Aller au contenu

Ne pas tomber dans le piège Vélib


Messages recommandés

Tout à fait d'accord, l'air de rien cela fait concurrence à la RATP et devrait enrayer l'extension toujours continue de lignes de métro ou bus.

Notre véritable chantier doit être l'autonomie des villes face à l'État, idéalement permettre de nouveaux modes de gouvernances (villes privées), pour accroître la concurrence entre elles.

C'est le seul moyen de s'assurer que les projets soient correctement financés et susceptibles d'améliorer la qualité de vie, plutot pour satisfaire les seuls objectifs ideologiques de nos potentas locaux.

Lien vers le commentaire

Certains indices liés à la mise en oeuvre de ce radieux projet écolo-socialo-progressivo-festif montreraient qu'il s'agit en réalité d'un épisode de plus dans la marche vers une société du contrôle politique permanent, de type "Big Brother is watching you" version 2.0.

À paris, que personne ne bouge sans être pisté :

Le Monde, 15.07.07.

Au coeur du fonctionnement de Vélib', le système de location de vélo en libre-service mis en place à Paris à compter du dimanche 15 juillet se trouve la carte équipée d'une puce radiofréquence (RFID) qui permet à l'utilisateur de s'identifier par une simple présentation devant les lecteurs intégrés aux points d'attache et aux bornes Vélib'. La carte étant nominative - le formulaire d'inscription précise le nom, l'adresse et le numéro de téléphone de l'abonné -, la Somupi (Société des mobiliers urbains pour la publicité et l'information), filiale de JC Decaux qui gère le service pour la Mairie de Paris, dispose de données concernant les déplacements de chaque utilisateur.

L'exploitation de ces informations a fait l'objet d'âpres négociations avec la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL). Celle-ci a obtenu que les données collectées ne soient conservées que cinq jours (Somupi espérait en disposer pendant 24 mois) et qu'aucune information nominative ne soit enregistrée dans le cadre de l'utilisation gratuite, c'est-à-dire inférieure à 30 minutes. Cette disposition concerne les abonnements de courte durée (1 jour ou 7 jours). En revanche, les détenteurs d'un abonnement annuel (29 euros) qui dépassent la durée d'utilisation gratuite seront pistés. Leur nom ainsi que les dates, heures et lieux d'emprunt et de restitution des vélos sont enregistrés. L'idéal est de pédaler assez vite pour ne pas dépasser la demi-heure.

L'accord sur les 5 jours est lié au délai permettant à un usager de contester la facturation du temps dépassant les 30 minutes gratuites. Le pistage précis de ses déplacements servira alors de preuve. Les autorités auront une possibilité d'accès à ces informations dans le cadre légal d'une enquête judiciaire. Pour sa part, Somupi pourra éventuellement exploiter ces données pour des opérations commerciales.

Michel Alberganti

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-…1-917383,0.html

Ainsi pisté au nom d'une rassurante "traçabilité", le vélibcitoyen un peu trop naïf devient une cible de choix pour une opération de racket politique à grande échelle destinée à remplir les caisses de la municipalité. Filmé, pisté, surveillé et fiché, voilà qui donne une idée du citoyen social-démocrate de l'avenir. Une liberté de mouvement de fait réduite à une liberté surveillée par des autorités voyant en lui une vache à lait verbalisable à merci.

Qu'on se le dise : les amendes vont pleuvoir puisque Bertrand Delanoë veille au grain. Il a en effet demandé à la préfecture de lourdes sanctions pour toutes les formes d'infraction. Peu importe d'ailleurs qu'ils soient piétons ou cyclistes : tout le monde sera logé à la même enseigne, même si les vélos seront davantage dans le collimateur.

La police a reçu des consignes pour punir les futurs cyclistes : " Avec Vélib', nous allons mettre l'accent sur les cyclistes. (…) Pour garantir leur sécurité et faire respecter le code de la route, il va falloir passer par la verbalisation" indique Dominique Ludwig, sous-directeur de la circulation et de la sécurité routière à la préfecture de police de Paris. Exemples : 22 euros pour usage de téléphone au guidon. Pire, griller un feu rouge, rouler sur un trottoir ou en sens interdit en bicyclette vous coutera la modique somme de 90 euros.

