Dardanus Posté 28 septembre 2007 Signaler Share Posté 28 septembre 2007 En revanche, le même personnage sous cette allure-là… hé ! hé ! j'avais fait exprès de ne pas le mettre (je suis d'ailleurs en train de faire étudier le film à mes élèves de CAV). Et finalement beaucoup plus conforme à la description originale de Bram Stocker ! Bien que l'adaptation soit pirate faute d'avoir obtenu l'autorisation d'adapter le roman. Je les ai toujours détestés: confidence pour confidence, moi aussi (Bip Bip en n° 1 ; Titi en n° 2) Lien vers le commentaire
Taranne Posté 28 septembre 2007 Signaler Share Posté 28 septembre 2007 Dracula dans le livre de Stoker porte la moustache… Lien vers le commentaire
Ronnie Hayek Posté 28 septembre 2007 Signaler Share Posté 28 septembre 2007 Dracula dans le livre de Stoker porte la moustache… Cf. la couverture d'une des premières traductions françaises (sinon la première ?) en 1919. Lien vers le commentaire
Dardanus Posté 28 septembre 2007 Signaler Share Posté 28 septembre 2007 Dracula dans le livre de Stoker porte la moustache… C'est pourquoi Orlock n'en porte pas : ainsi on ne peut deviner qu'il s'agit en fait de Dracula. Lien vers le commentaire
Ronnie Hayek Posté 28 septembre 2007 Signaler Share Posté 28 septembre 2007 Toujours à propos de questions de droits d'auteur, l'adaptation américaine de Fantômas, réalisée par Edward Sedwgick en 1921, dut s'appeler Les Exploits de Diabolos pour sa sortie en France. Ci-dessous, Lon Chaney (dans le rôle d'un comparse) est reconnaissable: Lien vers le commentaire
Dardanus Posté 28 septembre 2007 Signaler Share Posté 28 septembre 2007 Devant moi se tenait un grand vieillard, rasé de près, hormis une longue moustache blanche. Il était vêtu de noir, des pieds à la tête, sans que la plus petite couleur tranchât sur ses vêtements. (…) Son visage donnait une impression de force, avec son nez fin mais aquilin, des narines particulièrement larges, un front haut et bombé, des cheveux qui se clairsemaient aux tempes, mais ailleurs, épais et abondants. Les sourcils massifs, se rejoignaient presque à l'arête du nez et paraissaient boucler tant ils étaient denses. (…) Les oreilles étaient pâles et se terminaient en pointes. Toujours à propos de questions de droits d'auteur, l'adaptation américaine de Fantômas, réalisée par Edward Sedwgick en 1921, dut s'appeler Les Exploits de Diabolos pour sa sortie en France. Et pour la même raison, Arsène Lupin a vu son petit-fils japonais Lupin III être rebaptisé Edgar de la Cambriole en France Lien vers le commentaire
Ronnie Hayek Posté 28 septembre 2007 Signaler Share Posté 28 septembre 2007 Et pour la même raison, Arsène Lupin a vu son petit-fils japonais Lupin III être rebaptisé Edgar de la Cambriole en France Déjà en 1923, Kenji Mizoguchi avait réalisé une adaptation du chef-d'oeuvre lupinien qu'est 813 sous le titre: Rupinomo. En Allemagne, il y eut aussi la série Lux, Der König der Verbrecher (le héros fut rebaptisé Lepain pour la diffusion en France). En revanche, pas de problème pour les adaptations en langue anglaise. C'eût été amusant, ceci dit, vu le sort réservé par Leblanc à un illustre détective londonien. Lien vers le commentaire
Dardanus Posté 28 septembre 2007 Signaler Share Posté 28 septembre 2007 En revanche, pas de problème pour les adaptations en langue anglaise. C'eût été amusant, ceci dit, vu le sort réservé par Leblanc à un illustre détective londonien. Herlock Sholmes…et son fidèle Wilson. Le Arsène Lupin américain de 1932 présente cette amusante particularité (freudienne ?) de faire jouer le gentleman cambrioleur et l'inspecteur Guerchard par les deux frères Barrymore. Le film pour le reste n'est pas très palpitant. Lien vers le commentaire
