Aller au contenu

Je raconte my life II - Le retour


Mobius

Messages recommandés

Ah, cela me rappelle les blocages quand j'étais en deuxième année à l'annexe Malesherbes : les étudiants avaient pris des poubelles pour se constituer une barricade. Quand ils ont été délicatement poussés par les CRS, une étudiante pansue et stupide s'accrochait à sa poubelle en criant "Libertééééé !"

C'était l'un des spectacles les plus désolants et ridicules qui soient. Quand l'excrément de la fine fleur des étudiants grévistes côtoie son milieu naturel, le vide-ordures : il n'y eut rien de plus déchirant que de voir les vils CRS séparer de cette étudiante son amant blême et malodorant.

Laisse moi deviner : c'était une pouilleuse à dreadlocks ?

Lien vers le commentaire

J'ai vécu pendant 25 minutes ce que les Polonais ont subi pendant 50 ans : une vraie expérience du communisme à la fraonçaise dans un bureau de la Poste de la banlieue toulousaine. 4 guichetiers. Un de fermé. En 25 minutes, 3 clients servis. J'arrive au guichet, la préposée se barre aider sa collègue. Résultat : j'ai dû aller dans un bureau de Poste au centre ville ou je n'ai passé qu'une minute et où j'ai eu droit à un magnifique sourire de la demoiselle au guichet d'accueil.

Le pire, c'est ce pauvre commerçant dont l'échoppe est à moins de 50 mètres de la Poste, qui attendait un téléphone depuis une semaine, lequel est arrivé ce matin et a été renvoyé à l'expéditeur au motif que l'adresse n'était pas bonne alors que tous les mecs qui bossent dans ce bureau connaissent ce monsieur et son adresse. Le pauvre est parti dépité et est revenu taper un nouveau scandale. Ca promet si la Poste est privatisée.

Lien vers le commentaire
J'ai vécu pendant 25 minutes ce que les Polonais ont subi pendant 50 ans : une vraie expérience du communisme à la fraonçaise dans un bureau de la Poste de la banlieue toulousaine.

A Disneyland aussi, je me souviens avoir vécu l'enfer communiste.

Lien vers le commentaire

Quelqu'un aurait-il la bonté de m'indiquer, en gros, les conditions où la violation de domicile constitue une infraction et celles où des gens peuvent légitimement passer outre malgré la volonté du propriétaire des lieux ?

Je ne parle pas sous l'angle libéral mais sous celui de la jurisprudence fraônçaise. Merci.

Lien vers le commentaire
Quelqu'un aurait-il la bonté de m'indiquer, en gros, les conditions où la violation de domicile constitue une infraction et celles où des gens peuvent légitimement passer outre malgré la volonté du propriétaire des lieux ?

Je ne parle pas sous l'angle libéral mais sous celui de la jurisprudence fraônçaise. Merci.

A ma faible connaissance, tu ne pourras obtenir quelque chose des forces de l'ordre et de la justice que s'il y a effraction (entrée par des moyens violents), volonté de nuire ou vol. Par exemple, si un type passe de temps en temps ou même régulièrement par chez toi malgré ton interdiction, sans causer aucun dégât ni exaction, à mon avis la police, qui a mieux à faire, ne fera rien. Il ne te restera plus qu'à faire respecter ton domicile par tes propres moyens.

Lien vers le commentaire
Quelqu'un aurait-il la bonté de m'indiquer, en gros, les conditions où la violation de domicile constitue une infraction et celles où des gens peuvent légitimement passer outre malgré la volonté du propriétaire des lieux ?

Je ne parle pas sous l'angle libéral mais sous celui de la jurisprudence fraônçaise. Merci.

Sans rien voler ? ça doit être une contravention. Il n'y a pas de contravention en cas de force majeure par exemple si qqn entre pour sauver minou de calins affectueux.

Lien vers le commentaire
Quelqu'un aurait-il la bonté de m'indiquer, en gros, les conditions où la violation de domicile constitue une infraction et celles où des gens peuvent légitimement passer outre malgré la volonté du propriétaire des lieux ?

Je ne parle pas sous l'angle libéral mais sous celui de la jurisprudence fraônçaise. Merci.

En plus de la réponse de SCM, je voudrais savoir si c'était la théorie ou la réalité qui t'intéressait. Car dans les faits, il y a quantité de droits qui peuvent être violés allègrement.

Par exemple, dans les faits en France, le vol n'est pas vraiment puni par la loi. A moins d'être pris en flagrant délit, évidemment.

Lien vers le commentaire
En plus de la réponse de SCM, je voudrais savoir si c'était la théorie ou la réalité qui t'intéressait. Car dans les faits, il y a quantité de droits qui peuvent être violés allègrement.

Par exemple, dans les faits en France, le vol n'est pas vraiment puni par la loi. A moins d'être pris en flagrant délit, évidemment.

N'exagérons pas. La police fait ce qu'elle peut et elle ne peut pas grand-chose tant elle est empoisonnée par la pesanteur administrative et les pseudo-délits, c'est vrai. Mais le taux d'élucidation des cambriolages tourne quand même aux alentours de 15%, si je me souviens bien.

