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Nouveau suicide à France Télécom


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Nouveau suicide chez France Télécom

Un salarié du groupe a mis fin à ses jours en sautant d'un pont près d'Alby-sur-Chéran, en Haute-Savoie. Les syndicats affirment que la direction avait déjà été informée de sa fragilité. C'est le 24e suicide dans l'entreprise depuis février 2008.

Un nouveau salarié de France Télécom - le 24ème depuis février 2008 - s'est suicidé lundi matin en Haute-Savoie en se jetant du haut d'un viaduc surplombant une autoroute. La préfecture précise qu'il a écrit une lettre d'adieu dénonçant «le climat au sein de son entreprise», confirmant une information du Dauphiné Libéré.

Le PDG Didier Lombard s'est «immédiatement» rendu sur le lieu de travail de l'employé, pour la première fois après un suicide, signe du caractère ultra-sensible de ce sujet pour l'opérateur. Agé de 51 ans, l'employé, qui travaillait au sein d'une centrale d'appel à Annecy, s'est suicidé «en se jetant d'un pont» sur l'autoroute A41, près d'Alby-sur-Chéran.

Marié et père de deux enfants, il a laissé dans la voiture «une lettre à l'attention de son épouse, dans laquelle il explique que c'est le climat au sein de son entreprise qui a rendu propice le passage à l'acte».

Plusieurs alertes selon les syndicats

Entendue par les gendarmes, dans le cadre d'une enquête normale après un suicide, son épouse a expliqué aux enquêteurs que «son mari était très dépressif depuis plusieurs mois», selon le procureur de la République, Philippe Drouet.

De son côté, la CGT de l'entreprise souligne que le salarié «avait déjà fait l'objet d'alertes (à la direction) sur sa fragilité de la part de délégués du personnel». Il avait, de surcroît, «subi une restructuration il y a quelques jours ou quelques semaines».

D'après Patrice Diochet, délégué central de la CFTC, l'employé travaillait auparavant dans une agence gérant les relations avec les entreprises et venait d'être muté «vers un plateau d'appels». «C'est honteux. Il travaillait sur un plateau connu depuis longtemps pour être invivable, il y avait à son égard une vraie indifférence, aucune humanité, sur ce plateau on ne parle que de chiffres, les salariés sont de la chair à pâté», s'est indigné le syndicaliste.

Restructurations en cours

Pour Christian Mathorel, de la CGT France Télécom, «ce salarié n'était pas fragile mais il a été fragilisé par des décisions de l'entreprise». Son suicide confirme «l'urgence de prises de décision concrètes de la part de l'entreprise».

Depuis une dizaine de jours, les syndicats réclament le gel des restructurations au sein de l'entreprise pour toute la durée des discussions en cours, et non jusqu'au 31 octobre comme l'a promis la direction fin août.

Cinq groupes de travail doivent plancher à partir de jeudi sur «l'organisation du travail, les conditions de travail, l'équilibre vie privée-vie professionnelle, les institutions représentatives du personnel, et les règles de mobilité».

Ces chantiers de discussion ont été définis après la polémique suscitée par les propos de Didier Lombard, le 15 septembre, qui s'était désolée de la «mode du suicide» au sein de son groupe. Il s'en était excusé le lendemain, indiquant qu'il avait voulu traduire en français le terme anglais «mood» (humeur).

(Source AFP)

(badurl) http://www.liberation.fr/economie/0101593843-nouveau-suicide-chez-france-telecom?y=1 (badurl)

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Moi, je note que le type avait toujours la possibilité d'aller voir ailleurs mais plutôt que changer de job, il a préféré le suicide.

Ca en dit long.

C'est comme nos amis de la SNCF et de l'Education Nationale & leurs grèves habituelles. Ils sont visiblement très, très mécontents de leurs conditions de travail, du manque de moyens, etc. Mais aucun ne songerait à quitter le grand cocon où ils se sentent pourtant si malheureux.

Sinon, il y a des gens faibles psychologiquement. Le pensée unique franco-française, bien socialisante et donc bien négative, n'aide pas…

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Mon prof de management avait donné une explication très intelligente à tous ces suicides, comme quoi il y avait en gros un problème global de coordination des services mais je me rappelle pas bien. Ah oui et aussi : chez les standardistes, se faire insulter 24/24 ça favorise les dépressions ou qqch comme ça…

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Invité jabial

Le suicide étant un phénomène éminemment psychologique par nature, il est évident que la médiatisation d'icelui peut servir d'élément déclencheur. C'est ainsi que des gens qui se sentent malheureux comme il y en a dans toutes les boîtes, se voient brusquement retirer et le refoulement de l'idée de suicide puisqu'on en parle, et le verrou de la normalité sociale puisque les suicidés "dans son cas" sont nombreux. Enfin bref, plus on en parlera et plus il y aura de suicides.

