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Croisade contre le porno "obscène"


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Moi je comprends. Et je ne suis pas certain que cela me plaise.

On ne choisit pas le monde dans lequel on vit.

C'est amusant que tu veuilles défendre le sens des mots, alors que j'essaie justement de te convaincre une meilleure utilisation du mot "pédophile".

+1, et merci

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Quant au terme sodomite, s'il est aujourd'hui vu comme péjoratif, je me permets d'en rappeler la signification :

Les mots ont un sens. Lorsque l'on entreprend de leur en donner un autre, il est généralement temps de s'inquiéter.

En effet c'est clair, cela désigne tous ceux qui pratiquent la sodomie, les homos comme les hétéros. Je ne sais pas si le terme est si clair en droit canon classique, cependant, car j'ai que cela incluait un peu tout, y compris les fellations. Je suppose que cela vient de là en dérivation de Sodome, cité connue pour ses péchés en général, pas spécialement un quartier gay.

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Je ne vois pas ce que tu contredis en m'évoquant les cas d'irresponsabilités. On les enferment bien au final. C'est de toute évidence plus important que de les soigner. Faire croire le contraire est déresponsabilisant.

(…)

Dans la variante scientiste, il n'y a évidemment pas de société qui tienne.

La science est puissante, qui parvient à supprimer la nature sociale de l'homme. Je suis toujours épaté de la survie cognitive de ces poncifs sur la disparition prochaine de la société. Si celle-ci n'existe qu'à la condition d'une morale autoritaire partagée par tous ses membres dans un esprit de contrôle réciproque de chaque vice et d'exaltation commune de chaque vertu, je crois que je vote clairement pour la disparition de "la société".

Sinon, je trouve important de soigner les gens qui souffrent qu'ils soient innocents ou coupables. Et si le fait de les soigner supprime un jour non seulement leur souffrance, mais leur propension à infliger des souffrances à autrui, je ne vois pas comment on en serait insatisfait.

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Non, je ne l'idéalise pas, ce qui est fort différent.

(…)

Cela, je n'en suis pas sûr. Je ne suis pas d'un grand optimisme sur la nature humaine, parmi bien d'autres choses en raison de la facilité avec laquelle l'homme adopte des idées fausses sur la nature humaine pourvu que ces idées conviennent à ses préjugés. Et pour le coup, le joyeux progressiste comme le sombre conservateur peuvent être deux exemples de la même catégorie, selon le discours qu'il développe.

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La science est puissante, qui parvient à supprimer la nature sociale de l'homme. Je suis toujours épaté de la survie cognitive de ces poncifs sur la disparition prochaine de la société. Si celle-ci n'existe qu'à la condition d'une morale autoritaire partagée par tous ses membres dans un esprit de contrôle réciproque de chaque vice et d'exaltation commune de chaque vertu, je crois que je vote clairement pour la disparition de "la société".

Je note la petite différence avec eux, à savoir que ça ne vous gêne probablement pas le moins du monde de pouvoir supprimer le gène de l'homosexualité si cela était possible.

La société autoritaire et moraliste peut bien aller se faire voir.

Sinon, je trouve important de soigner les gens qui souffrent qu'ils soient innocents ou coupables. Et si le fait de les soigner supprime un jour non seulement leur souffrance, mais leur propension à infliger des souffrances à autrui, je ne vois pas comment on en serait insatisfait.

D'une part, il faudrait voir qui finance la chose. D'autre part, il n'est pas question ici d'éliminer une maladie ou un virus. Donc il faut savoir dans quoi on se lance et quelles sont les priorités.

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Cela, je n'en suis pas sûr. Je ne suis pas d'un grand optimisme sur la nature humaine, parmi bien d'autres choses en raison de la facilité avec laquelle l'homme adopte des idées fausses sur la nature humaine pourvu que ces idées conviennent à ses préjugés.

Un peu plus de 16 années de pratique quotidienne de mes contemporains c'est tout sauf des préjugés.

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La science est puissante, qui parvient à supprimer la nature sociale de l'homme. Je suis toujours épaté de la survie cognitive de ces poncifs sur la disparition prochaine de la société. Si celle-ci n'existe qu'à la condition d'une morale autoritaire partagée par tous ses membres dans un esprit de contrôle réciproque de chaque vice et d'exaltation commune de chaque vertu, je crois que je vote clairement pour la disparition de "la société".

