Les facs en grève régulière désertées par leurs étudiants

[ShoTo]

Non ils ne le savent pas.

Par contre une mention au bac n'est une condition ni nécessaire ni suffisante pour intégrer une grande école.

[JackieV]

palmarès n'ayant aucun intérêt. Il n'y a pas une prépa meilleure que d'autres.

Exactement. C'est l'élève qui fait la prépa et non l'inverse, contrairement à ce que ces classement tendent à laisser penser.

[Esperluette]

D'ailleurs, je ne sais même pas s'ils peuvent en pratique selectionner sur l'obtention d"une mention car les dossiers sont pris en considération en mars soit bien avant l'examen.

Quand on vient d'un lycée relativement réputé, avec des notes élevées et des commentaires appréciateurs chaque trimestre depuis la 1è (voire la 2de), faut vraiment le vouloir pour se ramasser au bac, genre pari bidon ; ou bien subir des circonstances curieuses.

Et je m'attends à quelques anecdotes contraires mais je doute que ça représente l'ensemble des élèves intégrant une prépa année après année.

[Hemrick]

En théorie les prépas sont toutes les mêmes. Les professeurs sont tous des personnes ayant eu de bons classements à l'agrégation. Et l'affectation des professeurs dans chaque lycée se fait selon les choix de l'inspection générale.

Ce qui fait la différence de réussite entre louis le grand et la majeur partie des autres prépas, c'est le niveau de recrutement.

Et de toute façon au final pour un ingénieur au moment de sa première embauche, ce qui compte c'est l'école qu'il a intégré pas la prépa par laquelle il est passé.

Sinon en ce qui concerne le classement les journalistes sont vraiment à la masse. Je suis allé voir leur méthodologie: ils ont choisi 6 écoles d'ingénieur dont supoptique qui bien qu'étant une bonne école de physique n'est pas une des plus dure à intégrer.

[F. mas]

Euh dire que les prépas sont toutes les mêmes, c'est un peu succomber au mythe égalitaire : si certaines prépas s'en sortent plus que d'autre, ce n'est pas simplement lié aux qualités (indéniables) des élèves recrutés, mais aussi des enseignants. Louis le Grand ou Ginette sont aussi les meilleures prépas parce que les profs ont le nez dans le guidon toute l'année, que leurs enseignements sont qualibrés pour les grandes écoles au milimètre près (parce qu'en général, ils ont une connaissance de première main des programmes, quand ils n'y participent pas directement). Ma fiancée était en maths spé à Louis le grand avant d'intégrer son école d'ingé, mon frère en philo avant d'intégrer normal sup, et je peux dire que la compétition existait même au sein des prépas pour avoir les meilleurs profs possibles entre les différentes classes (celles où les enseignements collaient le plus aux concours). Quand on est en province, le sentiment de compétition est beaucoup moins fort, et l'information sur le contenu des concours plus diffuse, sauf exception (je suis le premier à le regretter, pasque d'abord, je ne suis pas parisien à la base).

[Invité rogermila]

Euh dire que les prépas sont toutes les mêmes, c'est un peu succomber au mythe égalitaire

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[JackieV]

Euh dire que les prépas sont toutes les mêmes, c'est un peu succomber au mythe égalitaire : si certaines prépas s'en sortent plus que d'autre, ce n'est pas simplement lié aux qualités (indéniables) des élèves recrutés, mais aussi des enseignants. Louis le Grand ou Ginette sont aussi les meilleures prépas parce que les profs ont le nez dans le guidon toute l'année, que leurs enseignements sont qualibrés pour les grandes écoles au milimètre près (parce qu'en général, ils ont une connaissance de première main des programmes, quand ils n'y participent pas directement). Ma fiancée était en maths spé à Louis le grand avant d'intégrer son école d'ingé, mon frère en philo avant d'intégrer normal sup, et je peux dire que la compétition existait même au sein des prépas pour avoir les meilleurs profs possibles entre les différentes classes (celles où les enseignements collaient le plus aux concours). Quand on est en province, le sentiment de compétition est beaucoup moins fort, et l'information sur le contenu des concours plus diffuse, sauf exception (je suis le premier à le regretter, pasque d'abord, je ne suis pas parisien à la base).