"Vélib’ : attention aux PV

Avec l’arrivée de 10 000 vélos dimanche, les amendes vont se multiplier

Avec 20 000 vélos Vélib’ d’ici à la fin de l’année, la police ne laissera passer aucune infraction au code de la route.

Avec 20 000 vélos Vélib’ d’ici à la fin de l’année, la police ne laissera passer aucune infraction au code de la route.

Vélib’ sera lancé dimanche. Selon la Ville, près de 10 000 personnes ont déjà pris leur abonnement. Reste que l’arrivée de ces cyclistes, en plus des 160 000 déjà présents, risque de changer les règles de (bonne) conduite dans les rues de la capitale. Le maire de Paris a été ferme en demandant des sanctions pour ceux et celles qui enfreindraient le code de la route, qu’ils soient piétons, cyclistes, conducteurs d’un deux-roues motorisé ou d’une voiture. La police a elle aussi reçu des consignes.

90 euros au moins

Franchissement des feux rouges, circulation sur le trottoir ou en sens interdit dans les rues ou les couloirs de bus sont les principales infractions. Montant du PV : 90 euros.”Avec Vélib’, nous allons davantage nous pencher sur les cyclistes. Pour garantir leur sécurité et faire respecter le code de la route, il va falloir passer par la verbalisation”, explique Dominique Ludwig, sous directeur de la circulation et de la sécurité routières à la préfecture de police de Paris. "

http://metrofrance.com/fr/article/2007/07/…45-37/index.xml

À quand les contrôles anti-dopage assortis de peines de prison au nom du combat pour le "sport propre"? (sic)

Lien vers le commentaire

ouep , en même temps les banques savent ou on achéte, la RATP là ou l'on se deplace, un assureur santé, un medecin, connaissent nos maladies, l'employeur notre salaire etc. ça ne me choque pas outre mesure, l'usage d'information sur les autres n'est pas un probléme en sois.

Il faut surtout s'assurer d'un bon controle judiciaire, la CNIL me parrait être une bonne institution qui joue son rôle en vérifiant que les données soient utilisées pour ce à quoi elles sont censées servir.

Lien vers le commentaire
La police a reçu des consignes pour punir les futurs cyclistes : " Avec Vélib', nous allons mettre l'accent sur les cyclistes. (…) Pour garantir leur sécurité et faire respecter le code de la route, il va falloir passer par la verbalisation"

Ben, finalement, heureusement que je me casse !

(hier soir pour aller voir Tranformers j'ai pété tous mes records : 38 minutes de Viroflay au grand Rex Winner.gif )

Lien vers le commentaire
  • 2 weeks later...
Il me semble qu'à Lyon, ils comptent 10% de vols.

Je ne sais pas à quoi ressemblent les vélos lyonnais, mais vu la gueule des vélos parisiens, je crois qu'on peut être tranquille sur ce point :icon_up:

Je trouve assez drôle ce genre d'opération, tandis qu'ailleurs dans le monde les gens ont tendance à vouloir une voiture pour remplacer leur vélo, ici c'est le contraire, c'est le monde à l'envers. Moi personnellement Vélib ne m'intéresse pas trop, ça fout un peu les boules de circuler en vélo parmi toutes ces voitures. Et puis comme l'a dit je ne sais plus qui dans le forum, je ne vois l'intérêt de Vélib que sur de courtes distances, l'usage est quand même limité pour le Parisien lambda. Pour de longues distances intra-muros il y a toujours le métro.

Lien vers le commentaire
<hs> J'adore le blog du mec (dans la forme) et OMFG quand on clique sur "commentaires", ça déroule tout seul :icon_up: </hs>

Visiblement c'est une solution perso faite avec Zope. C'est vrai que parfois j'hésite à faire ma solution perso sachant qu'on peut trouver facilement des composants et un framework pour mettre tout ça ensemble, mais bon pour l'instant la flemme me retient à WordPress.

