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Nouveau suicide à France Télécom


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Je déteste les open-spaces, vous n'y avez aucune intimité, vos collègues se pressent autour de vous pour vous poser des questions indiscrètes dès que vous changez de fond d'écran ou posez un objet inaccoutumé sur votre bureau, vous y écoutez à longueur de journée les vantardises ineptes des autres employés qui racontent bien fort les nigauderies de leur misérable existence, de façon à ce que nul ne puisse en réchapper. Dès que vous quittez votre poste, vous êtes scruté d'un œil méfiant presque au point de vous sentir instinctivement sommé de mentionner l'endroit où vous vous rendez. Quand vous avez fini votre travail et que personne ne désire vous en confier un autre, vous êtes obligé de faire semblant de travailler, car si vous ouvrez un livre, par exemple, vous êtes instantanément fusillé du regard :icon_up:

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Je déteste les open-spaces, vous n'y avez aucune intimité, vos collègues se pressent autour de vous pour vous poser des questions indiscrètes dès que vous changez de fond d'écran ou posez un objet inaccoutumé sur votre bureau, vous y écoutez à longueur de journée les vantardises ineptes des autres employés qui racontent bien fort les nigauderies de leur misérable existence, de façon à ce que nul ne puisse en réchapper. Dès que vous quittez votre poste, vous êtes scruté d'un œil méfiant presque au point de vous sentir instinctivement sommé de mentionner l'endroit où vous vous rendez. Quand vous avez fini votre travail et que personne ne désire vous en confier un autre, vous êtes obligé de faire semblant de travailler, car si vous ouvrez un livre, par exemple, vous êtes instantanément fusillé du regard :icon_up:

Alors tu vas adorer ce bouquin. :doigt:

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Je déteste les open-spaces, vous n'y avez aucune intimité, vos collègues se pressent autour de vous pour vous poser des questions indiscrètes dès que vous changez de fond d'écran ou posez un objet inaccoutumé sur votre bureau, vous y écoutez à longueur de journée les vantardises ineptes des autres employés qui racontent bien fort les nigauderies de leur misérable existence, de façon à ce que nul ne puisse en réchapper. Dès que vous quittez votre poste, vous êtes scruté d'un œil méfiant presque au point de vous sentir instinctivement sommé de mentionner l'endroit où vous vous rendez. Quand vous avez fini votre travail et que personne ne désire vous en confier un autre, vous êtes obligé de faire semblant de travailler, car si vous ouvrez un livre, par exemple, vous êtes instantanément fusillé du regard :icon_up:

J'ai vu des open space aux US, il y a des cloisons tout le tour.

Par contre, en France, open space, c'est vraiment des tables et des chaises dans une grande salle.

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Je déteste les open-spaces, vous n'y avez aucune intimité, vos collègues se pressent autour de vous pour vous poser des questions indiscrètes dès que vous changez de fond d'écran ou posez un objet inaccoutumé sur votre bureau, vous y écoutez à longueur de journée les vantardises ineptes des autres employés qui racontent bien fort les nigauderies de leur misérable existence, de façon à ce que nul ne puisse en réchapper. Dès que vous quittez votre poste, vous êtes scruté d'un œil méfiant presque au point de vous sentir instinctivement sommé de mentionner l'endroit où vous vous rendez. Quand vous avez fini votre travail et que personne ne désire vous en confier un autre, vous êtes obligé de faire semblant de travailler, car si vous ouvrez un livre, par exemple, vous êtes instantanément fusillé du regard :icon_up:

Changer son fond d'écran est une perte de temps puérile et inutile. Eventuellement, lire la presse économique du jour.

La vie sociale en entreprise exige e rester à l'écoute des autres, fussent-ils des nigauds.

Lorsque le travail est terminé, il ne faut pas attendre la suite (et encore moins lire un livre, pourquoi ne pas se faire un petit film avec un oinj, et puis quoi en core ?) mais déjà attaquer la suite prévue par précaution. Il faut être pro-actif et ne pas attendre que tout vienne du ciel.

Voilà, c'est était la minute de management sponsorisée par Orange.

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Changer son fond d'écran est une perte de temps puérile et inutile. Eventuellement, lire la presse économique du jour.

La vie sociale en entreprise exige e rester à l'écoute des autres, fussent-ils des nigauds.

Lorsque le travail est terminé, il ne faut pas attendre la suite (et encore moins lire un livre, pourquoi ne pas se faire un petit film avec un oinj, et puis quoi en core ?) mais déjà attaquer la suite prévue par précaution. Il faut être pro-actif et ne pas attendre que tout vienne du ciel.

Voilà, c'est était la minute de management sponsorisée par Orange.

Puisque c'est comme cela…

SUICIDE.gif

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La prochaine fois que je me retrouve en stage dans un open-space, je ne manquerai pas de le lire :icon_up:

Je te le prête, si tu veux. Fou rire garanti. En plus, je pourrais te prêter Le Principe de Dilbert. :doigt:

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Je te le prête, si tu veux. Fou rire garanti. En plus, je pourrais te prêter Le Principe de Dilbert. :doigt:

J'en ris d'avance :icon_up:

Je viens de me renseigner sur Le Principe de Dilbert, cela a l'air excellent :

«Toutes les entreprises ont besoin d’une stratégie pour que leurs salariés sachent ce qu’ils ne font pas.»