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Le suicide étant un phénomène éminemment psychologique par nature, il est évident que la médiatisation d'icelui peut servir d'élément déclencheur. C'est ainsi que des gens qui se sentent malheureux comme il y en a dans toutes les boîtes, se voient brusquement retirer et le refoulement de l'idée de suicide puisqu'on en parle, et le verrou de la normalité sociale puisque les suicidés "dans son cas" sont nombreux. Enfin bref, plus on en parlera et plus il y aura de suicides.

Y a-il un crime d'incitation au suicide, en anarcapie ?

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Moi, je note que le type avait toujours la possibilité d'aller voir ailleurs mais plutôt que changer de job, il a préféré le suicide.

Ca en dit long.

La mentalité d'un travailleur français moyen…

Et depuis la criseuhh les comportements lâche et irresponsable ne font qu'augmenter, patrons séquestrés, menaces de faire sauter des usines…

Mais si un employer se suicide l'entreprise doit-elle payer des indemnisations et l'état versera le chômage comme pour un licenciement ?

Dans le cas inverse c'est bénéfique pour l'entreprise et le contribuable. :icon_up:

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Sinon, il y a des gens faibles psychologiquement. Le pensée unique franco-française, bien socialisante et donc bien négative, n'aide pas…

Voila.

Les années de matraquage syndicale que ces gens subissent depuis leur début chez FT font d'eux des non-adultes à la cervelle lavée. Des bébés chétifs incapables de se prendre en charge et de s'adapter à un environnement qui évolue.

Les syndicats - qui ont aussitôt récupéré ces affaires pour vendre leur merdasse revendicative - ont indirectement une part de responsabilité dans ces vagues de suicides successif. Que des personnes soient au bout du rouleau est une chose. Que le rouleau ne comporte qu'une ou deux feuilles en est une autre.

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Perdre son emploi à 50 ans, c'est souvent la raison d'un suicide. Et pas seulement chez les fonctionnaires.

Perdre son emploi, c'est une chose, si on observe en face la réalité de la difficulté d'en retrouver un, mais une restructuration, y'a des limites a l'abus.

Le suicide n'est jamais très rationnel, mais là, on est vraiement dans la cause ouvertement ridicule… d'autant plus que dans les cas ou le nouveau management est particulièrement difficile a supporter (ce que je veux bien imaginer), obtenir un congé maladie pour dépression due au stress professionnel n'est pas si difficile…

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Les syndicats - qui ont aussitôt récupéré ces affaires pour vendre leur merdasse revendicative - ont indirectement une part de responsabilité dans ces vagues de suicides successif. Que des personnes soient au bout du rouleau est une chose. Que le rouleau ne comporte qu'une ou deux feuilles en est une autre.
[…]

On se suicide chez soi, au travail, sur la route et même dans le métro, même que la dernière fois, le jour où j'ai repris le travail, j'étais en retard à cause d'une femme qui avait eu la sotte idée de se jeter sur les rails de la ligne 1. Ah la la, faut-il être sotte non ? Elle a le meilleur psy de l'univers à côté d'elle, à deux mètres sur le même quai et elle se tue quand même ! Pas de pot sur ce coup là !

Le suicide c'est un truc plus complexe qu'on ne le croit. Par exemple, Micheline, 53 ans et fonctionnaire chez Orange, peut très bien se foutre en l'air à la suite d'une réflexion de son chef de service, simplement parce qu'auparavant, elle était super fragilisée par les problèmes d'alcoolisme de son mari René et les résultats scolaires déplorables de son grand benêt de fils Sylvain ! Alors, la réflexion du cheffaillon, qui serait peut-être juste passée comme une lettre à la poste dans d'autres circonstances, devient un facteur déclenchant.

Tout ceci pour vous dire qu'il y a certes des facteurs précipitants mais toujours un terrain favorisant ! Accabler Orange, quelles que soient les responsabilités de l'opérateur historique (putain je parle comme un journaleux) ne sert à rien et surtout dessert ce que l'on pourrait apprendre de ces actes de désespoir.