Et aussi parce qu'il y a 3/4 de cubeurs en deuxième année (jusqu'à 100% à IPESUP). Et parce qu'un quart de la promo s'en va à la fin de la première année. Ce que tu dis est vrai, sinon. Mais ça joue à la marge si tu veux mon avis. Je pense que si on raisonnait en termes de valeur ajoutée par rapport au niveau de base des élèves, le classement serait bien chamboulé.

[ShoTo]

Pour Ginette je suis d'accord mais c'est l'unique exception, c'est le seul lycée dans toutes la France qui augmente nos chances d'avoir l'X (mais pas l'ENS). Mais pour Louis Le Grand je ne suis pas d'accord, je suis le premier à reconnaitre que certains profs sont meilleurs que d'autres mais c'est indépendant du prestige du lycée.

[Nick de Cusa]

On rappellera que, conformément à l'égalitarisme républicain, Louis Le Grand et Henri IV recrutent sur dossier en seconde.

L'égalitarisme républicain repose beaucoup sur le fait que ceux qui y croient sont ceux qui ne connaissent pas le système.

[ShoTo]

On rappellera que, conformément à l'égalitarisme républicain, Louis Le Grand et Henri IV recrutent sur dossier en seconde.

L'égalitarisme républicain repose beaucoup sur le fait que ceux qui y croient sont ceux qui ne connaissent pas le système.

J'ai passé des journées entières à me renseigner sur le système des prépas je sais très bien comment ça marche. A la limite je veux bien que qu'être dans la TS1 de LLG soit un avantage car ils font beaucoup de HP mais sinon être dans un lycée prestigieux ne sert à rien : si t'as pas le niveau t'es largué et si tu l'as tu réussiras ailleurs.

[Ixnay]

J'ai passé des journées entières à me renseigner sur le système des prépas je sais très bien comment ça marche. A la limite je veux bien que qu'être dans la TS1 de LLG soit un avantage car ils font beaucoup de HP mais sinon être dans un lycée prestigieux ne sert à rien : si t'as pas le niveau t'es largué et si tu l'as tu réussiras ailleurs.

Pas sûr que tu réussiras ailleurs aussi bien. 2/3 ans, c'est court, et la façon dont sont traités les cours de maths/physiques de 1ere/Term est déterminant à mon avis. Et puis les maths sont bien plus épanouissants dans ce type de classe .

[h16]

la façon dont s'ont traité les cours de maths/physiques

sans parler des cours de français.

[Esperluette]

Paris-Dauphine veut augmenter ses frais d'inscription

UNIVERSITE - Certains masters pourraient coûter jusqu'à 4.000 euros…

L'Université Paris-Dauphine a décidé d'augmenter certains droits de scolarité. Cette décision, votée lundi 1er février en conseil d'administration, concerne 45 des 105 masters proposés. Dénoncée par l'organisation étudiante Unef qui y voit «une tentative de coup de force de Dauphine», le statut de «grand établissement» rend cette prise de position légale, en lui permettant notamment de choisir ses étudiants et de fixer librement les frais d'inscription sur ses diplômes dits d'établissement.

Ce sont les masters de Gestion et celui d'Economie internationale et développement qui sont concernés. L'université précise que les masters concernés vont précisément devenir des «diplômes de grand établissement».

Légalité en question

L'augmentation du montant des droits de scolarité est substantielle, puisqu'il s'échelonnera entre 1.500 et 4.000 euros par an, alors qu'il était fixé en master à 231 euros pour l'année 2009/2010. Ce montant sera toutefois modulé en fonction des revenus de la famille, et une exonération sera accordée pour les étudiants boursiers, handicapés et ceux ayant le statut de réfugié.

La ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a annoncé mardi 2 février qu'elle allait juger de la «légalité» de la hausse des droits d'inscription de certains masters de Paris-Dauphine au regard d'un avis rendu par le Conseil d'Etat en 2008.

«Le coût de la qualité»

La juridiction administrative, saisie par Valérie Pécresse en 2008, s'était alors penchée sur le projet de Dauphine de hausse des frais d'inscription en licence, qui avait finalement été abandonné par l'établissement. Selon le Conseil d'Etat, il n'était «pas légal» de «transformer des diplômes nationaux en "diplômes d'établissement" pour le seul motif de faire des droits d'inscriptions», a rappelé la ministre.

Pour justifier sa décision, Dauphine explique cette fois qu'elle «entend porter la valeur et la notoriété de ses diplômes au meilleur niveau international» et que, pour cela, «elle doit diversifier ses ressources financières». Selon elle, «le coût de la qualité impose d'ajouter aux ressources publiques l'apport des entreprises, les dons des mécènes, et la contribution des étudiants».

http://www.20minutes.fr/article/381346/Fra…inscription.php

[Lancelot]

C'est un bon début. Prochaine étape : étendre ça aux licences.

[DiabloSwing]

J'entends déjà les cris d'orfraies.

[Glockinette]

Pour justifier sa décision, Dauphine explique cette fois qu'elle «entend porter la valeur et la notoriété de ses diplômes au meilleur niveau international» et que, pour cela, «elle doit diversifier ses ressources financières». Selon elle, «le coût de la qualité impose d'ajouter aux ressources publiques l'apport des entreprises, les dons des mécènes, et la contribution des étudiants».

J'aime bien cette expression: "coût de la qualité"…

Sinon, vision pragmatique et démarche logique & intelligente de la part de cette université.

[h16]

J'entends déjà les cris d'orfraies.

J'ai lu, sur un forum de djeunz, "les cris d'Orphée". Poétique.

[Samahell]

Mbof… Tant que ça ne débouche pas sur une diminution des prélèvements ou de la dette, je ne vois pas de raison de se réjouir d'une augmentation du prix des formations…

Augmentation de la qualité d'enseignement ? Plus de filières d'élite ? Pourquoi pas mais j'attends de voir.

[Aurel]

…augmentation du prix des formations…

Augmentation de la qualité d'enseignement ?

C'est directement lié. Un bon enseignement coûte de l'argent. Equipements, enseignants, intervenants extérieurs, promotion de l'école à l'extérieur, partenariat avec des universités étrangères. Tout ce que la fac publique de base ignore depuis des décennies. Premières victimes de la gratuité : étudiants issus de familles défavorisées qui sacrifient des années loin d'être gratuites (logement, dépenses accessoires,…) pour finir au chômage avec un diplôme au rabais.

[Nick de Cusa]

Sondage à la une du parisien.fr : Université, les frais d'inscription sont-ils trop chers?

Celui là, on ne va pas le gagner, mais le "non" est presque à 27%, ce qui prouve qu'il y a du bon sens dans une grosse partie de la population.

[Esperluette]

ENSEIGNEMENT - Selon le syndicat étudiant Unef, de nombreuses universités françaises appliquent des règles d’examen illégales…

Pour avoir une chance d’obtenir son diplôme, mieux vaut ne pas miser sur l’université d’Avignon, selon un rapport de l'Unef. Le syndicat étudiant a dévoilé ce lundi «le palmarès des universités hors-la-loi» dans lequel les pratiques de trente-huit établissements français sont passées au crible.

Le rapport indique que sept universités «cumulent les fautes». Les mauvaises notes reviennent par ordre de classement à l’université d’Avignon, Toulouse-1 et Lyon-3. Ainsi, à Avignon, il n’existe pas de compensation semestrielle des notes ni de cession de rattrapage. Et l’application de notes éliminatoires serait de rigueur.

