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Ne pas tomber dans le piège Vélib


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  • 1 month later...

Vélib, c'est bien, c'est cool, c'est classe, c'est écolo, en un mot: bobo.

Mais ça fatigue. Surtout en pente. Montmartre, Sainte-Geneviève, sans compter que la côte est raide sur les Champs.

La solution?

Le candidat des Verts à la mairie de Paris Denis Baupin propose d'expérimenter des "remonte-pentes" pour vélos

:icon_up:

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Vélib, c'est bien, c'est cool, c'est classe, c'est écolo, en un mot: bobo.

Et c'est bien surtout quand il fait bô. :icon_up:

Mais ça fatigue. Surtout en pente. Montmartre, Sainte-Geneviève, sans compter que la côte est raide sur les Champs.

La solution?

En ce qui concerne Baupin, je n'en vois qu'une seule.

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:doigt:

:icon_up:

Encore mieux:

Le chef de file des Verts parisiens pour les municipales, se prononce pour une limitation de la vitesse [à 30km/h], sauf sur quelques grand axes.

Il propose aussi de réserver les rues de Rivoli et de Rennes, totalement ou partiellement, aux piétons, aux vélos, aux bus, aux taxis et aux livraisons à certaines heures ou certains jours.

Juste pour préciser pour nos amis non parisiens, la rue de Rivoli et la rue de Rennes sont respectivement les principaux axes est-ouest et nord-sud (pas sur tout Paris).

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Invité jabial

Je propose de le pendre haut et court afin de parachever l'extinction de la vraie race de sous-hommes : les verts :icon_up: Et puis ça diminuera la pression écologique.

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Pour Baupin : :icon_up:

Mais le vélib c'est très bien. Et il faut bien comprendre que derrière le vernis étatique c'est un projet qui repose sur une entreprise : JCDecaux, qui -il me semble- n'est pas déficitaire, et répond à une demande.

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Mais le vélib c'est très bien. Et il faut bien comprendre que derrière le vernis étatique c'est un projet qui repose sur une entreprise : JCDecaux, qui -il me semble- n'est pas déficitaire, et répond à une demande.

Une entreprise qui vit tout de même essentiellement de marchés publics dans un pays où ces derniers sont tout sauf transparents. Ca me refroidit un peu quelque part. Et puis je ne tiens pas deux secondes sur un vélo. :icon_up:

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Une entreprise qui vit tout de même essentiellement de marchés publics dans un pays où ces derniers sont tout sauf transparents. Ca me refroidit un peu quelque part. Et puis je ne tiens pas deux secondes sur un vélo. :icon_up:

Je plussoie (également pour l'inaptitude à tenir en selle).

Quand le partenariat public-privé promeut le collectivisme des neuneus sur pédales.

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Une entreprise qui vit tout de même essentiellement de marchés publics dans un pays où ces derniers sont tout sauf transparents. Ca me refroidit un peu quelque part.

JCDecaux marche bien aussi à l'étranger il me semble.

Quand le partenariat public-privé promeut le collectivisme des neuneus sur pédales.

Je dirais : Quand le collectivisme bien-pensant impose au public et au privé quelques pirouettes.

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En Belgique, notamment avec les abribus.

… Ainsi que Vélocity à Bruxelles:

http://www.provelo.org/article.php3?id_article=656

Précisément, à propos de Decaux, le nom de cette société n'avait-il pas été cité voici quelques années, dans le cadre de marchés truqués ?

Détrompez-moi si je confonds …

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JCDecaux marche bien aussi à l'étranger il me semble.

Pour ce qui est du mobilier urbain, JCDecaux est présent dans pas moins de 41 pays.

Concernant Vélib, c'est avant tout un excellent coup de pub de la part du maire de Paris, à tout juste un an des municipales. Delanoë à toujours travaillé dans la communication et il entretiendrait d'excellentes relations avec le groupe Publicis, propriétaire à 37% de JCDecaux. Ceci explique peu être la raison pour laquelle l'appel d'offre fut attribuée au français plutôt qu'au groupe américain Clear Channel, comme ca devait l'être innitialement.