Il faut arrêter de croire qu'il y a des frontières étanches entre la vie professionnelle et la vie relationnelle et affective ! Enfin, sauf quand on est agent secret ou tueur kirghize comme mon ami le Gringeot et qu'on est super entraîné à cloisonner sa vie. Pour tous les autres, les gens comme vous et moi, la frontière entre la sphère affective, relationnelle et professionnelle est poreuse : si l'une ne va pas du tout, il y a de grands risques que les autres en pâtissent.

Le suicide n'est pas non plus un acte neutre. On ne se flingue pas comme cela, aussi facilement. Avant même d'incriminer le désespoir, il faut savoir que le suicide concerne surtout des gens atteints de pathologies graves (schizophrénie, personnalité pathologique, troubles anxieux avec attaque de panique, etc.). Pour l'énorme majorité de la population, se suicider est un acte ultime, un truc grave. Il faut cesser de croire que c'est parce que le chef vous fout la pression qu'on se flingue. Généralement dans ces cas là, on morfle, on saoule tout le monde avec nos problèmes, éventuellement on lève un peu le coude parce qu'on croit que boire permet d'oublier, jusqu'à ce que les choses s'arrangent ou qu'on se barre voir ailleurs dans un autre boulot.

Dans une vie normale, nous avons tous ce que l'on nomme des stratégies de défense qui font que quand ça merde au boulot, on se replie sur la famille ou les potes. Mais bon, parfois on est tellement isolé qu'il ne reste plus rien. Alors soit on prépare son truc dans le cas de la dépression, soit on passe brutalement à l'acte dans le cadre de l'anxiété, et on se flingue.

[…]

http://psychotherapeute.blogspot.com/2009/…hez-orange.html

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Le suicide n'est jamais très rationnel, mais là, on est vraiement dans la cause ouvertement ridicule… d'autant plus que dans les cas ou le nouveau management est particulièrement difficile a supporter (ce que je veux bien imaginer), obtenir un congé maladie pour dépression due au stress professionnel n'est pas si difficile…

Ben justement, dans le cas d'une dépression grave, agir pour se protéger ne fonctionne parfois plus du tout.

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Dans cette série noire à FT, les journaux ne font qu'aller dans le sens de l'opinion en flattant les masses avec une grille d'interprétation marxiste à base de légende urbaine sur le mauvais traitement des salariés, le cynisme des contremaîtres, les cadences infernales (d'ailleurs sans évoquer la pression des 35h…), la chanson habituelle sur l'exploitation, etc. Ce bruit masque d'autres causes d'ordre sociologique, et je propose de changer de cadre d'analyse avec deux hypothèses qui me paraissent mieux coller avec les faits :

a ) il s'agit d'une série de suicides par contagion, au sens épidémiologique du terme, par un mécanisme d'imitation morbide volontaire: le suicidé exerce ainsi une vengeance individuelle contre l'entreprise, et cette tentation augmente à mesure que l'épidémie s'étend.

b ) la pression de la presse, qui joue un rôle de pousse-au-crime. Elle fonctionne comme une caisse d'amplification de ce phénomène d'imitation morbide, en lui donnant une importance excessive et en captant la vindicte populaire autour de l'apitoiement sur les salariés. Ce au moyen d'une propagande diffamatoire qui s'apparente à une forme d'incitation au suicide par une intoxication au pessimisme, qui suggère le passage à l'acte comme pourvu d'une signification politique, une capacité de protestation.

Je vois donc un phénomène d'imitation et de désinformation comme étant les causes de cette épidémie. Le reste n'est qu'enfumage des syndicats.

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a ) il s'agit d'une série de suicides par contagion, au sens épidémiologique du terme, par un mécanisme d'imitation morbide volontaire: le suicidé exerce ainsi une vengeance individuelle contre l'entreprise, et cette tentation augmente à mesure que l'épidémie s'étend.

J'émets des réserves sur ce point.

Pas que je sois spécialiste de la dépression, mais elle fonctionne en partie par un ressassement négatif dans lequel tout va mal. Le postulat de base, c'est "ma vie est pourrie", et la pensée tisse un "raisonnement" autour de cette conclusion en s'accrochant à n'importe quel évènement pour valider la justification de ce postulat. L'a priori de nullité intégrale trouve sa justification a posteriori. C'est le redoutable effet "boule de neige", s'amoncelant au fil des réflexions sur une pente dont l'aboutissement ultime consiste à se suicider.