Ronnie Hayek Posté 28 septembre 2007 Signaler Share Posté 28 septembre 2007 Herlock Sholmes…et son fidèle Wilson.Le Arsène Lupin américain de 1932 présente cette amusante particularité (freudienne ?) de faire jouer le gentleman cambrioleur et l'inspecteur Guerchard par les deux frères Barrymore. Le film pour le reste n'est pas très palpitant. En effet, je l'ai vu il y a une quinzaine d'années, et cela m'avait semblé être davantage une pièce humoristique (fort soporifique) qu'autre chose. En revanche, je n'ai jamais vu l'adaptation par Diamant-Berger de L'Agence Barnett & Co: Arsène Lupin détective, avec Jules Berry. Pour moi, le meilleur Lupin reste Brialy dans l'excellente (et fidèle) adaptation télévisée de 813, réalisée par Astruc. Amusant, vu que le même Brialy avait joué avec Cassel un fils du gentleman-cambrioleur dans Arsène Lupin contre Arsène Lupin vingt ans avant ! Lien vers le commentaire
Taranne Posté 28 septembre 2007 Signaler Share Posté 28 septembre 2007 En revanche, pas de problème pour les adaptations en langue anglaise. C'eût été amusant, ceci dit, vu le sort réservé par Leblanc à un illustre détective londonien. A l'origine, c'était bel et bien Sherlock Holmes qui "arrivait trop tard" dans la dernière histoire du recueil Arsène Lupin gentleman-cambrioleur. Doyle eut vent de cet acte de lèse-majesté et réclama - et obtint - que le nom du personnage soit changé en Herlock Sholmes. Personne n'était dupe, mais on a toujours l'épiderme fragile chez les Doyle. Lien vers le commentaire
Ronnie Hayek Posté 28 septembre 2007 Signaler Share Posté 28 septembre 2007 A l'origine, c'était bel et bien Sherlock Holmes qui "arrivait trop tard" dans la dernière histoire du recueil Arsène Lupin gentleman-cambrioleur. Doyle eut vent de cet acte de lèse-majesté et réclama - et obtint - que le nom du personnage soit changé en Herlock Sholmes. Personne n'était dupe, mais on a toujours l'épiderme fragile chez les Doyle. Je suppose que tu fais allusion en fin de message à la série apocryphe des Dossiers secrets du Roi des détectives (dont les couvertures signées Roloff servirent vingt ans plus tard à illustrer les Harry Dickson) ? Lien vers le commentaire
Taranne Posté 28 septembre 2007 Signaler Share Posté 28 septembre 2007 Pour moi, le meilleur Lupin reste Brialy dans l'excellente (et fidèle) adaptation télévisée de 813, réalisée par Astruc. Robert Lamoureux ne s'en est pas trop mal tiré non plus, je trouve. Il a surtout su conserver à Lupin sa gouaille - souvent mise en veilleuse dans les adaptations cinématographiques et télévisuelles (eh, c'est un gentleman…) Lien vers le commentaire
Ronnie Hayek Posté 28 septembre 2007 Signaler Share Posté 28 septembre 2007 Robert Lamoureux ne s'en est pas trop mal tiré non plus, je trouve. Il a surtout su conserver à Lupin sa gouaille - souvent mise en veilleuse dans les adaptations cinématographiques et télévisuelles (eh, c'est un gentleman…) En effet, les deux adaptations (Jacques Becker, puis Yves Robert) sont très sympathiques. Pour la gouaille en veilleuse, surtout dans la version Brialy… En revanche, Descrières en faisait un peu trop dans ce registre-là. Lien vers le commentaire
