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Ne pas tomber dans le piège Vélib


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Le maire étant extrêmement légaliste, leur a bien entendu rit au nez.

C'est le moins qu'il puisse faire puisqu'en tant que premier magistrat de la commune il cumule également la casquette de représentant de l'Etat dans cette dernière.

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C'est le moins qu'il puisse faire puisqu'en tant que premier magistrat de la commune il cumule également la casquette de représentant de l'Etat dans cette dernière.

Mouais….Je ferais davantage confiance au Procureur de la République qu'au Maire sur cette question.

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  • 1 year later...
Le système parisien de vélos en libre service Vélib' connaît un phénomène de vandalisme au moins aussi important que son

succès, avec 7.800 vélos volés et 11.600 détériorés depuis un an et demi sur une flotte totale de 20.000, selon le Parisien de lundi.

Un porte-parole de la société prestataire du service, JCDecaux, a confirmé ces chiffres à l'AFP, notamment qu'elle a déposé 3.257 plaintes. Des auteurs de dégradation ont été condamnés à des amendes, a-t-il ajouté. Les Vélib' manquants sont remplacés au fur et à mesure, a-t-il également indiqué.

La Ville de Paris, qui souligne le succès populaire de Vélib' avec 170.000 abonnés et plus de 41 millions de trajets effectués depuis sa mise en service, a indiqué dans un communiqué qu'elle a été informée de ce vandalisme au cours de l'été dernier. A l'issue de discussions avec la filiale de JCDecaux chargée des Vélib', la SOMUPI, la Ville a accepté de partager une partie des conséquences financières des dégradations.

Faut-il en :doigt: ou en :icon_up: ?

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Ne pas s'étonner de ces agissements banaliserait ces derniers, et l'inverse n'y changerait rien. Et pour le deuxième passage en gras, c'est profondément dégueulasse pour ceux n'utilisant pas du tout vélib', mais en même temps c'est un mécanisme normal : dans un pays comme la France : payer pour un service qu'on n'utilise pas, ou réparer des dégâts que l'on n'a pas commis.

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Faut-il en :doigt: ou en :icon_up: ?

J'ai beau avoir l'habitude, j'arrive encore à être désarçonné par l'insondable stupidité d'une minorité non négligeable de managers. Qui chez JCD a bien pu présenter un business plan pour Vélib sans tenir compte de tels problèmes qui étaient obligatoirement inévitables dans une ville comme Paris, et qui dans sa hiérarchie a signé l'approbation d'un tel investissement avec un plan si mauvais?

On sait que par nature il s'agit d'une entreprise dont une grande part de l'activité consiste à amadouer les politiciens, mais même dans ce contexte, que de bêtise!

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Qui chez JCD a bien pu présenter un business plan pour Vélib sans tenir compte de tels problèmes qui étaient obligatoirement inévitables dans une ville comme Paris, et qui dans sa hiérarchie a signé l'approbation d'un tel investissement avec un plan si mauvais?

Qui te dit que cela n'a pas été tenu en compte ? Moi, je vois très bien comment ça s'est passé : dans une réunion chez Decaux un mec a évoqué les possibles déprédations et son boss lui a aussitôt fermer le caquet en disant que la ville payera.

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Qui te dit que cela n'a pas été tenu en compte ? Moi, je vois très bien comment ça s'est passé : dans une réunion chez Decaux un mec a évoqué les possibles déprédations et son boss lui a aussitôt fermer le caquet en disant que la ville payera.

Tout pareil.

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  • 4 months later...

Où l'on apprend que les voleurs et le vélib œuvrent à la bonne marche de la mondialisation :

Pour la Mairie de Paris, la cote d’alerte est dépassée. Huit mille Vélib’ ont été volés depuis leur mise en service en juillet 2007. Et 16 000 ont été vandalisés.

Le symbole d’une ville policée, écolo, est devenu une nouvelle source de délinquance. Le Vélib’ devait civiliser les déplacements urbains. Il a accru les incivilités. Personne ne l’avait prévu. Ni la Ville de Paris, qui fait du Vélib’ un titre de gloire. Ni Jean-Claude Decaux, qui assure l’exploitation des quelque 20 000 deux-roues en location circulant dans la capitale, moyennant la concession des panneaux publicitaires.