JCDecaux, qui devrait voir son chiffre d'affaire dans la capitale doublé, empoche au passage 10 ans de monopôle publicitaire sur tout Paris. Attendons nous a voir fleurir les boulevards parisiens ! L'offre devrait être disponible prochainement à Nantes et Toulouse, et le groupe JCDecaux vient de remporter récement le marché des voitures écologiques en libre services !

Vélib : la roue de la fortune pour Decaux ?

Les bornes Vélib poussent comme des champignons sur les trottoirs de Paris, avec une facilité et une rapidité déconcertante. Des travaux d'une ampleur considérable, effectués à un an seulement des municipales, avec en toile de fond cette question qu'aucun média n'ose poser : qui paye et, au final, le Parisien sort-il gagnant du deal passé avec Decaux ?

Les bornes Vélib poussent comme des champignons sur les trottoirs de Paris. Pour l'opérateur JC Decaux, retenu par la ville il y a trois mois seulement, il s'agit d'une prouesse technique : le 15 juillet, 750 stations Vélib devraient être opérationnelles, avec 10.000 vélos ; en fin d'année, ces chiffres devraient être multipliés par deux : 1500 stations pour 20.000 bicyclettes. A un an des municipales, cette perspective impressionnante n'en reste pas moins déconcertante.

Déconcertante si l'on en juge par les péripéties juridiques et judiciaires par lesquelles la mairie est passée. Car, on s'en souvient, c'était au groupe américain Clear Channel que devait revenir le contrat, avant que l'appel d'offre ne soit annulé par le tribunal administratif à la demande de JC Decaux, pour « erreur de formulation ». Au deuxième round, Clear Channel avait finalement échoué à contrer son rival, l'amenant à son tour à saisir le tribunal : « la procédure suivie par la Ville et les conditions qui ont entouré l'attribution de ce marché par la commission d'appel d'offres mettent Clear Channel dans l'obligation de demander au juge de contrôler le respect des règles de mise en concurrence auxquelles sont soumis les marchés publics », expliquait l'opérateur américain dans un communiqué envoyé à l'AFP. Le juge des référés avait finalement rejeté ce recours… Ambiance !

Déconcertante aussi car, alors même qu'il s'agit de travaux de voirie pharaoniques, le budget de l'opération pour la ville de Paris reste un mystère. Bertrand Delanoë assure que "ça ne coûte rien à la ville, ça va même lui rapporter", grâce à un accord négocié avec Decaux, qui a obtenu en échange le marché des supports publicitaires dans la capitale.

Ce qui est certain, c'est que la location de vélo coûtera au Parisien six fois plus qu'aux Lyonnais, qui ont expérimenté le système dans leur ville depuis mai 2005 : l'abonnement d'un an coûte 29€ à Paris, tandis qu'il ne coûte que 5€ à Lyon. Par la suite il n'y a pas photo : 1€ pour les deuxième et troisième demi-heures à Paris, 25 centimes seulement à Lyon ! A Rennes, c'est même gratuit pendant 2 heures ! Bref, deux modèles distincts : l'un qui doit rentrer dans ses frais, avec une importante barrière à l'entrée, l'autre qui joue sur l'incitatif et la liberté.

Un plan local de publicité bien généreux ! Mais ce qui est peut-être le plus déconcertant dans l'affaire Vélib, c'est le cadeau en plus que semble avoir obtenu JC Decaux, qui récupère la gestion des 1628 panneaux publicitaires de la ville pendant 10 ans. En effet, peu de temps après l'attribution du marché, la Ville a décidé de réviser son plan local de publicité, qui définit la place dévolue à la pub dans les rues. On se demande bien ce qui pressait : depuis deux ans, la réforme était au point mort !