Savoir inverser ce mouvement n'est pas à la portée du premier planquin venu.

b ) la pression de la presse, qui joue un rôle de pousse-au-crime. Elle fonctionne comme une caisse d'amplification de ce phénomène d'imitation morbide, en lui donnant une importance excessive et en captant la vindicte populaire autour de l'apitoiement sur les salariés. Ce au moyen d'une propagande diffamatoire qui s'apparente à une forme d'incitation au suicide par une intoxication au pessimisme, qui suggère le passage à l'acte comme pourvu d'une signification politique, une capacité de protestation.

Oui. Répéter aux gens fragiles qu'ils sont des victimes impuissantes broyées par un système et qu'ils sont bien malheureux, c'est une valeur sûre pour les démolir.

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N'oublions pas que les personnes sujets au suicide ne ressemblent pas tous à des cadres ou des employés. Ce sont le plus souvent des personnes à la marge de la société, des drogués, des malades, et qui ont eu un long et difficile parcourt derrière eux.

De ce point de vue le taux de suicide est évidement plus élevé que la moyenne des autres entreprises

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J'émets des réserves sur ce point.

Pas que je sois spécialiste de la dépression, mais elle fonctionne en partie par un ressassement négatif dans lequel tout va mal. Le postulat de base, c'est "ma vie est pourrie"…

Je doute que la dépression ait un quelconque rapport avec ce genre d'épidémie de suicides. D'ailleurs un dépressif ne se suicide pas, il fait des tentatives pour attirer l'attention. C'est d'autant improbale que les témoignages de l'entourage et des collègues vont dans le même sens : ces salariés n'étaient pas dépressifs, ils se distinguaient au contraire par leur dynamisme au travail et leur vie familiale équilibrée, sans signes anonciateurs d'une pente de symptomes faisant boule de neige.

J'en conclus que les éléments premiers sont la contagion d'un individu à un autre (de la même façon que les petits délinquants deviennent des criminels en s'imitant les uns les autres), la volonté de se venger de l'entreprise, bref un acte de nature essentiellement égoïste.

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Oui. Répéter aux gens fragiles qu'ils sont des victimes impuissantes broyées par un système et qu'ils sont bien malheureux, c'est une valeur sûre pour les démolir.

Avec une stratégie similaire menée dans la fonction publique, cela aboutirait, en année pleine, à environ 8850 suicides par an si on se base sur le taux de FT appliqué aux 5.2 millions de fonctionnaires. Ca fait mal.

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N'oublions pas que les personnes sujets au suicide ne ressemblent pas tous à des cadres ou des employés. Ce sont le plus souvent des personnes à la marge de la société, des drogués, des malades, et qui ont eu un long et difficile parcourt derrière eux.

De ce point de vue le taux de suicide est évidement plus élevé que la moyenne des autres entreprises

Aucune idée.

Je doute que la dépression ait un quelconque rapport avec ce genre d'épidémie de suicides. 1. D'ailleurs un dépressif ne se suicide pas, il fait des tentatives pour attirer l'attention. C'est d'autant improbale que les témoignages de l'entourage et des collègues vont dans le même sens : 2. ces salariés n'étaient pas dépressifs, ils se distinguaient au contraire par leur dynamisme au travail et leur vie familiale équilibrée, sans signes anonciateurs d'une pente de symptomes faisant boule de neige.

3. J'en conclus que les éléments premiers sont la contagion d'un individu à un autre (de la même façon que les petits délinquants deviennent des criminels en s'imitant les uns les autres), la volonté de se venger de l'entreprise, bref un acte de nature essentiellement égoïste.

1. Faux. Mais je parle bien de dépressif, pas de déprimé.

2. Il est possible d'avoir un logement sympa, une famille agréable, un métier chouette et de se coltiner une dépression à divers degrés et sous diverses formes. La dépression tient, du moins en partie, à des facteurs chimiques (carence de certaines substances naturellement produites chez les gens normaux).

3. Je n'en doute pas, puisqu'un dépressif ressasse des échecs ou prétendus tels ; or, les suicides d'autrui avec leur médiatisation ne sont pas de nature à remonter le moral.

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N'oublions pas que les personnes sujets au suicide ne ressemblent pas tous à des cadres ou des employés. Ce sont le plus souvent des personnes à la marge de la société, des drogués, des malades, et qui ont eu un long et difficile parcourt derrière eux.