Où sont passés ces 8 000 Vélib’ volés ? Mystère. De temps à autre, on en découvre un sur un balcon parisien ou circulant dans une ville étrangère tel un souvenir de Paris. Une centaine d’entre eux auraient été jetés à l’eau, dans la Seine ou le canal Saint-Martin, croit savoir la Mairie de Paris. Les descentes de police permettent parfois d’en retrouver quelques-uns.

Au-delà de 4 % de perte annuelle, la Ville s’engage à prendre en charge, à hauteur de 400 euros l’unité, le remplacement des Vélib’ volés ou détruits. Selon Annick Lepetit, il pourrait en coûter 1,6 million d’euros par an aux contribuables parisiens. Le remplacement accéléré du parc fait l’affaire des ouvriers de l’usine de Toszeg, en Hongrie, au sud-est de Budapest, où JC Decaux fait fabriquer les Vélib’.

http://www.lemonde.fr/opinions/article/200…06129_3232.html

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Le symbole d’une ville policée, écolo, est devenu une nouvelle source de délinquance. Le Vélib’ devait civiliser les déplacements urbains. Il a accru les incivilités. Personne ne l’avait prévu.

Tu parles.

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Où l'on apprend que les voleurs et le vélib œuvrent à la bonne marche de la mondialisation :

http://www.lemonde.fr/opinions/article/200…06129_3232.html

Drôle d'interprétation.

L'article en entier:

Pourquoi les Vélib', fétiches des bobos, sont vandalisés, par Bertrand Le Gendre

LE MONDE | 12.06.09 | 14h16 • Mis à jour le 12.06.09 | 14h16

L'affiche a été dessinée par Cabu. On la voit partout en ce moment dans Paris. Un catcheur sur un ring démantibule un Vélib', sous l'oeil réprobateur du public. Slogan : "Casser un Vélib', c'est facile… Il ne peut pas se défendre." Pour la Mairie de Paris, qui a lancé cette campagne, la cote d'alerte est dépassée. Huit mille Vélib' ont été volés depuis leur mise en service en juillet 2007 (l'affiche parle d'engins "disparus"). Et 16 000 ont été vandalisés.

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Le symbole d'une ville policée, écolo, est devenu une nouvelle source de délinquance. Le Vélib' devait civiliser les déplacements urbains. Il a accru les incivilités. Personne ne l'avait prévu. Ni la Ville de Paris, qui fait du Vélib' un titre de gloire. Ni Jean-Claude Decaux, qui assure l'exploitation des quelque 20 000 deux-roues en location circulant dans la capitale, moyennant la concession des panneaux publicitaires.

On sait seulement, grâce à la préfecture de police, que 1 349 personnes ont été arrêtées en 2008 sur un Vélib' volé. Les policiers les repèrent facilement. La patte de verrouillage des engins est tordue ou cassée.

Où sont passés ces 8 000 Vélib' volés ? Mystère. De temps à autre, on en découvre un sur un balcon parisien ou circulant dans une ville étrangère tel un souvenir de Paris. Une centaine d'entre eux auraient été jetés à l'eau, dans la Seine ou le canal Saint-Martin, croit savoir la Mairie de Paris. Les descentes de police permettent parfois d'en retrouver quelques-uns. Au cours de l'une d'elles, le 26 mai, dans la cité Curial-Cambrai (19e), les agents en ont découvert deux, au milieu d'une vingtaine de scooters, volés eux aussi.

Le Vélib' chasse-gardée des vole-petit, faute de mieux ? A l'automne dernier, trois mineurs se sont fait pincer place de la Bastille par une patrouille de police. Ils venaient de voler chacun un Vélib' mal attaché. L'un avait 17 ans. Vivant hors de sa famille, sous tutelle des services sociaux, il était, comme on dit, "défavorablement connu des services de police". Il vient d'écoper de deux mois d'emprisonnement avec sursis pour avoir, en plus, arraché son iPhone à une passante.

Comme tous les emblèmes de la société de consommation, le Vélib' suscite les convoitises. Ce n'est pas un cadre et deux roues qui sont volés mais une icône urbaine, un attribut du bourgeois bohème, le "bobo", figure moquée mais enviée. Pour autant, la place du Vélib' dans l'imaginaire urbain n'explique pas tout. S'ils sont autant volés, c'est qu'ils sont plus vulnérables qu'une Mini Cooper bardée de systèmes anti-intrusion, voilà tout.