Mais là, tout va très vite. Et le projet de réforme de la Ville contient bon nombre de mesures qui, de l'avis de l'ONG Paysages de France , « semblent directement inspirées par les afficheurs eux-mêmes ». « Si ce projet était adoptée en l'état, poursuit l'association environnementaliste, il ne ferait que redéployer, en l'aggravant parfois, la pollution engendrée par la présence de milliers de panneaux publicitaires dans le paysage parisien » (cf. Action Paysage n°28 de juin 2007, page 13).

Ainsi, alors que le désormais célèbre « 4x3 » est remis en cause un peu partout (Montpellier, Lyon,…), il serait maintenu à Paris, où de plus grands panneaux encore pourraient voir le jour : des panneaux de 16 m2 et des « visuels » sans limite de surface. De même, « alors que tous les règlements récents proscrivent les panneaux scellés au sol côte à côte ou en V, Paris permet les panneaux scellés au sol formant un angle entre eux ».

Toujours selon « Paysages de France », « des règles d'espacement seraient instaurées, non pas entre deux panneaux comme cela se fait partout, mais entre emplacements publicitaires pouvant compter chacun deux panneaux de 12 m2 ». Qui plus est, les distances entre ces groupements de panneaux seraient alors, boulevard des Maréchaux, six fois inférieures à la distance minimale préconisée par le Ministère de l'Ecologie !

Plus drôle encore : si la mairie annonce en fanfaronnant une baisse de 20% du nombre de « sucettes » (taille abri-bus), « il est prévu que ces dispositifs contiennent dorénavant 3 affiches qui défileront sans cesse au lieu d'une seule » !

Enfin – mais la mairie n'est plus à une contradiction près en matière d'écologie -, « le projet de règlement prévoit que des véhicules supportant des panneaux publicitaires de grand format (2 panneaux de 8 m2 généralement) pourront se déplacer 24h sur 24 et sans limitation de nombre ». Voilà qui permettra sans doute de réduire les émissions de gaz polluants ! En outre, il serait prévu que la quasi-totalité des publicités installées sur le domaine public soient éclairées et défilantes, alors que de tels panneaux « consomment chaque année entre 5 000 et 9 000 kWh, soit la consommation de deux à trois familles de quatre personnes »…

Et dire que, dans son édition du 5 avril, Le Parisien (Marie-Anne Gairaud) essayait de nous faire croire que Paris « veut faire du nettoyage en matière de publicité »… (lire l'article)

Il semblerait que, pour le maire, un bon coup de pub précipité à l'approche des municipales (bouclé en quelques semaines sans concertation avec les riverains) soit à ce prix !

28.06.07 : Le Président de Paysages de France écrit au Perroquet :

Concernant la publicité sur les véhicules supportant des panneaux publicitaires, je vous confirme en tous points ce que Paysages de France a annoncé. Le projet de règlement ne fait que reprendre quasiment mot à mot l'article 1er du décret n° 82-764 du 6 septembre 1982 : les interdictions prévues dans le projet de règlement présenté par la mairie de Paris sont ni plus ni moins celles figurant dans le décret précité, lequel s'applique sur l'ensemble du territoire national. Des camions publicitaires pourront donc bien sillonner la ville 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, cela bien évidemment dans le respect des dispositions du Code de l'environnement rappelées dans l'article P4.1.1 du projet de règlement de la Ville de Paris. Le Parisien n'a pas cherché à s'informer sérieusement et, du coup, fait passer des vessies pour des lanternes. D'ailleurs, dans cet article du Parisien, on me fait dire quelque chose que je n'ai jamais dit sur les palissades de chantier pour la simple raison que cela aurait été de ma part une pure et simple contre–vérité. En revanche on oublie totalement d'évoquer nos remarques concernant la publicité lumineuse ou d'autres points du projet, y compris des dispositions entachées d'illégalité.

