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"Casse-toi pauvre con"


Invité Arn0

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Je trouve ça plutôt marrant et pourtant je ne suis pas un sarkophile. Le voir continuer avec son rictus de petit gamin (le front plissé) en traitant l'autre de pauvre con c'est vraiment une belle image de la politique au plus haut niveau. C'est un Laure Manaudou de la politique : il nage dans les foules, change de petite amie tous les 3 mois et continue tout droit sans se préoccuper des gammelles qu'il traine. Bon au fond du bassin, il y a un mur.

Vivement les photos de Sarkozy tout nu diffusées par Carla.

Tiens, je viens de remarquer qu'il a choisi une femme avec le même prénom que Marx.

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J'ignore comment se passe ce genre d'évènement, mais ne faut-il pas patienter longtemps au bon endroit pour espérer tâter la main du Président ?

Forcément, si tu lui dit "me touche pas, ça va me salir" faut pas s'attendre à un sourire compatissant.

En fait, c'est une vidéo inutile qui n'apporte aucun info (même pas une beigne à la Bayrou).

Mais ça ne m'étonne pas, quand je vois que les juges vont interroger Cécilia pour savoir si elle a bien reçu un texto la veille du mariage de Sarko, on est plus qu'en bas, on creuse !

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Le plus drôle c'est qu'après "les médias" se plaignent que Sarko fait dans l'hyperprésence médiatique. En fait les frasques de Sarko apparaissent comme de la plus haute importance à partir du moment où elles le déservent. Autrement c'est du maljournalisme, du people bling-bling et j'en passe. Ce qui donne d'ailleurs de faire entre eux le même débat toutes les semaines (et j'exagère à peine).

Avec des journalistes pareils, on a vraiment le président qu'on mérite.

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Autrement c'est du maljournalisme, du people bling-bling et j'en passe.

Est ce qu'ils vont OSER en faire le thème de ' C Dans l'Air ', lundi sur la 5 ?

J'hesiterai à parier là-dessus .

Mais si la futilité d'un tel évènement, provoque vraiment une émission, ça voudra dire qu'effectivement on est tombé vraiment très bas.

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dimanche 24 février 2008, mis à jour à 14:05

Hollande estime que Sarkozy manque à tous ses devoirs

Reuters

François Hollande juge insupportable que Nicolas Sarkozy, qui a laissé fuser les insultes samedi lors de sa visite du Salon de l'agriculture, n'ait pas un comportement exemplaire.

"C'est quand même un comble que ce soit l'opposition qui rappelle le président à ses devoirs", a déclaré dimanche le premier secrétaire du Parti socialiste sur Canal +.

"On ne tombe pas dans le pugilat (…) on n'interpelle pas un marin ou un ouvrier pour qu'il vienne ici rendre compte de ce qu'il a dit, on n'entre pas dans un conflit avec quelqu'un qui ne vous serre pas la main", a-t-il ajouté.

Pour François Hollande, "c'est à force de manquer à tous ses devoirs que Nicolas Sarkozy connait finalement la désaffection populaire."

"Ce qui est aujourd'hui insupportable, c'est que le président ne soit pas exemplaire. Il n'est pas un citoyen comme les autres, il ne peut pas parler de ses propres croyances ou de ses propres convictions, il est le président de tous les Français", a-t-il avancé.

Une scène diffusée samedi par journal Le Parisien sur son site internet montre Nicolas Sarkozy progressant dans la cohue du Salon de l'agriculture en serrant des mains, entouré de gardes du corps. Arrivé au niveau d'un homme en veste beige, il s'énerve quand ce dernier se retourne brusquement.

"Ah non, me touche pas, tu me salis", lui lance le visiteur en colère. "Casse-toi, casse-toi alors! Pauvre con va…", répond le président français sans se départir de son sourire avant de poursuivre sa route.

Ce face-à-face tendu rappelle celui qui avait opposé Nicolas Sarkozy aux pêcheurs du Guilvinec début novembre, quelques jours après l'annonce de l'augmentation de son traitement de chef d'Etat.

Gérard Bon

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Le problème c'est que Sarkozy affaiblit la légitimité de sa fonction en se conduisant comme ça. Que le gars en face soit un connard ou pas n'y change rien.

Mais c'est très drôle.

Ensuite la révolution ce n'est peut-être pas tant Sarkozy que l'introduction des caméras toujours et partout, la généralisation d'internet -avec ses nouveaux moeurs- avec des médias aussi indépendants et méfiants vis a vis du pouvoir qu'ils sont soupçonnés de complaisance. Les journaux gauchistes n'arrêtent pas de tirer sur le groupe Lagardère mais l'info sort du jdd qui en fait partie. Ce qui est nouveau c'est pas forcément le président qui lance une vulgarité, c'est peut-être qu'on le sache.