Annick Lepetit (PS), adjointe au maire de Paris, chargée des transports, refuse de faire de ces vols un symbole : "Il ne faut pas se focaliser sur le cas des Vélib', mais le replacer dans son contexte, la délinquance en général."

Ainsi les voleurs de Vélib' seraient des délinquants ordinaires. Au profil très éloigné de leurs utilisateurs habituels. Ceux-là sont privilégiés socialement : 69 % appartiennent à la catégorie CSP+. Pour les dégradations, c'est différent. Tout le monde a sa part de responsabilité. Vélib' tagués, freeride, sorties de soirées arrosées, paris stupides, "anars" anti-Decaux…

A priori, les Vélib' étaient conçus pour résister aux usages fantaisistes : câbles inaccessibles, freins encapsulés dans les moyeux des roues, pneus particulièrement résistants, selles réglables en hauteur mais inamovibles… Rien n'y a fait. Sur les 16 000 Vélib' victimes de vandalisme depuis deux ans, une moitié a dû être remplacée.

Leur conception a été revue. Les cadres ont été renforcés. Les panières résistent désormais à un poids de 10 kg. Le système d'alerte, qui prévient l'usager que son Vélib' n'est pas convenablement arrimé à une borne, a été amélioré. C'était un point essentiel. Un Vélib' mal fixé, c'est un Vélib' en liberté. Une proie tentante.

JC Decaux a fini par comprendre pourquoi sa flotte de deux-roues se dégrade plus vite à Paris qu'à Marseille ou à Lyon. Dans la capitale, les usagers occasionnels - provinciaux, touristes étrangers… - sont plus nombreux qu'ailleurs. Moins rodés à l'utilisation des Vélib', ils les maltraitent davantage ou omettent de les remettre correctement en place.

Les vols, les incivilités et les étourderies ont alourdi la facture. Dépitée, la société JC Decaux est avare de détails sur ce vandalisme, qu'elle n'avait pas anticipé. Mais elle a quand même obtenu de la Mairie de Paris un avenant à l'accord qui les lie. Au- delà de 4 % de perte annuelle, la Ville s'engage à prendre en charge, à hauteur de 400 euros l'unité, le remplacement des Vélib' volés ou détruits. Selon Annick Lepetit, il pourrait en coûter 1,6 million d'euros par an aux contribuables parisiens.

Le remplacement accéléré du parc fait l'affaire des ouvriers de l'usine de Toszeg, en Hongrie, au sud-est de Budapest, où JC Decaux fait fabriquer les Vélib'. Mais leur satisfaction est relative. Comme l'a rapporté le magazine Challenges, ces ouvriers sont payés à peine 2 euros de l'heure, soit 352 euros par mois, nettement moins que le salaire moyen du pays (743 euros). La casse des Vélib' serait plus onéreuse encore si ces ouvriers étaient normalement rémunérés.

Courriel : legendre@lemonde.fr.

Bertrand Le Gendre (Editorialiste)

Article paru dans l'édition du 13.06.09.

Pas trop mal mais incomplet. A le mérite de montrer à qui profite les vélibs - les gens relativement aisés - et l'envers de la médaille : une chaine de production faiblement payée.

A le tort de ne pas voir l'évidence : sans propriété privée, pas de responsabilité et donc mépris et destruction de matériel. Tout simplement.

Evidemment il ne faut pas perdre de vue que le vélib n'a pas tant pour finalité de servir de moyen de transport que de flatter des idées à la mode. Comme le tramway.

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ils viennent d'installer un tas de Bixi a montreal, pour l'instant tt le monde se pisse dessus de joie.

mais bon les montrealais sont tout de meme moins vandales que les parisiens.

bixi-map.jpg

ce tres edifiant graphe montre que les bixi sont concentres dans la bobo zone de montreal: le plateau, et le centre ville-est.

Remarque je les comprends il vont pas commencer par les endroits qui puent :icon_up:

70856.jpg

velo bix pour les dicks, ici deux politiciens lui font de la pub.

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ils viennent d'installer un tas de Bixi a montreal, pour l'instant tt le monde se pisse dessus de joie.

mais bon les montrealais sont tout de meme moins vandales que les parisiens.

bixi-map.jpg

ce tres edifiant graphe montre que les bixi sont concentres dans la bobo zone de montreal: le plateau, et le centre ville-est.