Lien vers le commentaire

A ce sujet, j'ai bien aimé ce billet d'un bobo, opportunément appelé 45 minutes dans la peau d'un con:

Laisse-moi te dire, fille, qu’il était vingt trois heures trente du côté de Stalingrad, et que la lune brillait à peine dans ce ciel de lampadaires quand je me suis avisé que l’heure était venue de rentrer. J’étais un peu ivre - j’avais vidé deux bouteilles avec mon ami Nicolas – et donc en pleine disposition pour vivre une aventure, une grande ! Une folie de marin, aux sources du Nil, le grand voyage chez les nègres quitte à ramasser la malaria, mais là tout ce que j’avais devant moi, c’était une rangée de biclous avec une borne interactive sur laquelle s’agglutinaient trois petits culs de vingt ans. Ni une, ni deux, folie ! Je sors mon pass navigo et j’introduis ma visa card pour expérimenter la nouvelle politique de location cycloïde de la mairie de Paris. Après trois minutes à taper des codes, des v, des codes et des v, victoire ! Un vélo borne 12 se détache. Nicolas, pas le dernier des cons (et même un peu premier dans l’ordre), s’empare du véhicule et lance trois tours de pédalier pour goûter la mécanique de l’engin. Déjà, le salaud grignote trois minutes du forfait, mais en plus, maladroit ! Il dévisse la selle ! Deux minutes de plus de perdu ! Je pleure ! Je bave ! Fureur ! Enfin, j’enfourche le deux roues, je salue poliment la compagnie (adieu, adieu, petits culs, que l’air et le sable vous caressent !), et j’avale direct le bitume towards Menilmontant, ses lumières, ses faubourgs, ses ivrognes et sa suie. Ah balade du jeune homme en ivresse ! Politesse du cœur, laissez passer l’outre pleine ! Bonjour police, bonjour piétons, bonjour taxis ! Klaxon, insultes, décorez-moi de vos colères ! Moi, c’est égal, je vous aime, sur mon cycle panzer divizion. Je suis un bobo, le bon bobo refait au bon goût de pinard, un bonobo des vieux quartiers, je renifle des peaux, je souris comme l’enfant, j’ai dix ans, quinze ans, vingt ans, c’est à n’en plus finir, jeunesse ! Je pédale dans la nuit, rive droite mon amour, tout le lait coule le long des cuisses, garanties sans dopants, tendresse, la ville fleurit sous mes roues !

Après quoi, vingt minutes ? Je tourne au carrefour de Menilmontant et m’engage dans la rue Etienne Dolet pour garer le vélo. Deux place de libre, félicité ! Pied à terre, je serre l’engin sur sa borne, mais non, une plaque rouge interdit de le faire. Idem pour la deuxième ! Poisse de la nuit ! Il faut partir. La carte indique une station proche, rue d’Oberkampf. J’enfourche le destrier et j’évacue plus loin. Mensonges ! Calomnies ! Putasseries ! La station est fantomatique ! Rien, nada, un spectre. Qu’à cela ne tienne, j’ai le cuisseau ferme, je poursuis vers Père Lachaise où probablement, une place m’attend. Bernique, oui ! Je tourne en rond, un vrai couillon, un idiot de fin de saison ! Minuit s’approche, et avec la cloche, la demi-heure fatale au portefeuille… De l’entrain, je me prends de foncer direction Couronnes où se tient une autre station. Peine perdue ! Tintin balayette ! Encore ces ignobles plaques rouges pour m’interdire l’arrivée ! Et plus loin, du côté de Belleville, face Synagogue ? Trois jeunes qui embarquent mais trois autres qui déposent ! Je suis fait. Le reste : encore des plaques rouges ! Y’en a un qui se marre. Ca te fait rire, merdeux ? Du calme, il dit, faut pas stresser, c’est les débuts, c’est cool.

Cool, il dit.

Sacré nom d’un connard. Va fumer ta ganja en rêvant ta vie, mais surtout, évite de me parler.

En attendant, c’est moi le con. Pris au piège des joies du bobo. Je me sens comme une merde. Je repars pas content, maudissant le socialisme, les jeunes et Jean-Claude Decaux. :icon_up: J’atterris en haut de Couronne, il y a une place, une seule. Je pose mon vélo. Je marche cinq minutes et je rentre chez moi. Je suis crevé. Je suis en colère. J’ai dépensé deux euros, autant dire une bière sans les cacahuètes.

