non décédés.

Tout à fait. Et, de fait, je vois mal, par exemple, ce qu'il y aurait à redire dans le cas d'un enfant qui vit avec un couple de lesbiennes parce que sa mère a viré le père est s'est mis à la colle avec une femme.

Au fond on semble d'accord. C'est donc le problème de l'abandon ou l'accouchement sous X qui pose problème ?

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Je propose donc qu'on interdise le divorce. Et le veuvage précoce aussi -> remariage obligatoire en attendant que la technique empêche la mort prématurée d'un conjoint tant que l'enfant n'a pas atteint la majorité.

Le veuvage précoce est, en règle générale, un fait de nature; une règle de droit n'a donc pas à l'interdire.

En revanche, le divorce est considéré aujourd'hui, à tort, comme un droit évident, indiscutable. Notons que les plus progressistes des progressistes trouvent tout à fait normal le divorce en deux temps trois mouvements, car ils l'assimilent platement à une rupture de contrat… tout en protestant contre "l'injustice" supposée des licenciements. Faciliter le divorce, comme les gouvernements s'escriment à le faire depuis quelques décennies (dernier exemple en date: le divorce sans faute en Belgique), c'est une véritable intrusion dans les relations matrimoniales, lesquelles - répétons-le - dépassent la simple notion contractuelle. Pour être clair, je ne suis pas pour "l'interdiction" du divorce, mais contre sa valorisation.

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Et, de fait, je vois mal, par exemple, ce qu'il y aurait à redire dans le cas d'un enfant qui vit avec un couple de lesbiennes parce que sa mère a viré le père est s'est mis à la colle avec une femme.

Robert et Nadine se marient et 9 mois plus tard ont une petite Marina.

Hélas, Nadine décède précocément quand la petite Marina n'a que deux ans.

Dans le grand chamboulement affectif qui s'ensuit, Robert fait son coming out.

Il rencontre Hector, qui a toujours regretté ne pouvoir avoir d'enfant à cause de son homosexualité, et après quelque temps, ils décident de se mettre ensemble.

Robert et Hector mène une vie paisible de couple, Hector considérant Marina comme sa propre vie.

Au décès d'Hector, l'état taxe la succession à 90 %

Il a des petites choses comme ça qui me rendent dingues, et si l'adoption est un moyen d'éviter ce genre de scandales, alors, vive l'adoption.

Pour être clair, je ne suis pas pour "l'interdiction" du divorce, mais contre sa valorisation.

Personnellement, je ne serais pas contre un renforcement des conditions de divorce dans nos pays.

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Je note une nouveauté. Si beaucoup s'oppose ici au mariage homo il me semble (?) que c'est la première fois qu'on s'oppose à l'adoption.

Comme Ronnie l'a écrit plus haut, selon moi, l'un va avec l'autre…

Le mariage homo ne fut d'ailleurs que le cheval de Troie du lobby gay qui, maintenant, envahit lentement mais sûrement le code civil belge avec ses revendications, avant d'enrichir le code pénal via le délit d'homophobie…

Concernant l'homoparentalité, je critique surtout la conséquence essentielle de l'autorisation d'adopter pour les couples homos : la négation de la différence sexuelle qui, malgré tout, reste un fondement de nos sociétés… Si le législateur pose comme principe qu'un enfant n'a plus besoin d'une mère et d'un père, il y a comme un gros problème avec notre civilisation.

Je note aussi la pauvreté des arguments pro-homoparentalité, entendus lors du vote de la loi et basés surtout sur un recours fantaisiste à la notion de discrimination et, plus regrettable encore, sur le principe du fait accompli ("il y a plein de cas, donc autant les autoriser").

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Comme Ronnie l'a écrit plus haut, selon moi, l'un va avec l'autre…

Le mariage homo ne fut d'ailleurs que le cheval de Troie du lobby gay qui, maintenant, envahit lentement mais sûrement le code civil belge avec ses revendications, avant d'enrichir le code pénal via le délit d'homophobie…

Concernant l'homoparentalité, je critique surtout la conséquence essentielle de l'autorisation d'adopter pour les couples homos : la négation de la différence sexuelle qui, malgré tout, reste un fondement de nos sociétés… Si le législateur pose comme principe qu'un enfant n'a plus besoin d'une mère et d'un père, il y a comme un gros problème avec notre civilisation.