Remarque je les comprends il vont pas commencer par les endroits qui puent :icon_up:

Et en plus se déplacer à vélo à Montréal l'été est très agréable et sans danger.

C'est dommage qu'il n'y en est pas au sommet du Mont-Royal.

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Drôle d'interprétation.

L'article en entier:

Pas trop mal mais incomplet. A le mérite de montrer à qui profite les vélibs - les gens relativement aisés - et l'envers de la médaille : une chaine de production faiblement payée.

A le tort de ne pas voir l'évidence : sans propriété privée, pas de responsabilité et donc mépris et destruction de matériel. Tout simplement.

Evidemment il ne faut pas perdre de vue que le vélib n'a pas tant pour finalité de servir de moyen de transport que de flatter des idées à la mode. Comme le tramway.

en quoi celà serait il l'envers de la médaille? c'est un point positif.

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pourquoi ils seraient fortement payes?? fabriquer des velos c'est low-tech, tu va pas gagner des millions avec ca fo pas deconner, d'autant plus que c'est un contrat d'etat qui doit probablement faire gicler bien plus de pognon que necessaire, sans parler du super contrat de maintenance qui va avec.

bobos trisos.

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  • 1 month later...
Invité rogermila

Suite à cet accident mortel, il risque d'y avoir pas mal de remous autour de Vélib.

La juge d'instruction Catherine Giudicelli a été tuée dans un accident alors qu'elle circulait à Vélib' dans la banlieue parisienne, apprend-on de source judiciaire et auprès de la mairie de Paris

La présidente de l'Association française des magistrats instructeurs a été renversée par un camion alors qu'elle circulait entre Montrouge (Hauts-de-Seine) et Paris.

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,…547@7-37,0.html

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[complot]Moi, je dis que c'est parce que cette juge avait condamné des gens qu'elle aurait pas dû. On met ça sur le dos du Vélib pour ne pas révéler les dessous d'une affaire d'état. C'est évident.[/complot]

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Si la mairie avait plutôt laissé les loueurs de vélos faire leur taf, nul doute qu'une caution serait versée et que les vélos ne disparaitraient pas aussi vite. Qui plus est, le remplacement ne serait pas à la charge du con-quipaye…

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Invité Arn0
[complot]Moi, je dis que c'est parce que cette juge avait condamné des gens qu'elle aurait pas dû. On met ça sur le dos du Vélib pour ne pas révéler les dessous d'une affaire d'état. C'est évident.[/complot]

[relou] Une juge d'instruction ça ne condamne personne. [/relou]

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C'est autorisé d'amener un Velib en dehors de Paris?

Une décision du conseil d'Etat autorise l'extension des stations Velib jusqu'à 1,5 km des limites de Paris, ce qui correspond souvent aux terminus du métro et permet donc des correspondances entre bus de banlieue et Velib. Une carte des stations Velib' en banlieue :

(Source : Le Parisien, MonPuteaux.com) c'est aussi (presque) la carte du territoire de la déréglementation expérimentale, il faut ajouter les villes desservies par le métro urbain qui sortent de ce territoire

carte.gif

Adresse de ce message http://www.lineoz.net/forum/viewtopic.php?p=185701#185701 dans la discussion sur ma proposition de déréglementation expérimentale des transports à Paris et dans les villes voisines.

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  • 3 weeks later...
Parisiens de Droite ,anti-ecolos ,ne faites pas comme Jean-François ,électeur de Droite, qui a failli se faire pièger dans la recupération politique mise en place par Delanoé avec Vélib .

Il est légitime qu'une mairie organise le territoire dont elle assure la gestion. Un économiste sait qu'à chaque fois que la concurrence est possible, elle assurera une meilleure gestion, un meilleur service, un moindre cout. Or la mairie a omis d'étudier la possibilité d'organiser une activité qui mettrait en concurrence plusieurs sociétés.

Aujourd'hui, la loi interdit aux vélos, et autres deux roues, de stationner sur les trottoirs. Même si la plupart des deux-roues reçoivent rarement les amendes, cette interdiction existe. Un loueur de vélos ne peut obtenir une concession pour louer une portion de trottoir ou de place de stationnement. Il n'existe ainsi aucune société qui organiserait le stationnement des vélos. Il n'est pas non plus possible de proposer des parkings à vélos qui seraient surveillés.