Avignon dément

Mais pour l’université d’Avignon, les accusations portées par l’Unef sont «fausses». Sa présidence réfute les notes éliminatoires en licence. Et explique que la cession de rattrapage a bien été «supprimée» en raison de l’instauration d’un contrôle continu généralisé à l’ensemble des formations.

«L’Unef ne semble pas très informée de ce qui se passe chez nous (…). Notre université est la seule et la première de Franc à avoir adopté le passage au contrôle continu intégral, qui a été voté au conseil d’administration.»

Des examens sanctions

«Nous faisons face à des situations illégales, comme la suppression de sessions de rattrapage pour certaines filières, ou à des mauvaises pratiques, comme l’instauration d’une note barrage», indique à 20minutes.fr Thierry Le Cras, vice-président de l’Unef.

Selon lui, dans les établissements qui pratiquent ces «mauvaises règles», les examens sont devenus uniquement des «sanctions» et non un outil pédagogique permettant de «progresser pendant l’année universitaire». «C’est un moyen de pratiquer une sélection déguisée», poursuit Thierry Le Cras. A titre d’exemple, la compensation annuelle des notes, pratique non obligatoire, est appliquée dans 60% des universités, selon l’Unef. «Il y a un véritable flou autour de nombreuses pratiques», souligne le syndicat.

L’harmonisation européenne des diplômes en cause

«Il est difficile de réagir à ce rapport car nous ne l’avons pas eu, souligne le ministère de l’Enseignement supérieur. Mais ceci est en partie dû à l’harmonisation européenne des diplômes. L’année universitaire s’organise désormais en semestre.» Le ministère ajoute que depuis 2008, «des enseignants référents peuvent conseiller les étudiants dans l’ensemble des universités».

Le syndicat étudiant demande toutefois à Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur, «de prendre ses responsabilités» et «d’harmoniser les règles d’examens pour favoriser la réussite des étudiants». L’Unef envisage d'attaquer les universités devant les tribunaux administratifs si ces mauvaises pratiques ne changent pas.

http://www.20minutes.fr/article/386372/Fra…-francaises.php

[Skeggjöld]

Brève de la Sorbonne :

Il y a eu une réunion de "travailleurs" et de "travailleuses" en lutte (sic) au sein de la Sorbonne, amphithéâtre Richelieu, vendredi dernier, avec l'évidente bénédiction du président de l'université et de l'administration d'icelle. Ces derniers temps, j'avais l'impression de me trouver en terre communiste dès que je mettais le pied dans la cour d'honneur de la Sorbonne : distribution de tracts du NPA et du Parti Communiste, vente de journaux communistes et jeunes communistes tentant de convertir des étudiants étonnés à la cause…

[Aurel]

Si vous êtes plusieurs à vouloir distribuer des tracts libéraux sur le campus, voire coller des affiches, c'est open bar de mon côté !

[Skeggjöld]

Si vous êtes plusieurs à vouloir distribuer des tracts libéraux sur le campus, voire coller des affiches, c'est open bar de mon côté !

Pour l'instant, je suis désespérément seule et, ayant terminé mes recherches bibliographiques, je suis plus souvent à mon domicile à rédiger mon mémoire qu'à la Sorbonne. Je vais questionner deux étudiants que je connais et qui ont tenté avec moi de faire cesser les grèves et les blocages l'année dernière. J'ignore tout de leur avis sur le libéralisme, ce sera l'occasion de leur poser la question. S'il y a des libéraux au sein de la Sorbonne, ils se comptent sur les doigts de la main !

Avez-vous déjà distribué des tracts dans le quartier de la Sorbonne ou dans tout autre quartier étudiant ?

Autre brève de la Sorbonne :

L'un de mes professeurs a envoyé, via notre plate-forme de cours en ligne, à chacun de ses étudiants, l'équivalent de trois pages de messages incitant aux grèves, aux manifestations et au "bien fondé" du mouvement contre les réformes. J'ai été personnellement outrée par un tel comportement. Ma question : est-ce autorisé de faire cela ? Y aurait-il un éventuel recours ou une éventuelle plainte à déposer ?