Je note aussi la pauvreté des arguments pro-homoparentalité, entendus lors du vote de la loi et basés surtout sur un recours fantaisiste à la notion de discrimination et, plus regrettable encore, sur le principe du fait accompli ("il y a plein de cas, donc autant les autoriser").

:icon_up:

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En revanche, le divorce est considéré aujourd'hui, à tort, comme un droit évident, indiscutable.

Mais c'est un droit indiscutable. Tout contrat doit pouvoir être rompu.

Notons que les plus progressistes des progressistes trouvent tout à fait normal le divorce en deux temps trois mouvements, car ils l'assimilent platement à une rupture de contrat…

Fait : tu n'aimes plus ton conjoint, pourquoi faudrait il attendre des années avant de pouvoir rompre "légalement" le contrat ?

Pour se marier on pose les bans 3 mois avant seulement.

Faciliter le divorce, comme les gouvernements s'escriment à le faire depuis quelques décennies (dernier exemple en date: le divorce sans faute en Belgique), c'est une véritable intrusion dans les relations matrimoniales

Pour le divorce sans faute, il faut accepter un divorce à l'amiable (du moins en France), les 2 parties doivent donc être d'accord.

Quand les 2 parties sont d'accord pour dire qu'il n'y a eu aucune faute, où est l'intrusion ? La justice n'a fait que se mettre à l'heure, puisque le divorce pour faute existe encore.

, lesquelles - répétons-le - dépassent la simple notion contractuelle. Pour être clair, je ne suis pas pour "l'interdiction" du divorce, mais contre sa valorisation.

Perso je ne suis ni pour la valorisation, ni pour la dévalorisation, les gens font ce qu'ils veulent, ou ce qu'ils peuvent.

Et le mariage n'a pas la même signification s'il est pratiqué devant Dieu pour les croyant ou à la Mairie, pour d'autres. Le contrat n'a pas le même sens, même si cela reste avant tout un contrat "moral".

Le DN n'a pas à se meler de ça, quitter son conjoint, faute ou pas, ne revient pas à violer sa propriété, ni à l'agresser.

Tous les couples, homos ou pas, sont susceptibles de se séparer, certains se séparent d'autres non, rien n'est prévisible. Il n'y a pas de règle.

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L'homoparentalité ne peut progresser qu'avec l'aide de l'Etat, sur le mode de la légalisation du fait accompli - stratégie éprouvée en d'autres domaines, au demeurant.

Jusqu'à présent l'homoparentalité a progressé contre l'état, entre individus.

Que faire avec les "faits accomplis" (les enfants), leur accorder des droits limités sous prétexte que leurs parents sont homos ? (l'adoption pour les couples gays ne concernent pas que des enfants sans parents, mais bcp d'enfants dont le 2nd parent, du meme sexe que le premier, n'a aucune responsabilité légale, donc aucun droit en cas de décès comme le soulignait schnappi).

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Mais c'est un droit indiscutable. Tout contrat doit pouvoir être rompu.

Fait : tu n'aimes plus ton conjoint, pourquoi faudrait il attendre des années avant de pouvoir rompre "légalement" le contrat ?

Pour se marier on pose les bans 3 mois avant seulement.

Pour le divorce sans faute, il faut accepter un divorce à l'amiable (du moins en France), les 2 parties doivent donc être d'accord.

Quand les 2 parties sont d'accord pour dire qu'il n'y a eu aucune faute, où est l'intrusion ? La justice n'a fait que se mettre à l'heure, puisque le divorce pour faute existe encore.

Perso je ne suis ni pour la valorisation, ni pour la dévalorisation, les gens font ce qu'ils veulent, ou ce qu'ils peuvent.

Et le mariage n'a pas la même signification s'il est pratiqué devant Dieu pour les croyant ou à la Mairie, pour d'autres. Le contrat n'a pas le même sens, même si cela reste avant tout un contrat "moral".

Le DN n'a pas à se meler de ça, quitter son conjoint, faute ou pas, ne revient pas à violer sa propriété, ni à l'agresser.

Tous les couples, homos ou pas, sont susceptibles de se séparer, certains se séparent d'autres non, rien n'est prévisible. Il n'y a pas de règle.

