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Ne pas tomber dans le piège Vélib


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Parisiens de Droite ,anti-ecolos ,ne faites pas comme Jean-François ,électeur de Droite, qui a failli se faire pièger dans la recupération politique mise en place par Delanoé avec Vélib .

Voici un extrait de son témoignage publié dans le Figaro

un grand succès pour l'opération Vélib' à Paris. Jeudi soir, on dépassait les 150 000 locations.

« Je ne vote pas pour Delanoë mais il faut le reconnaître : c'est formidable », conclut Jean-François.

C'est même un petit peu agaçant », ironise Jean-François « car, dès que l'on croise un autre utilisateur, il se croit obligé de vous faire un petit signe de reconnaissance, comme si on appartenait à une secte ».

salut Kamarad :icon_up:

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C'est même un petit peu agaçant », ironise Jean-François « car, dès que l'on croise un autre utilisateur, il se croit obligé de vous faire un petit signe de reconnaissance, comme si on appartenait à une secte ».

La réalité dépasse South Park. :icon_up:

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Quel est le coût du projet, qu'on sache combien de chômeurs ça a fait ?

Si c'est le même type qu'à Lyon, le coût est pris en charge en partie par JC Decaux, plus abonnement des usagers, et collectivités…en contre partie de la gestion du mobilier urbain, et de l'affichage publicitaire afférent.

Je ne connais pas les détails du financement, mais cela ne me semble pas un mauvais projet.

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Franchement, si c'est réellement gratuit -i.e. payé par un mécène- et non "payé par tous via l'impôt", chapeau (sur le plan économique, s'entend).

Mais en pratique, je n'y crois pas.

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Franchement, si c'est réellement gratuit -i.e. payé par un mécène- et non "payé par tous via l'impôt", chapeau (sur le plan économique, s'entend).

Mais en pratique, je n'y crois pas.

Je crois que cela coûte relativement cher à l'entreprise, mais le marché du mobilier urbain est un marché important, et la concurrence favorise ce genre de geste. Ce n'est pas par altruisme, ni mécénat, c'est en échange d'un marché donc si cela s'avère non rentable, ils arrêteront rapidement.

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Je voulais en fait savoir si actuellement l'opération est balancée économiquement, ou pas. Je pense qu'elle ne l'est pas, et que la différence est de la poche du contribuable. J'aimerai bien avoir des chiffres pour me confirmer ou m'infirmer dans cette croyance basée sur mon seul pif (qui est encagé dans un masque, ne l'oublions pas).

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Invité Arn0
Franchement, si c'est réellement gratuit -i.e. payé par un mécène- et non "payé par tous via l'impôt", chapeau (sur le plan économique, s'entend).

Mais en pratique, je n'y crois pas.

Ce n'est pas gratuit pour l'usager. Il y un abonnement à payer plus des frais supplémentaires en cas d'usage prolongé.
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Je voulais en fait savoir si actuellement l'opération est balancée économiquement, ou pas. Je pense qu'elle ne l'est pas, et que la différence est de la poche du contribuable.

Pour l'instant ils n'ont que l'exemple de Lyon (où c'est en service depuis 2 ans) pour faire des estimations sur le prix de revient réel d'un tel dispositif.

D'après les infos qui ont été donné par les reportages TV sur Lyon ,le prix de revient réel est le double de celui estimé en amont.

La raison principale ….vous l'auriez deviné :

Des individus ,en général non-utilisateurs , qui se font un plaisir de casser ce matériel par pure distraction.

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Je vais souvent à Lyon et c'est pas mal comme système quand on veut rentrer après avoir bu un coup en ville tard le soir (mais bon les amendes pour ébriétés sur vélo ne sauraient tarder). Il faut aussi prévoir les manipulations de vélos : comme par hasard il y a tout plein de vélos en bas de la croix-rousse (une colline) et aucun en haut… C'est plutôt ok pour ceux qui ont la forme (la mamie de 75 ans trouvera ça un peu surfait).