Demain, je fais réparer mon biclou. Après demain, j’achète un SUV et je pourris l’ozone. :doigt:

Et pour ceux qui pensent que cette note nous éloigne du cinéma, je les renvoie à Rohmer : ils pourront réviser la méticuleuse topographie parisienne en s'interrogeant sur le sens de la vérité des lieux.

Lien vers le commentaire
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-…1-917383,0.html

La police a reçu des consignes pour punir les futurs cyclistes : " Avec Vélib', nous allons mettre l'accent sur les cyclistes. (…) Pour garantir leur sécurité et faire respecter le code de la route, il va falloir passer par la verbalisation" indique Dominique Ludwig, sous-directeur de la circulation et de la sécurité routière à la préfecture de police de Paris. Exemples : 22 euros pour usage de téléphone au guidon. Pire, griller un feu rouge, rouler sur un trottoir ou en sens interdit en bicyclette vous coutera la modique somme de 90 euros.

À quand les contrôles anti-dopage assortis de peines de prison au nom du combat pour le "sport propre"? (sic)

Comme le disait bien Clemenceau: "la France est un pays d'une fécondité exceptionnelle: on y sème des fonctionnaires et on y récolte des impôts".

Quoique maintenant, le semeur soit Delanoé et le grain le Vélib :icon_up:

Lien vers le commentaire

En attendant, éternel récalcitrant aux injonctions delanoesques en matière d'usage des transports en commun, j'ai eu envie, cette semaine, de me payer une petite escapade parisienne. J'ai maintenant l'habitude des entrées de ville difficiles, cadeau de ce si merveilleux tramway qui transforme la vie des mornes parisiens. Je me suis également fait aux couloirs larges de 4,50m réservés soit disant aux seuls taxis et autobus. Mais bon sang de bois de nom de D… de b….l de m…e, ces foutues stations vélib à la con font carrément ch..r. Ils auraient pu les coller sur les trottoirs, mais non, c'est tellement plus fun de bouffer 4 places de stationnement. Sans compter que le cycliste est définitivement la plaie de la capitale. C'est certainement le nuisible urbain à éradiquer en priorité. Si je devais faire le compte de tous ceux que j'ai du éviter parce que ces messieurs passent au rouge au prétexte qu'ils sont verts, je suis sûr que je dépasse allègrement la dizaine. Quel dommage que ces odieux biclous soient aussi imposants, Decaux les aurait il fait plus frêles que je crois, la rage aidant que j'aurais tenté l'aventure de voir si les fluides corporels d'un écolobobo parisien peuvent remplacer la graisse à roulement. En attendant, je fonde de grands espoirs dans la faune banlieusarde qui fréquente la capitale à la recherche de trucs à vandaliser. Les premiers ont déjà frappé quelques jours avant l'inauguration. Braves petits.

Lien vers le commentaire
En attendant, éternel récalcitrant aux injonctions delanoesques en matière d'usage des transports en commun, j'ai eu envie, cette semaine, de me payer une petite escapade parisienne. J'ai maintenant l'habitude des entrées de ville difficiles, cadeau de ce si merveilleux tramway qui transforme la vie des mornes parisiens. Je me suis également fait aux couloirs larges de 4,50m réservés soit disant aux seuls taxis et autobus. Mais bon sang de bois de nom de D… de b….l de m…e, ces foutues stations vélib à la con font carrément ch..r. Ils auraient pu les coller sur les trottoirs, mais non, c'est tellement plus fun de bouffer 4 places de stationnement. [Déjà que c'était chiant pour trouver une place mais alors là…. :doigt: ] Sans compter que le cycliste est définitivement la plaie de la capitale. C'est certainement le nuisible urbain à éradiquer en priorité. Si je devais faire le compte de tous ceux que j'ai du éviter parce que ces messieurs passent au rouge au prétexte qu'ils sont verts, je suis sûr que je dépasse allègrement la dizaine. Quel dommage que ces odieux biclous soient aussi imposants, Decaux les aurait il fait plus frêles que je crois, la rage aidant que j'aurais tenté l'aventure de voir si les fluides corporels d'un écolobobo parisien peuvent remplacer la graisse à roulement. En attendant, je fonde de grands espoirs dans la faune banlieusarde qui fréquente la capitale à la recherche de trucs à vandaliser. Les premiers ont déjà frappé quelques jours avant l'inauguration. Braves petits.