Pierre-Jean DELAHOUSSE

Président de Paysages de France

http://www.leperroquetlibere.com/Velib-la-…caux-_a304.html

http://www.lecri.fr/Velib-vu-par-le-fondateur-du.html

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Vélib ’, trop d’offre et trop de demande

Par Pierre-Yves Geoffard

QUOTIDIEN : lundi 8 octobre 2007

Désolé pour les lecteurs non parisiens, mais le phénomène Vélib’ semble bien dépasser les limites du périphérique. Vélib’, vous savez bien, c’est ce dispositif qui doit changer le visage de Paris, cet abonnement peu onéreux qui permet, lorsqu’on veut parcourir un trajet court, de prendre un vélo là où on en a besoin, et de le laisser là où on veut aller. Plus précisément : de prendre un vélo dans une station proche de son point de départ, et de le laisser dans une station proche de son point d’arrivée. La mairie de Paris promet une station tous les 300 mètres, ce qui déjà, en soi, change en effet la physionomie du paysage urbain. Fantastique ! sauf que…

Sauf que, notamment depuis que les Parisiens ont eu la mauvaise idée de rentrer de vacances, et nonobstant la forte augmentation du nombre de vélos et du nombre de stations, les problèmes se multiplient. Qui n’a pas vécu la recherche fébrile d’un vélo disponible, marchant d’une station vide à la station voisine tout aussi vide, croisant à chaque borne les mêmes abonnés vivant la même angoisse et partageant la même déception, trouvant enfin à mi-parcours une station bien pourvue, pédalant dans l’extase une dizaine de minutes jusqu’à destination, puis tournant ensuite trente bonnes minutes pour trouver enfin une place libre où laisser le véhicule, tant et si bien qu’on finit parfois par le ramener à la station où on l’a pris… Qui n’a pas vécu ce délicat mélange de frustration, de joie béate et d’irritation ne connaît pas Vélib’.

Vélib’ ou une autre illustration de la loi de la tartine beurrée : quand on cherche un vélo, toutes les stations sont vides ; quand on veut le déposer, toutes les stations sont pleines.

On dira que j’exagère, et l’on n’aura pas tort. On se demandera aussi ce que cette caricature vient faire dans une chronique économique ; et là on se trompera. Car nulle fatalité dans ce dysfonctionnement, mais au contraire l’illustration que les règles de base de l’économie mériteraient d’être connues des décideurs publics ou de leurs partenaires publicitaires. Ce que montre l’expérience de chacun, c’est qu’il y a à la fois excès de demande (dans les stations vides) et excès d’offre (dans les stations pleines). La réponse mise en œuvre pour corriger ce déséquilibre s’appuie sur une vision centralisée : un mécanisme dit de «régulation» prévoit que 20 voitures (propres, forcément propres) parcourront Paris à la recherche des stations pleines pour y prendre des vélos et y libérer des places, et regarnir de ces vélos des stations vides. L’expérience montre que cette «régulation» n’est pas à la mesure de l’enjeu. Le succès des Vélib’ est massif, mais il se trouve que les parcours des usagers sont souvent identiques, ce qui n’a rien d’étonnant : est-ce vraiment une surprise que les stations du haut de Belleville soient systématiquement vides, et celles d’en bas toujours pleines ? La voiture régulatrice et son chariot empli de vélos, Sisyphe roulant au gaz naturel, aura beau remonter les vélos, rien n’y fera, ils redescendront, il faudra à nouveau qu’elle les remonte puisque personne d’autre ne s’en chargera.