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Franchement, si c'est réellement gratuit -i.e. payé par un mécène- et non "payé par tous via l'impôt", chapeau (sur le plan économique, s'entend).

Mais en pratique, je n'y crois pas.

J'ai lu un article qui disait que ça ne coûtait rien à la ville, même que Decaux devait verser une redevance pour usage des trottoirs.

Decaux de son côté, récupère l'argent par la publicité sur les stations de vélos. cela marche strictement pareil que le financement des abris-bus. C'est sur cela que Decaux fait son beurre depuis des lustres.

En fait, sur l'opération velib, Decaux profite d'un monopole, car il est interdit aux autres entreprises de louer des vélos sur la chaussée et la ville récupère une partie de la rente de monopole.

En même temps, la Ville réduit les possibilités de circulation en voiture. Et comme cela, ça fait plus de clients pour les vélos.

Le vrai risque économique dans cette opération, c'est le niveau de vols et de dégradations.

Il me semble qu'à Lyon, ils comptent 10% de vols.

Je n'ai pas encore essayé le velib, mais ça a l'air intéressant. Mais utiliser une chose sous privilège ne veux pas dire défendre le privilège.

Si l'activité est rentable et je le crois, cela veux tout simplement dire que l'Etat a empêché que ce type de service soit créé par des entreprises.

On aurait pu avoir des locations de vélos dans Paris depuis des années, mais l'Etat l'a interdit.

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Je n'ai pas encore essayé le velib, mais ça a l'air intéressant. Mais utiliser une chose sous privilège ne veux pas dire défendre le privilège.

Si l'activité est rentable et je le crois, cela veux tout simplement dire que l'Etat a empêché que ce type de service soit créé par des entreprises.

On aurait pu avoir des locations de vélos dans Paris depuis des années, mais l'Etat l'a interdit.

A priori je ne suis pas contre Velib, même si ayant moi-même un vélo et n'ayant pas attendu Velib pour l'utiliser, je m'en tape un peu. Par contre je ne savais pas que la location de vélos était interdite à Paris.

Quant au "Mais utiliser une chose sous privilège ne veux pas dire défendre le privilège.", c'est exactement ce que je répond quand on me dit que je ne suis pas cohérent à rester aux prix étatisés de chez EDF/GDF à l'heure de l'ouverture du marché. On aurait vraiment la possibilité de faire un choix réfléchi si tout le secteur était libéralisé, si l'ex-monopole est toujours favorisé, c'est biaisé.

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Invité Arn0
A priori je ne suis pas contre Velib, même si ayant moi-même un vélo et n'ayant pas attendu Velib pour l'utiliser, je m'en tape un peu. Par contre je ne savais pas que la location de vélos était interdite à Paris.

Je pense que vincponcet fait référence à la location directement sur la chaussée (qui comme toute installation sur la chaussée nécessite une autorisation municipale), et pas à toute forme de location de vélo.

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Je pense que vincponcet fait référence à la location directement sur la chaussée (qui comme toute installation sur la chaussée nécessite une autorisation municipale), et pas à toute forme de location de vélo.

C'est d'ailleurs du fait de l'existence des loueurs de vélos à la journée ou au week-end que JCD-CycloCity a eu l'obligation de pratiquer des tarifs censés être prohibitifs plus longue est l'utilisation.

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Je pense que vincponcet fait référence à la location directement sur la chaussée (qui comme toute installation sur la chaussée nécessite une autorisation municipale), et pas à toute forme de location de vélo.

oui, je parlais de location sur la chaussée.

ah tiens, c ptet là que l'on pourrait dire qu'il y a une subvention. Est-ce que le prix du m² de location de JCDecaux à la ville de Paris est cohérent avec les prix de marché à Paris ?

Si non, c'est une subvention.

info à trouver donc.