:icon_up:

Lien vers le commentaire
[…] C'est certainement le nuisible urbain à éradiquer en priorité. Si je devais faire le compte de tous ceux que j'ai du éviter parce que ces messieurs passent au rouge au prétexte qu'ils sont verts, je suis sûr que je dépasse allègrement la dizaine. Quel dommage que ces odieux biclous soient aussi imposants, Decaux les aurait il fait plus frêles que je crois, la rage aidant que j'aurais tenté l'aventure de voir si les fluides corporels d'un écolobobo parisien peuvent remplacer la graisse à roulement. En attendant, je fonde de grands espoirs dans la faune banlieusarde qui fréquente la capitale à la recherche de trucs à vandaliser. Les premiers ont déjà frappé quelques jours avant l'inauguration. Braves petits.

:icon_up::doigt::warez:

Lien vers le commentaire
En attendant, je fonde de grands espoirs dans la faune banlieusarde qui fréquente la capitale à la recherche de trucs à vandaliser. Les premiers ont déjà frappé quelques jours avant l'inauguration. Braves petits.

+1

Rare fois où je les verrais agir avec plaisir…

Lien vers le commentaire
En attendant, éternel récalcitrant aux injonctions delanoesques en matière d'usage des transports en commun, j'ai eu envie, cette semaine, de me payer une petite escapade parisienne. J'ai maintenant l'habitude des entrées de ville difficiles, cadeau de ce si merveilleux tramway qui transforme la vie des mornes parisiens. Je me suis également fait aux couloirs larges de 4,50m réservés soit disant aux seuls taxis et autobus. Mais bon sang de bois de nom de D… de b….l de m…e, ces foutues stations vélib à la con font carrément ch..r. Ils auraient pu les coller sur les trottoirs, mais non, c'est tellement plus fun de bouffer 4 places de stationnement. Sans compter que le cycliste est définitivement la plaie de la capitale. C'est certainement le nuisible urbain à éradiquer en priorité. Si je devais faire le compte de tous ceux que j'ai du éviter parce que ces messieurs passent au rouge au prétexte qu'ils sont verts, je suis sûr que je dépasse allègrement la dizaine. Quel dommage que ces odieux biclous soient aussi imposants, Decaux les aurait il fait plus frêles que je crois, la rage aidant que j'aurais tenté l'aventure de voir si les fluides corporels d'un écolobobo parisien peuvent remplacer la graisse à roulement. En attendant, je fonde de grands espoirs dans la faune banlieusarde qui fréquente la capitale à la recherche de trucs à vandaliser. Les premiers ont déjà frappé quelques jours avant l'inauguration. Braves petits.

L'idée de multiplier les moyens de transports dans Paris est bonne ; et pas nul besoin d'être un bobo ou un écolo pour trouver que le vélo est un moyen de transport intéressant. Le problème, c'est que l'objectif premier est d'emmerder les automobilistes.

Lien vers le commentaire
Sans compter que le cycliste est définitivement la plaie de la capitale. C'est certainement le nuisible urbain à éradiquer en priorité.

Je suis cycliste, je confirme.

Si je devais faire le compte de tous ceux que j'ai du éviter parce que ces messieurs passent au rouge au prétexte qu'ils sont verts

:icon_up:

Lien vers le commentaire
L'idée de multiplier les moyens de transports dans Paris est bonne ; et pas nul besoin d'être un bobo ou un écolo pour trouver que le vélo est un moyen de transport intéressant. Le problème, c'est que l'objectif premier est d'emmerder les automobilistes.

Encore faut il que le cycliste respecte le code de la route, encore faut il que le plan de circulation soit adapté et règle les problèmes au lieu de les amplifier. Comme tu le dis, le but premier c'est d'emmerder l'automobiliste pour des motifs bassement idéologiques.