Sans t'en rendre compte, tu défends ici l'appropriation étatique du mariage. Bien entendu que le droit naturel a quelque chose à dire sur le mariage, puisque c'est une institution juridique (et surtout un sacrement).

Concernant le divorce sans faute, c'est une manière pour l'Etat de diviser plus facilement les individus et leur patrimoine. De surcroît, il rendra inutile le divorce pour faute, puisqu'il suffira d'ériger son propre caprice comme motif de séparation. Autant ne plus se marier, alors.

Jusqu'à présent l'homoparentalité a progressé contre l'état, entre individus.

La consécration juridique de l'homoparentalité - qui sera bientôt incriticable, par force de loi - n'est possible que parce que l'Etat a posé son talon de fer dans les institutions familiales.

Comme toujours, l'Etat part de situations exceptionnelles pour déclencher un processus législatif irrésistible.

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Autant ne plus se marier, alors.

Je pense que c'est ça la réponse. Le seul hic étant que les droits étatiques ne sont pas les mêmes pour les couples mariés…

Meme si je maintiens que l'amour ne se commande pas, et que l'on peut, sans être capricieux, ne plus aimer qqun, tout simplement..

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Fort heureusement, nous sommes bien plus le produit de nos procréateurs que de ceux qui nous ont éduqués. L'immense liberté de l'homme réside d'ailleurs dans cette prégnance de la génétique, qui lui permet de résister à la propagande et à l'état (au zeitgeist et à la famille, aussi).

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Je pense que c'est ça la réponse. Le seul hic étant que les droits étatiques ne sont pas les mêmes pour les couples mariés…

Meme si je maintiens que l'amour ne se commande pas, et que l'on peut, sans être capricieux, ne plus aimer qqun, tout simplement..

Le mariage n'est pas qu'une affaire d'amour - si beau soit-il. Si c'était réellement le cas, 99% des couples mariés devraient divorcer après quelques années d'union.

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Désengageons l'Etat du processus d'adoption et nous aurons l'exemple probant comme quoi 99% des adoptions se dirigeront uniquement vers des couples hétéros.

Je veux bien envisager un cas d'adoption par un couple homo mais uniquement s'il s'agit d'obtenir la garde d'un orphelin.

De toute manière pourquoi faire autant de cas de revendications somme toutes mineures, vraisemblablement minoritaires et contournables sans problèmes majeurs et plus particulièrement pour les concernées ? Encore une fantaisie servant à détruire ce qu'il reste de répères dans notre société.

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Je pense que c'est ça la réponse.

Pareil, d'ailleurs, Laure et moi ne sommes pas "mariés" au sens administratif mais notre contrat de SCI commune nous tient lieu, personnellement, de contrat de mariage.

(Et comme je suis chef d'église discordienne, je peux sacrer notre union :doigt:)

Désengageons l'Etat du processus d'adoption et nous aurons l'exemple probant comme quoi 99% des adoptions se dirigeront uniquement vers des couples hétéros.

:icon_up:

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Je trouve que c'est un peu rapide de se baser sur la loi naturelle pour déclarer que l'homoparentalité va à l'encontre du droit naturel. Il est nécessaire de définir dans un premier temps ce qu'on entend par loi naturelle, et son lien avec le droit naturel ensuite.

La question du mariage est encore différente mais fortement liée en réalité, car la finalité première du mariage a longtemps été la procréation, la famille. Aussi, si on autorise le mariage homosexuel, il n'y a aucune raison de ne pas autoriser de tels couples à former une famille, à élever des enfants.

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Je te répondrai par une question: à ton avis, pourquoi la question du mariage homo apparaît-elle maintenant, et ne se posait-elle pas, mettons, il y a deux siècles?

Est-ce une coïncidence qu'elle soit posée dans le débat public à l'époque précise où l'État n'a jamais été aussi puissant et où l'idée même de droit naturel est copieusement méprisée, pour ne pas dire conchiée?

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Est-ce une coïncidence qu'elle soit posée dans le débat public à l'époque précise où l'État n'a jamais été aussi puissant et où l'idée même de droit naturel est copieusement méprisée, pour ne pas dire conchiée?

Non, justement c'est en réaction.

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Le mariage n'est pas qu'une affaire d'amour - si beau soit-il. Si c'était réellement le cas, 99% des couples mariés devraient divorcer après quelques années d'union.