Pourtant, un autre mécanisme est possible. Le constat d’une offre et d’une demande excédentaires indique qu’il manque un système de prix permettant de traduire l’abondance ou la rareté. Un tel système pourrait être mis en place, il reposerait sur un principe simple : emprunter un vélo dans une station pleine doit être moins cher que dans une station presque dégarnie ; laisser un vélo dans une station presque pleine doit être plus onéreux que dans une station vide. Par exemple, prendre un vélo là où il y en a trop pour le rendre dans une station vide pourrait être gratuit ou récompensé par un crédit temps, voire valoir une rémunération à celle ou celui qui aura ainsi contribué à la force de ses mollets (proprement, donc) à l’équilibre de l’offre et de la demande. Ce mécanisme de récompense aurait la grande vertu de décentraliser la régulation ; plutôt que d’attendre que le bureau de planification détermine le trajet des 20 véhicules chargés de déplacer des fournées de vélos, il s’appuierait sur la dissémination de l’information et des utilisateurs potentiels. En incitant des milliers d’usagers à pédaler à contre-courant des circuits trop classiques, il s’en trouvera toujours quelques-uns pour envisager un détour et remplir ainsi la mission assignée aux 20 «régulateurs» à gaz. Toute la vertu d’un système de «prix» est justement dans la décentralisation : en faisant de chacun un régulateur potentiel, il multiplie le nombre d’interventions possibles ; et, de la même manière que sur un marché en excès de demande la hausse du prix dissuade certains consommateurs et stimule certains producteurs, un encouragement adéquat pousserait certains usagers à déplacer des vélos au bénéfice de tous. Certes, pas forcément de la place Maillot à la porte Dorée, mais des centaines de déplacements parfois de courte distance contribueraient à mieux répartir les places vides et les places pleines.

Décentralisation, incitations : pourquoi ne pas tenter de faire confiance aux utilisateurs eux-mêmes pour assurer un meilleur fonctionnement du système ?

Pierre-Yves Geoffard est chercheur au CNRS.

Lundi prochain, «Economiques» avec Philippe Martin

http://www.liberation.fr/rebonds/chronique…s/283154.FR.php

© Libération

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Bof. Un système de prix de ce genre, c'est rebutant. C'est du délire d'économiste.

Voir l'échec commercial des cafés internet dont j'ai oublié le nom (easyeverything je crois), qui avaient des tarifs fluctuants dans la journée.

Le fondateur est le même que celui de EasyJet, littéralement obsédé par la fixation dynamique des prix (yield management).

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Pour les trains/avions, c'est un autre genre de consommation, c'est pas dérangeant. Pour un vélib, l'intérêt c'est du n'importe-où/n'importe quand avec un abonnement. Quand je fais mes courses, je ne m'attends pas non plus à des prix variables selon la fréquentation du magasin.

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Invité Arn0
Pour les trains/avions, c'est un autre genre de consommation, c'est pas dérangeant. Pour un vélib, l'intérêt c'est du n'importe-où/n'importe quand avec un abonnement. Quand je fais mes courses, je ne m'attends pas non plus à des prix variables selon la fréquentation du magasin.

:icon_up:

Sinon il y a un macdo près de chez moi ouvert 24/24 et qui fait des tarifs variables en fonction de l'horaire ! Entre deux heures et six heures du mat c'est plus cher et ça marche plutôt bien.

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Pour les trains/avions, c'est un autre genre de consommation, c'est pas dérangeant. Pour un vélib, l'intérêt c'est du n'importe-où/n'importe quand avec un abonnement.

Absolument, l'économie de ces secteurs est fondamentalement différente en effet.

Quand je fais mes courses, je ne m'attends pas non plus à des prix variables selon la fréquentation du magasin.

A ceci près que dans les marchés que l'on trouve dans toutes les villes de France, on peut souvent faire de bonnes affaires en se pointant vers la fin du marché, où les maraîchers proposent trois barquettes de fraises pour le prix de deux….

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A ceci près que dans les marchés que l'on trouve dans toutes les villes de France, on peut souvent faire de bonnes affaires en se pointant vers la fin du marché, où les maraîchers proposent trois barquettes de fraises pour le prix de deux….

Ouais, je me rends compte que c'est un mauvais exemple. J'ai un truc automatisé 24/24 près de chez moi, les prix sont sûrement bien plus chers.

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Bof. Un système de prix de ce genre, c'est rebutant. C'est du délire d'économiste.