Taranne Posté 28 septembre 2007 Signaler Share Posté 28 septembre 2007 Je suppose que tu fais allusion en fin de message à la série apocryphe des Dossiers secrets du Roi des détectives (dont les couvertures signées Roloff servirent vingt ans plus tard pour illustrer les Harry Dickson) ? Pas seulement. Le fils de Doyle, Adrian, réussit à faire interdire une anthologie, The Misadventures of Sherlock Holmes, qui regroupait des aventures "apocryphes" et surtout parodiques du limier de Baker Street, écrites par les plus grands auteurs de romans policiers de l'époque, sous la houlette de Frederic Dannay (Ellery Queen) Adrian était quasi-pathologiquement attaché à son père et à l'image de celui-ci et fut jusqu'à sa mort la terreur de tous ceux désireux d'apporter leur contribution personnelle au mythe. Lui-même a apporté la sienne sous la forme d'un recueil, Les exploits de Sherlock Holmes en collaboration avec un autre holmésien intégriste, John Dickson Carr: Lien vers le commentaire
Ronnie Hayek Posté 28 septembre 2007 Signaler Share Posté 28 septembre 2007 OK, merci ! Pour revenir aux méchants, je m'en voudrais d'oublier le sculpteur de Mystery Of The Wax Museum (1933) et du remake House of Wax (1953) Lionel Atwill dans la première version; Vincent Price dans la deuxième. Lien vers le commentaire
Ronnie Hayek Posté 28 septembre 2007 Signaler Share Posté 28 septembre 2007 Puisqu'il fut question de savants mégalomanes, que dire de Robur ? Est-il bon ? Est-il méchant ? Sans doute le pilote de l'Epouvante dans Maître du monde est-il plus redoutable que l'inventeur de l'Albatros dans Robur le Conquérant. Lien vers le commentaire
Calembredaine Posté 28 septembre 2007 Signaler Share Posté 28 septembre 2007 Sans doute le pilote de l'Epouvante dans Maître du monde est-il plus redoutable que l'inventeur de l'Albatros dans Robur le Conquérant. Excellents bouquins de science fiction soit dit en passant. Lien vers le commentaire
Ronnie Hayek Posté 28 septembre 2007 Signaler Share Posté 28 septembre 2007 Un autre méchant un peu oublié est Boris Jorgen, que l'on voit dans Le Sceptre d'Ottokar: Puis, bien plus tard, dans On a marché sur la Lune: Lien vers le commentaire
Timur Posté 28 septembre 2007 Signaler Share Posté 28 septembre 2007 Un autre méchant un peu oublié est Boris Jorgen, que l'on voit dans Le Sceptre d'Ottokar: Puis, bien plus tard, dans On a marché sur la Lune: Puisque Schnappi a parlé de marchand d'armes dans un autre fil et puisque les méchants de Tintin sont évoqués, on peut citer Basil Bazaroff dans L'Oreille cassée qui faisait allusion à la légende des marchands d'arme, Basil Zaharoff. Les marchands d'arme sont généralement mal considérés (à tort). Dernièrement, au cinema, un marchand d'arme actuel, Victor Bout, a été incarné sous le nom de Yuri Orlov par Nicolas Cage dans le film Lord of War, réalisé par le très talentueux Andrew Niccol (qui avait fait le génial Gattaca). Yuri Orlov Lien vers le commentaire
Ronnie Hayek Posté 28 septembre 2007 Signaler Share Posté 28 septembre 2007 Dracula dans le livre de Stoker porte la moustache… Le Dracula le plus proche du roman est celui incarné par… Christopher Lee dans la version fauchée de Jesus Franco: Les Nuits de Dracula. Le nom d'Orlov cité par Timur m'a évidemment rappelé celui de l'horrible Dr Orloff campé par Howard Vernon dans Gritos en la noche, du même Franco. Lien vers le commentaire
Ronnie Hayek Posté 28 septembre 2007 Signaler Share Posté 28 septembre 2007 Un autre méchant classieux est Alain Charnier, le baron de la drogue interprété par Fernando Rey dans les deux French Connection: Lien vers le commentaire