Emprunte le boulevard Saint Germain et essaie detourner à droite pour rejoindre la rue des Ecoles par la rue Thénard (exemple). C'est quasiment impossible, le flux des taxis et bus t'en empêche et tu te retrouve vite avec des excités du klaxon qui eux vont tout droit. Si d'aventure tu essaies de forcer le passage tu risques de foutre en l'air un de ces cyclistes de m…e qui empruntent également ce couloir mais qui sont moins visibles.

C'en est arrivé à un tel point que les commerçants de certains axes ne peuvent plus être livrés sans que le livreur soit en infraction et sont condamnés soit à prendre les prunes à leur compte soit à mettre la clef sous la porte à court terme.

Lien vers le commentaire
Encore faut il que le cycliste respecte le code de la route, encore faut il que le plan de circulation soit adapté et règle les problèmes au lieu de les amplifier. Comme tu le dis, le but premier c'est d'emmerder l'automobiliste pour des motifs bassement idéologiques.

Emprunte le boulevard Saint Germain et essaie detourner à droite pour rejoindre la rue des Ecoles par la rue Thénard (exemple). C'est quasiment impossible, le flux des taxis et bus t'en empêche et tu te retrouve vite avec des excités du klaxon qui eux vont tout droit. Si d'aventure tu essaies de forcer le passage tu risques de foutre en l'air un de ces cyclistes de m…e qui empruntent également ce couloir mais qui sont moins visibles.

C'en est arrivé à un tel point que les commerçants de certains axes ne peuvent plus être livrés sans que le livreur soit en infraction et sont condamnés soit à prendre les prunes à leur compte soit à mettre la clef sous la porte à court terme.

ON est bien d'accord, mais j'ai plus d'animosité envers Delanouille et Baupin qu'envers les cyclistes ; je comprend qu'on préfère le vélo aux bétaillères de la RATP.

Lien vers le commentaire
ces messieurs passent au rouge au prétexte qu'ils sont verts
Punaise, la phrase d'anthologie :icon_up::doigt:

Au fait, attendez la fin d'année pour voir sur les comptes de la ville la facture Velib. Hah, les joies du collectivisme. J'enrage d'autant plus que je suis un mordu de vélo (le vrai, pas celui du Tour de France).

Lien vers le commentaire

La création d'un parc de vélos que l'on pourrait louer à travers la ville v'est en soi pas une mauvaise idée, c'est un transport parmi d'autres, mais là encore la crétinerie de nos élus est à la hauteur de leur réputation.

Au lieu de créer un véritable marché du vélo avec plusieurs réseaux concurrents à travers la ville bien implantés, on en confie l'exclusivité de la gestion à JC Decaux. Ce monopole public maquillé en externalisation du dit service gonfle les prix à la hausse alors qu'une véritable concurrence les aurait fait baisser et aurait augmenté l'offre de vélo si chère à nos écolos.

Qui va encore payer la facture? Personne n'a encore dévoilé que les contribuables parisiens seraient invités à financer l'initiative au titre de manant de la cour du comte delanoèèè. Bref, ceux qui n'en ont rien à foutre de vélib devront payer quand même un service de piètre qualité alors qu'avec un machin privé, ils n'auraient payé que ce qu'ils voulaient , c'est-à-dire un service de qualité. Je rappelle que la mairie de Paris touchera des sommes importantes sur les revenus de JC Decaux, on rebaptisera la mairie de Paris hotel de ville SA.

Il existait déjà des loueurs de vélos à Paris, je crois que l'on en compte une dizaine. Pourquoi ne pas avoir abrogé la loi qui leur interdisait de mettre en location les vélos sur la voie publique alors que maintenant on va permettre à JC Decaux de le faire? Résultat, des petits loueurs de vélo vont être condamné à mourir pour laisser place au énième monopole municipal, alors que ces petits loueurs auraient pu profiter d'un nouveau marché et se faire un petit pécule assez intéressant…

Bref, voilà des arguments libéraux contre vélib, mais je ne vois personne les mentionner.