Oh que non. Cf. infra.

Voir l'échec commercial des cafés internet dont j'ai oublié le nom (easyeverything je crois), qui avaient des tarifs fluctuants dans la journée.

Cependant que le Footsie (Métro Opéra), bar où le prix des consommations varie selon la disponibilité et la demande, ne désemplit pas. :icon_up:

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Oh que non. Cf. infra.

infra ?

Et je maintiens : il y aura plein de gens que ça rebuterait. Et dans le cas particulier du vélib, c'est pas parce que c'est plus cher que je vais aller à la station d'à côté : si je prend un vélib, c'est justement pour ne pas marcher.

Cependant que le Footsie (Métro Opéra), bar où le prix des consommations varie selon la disponibilité et la demande, ne désemplit pas. :icon_up:

C'est un bar pour boursicoteurs ?

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C'est un bar pour boursicoteurs ?

Et pour gens qui veulent se la jouer "trader". C'est pas un hasard, si il est situé à Opéra. Mais il attire une clientèle qui vient parfois de plus loin. :icon_up:

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Pour ce qui est du cout du projet vélib … je me suis amusé à faire un petit calcul à partir des chiffres publiés dans les communqués de presse de la mairie, de la préfécture de police (début septembre), et des infos des taxis (plus discutable mais bon ils donnent des infos assez cohérentes sur le nombre de morts en vélib' … beh oui, plus de vélos = à probabilité identique de se faire shooter par une voiture = plus de morts).

Ca donne un truc effrayant …

A vous de juger mes hypothèses dans le fichier excel : V__lib_..._l_arnaque.xls

Pour moi il y en a pour 7 milliones d'euros par an rien que pour remplacer les vélib' volés, détruits, cassés, …

Pour être à l'équilibre financier sur les remplacement il faudrait que 4% des parisiens prennent l'abonnement annuel à 29€ … soit 240 000 personnes (ahahahah).

Il faudrait aller consulter les contrats passés par la mairie avec JC Deceau et ses filiales … au moins pour connaitre les termes financiers et pourquoi pas les dénoncer :icon_up:

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Et pour gens qui veulent se la jouer "trader". C'est pas un hasard, si il est situé à Opéra. Mais il attire une clientèle qui vient parfois de plus loin. :icon_up:

oui c'est bourré de jeunes anglaises, un vrai concours de jambon !

Pour être à l'équilibre financier sur les remplacement il faudrait que 4% des parisiens prennent l'abonnement annuel à 29€ … soit 240 000 personnes (ahahahah).

Mouais pas sur que la méthode de calcul soit complète et surtout 4% d'abonnement c'est pas du tout irréaliste.

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Ce phénomène vélib crée maintenant des affrontements idéologiques dans les banlieues dirigées par la Droite car c'est devenu une nouvelle revendication des opposants de Gauche (verts ,ecolos, socialos…).

Il ne se passe plus une séance de conseil municipal sans que les Verts déposent une pétition ou une motion , pour forcer le maire à étudier sérieusement la question.

Et tout vote de rejet des élus de Droite , déclenche à Gauche des flots de protestations et l'impression de tracts exprimant la colère citoyenne (sic) ; qualifiant généralement la droite de : parti dépourvu d' idées et faisant preuve d'un conservatisme frileux soumis aux lobbies du "tout automobile" !

Ne pouvant obtenir la mise en place d'un système équivalent à Vélib,la Gauche réclame aussi pour les cyclistes qui utilisent leurs propres machines , un code de la route modifié , applicable aux cyclistes et qu'ils rebaptisent "Code de la Rue" (c'est plus fort qu'eux ,cette manie d'évoquer la rue :icon_up: ).

Ils demandent que les vélos puissent circuler en sens interdit et ne pas systématiquement s'arrèter aux feux rouges ainsi que des tas d'autres derogations au code de la route.

Le maire étant extrèmement lègaliste, leur a bien entendu rit au nez.

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