Le plus drôle c'est qu'après "les médias" se plaignent que Sarko fait dans l'hyperprésence médiatique. En fait les frasques de Sarko apparaissent comme de la plus haute importance à partir du moment où elles le déservent. Autrement c'est du maljournalisme, du people bling-bling et j'en passe. Ce qui donne d'ailleurs de faire entre eux le même débat toutes les semaines (et j'exagère à peine).

Avec des journalistes pareils, on a vraiment le président qu'on mérite.

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Ensuite la révolution ce n'est peut-être pas tant Sarkozy que l'introduction des caméras toujours et partout, la généralisation d'internet -avec ses nouveaux moeurs- avec des médias aussi indépendants et méfiants vis a vis du pouvoir qu'ils sont soupçonnés de complaisance. Les journaux gauchistes n'arrêtent pas de tirer sur le groupe Lagardère mais l'info sort du jdd qui en fait partie. Ce qui est nouveau c'est pas forcément le président qui lance une vulgarité, c'est peut-être qu'on le sache.

Oui et je crois que Sarko paye le paradoxe qui fait que paradoxalement il n'y ait pas une seule image de son mariage qui soit disponible alors que le mariage est un acte purement public (c'est même son unique fonction).

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Le gouvernement du lapsus. Leçon sur le style (2)

Par André Gunthert, dimanche 24 février 2008 à 12:00 (1130, permalink, rss co) :: En images - Politique

Lionel Jospin est considéré comme le producteur le plus régulier de lapsus de la vie politique française. Mais, dans la longue agonie qui commence, Nicolas Sarkozy pourrait bien lui ravir la première place. L'épisode du "pauvre con" du salon de l'Agriculture nous apporte sur un plateau un cas d'école de la dégringolade de la communication sarkozienne.

Nul doute que l'inauguration rituelle de "la plus grande ferme de France" ait été perçue comme un calvaire par l'actuel chef de l'Etat – qui s'y était fait huer lors de son dernier passage, alors qu'il n'était encore que candidat. Chirac ayant fait de ce rendez-vous l'apothéose régulière de son mandat, Sarkozy était sûr que la comparaison allait lui être défavorable. Ca n'a pas manqué: dans les présentations de la mi-journée des JT, les commentateurs soulignaient le “pas de course” présidentiel et la brièveté de la visite.

Mais le pire restait à venir. A 19h33, le site du Parisien.fr mettait en ligne une séquence vidéo de l'arrivée du cortège. Dans le désordre de la cohue, un visiteur dont les opinions politiques sont visiblement à l'opposé, est poussé vers le chef de l'Etat en train de serrer les mains. “Ah non, touche-moi pas! Tu me salis!”, lance impulsivement le quidam. Les deux hommes sont alors à quelques centimètres l'un de l'autre. Sarkozy se détourne vivement en laissant échapper un: “Casse-toi! Casse-toi alors, pauvre con!”, avant de poursuivre son chemin.

Il y a deux semaines, le feuilleton de Michel Mompontet sur France 2, intitulé "Mon oeil", avait consacré une passionnante séquence au phénomène du bain de foule, montrant les difficultés du responsable politique pris au piège de ce tourbillon, luttant pour remonter le courant. Le titre de ce film, "Rushes", indiquait que ce qu'on y voit n'est pas conforme au spectacle officiel, et représente un à-côté qui est habituellement écarté du montage final.

Comment un professionnel de la communication politique a-t-il pu laisser passer un tel écart de langage, alors qu'il était pile sous l'oeil de la caméra? Le petit film de Mompontet fournit deux premières pistes. D'abord, on se rend compte que la confusion du phénomène, combinée au nombre des sources d'enregistrement, rend à peu près impossible de tenir compte de chaque objectif. Mais on se dit aussi qu'un tel écart, lorsqu'il se produit, appartient au matériel qui n'aurait jamais dû être montré.

Or, l'identité du diffuseur ne doit rien au hasard. Le site du Parisien.fr s'est doté récemment d'une interface de présentation vidéo, hébergée par Kewego. Avant-hier, c'étaient les accusations calomnieuses de Rama Yade, enregistrés lors d'une réunion électorale à Colombes, qui étaient complaisamment mises en avant par la rédaction web du quotidien comme "La vidéo polémique qui «buzze» sur Internet". Nul doute que le dérapage du chef de l'Etat, qui dépasse les 300.000 vues aujourd'hui à 12h et a été recopié à plusieurs dizaines d'exemplaires sur les services de partage de vidéos en ligne (voir illustration ci-dessus), constitue une belle occasion de promouvoir la plate-forme du quotidien.

Mais l'absence d'auto-censure, de la part de rédactions qu'on a connu plus frileuses, est aussi un témoignage de la dégradation accélérée de la représentation présidentielle. Après avoir été longtemps corseté par la prudence et le ménagement, le traitement du personnage présidentiel s'inscrit désormais dans une logique du débondage, parfaitement illustré par le sketch culte d'Anne Roumanoff.