Lien vers le commentaire

Ca me rappelle l'asso interdite d'utiliser son nom alors que la Mairie avait déjà fait appel à eux..

Paris Plage pourrait être payé par les consommateurs et les annonceurs, commerçants, sponsors etc.. aussi.

Lien vers le commentaire
Ca me rappelle l'asso interdite d'utiliser son nom alors que la Mairie avait déjà fait appel à eux..

Paris Plage pourrait être payé par les consommateurs et les annonceurs, commerçants, sponsors etc.. aussi.

Oui, pauvre Paris Sans-Fil… je suis un geek en deuil. A cause de ça Paris est une ville étonnamment pauvre en wifi associatif (heureusement FON lui n'a pas été inquiété), contrairement à une ville comme Puteaux.

Lien vers le commentaire
Oui, pauvre Paris Sans-Fil… je suis un geek en deuil. A cause de ça Paris est une ville étonnamment pauvre en wifi associatif (heureusement FON lui n'a pas été inquiété), contrairement à une ville comme Puteaux.

Peut-être est-ce à mettre en parallèle avec le fait que Delanoe Gulch se veut le fer de lance de la technologie avec la fibre optique. Une façon comme une autre de dégager les concurrents potentiels.

Lien vers le commentaire
  • 4 weeks later...
REBELLE ET TAIS-TOI

Par Philippe Muray

Le nouveau rebelle est très facile à identifier : c’est celui qui dit oui. Oui à Delanoël. Oui aux initiatives qui vont dans le bon sens, aux marchés bio, au tramway nommé désert, aux haltes-garderies, au camp du progrès, aux quartiers qui avancent. Oui à tout.

Sauf à la France d’en bas, bien sûr, et aux ploucs qui n’ont pas encore compris que la justice sociale ne débouche plus sur la révolution mais sur un séjour d’une semaine à Barcelone défiant toute concurrence.

Par opposition à son ancêtre le rebelle-de-Mai, ou rebellâtre, on l’appellera rebelle à roulettes. Car la glisse, pour lui, est une idée neuve en Europe. Le rebelle-de-Mai est d’ailleurs mal en point, par les temps qui courent. Ce factieux assermenté, qui riait de se voir éternellement rebelle en ce miroir, ce spécialiste libertaire des expéditions plumitives sans risques, écume de rage depuis qu’on s’est mis à l’accuser de complicité avec les « pédocriminels ».

Le rebelle à roulettes, en revanche, a le vent dans les voiles et vapeurs. C’est un héros positif et lisse, un brave qui défie à vélo les intempéries. Il est prêt à descendre dans la rue pour exiger une multiplication significative des crèches dans les centres-villes (le rebelle à roulettes est très souvent un jeune ménage avec enfants). Il aime la transparence, les objets équitables et les cadeaux altruistes que l’on trouve dans les boutiques éthiques. Il applaudit chaque fois que l’on ouvre une nouvelle brèche législative dans la forteresse du patriarcat. Il s’est débarrassé de l’ancienne vision cafardeuse et médiévale du couple (la différence sexuelle est quelque chose qui doit être dépassé). Il veut que ça avance. Que ça avance. Que ça avance. Et que ça avance.

Et ce n’est vraiment pas à son intention que Bernanos écrivait, peu après la dernière guerre : « Ce monde se croit en mouvement parce qu’il se fait du mouvement l’idée la plus matérielle. Un monde en mouvement est un monde qui grimpe la pente, et non pas un monde qui la dégringole. Si vite qu’on dégringole une pente, on ne fait jamais que se précipiter, rien de plus. »

Le rebelle à roulettes descend et il croit qu’il bouge. C’est pour ça qu’il est entré dès son plus jeune âge dans la secte des Avançistes du Septième Jour. À Paris, il a voté Delanoël, rebelle d’Hôtel de Ville. Car, comme ce dernier, il est contre le désordre. À fond. « Nous sommes les candidats de l’ordre », avait d’ailleurs proclamé le Delanoël dans son dernier meeting de campagne.

Et en effet, il n’y a plus qu’un désordre, plus qu’une anarchie : ne pas être en phase avec l’idéologie du rebelle à roulettes.

Lien vers le commentaire

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...