C'est d'ailleurs du fait de l'existence des loueurs de vélos à la journée ou au week-end que JCD-CycloCity a eu l'obligation de pratiquer des tarifs censés être prohibitifs plus longue est l'utilisation.

Pour "protéger" la concurrence donc ?

c'est fort ça !

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Donc c'est qu'il serait possible de qualifier cela en concurrence déloyale ?

Tu sais sur quels critères ?

Explications obtenues lors d'une conversation avec des représentants de JCD-CycloCity dans le cadre de mon boulot en réponse à ma question du pourquoi des tarifs proportionnellement plus chers au fur et à mesure de la durée d'emprunt. Il faudrait questionner les loueurs "traditionnels" sur cette concurrence.

Je pense qu'il fallait surtout empêcher que quelqu'un puisse louer le vélo toute une journée à un tarif qui est donc reconnu implicitement comme "réduit". Donc surement une histoire de subvention déguisée qui permet ce tarif "bas" pour les utilisations de moins d'une demi-heure.

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A mon avis, le tarif bas pour les durées courtes est davantage lié au système qui nécessite un turn-over important pour fonctionner.

Dans ce cas il serait possible de louer à la suite à chaque "relais" un vélo, or ce n'est pas le cas. Le tarif "augmenté" s'applique aux locations en chaine. Mais bon, j'ai juste répété ce qu'un des responsables de Cyclo-City m'a dit (et pas de façon offcielle) lors d'une réunion dont le but était tout autre.

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Voilà une petite defense libérale de la byciclette,

En france la SNCF est une plaie pour le velocycliste, le service de transport est réputé nul et aléatoire ou oblige à démonter le vélo quand c'est possible, la satisfaction du client n'est manifestement pas son probléme.

Son transport ne concerne que peu de TGV. Ce serais pourtant une bonne alternative à la voiture pour ceux qui aiment ce sport si l'on pouvait payer la place de son vélo pour un service fiable.

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Bien que je ne vois pas le rapport avec le libéralisme, je confirme la quasi-absence de place pour les vélos sur certaines destinations SNCF, notamment sur les lignes uniquement TGV.

Et j'appuie maurice b. sur ce coup, le principal est que les Parisiens soient contents, pas que cette mesure porte ou non l'étiquette "libéral-compliant".

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Et j'appuie maurice b. sur ce coup, le principal est que les Parisiens soient contents, pas que cette mesure porte ou non l'étiquette "libéral-compliant".

L'étiquette "liberal-compliant" n'est pas là pour faire jolie hein.

On pourrait dire ça de n'importe quelle politique: "l'important c'est que les citoyens en soient contents, pas que <mesure collectiviste quelconque> soit libérale"

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Bien que je ne vois pas le rapport avec le libéralisme

C'est juste le monopole de la SNCF et la qualité des services associés, et l'adéquation médiocre à la demande du client.

Pour ce qui est de la questions Vélib, je suis assez tolérant pour les politiques municipales, la concurence entre ville est une bonne chose et se fait lorsque l'on déménage.

Reste à défendre des modalités de financement les plus libérales possible, évidement.

Je m'amuse souvent à donner l'exemple de Walt Disney qui proposerais une ville avec des appartements à loyers élevés incluant de nombreses attractions "gratuites" pour les locataires et leurs invités.

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Je me suis permis de traiter quelques aspects techniques de la question sur mon blog. Tant que nos rues appartiennent aux autorités publiques, je ne vois pas de raison pour que la Ville de Paris se prive d'apporter de nouvelles prestations aux passants et usagers de ces surfaces. Les autoroutes sous concession, en leur genre, gèrent aussi leur espace pour satisfaire le client à un coût raisonnable et attirer de plus grands flux. Ce choix, comme tant d'autres d'acteurs privés ou publics, ne plaît pas à tous. Mais dans le cas de Vélib', personne n'est forcé de les utiliser et cela, pour une fois, ne devrait pas coûter grand chose au contribuable.

Attaquer la gauche sur ses bons projets ne me semble pas une bonne approche.

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