C'est l'amour qui a détruit le mariage. Il faudra s'y résoudre, ou accepter la déliquescence du mariage, ou condamner le mariage d'amour.

Je te répondrai par une question: à ton avis, pourquoi la question du mariage homo apparaît-elle maintenant, et ne se posait-elle pas, mettons, il y a deux siècles?

Amélioration générale du statut de l'homosexualité. As-tu quelque chose contre cette amélioration ?

L'immense liberté de l'homme réside d'ailleurs dans cette prégnance de la génétique

Gadrel, tu es mon dieu ! Comme j'aimerais pouvoir sortir de idées tellement contre-intuitives avec un tel naturel.

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Le mariage n'est pas qu'une affaire d'amour - si beau soit-il. Si c'était réellement le cas, 99% des couples mariés devraient divorcer après quelques années d'union.

Je comprends donc enfin pourquoi les anarcathos que je connais ne sont pas mariés: ils aiment leurs copines! Tout s'explique! :icon_up:

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Invité Arn0
Sinon, de manière générale, ce qui me chiffone le plus dans l'adoption par des homosexuels, ce n'est pas le fait que ces derniers puissent adopter, mais bien l'adoption de mineurs elle-même (exception faite du cas où les parents sont décédés). Le fait de décider du sort d'un être humain par un acte qui va conditionner tout le reste de sa vie sans son consentement pose quand même de sérieux problème quant à la compatibilité avec le Droit naturel, ce me semble. Puisque le couple A refile un mouflet au couple B (homosexuel ou non), qu'est-ce qui peut empêcher ce couple B à le repasser au couple C, et puis D ? [mode alter ON]Non, le mineur n'est pas une marchandise ![mode alter OFF]

Je vois difficilement comment il pourrait être dans l'intérêt du mineur de rester dans une famille qui voudrait l'abandonner !

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Sérieux le complot progressiste, j'en ai soupé, et le point de vue personnel de chacun sur "ça pause un problème pour l'enfant ou pas" on s'en contre fiche.

L'état doit se limiter à ses fonctions régaliennes ou disparaître et ne doit en aucun cas être le garant de la famille traditionnelle. Les progressistes défendent leur point de vue, les conservateurs le leur, et personne n'impose son point de vue à personne. 9a me semble être le bon sens même.

Si demain je décide de faire trente enfants et de séparer les filles et les garçon dès le plus jeune age, de ne leur fournir aucune instruction classique, qui ça regarde ? (c'est à peu près ce que font les Hamish)

Pour les problèmes pratiques du genre héritage et droit de garde, si l'état se contentait de ses fonctions régaliennes la question ne se poserait pas. Et le principes de priorité d'adoption aux couples hétérosexuels, la encore qu'est ce que l'état a à voir la dedans ?

Je me demande parfois si je suis vraiment sur un forum libertarien. Pour l'économie et les putes on crache sur l'état mais quand il s'agit de maintenir les traditions on est beaucoup moins catégorique.

Que les conservateurs se révoltent parce que l'état à tendance à leur interdire de vivre et élever leurs enfants selon leurs valeurs, je le comprend et je les soutiens. Mais à la condition sine qua non qu'ils n'utilisent pas l'état à leur tour pour empêcher les autres individus de vivre et élever leurs enfants selon leurs propres valeurs, et ce, quelque qu'elles soient. La modèle de famille traditionnel est culturel et n'a absolument rien à voir avec le DN, qu'on se le dise. Si on écourtait certains, on devrait interdire le divorce.

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Bien entendu que le droit naturel a quelque chose à dire sur le mariage, puisque c'est une institution juridique (et surtout un sacrement).

j'en lis encore une pareille, je quitte le forum

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Ben, en l'occurence, les bienpensants passent leur temps à sortir des études qui semblent dire que ca ne pose pas de problèmes particuliers, alors que les anti se complaisent dans une dénonciation de principe.

L'adoption homo (et la fécondation in vitro des lesbiennes, ce qui ne relève pas de l'adoption, mais bon) est pratiquée depuis une vingtaine d'années dans certains états américains. Si ca traumatise à ce point les gosses, il devrait quand même y avoir moyen de présenter une analyse factuelle.

C'est tout à fait vrai. A mes yeux, même si je ne suis pas aveugle au but politique de certains partisans de l'homoparentalité, puisque les faits ne démontrent pas de manière évidente que les enfants souffrent du fait d'avoir des parents homos, c'est aux adversaires qu'il appartient de prouver qu'il y a problème.