Je me demande de quelles statistiques tu déduis une telle conclusion. Aucun chiffre ne permet de tirer aucune conclusion pertinente sur les raisons du suicide. La seule constatation observée est que le nombre de suicides augmentent progressivement avec l'âge (le suicidé classique étant un homme vieux), c'est tout. Et aussi que la plupart des suicides ont lieu à la maison.

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1. Faux. Mais je parle bien de dépressif, pas de déprimé.

J'en ai connu des dépressifs et en général ils ne se suicident pas (surtout par défenestration ou de mort violente) car ils sont trop faibles, il se contentent d'une mise en scène pour appeler à l'aide.

Il est possible d'avoir un logement sympa, une famille agréable, un métier chouette et de se coltiner une dépression à divers degrés et sous diverses formes. La dépression tient, du moins en partie, à des facteurs chimiques (carence de certaines substances naturellement produites chez les gens normaux).

Et tous ces salariés auraient eu subitement des carences chimiques dans leur cerveau?

L'explication par la dépression ne tient pas la route, d'autant que celle-ci est incompatible avec une vie professionnelle dynamique, ce qui était le cas des suicidés de FT.

Dépression ou déprime, c'est encore une variante du discours démagogique des syndicats qui voudraient nous faire croire à une maladie professionnelle provoquée par le traitement inhumain voulu par une caste de méchants.

Avec une stratégie similaire menée dans la fonction publique, cela aboutirait, en année pleine, à environ 8850 suicides par an si on se base sur le taux de FT appliqué aux 5.2 millions de fonctionnaires. Ca fait mal.

Ce serait une aubaine pour les artistes du fiscalisme inventif de l'UMP, qui ne tarderaient pas à pondre une lucrative taxe sur les suicides en entreprise (pardon, une contribution santé & dialogue social), pour orienter les patrons voyous vers des comportements plus citoyens.

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Je me demande de quelles statistiques tu déduis une telle conclusion. Aucun chiffre ne permet de tirer aucune conclusion pertinente sur les raisons du suicide. La seule constatation observée est que le nombre de suicides augmentent progressivement avec l'âge (le suicidé classique étant un homme vieux), c'est tout. Et aussi que la plupart des suicides ont lieu à la maison.

En effet, tu as raison; mais je voulais mettre le doigt sur la pertinence de la comparaison entre le nombre de suicidés en France et celui de FT rapporté à la population de chaque secteur. On devrait plutot cherché du coté des statistiques des suicides dans les entreprises plutôt que de le ramené à la France. Ça serait plus pertinent.

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D'ailleurs un dépressif ne se suicide pas, il fait des tentatives pour attirer l'attention.

Bouse de taureau.

Mais je suis bien d'accord qu'un suicide n'est pas forcément le résultat d'une dépression.

Pour savoir, le mieux est de demander aux intéressés, avec une limite méthodologique incontournable : on ne peut interroger que ceux qui se ratent.

@Transtextuel : ton paragraphe sur la dépression, qui me parait juste, est hors de propos en lui même. L'immense majorité des gens qui font une dépression ne se suicident pas ni ne font de tentative.

J'en ai connu des dépressifs et en général ils ne se suicident pas (surtout par défenestration ou de mort violente) car ils sont trop faibles, il se contentent d'une mise en scène pour appeler à l'aide.

Certes la plupart des dépressifs ne se suicident pas, nous l'avons écrit tous les deux, mais je ne vois pas en quoi ça te permet d'écrire que la dépression ne peut pas conduire au suicide.

Dépression couvre aussi beaucoup de symptômes, et il y a beaucoup de troubles associés. Bref, "les dépressifs" ceci ou "les dépressifs" celà, turlututu.

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On devrait plutot cherché du coté des statistiques des suicides dans les entreprises plutôt que de le ramené à la France.

Ça n'existe pas. Et de toute manière cela ne voudrait rien dire : tu peux parfaitement avoir un problème au bureau et te suicider à la maison, où l'inverse ; en plus, les suicides, c'est moins de 10.000 pour toute la France, quelques centaines, peut-être, en entreprises - on n'a donc aucun échantillon de taille suffisante pour dire quoi que ce soit. Bref, le nombre de suicides chez France Télécom peut soit être parfaitement normal, dans la moyenne nationale (la France a le plus haut taux de suicide de l'OCDE avec le Japon), ou relativement exceptionnel. On n'en sait, en fait, que dalle.

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