C'est du lourd, là.

Encore un peu, je te mets en signature.

Mmm… Oui, en fait je vais prendre le meilleur morceau.

:icon_up:

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Un peu plus de 16 années de pratique quotidienne de mes contemporains c'est tout sauf des préjugés.

Hmh.

Je me rappelle un ami qui, ayant travaillé des années au bloc opératoire des urgences, m'avait fait la remarque : "les suicides par armes à feu ratent presque à chaque fois". Eh oui : force est de constater que les gens qu'on amène aux urgences sont ceux qui se sont ratés. Le chirurgien avait donc tendance à ne voir qu'une partie bien déterminée de la population.

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Hmh.

Je me rappelle un ami qui, ayant travaillé des années au bloc opératoire des urgences, m'avait fait la remarque : "les suicides par armes à feu ratent presque à chaque fois". Eh oui : force est de constater que les gens qu'on amène aux urgences sont ceux qui se sont ratés. Le chirurgien avait donc tendance à ne voir qu'une partie bien déterminée de la population.

En moyenne un décès pour environ 22 tentatives. Il n'a pas tort.

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C'est du lourd, là.

Encore un peu, je te mets en signature.

(…)

Mmm… Oui, en fait je vais prendre le meilleur morceau.

:icon_up:

Hum, je ne sais pas à quel degré tu as pris ton choix. En l'occurrence, j'ironisais sur le propos de mon interlocuteur suggérant une disparition prochaine de la société si la vision scientifique du pédophile (de l'homme en général je présume) s'imposait. Et je considérais en conséquence que la science est vraiment toute puissante pour supprimer le caractère social de notre espèce.

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En moyenne un décès pour environ 22 tentatives. Il n'a pas tort.

Par arme à feu ? Je ne savais pas - ça en dit long sur l'habileté de mes contemporains… Cependant, je pense que tu vois où je veux en venir. De même que les assistantes sociales ou les pompiers sont systématiquement plus sujets à rencontrer la misère et les problèmes que, mettons, les conducteurs de taxis ou les restaurateurs.

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Un peu plus de 16 années de pratique quotidienne de mes contemporains c'est tout sauf des préjugés.

Nous avons tous des préjugés et je ne pense pas que notre pratique personnelle suffise à s'en défaire ou à apporter la moindre garantie. Ce qui est valable pour tous bien sûr. La preuve en est que des individus de grande valeur ont pu proférer dans le passé des idées dont nous savons aujourd'hui qu'elles sont fausses, alors que ces individus possédaient la meilleure éducation ou la meilleure expérience qui soit. Regarde comment le communisme a convaincu un grand nombre de gens croyant dur comme fer pendant deux ou trois générations à certaines assertions, y compris aisément vérifiables. Et sur les points où tu penses détenir la vision correcte de l'homme, il est tout à fait probable qu'une autre personne ayant 16 ans de pratique dans le même domaine développe une vision opposée. Le seul moyen de vous départager sur telle ou telle assertion concernant l'homme est alors de faire appel à un tiers objectif. Et à part la science, c'est-à-dire l'observation, la quantification et l'explication de ce dont on parle, je ne vois pas d'autres méthodes plus objectives pour le moment. On pourrait dire que la tradition est une sorte d'expérience collective (une lente sélection des idées vraies), mais on sait là aussi que ce n'est pas toujours le cas et que des croyances fausses (factuellement) se transmettent au milieu des croyances vraies.

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Et puis à long terme, on peut tout imaginer : si les parents choisissent un jour les kits génétiques de leur enfants à naître, le modèle primate brutal et intolérant n'aura peut-être pas un grand succès…

Bienvenue dans le monde d'Equilibrium :

equilibrium.jpg

Où comment l'axiome de non-agression aboutit au totalitarisme eugéniste.

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Bienvenue dans le monde d'Equilibrium :

Film nettement plus réussi (au moins au niveau esthétique) que l'horrible "Ultraviolet" du même metteur en scène.

Fin du hors sujet (quoiqu'un film "Ultraviolée" en version X pourrait bien faire l'affaire)… :icon_up:

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(…)

Où comment l'axiome de non-agression aboutir au totalitarisme eugéniste.

C'est quoi l'axiome de non-agression ?