Maintenant je mentirais en affirmant que l'homoparentalité me remplit de joie et d'enthousiasme.

Notez qu'avec ce raisonnement on interdit le divorce; le divorce des parents est le marqueur statistique le plus stable et le plus significatif d'échec scolaire…

Cela n'a rien d'alter, c'est la logique jusnaturaliste même. Comme je l'ai déjà écrit, les altermondialeux sont opposés au principe du marché libre en économie, mais sont souvent de fervent "marchéistes" dans le domaine des moeurs et des règles sociales - faisant de l'homme un simple boulon interchangeable et supprimable à volonté.

Réflexion très pertinente.

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C'est l'amour qui a détruit le mariage. Il faudra s'y résoudre, ou accepter la déliquescence du mariage, ou condamner le mariage d'amour.

Pas faux.

Amélioration générale du statut de l'homosexualité. As-tu quelque chose contre cette amélioration ?

Je précise, ma question n'est pas une provocation: pourquoi les homos devraient-ils avoir un statut ?

Gadrel, tu es mon dieu ! Comme j'aimerais pouvoir sortir de idées tellement contre-intuitives avec un tel naturel.

Moi aussi je l'admire ! :icon_up:

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C'est l'amour qui a détruit le mariage. Il faudra s'y résoudre, ou accepter la déliquescence du mariage, ou condamner le mariage d'amour.

Je ne suis pas loin de faire le même constat que toi.

Amélioration générale du statut de l'homosexualité. As-tu quelque chose contre cette amélioration ?

Pourquoi l'homosexualité devrait-elle se voir infliger un statut? :icon_up:

j'en lis encore une pareille, je quitte le forum

Désolé, mais c'est l'exacte définition. Cela n'empêche pas les homos qui veulent vivre ensemble de le faire; il existe d'autres solutions que le mariage, non?

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Sérieux le complot progressiste, j'en ai soupé, et le point de vue personnel de chacun sur "ça pause un problème pour l'enfant ou pas" on s'en contre fiche.

L'état doit se limiter à ses fonctions régaliennes ou disparaître et ne doit en aucun cas être le garant de la famille traditionnelle. Les progressistes défendent leur point de vue, les conservateurs le leur, et personne n'impose son point de vue à personne. 9a me semble être le bon sens même.

Si demain je décide de faire trente enfants et de séparer les filles et les garçon dès le plus jeune age, de ne leur fournir aucune instruction classique, qui ça regarde ? (c'est à peu près ce que font les Hamish)

Pour les problèmes pratiques du genre héritage et droit de garde, si l'état se contentait de ses fonctions régaliennes la question ne se poserait pas. Et le principes de priorité d'adoption aux couples hétérosexuels, la encore qu'est ce que l'état a à voir la dedans ?

Je me demande parfois si je suis vraiment sur un forum libertarien. Pour l'économie et les putes on crache sur l'état mais quand il s'agit de maintenir les traditions on est beaucoup moins catégorique.

Que les conservateurs se révoltent parce que l'état à tendance à leur interdire de vivre et élever leurs enfants selon leurs valeurs, je le comprend et je les soutiens. Mais à la condition sine qua non qu'ils n'utilisent pas l'état à leur tour pour empêcher les autres individus de vivre et élever leurs enfants selon leurs propres valeurs, et ce, quelque qu'elles soient. La modèle de famille traditionnel est culturel et n'a absolument rien à voir avec le DN, qu'on se le dise. Si on écourtait certains, on devrait interdire le divorce.

Tu t'emportes au point de ne plus suivre ce que nous sommes plusieurs à avoir écrit. Exemple ici: "Pour l'économie et les putes on crache sur l'état mais quand il s'agit de maintenir les traditions on est beaucoup moins catégorique." J'ai précisément écrit que c'est l'Etat qui avait aboli des traditions bien établies, notamment en mettant le mariage sous sa coupe réglée. Il est alors loisible aux politiciens d'en faire ce qu'ils veulent et d'appeler "mariage" ce qui n'en relève pas.

En résumé, le mariage homo n'est qu'une des récentes conséquences du coup de force de l'Etat contre la famille. Impossible de l'imaginer il y a deux siècles.

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