Lien vers le commentaire
Quand ils ont été délicatement poussés par les CRS, une étudiante pansue et stupide s'accrochait à sa poubelle en criant "Libertééééé !"

[…]il n'y eut rien de plus déchirant que de voir les vils CRS séparer de cette étudiante son amant blême et malodorant.

:icon_up:

Lien vers le commentaire
En plus de la réponse de SCM, je voudrais savoir si c'était la théorie ou la réalité qui t'intéressait. Car dans les faits, il y a quantité de droits qui peuvent être violés allègrement.

La réalité m'intéresse et Apollon propose une exception légitimant la violation de domicile contre le gré du propriétaire : non-assistance à matou en danger de décadence et d'obésité par whiskas généreusement prodigué chez le propriétaire.

J'imagine que dans cette situation, la volonté du sac à puces concerné de pérénniser de son plein gré ces maltraitances odieuses ne veut pas tripette - pour son bien. Et paf, foyer collectif.

Lien vers le commentaire
A ma faible connaissance, tu ne pourras obtenir quelque chose des forces de l'ordre et de la justice que s'il y a effraction (entrée par des moyens violents), volonté de nuire ou vol. Par exemple, si un type passe de temps en temps ou même régulièrement par chez toi malgré ton interdiction, sans causer aucun dégât ni exaction, à mon avis la police, qui a mieux à faire, ne fera rien. Il ne te restera plus qu'à faire respecter ton domicile par tes propres moyens.

Je pense que la notion de violation d'intimité, en invoquant un préjudice moral voir un harcelement, (en expliquant que tes sous-vêtements ou pire ceux de tes enfants ont été déplacés par exemple) a plus de chance d'être recevable que la violation de prorpiété dont tout le monde se fout en France.

Pour ma part c'est la stratégie que j'emploirai si aucune dégradation ou vol n'est constaté.

Lien vers le commentaire
Quel cliché ça aurait pu être. :icon_up:

Hélas, même un cliché n'aurait pu retranscrire toute la saveur de ce moment unique :doigt: un cliché n'aurait pu cristalliser les profonds accents de détresse de ce "Libertééééé !", ce cri sincère jeté à la face d'un monde corrompu et avili. Et comment parvenir à extraire la substantifique moelle de cette fusion passionnelle entre l'étudiante et sa poubelle ? J'avoue mon impuissance ; mes piètres talents de photographe n'auraient pu que ternir la scène.

Laisse moi deviner : c'était une pouilleuse à dreadlocks ?

Elle était assez pouilleuse mais point coiffée de dreadlocks. C'était la première fois que je la voyais ; j'ai appris plus tard qu'elle se rendait en cours un jour par mois, arrivait avec une heure de retard à chaque cours auquel elle assistait, répondait assez grossièrement aux professeurs et réclamait les cours des étudiants plus studieux de façon fort peu galante. Après cet épisode épique, j'ai pu la croiser une fois, toujours pendant ma deuxième année, puis elle a disparu dans les limbes des étudiants idiots et incapables qui n'ont pu se faire remarquer qu'en s'accrochant à des poubelles.

Lien vers le commentaire
C'était Julie Coudré :icon_up: ?

Qui est-ce ? :doigt:

Je ne connais pas son nom, du peu que je m'en souvienne, je vais tenter de vous la dépeindre : pansue et massive, un visage poupin et brillant, agrémenté de zones acnéique, fausse blonde à la coloration fort peu soignée, des petits yeux bleus vitreux et malveillants. Elle se vêtait toujours de la même façon avec la peu élégante combinaison du jean usé et de la veste noire à la fermeture éclair argentée et ostensible.

Lien vers le commentaire
Je pense que la notion de violation d'intimité, en invoquant un préjudice moral voir un harcelement, (en expliquant que tes sous-vêtements ou pire ceux de tes enfants ont été déplacés par exemple)

Tu mentirais à la justice, fût-elle étatique, sur quelque chose d'aussi grave ? Décidément, nous n'avons pas la même morale.

Lien vers le commentaire
Tandis que Julie Coudry est tellement mignonne qu'elle pourra devenir, au moins, caissière à Carrefour.

C'est vrai qu'elle pourrait quasiment jouer dans une série française. L'épisode où une étudiante manifeste sa révolte en s'enchaînant aux roues du camion des éboueurs. Ca passe mieux que cramponnée à une poubelle, cinématographiquement parlant. D'ailleurs ça s'appellerait Poubelle la vie.

juliecoudry_1.jpg

Lien vers le commentaire
C'est vrai qu'elle pourrait quasiment jouer dans une série française. L'épisode où une étudiante manifeste sa révolte en s'enchaînant aux roues du camion des éboueurs. Ca passe mieux que cramponnée à une poubelle, cinématographiquement parlant. D'ailleurs ça s'appellerait Poubelle la vie.

juliecoudry_1.jpg

:icon_up:

Ne trouvez-vous pas qu'elle a l'air d'une Scarlett Johansson française ?

Lien vers le commentaire
Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
×
×
  • Créer...