Ash Posté 28 septembre 2007 Signaler Share Posté 28 septembre 2007 Non, le meilleur méchant du monde c'est Klaus Kinski dans Aguirre ou la colère de Dieu (tellement fou que les indiens qui jouaient dans le film ont proposé au metteur en scène de l'assassiner, i.e. pour de vrai) +1 Je me rend compte que j'en ai oublié un dans ma liste. Al Swearengen dans Deadwood : Lien vers le commentaire
Hamster ancap Posté 29 septembre 2007 Signaler Share Posté 29 septembre 2007 le grand strateguerre Lien vers le commentaire
roubachov Posté 29 septembre 2007 Signaler Share Posté 29 septembre 2007 Un autre méchant un peu oublié est Boris Jorgen, que l'on voit dans Le Sceptre d'Ottokar: Puis, bien plus tard, dans On a marché sur la Lune: Dont l'absence de scrupules, particulièrement dans le second opus, n'est pas sans rappeler un autre "colonel";-) Lien vers le commentaire
roubachov Posté 29 septembre 2007 Signaler Share Posté 29 septembre 2007 Excellents bouquins de science fiction soit dit en passant. Si je me puis me permettre, les Voyages extraordinaires constituent certes, selon les termes de l'éditeur Hetzel, un "roman de la science", mais les considérer comme de la SF me parait un peu abusif. Après tout, bien des appareils considérés comme extravagants dans les romans de Verne … existaient déjà: ainsi, les sous-marins, que l'on retrouve tant dans Vingt mille lieues sous les mers, Mathias Sandorf ou Face au drapeau. La meilleure preuve est que les armées de l'Union recouraient à des submersibles (certes artisanaux) pendant la guerre de Secession. Pour le reste, à côté de certains titres d' "anticipation" tels Robur, Maître du monde ou encore l'Ile à hélice, la majorité des VE est en fait constituée de récits d'aventure (Hatteras, l'Ile mystérieuse, le Sphynx des glaces, Seconde patrie …): on est souvent plus proche de Stevenson que de Wells. On y trouve aussi d'excellents récits fantastiques (Maître Zacharius, Fritt Flacc, M. Ré-Dièze et Mlle Mi-bémol …), humoristiques (Docteur Ox) ou historiques (Famille sans nom, Chemin de France). Bref, c'est une oeuvre extrêmement variée et qui a, heureusement, été fortement réévaluée ces quarante dernières années. Lien vers le commentaire
phantom_opera Posté 29 septembre 2007 Signaler Share Posté 29 septembre 2007 A propos de Sherlock Holmes, n'oublions pas le professeur Moriarty (Moriarty dans le dessin animé de Miyazaki) Lien vers le commentaire
Ronnie Hayek Posté 29 septembre 2007 Signaler Share Posté 29 septembre 2007 A propos de Sherlock Holmes, n'oublions pas le professeurs Moriarty (Moriarty dans le dessin animé de Miyazaki) Cité deux fois, mais c'est ici sa première occurrence dans la version DA japonais (que je regardais chaque mercredi, au demeurant.) Sinon, un super-méchant issu d'une bande dessinée italienne pour adultes… Spiderman ! Lien vers le commentaire
Jesrad Posté 29 septembre 2007 Signaler Share Posté 29 septembre 2007 le grand strateguerre Mais où est caché Minos ? Lien vers le commentaire
Ronnie Hayek Posté 29 septembre 2007 Signaler Share Posté 29 septembre 2007 Quelques méchants nanar issus de la Marvel: L'homme-taupe: le Leader (un des premiers ennemis de Hulk): Un autre ennemi du Titan vert, la Gargouille (agent soviétique): Lien vers le commentaire
Fredo Posté 29 septembre 2007 Signaler Share Posté 29 septembre 2007 Encore quelques-uns pour la route: Une de mes récentes découvertes. Sans conteste : je comprends qu'on puisse "vendre son âme au diable". Qu'elle veuille faire de moi un jouet, me manipuler ? Pas de problème, je signe de suite ! Lien vers le commentaire
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