EDIT : tu es plus avare en explication philosophique qu'en conseils cinématographiques, mais j'ai trouvé sur Wikibéral,

L'éthique libérale découle des droits naturels, elle se ramène au principe de non-agression : ne pas voler autrui, ne pas utiliser la coercition ou la violence envers autrui, sauf pour se défendre d'une agression.

Du coup, je ne vois pas comment le fait de n'utiliser ni coercition ni violence contre autrui peut se traduire par un "totalitarisme eugéniste", puisque le totalitarisme se manifeste par la coercition et la violence du pouvoir à l'encontre des individus.

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Et encore, par père, j'entends père normal. J'ai déjà eu à faire avec quelques spécimens assez coquets qui laissaient visionner à leurs gamins de CE2 des pornos gerbatoires, expliquant à l'institutrice que l'on est au XXIème siècle, qu'il faut vivre avec son temps, que ça fait partie de l'éducation et que globalement le cul c'est bien à tout âge.

Sans parler de ceux qui les visionnent avec eux (je pense à un ancien proche de Thierry Meyssan).

Blague à part, ce que vous signalez est à mon sens un problème anthropologique de la doctrine libérale, du moins une chose qu'il faudrait envisager posément et en profondeur dans la partie philosophie du forum. Ne pas laisser autrui me tuer ou me voler, cela va de soi. Mais pas de mal de gens vont au-delà en développant une vision maximaliste et interventionniste du rapport à autrui, c'est-à-dire en pensant qu'ils détiennent la vision correcte du bien et qu'ils doivent faire le bien des autres, malgré eux si nécessaire. Ou, pour le dire autrement, que le bien du groupe (la société, la civilisation, l'humanité, Gaïa, etc.) prime sur le bien de l'individu et exige de contraindre celui-ci quand il nuit au groupe. Cette dernière attitude existe à droite (nationalisme, traditionalisme) comme à gauche (socialisme, écologisme) et le "groupe" valorisé varie selon les idéologies.

Un enfant prépubère n'a pas de désir sexuel.

Si.

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Bienvenue dans le monde d'Equilibrium :

equilibrium.jpg

Où comment l'axiome de non-agression aboutit au totalitarisme eugéniste.

Je n'arrive plus à compter le nombre de fois que j'ai écouté ce superbe film, et pourtant, je ne vois aucun lien entre l'axiome de non-agression et le totalitarisme eugéniste. D'autant plus que le produit qui inhibe les émotions (le prozium) ne modifie pas le caractère génétique des utilisateurs.

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C'est ça ! J'ai aussi tout de suite pensé à ce bouquin en lisant le post de CMuller.

Si.

Ah ?

Dans ce cas, peut-être pouvons-nous différencier désir sexuel d'adulte et désir sexuel d'enfant. Ce qui revient à dire qu'un enfant n'a pas le désir sexuel d'un adulte. Affirmation assez plate, tu en conviendras.

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N'importe quoi bis. C'est de pire en pire, Harald au pays de Oui Oui.

Amusant comme l'on peut être affreusement bien-pensant à force d'anticonformisme maladif. En fait, à y regarder de plus près, peu de choses vous séparent du député socialiste tendance gauche caviar.

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C'est ça ! J'ai aussi tout de suite pensé à ce bouquin en lisant le post de CMuller.

(…)

En distinguant minimalisme et maximalisme moral, je trouve en effet qu'Ogien a pointé un trait intéressant des débats contemporains. On peut être maximaliste de plein de façons, d'ailleurs.

Et pourtant cela fait partie de ce qui distingue l'homme de la bête, le civilisé du barbare.

La distinction de la sexualité récréative (érotique) et de la sexualité procréative est pourtant un trait éminemment humain. Et la plupart des grandes civilisations ont développé une érotique en art ou en littérature. Il ne faut pas confondre de ce point de vue la mortification de la chair propre à certaines croyances avec un universel. Et même au sein de l'histoire occidentale, le monde gréco-romain n'avait évidemment pas la même approche que le monde chrétien.

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Hum, je ne sais pas à quel degré tu as pris ton choix. En l'occurrence, j'ironisais sur le propos de mon interlocuteur suggérant une disparition prochaine de la société si la vision scientifique du pédophile (de l'homme en général je présume) s'imposait. Et je considérais en conséquence que la science est vraiment toute puissante pour supprimer le caractère social de notre espèce.

Vous comprenez vraiment très mal…

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