Comme l'apostrophe du Guilvinec, l'injure du salon de l'Agriculture appartient, non à la communication officielle du régime, mais à ses a-côtés, à ce qui a échappé à son contrôle. “Pauvre con!” n'est donc pas un lapsus au sens classique que lui donne la psychanalyse (substituer un autre mot au terme attendu), mais ce qu'on pourrait dénommer un lapsus propagandae – un faux-pas de la communication politique.

Cet épisode apporte quelques précisions utiles à l'étude du "style Sarkozy". En premier lieu, on constate que les éléments qui sont identifiés comme porteurs du style, à l'opposé du storytelling, sont précisément constitués par ces échappées et ces chutes. Ce sont elles qui, mises bout à bout, fournissent leur matériau premier aux vidéos parodiques. Dans l'exemplaire "Parle à mon nain" de Torapamavoa, on retrouve ainsi la plupart de ces lapsus du pouvoir, qu'il a suffi d'aligner en ribambelle.

La fréquence des dérapages présidentiels suggèrent ce que l'injure confirme: Nicolas Sarkozy n'a aucune conscience de l'"effet Dailymotion". Ses efforts de contrôle portent sur la communication traditionnelle et sur l'influence des médias, par la séduction ou l'intimidation. Mais il ne contrôle pas son style, fut-ce devant une caméra, et n'a pas conscience des dégâts produits par les embardées de son comportement en termes d'image. D'où son incompréhension devant la dégringolade des sondages, et son impuissance à en inverser le sens.

Tel un nouveau petit Poucet, le chef de l'Etat continue à laisser derrière lui ces traces qui font l'aliment du buzz. Il y a une certaine ironie à voir aujourd'hui son ancien mentor, Edouard Balladur, recommander au président d'"infléchir son style". Le conseil est avisé. Mais il n'est pas pour autant facile à suivre.

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Ben il est vrai que la cérémonie avec les invités et tout et tout, elle a surtout une fonction publique.

Sans ça on se ferait pas chier à inviter des gens. On le ferait à 5, les deux époux, le prètre et les deux témoins.

Non ?

Een plus dans ce cas précis ce n'était même pas un mariage religieux et pour cause !

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La forme c'est le fond.
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Surtout en ce qui concerne Sarkozy : à part quelques mesures débiles et douteuses toute son action se limite à une sorte d'agitation médiatique permanente. Il faut bien le critiquer sur ce qu'il fait, ie ses passages médias.

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Invité jabial
Surtout en ce qui concerne Sarkozy : à part quelques mesures débiles et douteuses toute son action se limite à une sorte d'agitation médiatique permanente. Il faut bien le critiquer sur ce qu'il fait, ie ses passages médias.

Je sais pas pour vous, mais je pense qu'il est plus intéressant de parler de l'abomination qu'on introduit dans la loi avec le DALO que du fait qu'il a traité un con qui voulait se faire remarquer de connard.

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Je sais pas pour vous, mais je pense qu'il est plus intéressant de parler de l'abomination qu'on introduit dans la loi avec le DALO que du fait qu'il a traité un con qui voulait se faire remarquer de connard.

Mais on en parle aussi du droit au logement opposable (qui n'est pas de Sarko), de l'interdiction de fumer dans les lieux ouvert au public, de la fin de la publicité sur dans l'audiovisuel public, du creusement des déficits, de l'absence de réelle réforme, de la reculade sur les taxis, du mépris des institutions, des propos qui n'augure rien de bon sur l'Iran, de la lutte contre l'immigration, des plans de sauvetage industriel, de la multiplication des taxes "infinitésimales"… !

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C'est nouveau, ça vient de sortir ?

Le mariage, du moins dans l'Islam, c'est marquer une union devant Dieu et il est préférable de faire jouer du tambour et d'inviter un grand nombre de personnes afin que les gens sachent que toi et ta femme êtes mariées.

Ce n'est donc pas le seul but comme il a pu le dire maladroitement mais cela en fait partie je pense.

Parceque en fait, qui prouve qu'il s'est bien marrie avec elle, excepté si il montre des papiers etc ou je ne sais quoi d'autre)

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Ce qui est le plus hallucinant dans cette affaire, ce sont les pleurnicheries sur la fonction présidentielle qui serait "désacralisée". Le pouvoir, en France, relève de l'apparence et non de l'exercice: Tonton pouvait bien avoir la francisque, fréquenter Bousquet, couler le Rainbow Warrior et "couvrir" des affaires en série et Chirac pouvait bien trimballer plus de casseroles qu'un manutentionnaire de chez Sitram, ils ne "désacralisaient" pas la fonction. Sarkozy, lui, traite un mec de pauvre con et la présidence est définitivement entachée. On croit rêver!

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