[h16]

Pour l'instant, je suis désespérément seule et, ayant terminé mes recherches bibliographiques, je suis plus souvent à mon domicile à rédiger mon mémoire qu'à la Sorbonne. Je vais questionner deux étudiants que je connais et qui ont tenté avec moi de faire cesser les grèves et les blocages l'année dernière. J'ignore tout de leur avis sur le libéralisme, ce sera l'occasion de leur poser la question. S'il y a des libéraux au sein de la Sorbonne, ils se comptent sur les doigts de la main !

Pas dit. Ce ne sont pas ceux qui font le plus de bruit qui sont forcément les plus nombreux.

Mais bon, la Sorbonne n'a jamais été un repaire de libertariens.

[Aurel]

Avez-vous déjà distribué des tracts dans le quartier de la Sorbonne ou dans tout autre quartier étudiant ?

Pas mal de fois, oui. Affiches, tracts. A chaque grande manif des grévistes, je retapissais le hall d'accueil avec mes camarades. Par ailleurs, un bon ami a participé à la libération de la Sorbonne barricadée. Bon, c'était à la fin des années 80 et ça s'est terminé à l'hosto lorsque leurs goliaths se sont retrouvés à sec de carburant. C'était une époque festive. Aujourd'hui, lorsque je colle quelques affichettes à l'occasion (c'est toujours agréable de laisser quelque chose sur ce genre de campus), c'est d'un triste. Y en a même qui viennent discuter, curieux.

[Nick de Cusa]

Le chapitre Français de Etudiants Pour La Liberté est-il déjà ouvert?

http://studentsforliberty.org/

(Bon, en ce moment leur combat principal semble être d'agiter des gays sous le nez des conservateurs pour les faire enrager, ce qui en période de menace imminente sur la dette souveraine ne me parait pas le plus urgent, mais "qui suis-je, qu'y puis-je, dans ce monde en litige"?)

[Skeggjöld]

Pas mal de fois, oui. Affiches, tracts. A chaque grande manif des grévistes, je retapissais le hall d'accueil avec mes camarades. Par ailleurs, un bon ami a participé à la libération de la Sorbonne barricadée. Bon, c'était à la fin des années 80 et ça s'est terminé à l'hosto lorsque leurs goliaths se sont retrouvés à sec de carburant. C'était une époque festive. Aujourd'hui, lorsque je colle quelques affichettes à l'occasion (c'est toujours agréable de laisser quelque chose sur ce genre de campus), c'est d'un triste. Y en a même qui viennent discuter, curieux.

Je n'ai personnellement jamais reçu le moindre tract ni vu la moindre affiche libertarienne à la Sorbonne…

[Aurel]

Je n'ai personnellement jamais reçu le moindre tract ni vu la moindre affiche libertarienne à la Sorbonne…

Je n'ai jamais diffusé de propagande libertarienne. Seulement libérale. La dernière occasion remonte à 2006. Sans régularité dans l'action, il n'en reste pas grand chose.

[Skeggjöld]

Je n'ai jamais diffusé de propagande libertarienne. Seulement libérale. La dernière occasion remonte à 2006. Sans régularité dans l'action, il n'en reste pas grand chose.

Merci pour ces précisions. Je comprends mieux, 2006 était mon année d'entrée à la Sorbonne, j'ai donc manqué vos principales actions. Je vous confirme qu'il n'en reste rien : la seule propagande qui prime à la Sorbonne est celle des glorieuses assemblées générales, des syndicats étudiants et des communistes. Le moindre affichage visant à refuser les blocages ou propager des idées nouvelles est aussitôt arraché. La seule alternative reste le tag dans les toilettes où certains n'hésitent pas à ouvertement critiquer les syndicats étudiants à coup de feutre sur les portes. Mais cela est de la simple dégradation et c'est s'abaisser plus bas que les ennemis que de souiller un monument historique, même en ses endroits les plus saugrenus !