La loi organise ainsi une difficulté de stationner son vélo et une quasi-interdiction qu'une société propose des service liés au vélos.

Dans ce contexte juridique, la mairie a choisi de se transformer en investisseur, en industriel et en commerçant. La mairie a utilisé le patrimoine rare constitué par les places de stationnement d'automobile. La mairie y a installé des stationnement de velib. le cout d'une place de stationnement à Paris avoisine 20000 euros en sous-terrain. On peut imaginer que la valeur d'une place de stationnement en surface vaudrait le double, soit 40000 euros.

Plusieurs milliers de places de stationnement de voiture sur la chaussée ont été transformées en stationnement de vélib. Le cout de l'investissement de la mairie représente un équivalent de des centaines de millions d'euros. Des espaces de publicité étaient destinées a fournir des revenus à la mairie. Ces surface de publicité représentent un énorme capital puisque leur seule location annuelle se compte en dizaines de millions d'euros.

Ensuite, la mairie s'est voulue industriel en sous-traitant la partie industrielle à une société privée, JCDecaux. La grande qualité technique de cette entreprise ne supprime pas le risque industriel qui incombe a la mairie.

Et enfin, c'est la mairie qui commercialise le service velib. La gestion commerciale des clients est de médiocre qualité. Impossible d'obtenir une facture par exemple.

La mairie aurait pu organiser bien autrement la possibilité de circuler a deux-roues dans les rues de la ville. Le cout aurait été moindre. Le service aurait été plus diversifié et meilleur.

Mais, l'Etat redoute la concurrence et préfère toujours proposer un service monopolistique. En l'absence de concurrence, les utilisateurs ont tendance à aimer le service et donc l'Etat qui le fournit. La concurrence à un service étatique révèlerait invariablement la médiocrité du service étatique.

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  • 2 months later...
Invité rogermila
Qui plus est, le remplacement ne serait pas à la charge du con-quipaye…

Delanoé et sa majorité socialiste et verts de Paris ont signé un avenant au contrat avec JC Decaux qui entérine définitivement le principe du 100% des coûts sur le dos du Kontribuable ! ! !

La Mairie de Paris, au terme de négociations serrées avec la société Somupi, filiale de JCDecaux qui gère le service, vient d'accepter de remettre la main à la poche.

Moins de deux ans et demi après le lancement du service par Bertrand Delanoë, elle a accepté pour la seconde fois d'ajouter un avenant au contrat initial. Il a été voté lundi 23 novembre par le Conseil de Paris.

Cet avenant stipule que la Mairie de Paris va s'engager encore plus dans le remboursement des vélos détruits. Les casses et les vols sont l'un des principaux points noirs de l'initiative. Ainsi, depuis le lancement de Vélib', JCDecaux comptabilise 8 000 vélos volés et près de 1 000 endommagés, sur un parc d'environ 20 000. Le problème a donné lieu à un premier avenant à la mi-2008. La Mairie s'engageait à verser 400 euros par vélo vandalisé dès que 4 % du parc était touché et ce, à hauteur maximum de 20 % du parc.

http://www.lemonde.fr/politique/article/20…#ens_id=1271362

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J'aime bien le "au terme de négociations serrées".

En gros, ils se font gentiment enfiler par les orifices inférieurs, et ils appellent ça "négociations serrées". D'un côté, il paraît que lorsque c'est serré, c'est meilleur, mais de l'autre, je n'aimerai pas les voir à l'oeuvre le jour d'une négociation à l'emporte-pièce.

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  • 9 months later...

Le Velib à un "concurrent" en Seine St Denis : le Velcom. Un franc succès :

(badurl) http://www.lejsd.com/index.php??u=2075097&s=17&l=fr&t=lejsd&js=no&cache=1&a=showarticle&r=4870&divpar=main&divid=main_1&divcode=mainBox&u=2075097 (badurl)

428/450 vélos volés ou detruits pendant l'été, on atteint presque le "perfect", c'est beau. Bizarrement les Velibs ne semblent pas touchés, d'après l'article.

Par contre, comme JC Decaux semble seul sur l'affaire cette fois, il jette l'éponge dès que ça coûte trop cher en maintenance : pas folle la guêpe !

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