«Le travail est une chose fondamentalement désagréable par rapport aux autres choix possibles, et c’est la raison pour laquelle il faut le rémunérer.»

«L’entreprise ne peut pas faire grand chose pour stimuler le bonheur et la créativité, mais elle peut faire beaucoup pour les tuer.»

«Pour créer un marché il faut inventer un problème, puis trouver sa solution.»

«Le travail en équipe, c’est le parfait contraire de la bonne gestion du temps.»

«Il y a une limite au bonheur qu’on peut tirer de son travail. On est même d’autant plus heureux qu’on passe moins de temps au travail.»

«Personne n’aime travailler. Si les gens aimaient ça, ils travailleraient pour rien.»

«Pour un ingénieur, rien ne distingue la plupart des gens normaux sur le plan intellectuel d’un pois sauteur mexicain avec un visage.»

«La qualité la plus importante chez un chef, c’est sa capacité à s’attribuer le mérite des choses qui se font toutes seules.»

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Vous me faites penser a cet élément de droit, que je tiens de mon père, expert en droit du travail!! c'est que quand il y a suicide sur le lieu de travail, il y a présomption de culpabilité de l'employeur. A lui de démontrer qu'il n'y est pour rien, en somme.

C'est un point de droit bon a savoir. En plus, il se comprend super bien, non?

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Invité jabial
Changer son fond d'écran est une perte de temps puérile et inutile.

MDR.

Eventuellement, lire la presse économique du jour.

C'est sûr que ça va vachement servir à un ingénieur chimiste ça.

La vie sociale en entreprise exige e rester à l'écoute des autres, fussent-ils des nigauds.

Le fait que des gens comme toi en arrivent à penser ça me remplit d'horreur.

L'entreprise n'est pas faite pour avoir une "vie sociale". C'est un employeur, ie, un client, c'est tout. Les autres salariés sont des concurrents dans la plupart des cas.

Lorsque le travail est terminé, il ne faut pas attendre la suite (et encore moins lire un livre, pourquoi ne pas se faire un petit film avec un oinj, et puis quoi en core ?) mais déjà attaquer la suite prévue par précaution. Il faut être pro-actif et ne pas attendre que tout vienne du ciel.

Je ne sais pas où tu bosses mais mon expérience en boîtes d'info c'est qu'on bosse en mode projet. Quand on a fini, la suite il n'y en a pas, et ce pour plusieurs jours à plusieurs semaines. Si on va voir le n+1 pour obtenir un boulot à faire en attendant on se fait rabrouer. Si on va voir un collègue pour tenter de l'aider à avancer plus vite on passe pour un vantard qui se croit meilleur. Et oui, si on prend un bouquin ou qu'on part plus tôt on passe pour un paresseux. Conclusion, seule solution, ouais, faire semblant de bosser. Ou alors s'en foutre et faire ce qu'on veut, de toute façon le n+1 a pas le pouvoir de te virer et s'il pense que tu es paresseux il te donnera plus de boulot, donc tu t'ennuieras moins. Allez, pieds sur la table. :icon_up:

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Je tiens à préciser que je me fais actuellement troller sur mon blog par maurice b. , expulsé de ce forum après des mois de nonossage et qui nous avait bien fait rire avec ses saillies umpéteuses. En gros, maurice veut absolument savoir ce que nous, libéraux, entendons faire contre ces suicides (ou ce que nous ferions dans l'hypothèse risible où nous aurions le "pouvwâr").

Bref.

Pour info, FT emploie 187.000 personnes (Orange est la marque commerciale) et 102.000 en France. On est à 22 suicides en 18 mois (18 pour 2009), soit un taux de suicide de 0.17‰ (pour mille, hein, pas pour cent) … très comparable à l’ensemble de la France (10.122 en 2007 pour 64.000.000 de Français, soit 0.16 ‰ ) …

Nous avons donc un écart à la moyenne française de 0.01‰ , ce qui veut (à peu près) dire qu'il y aurait eu cette année 1 suicide de plus que d'habitude.

C'EST AFFOLANT.

AFFOLONS-NOUS.

VITE.

Justement… je crois bien que l'originalité du cas FTE est que les gens se suicident sur place, a leur boulot, ce qui n'est pas tellement banal…….

Mais bon, ce point a surement été soulevé plus loin dans le fil… Je suis juste impatient…. désolé.

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C'est le moment d'un bon 'tit afghan, non ?

sans doute…. mais bon, sur les pages 1, 2 et 3, ce point essentiel semble échapper a la sagacité des intervenants.

Il est évident que l'originalité du cas est que les gens se suicident sur place. Donc le calcul de H16 est amusant mais pas pertinent.

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MDR.

C'est sûr que ça va vachement servir à un ingénieur chimiste ça.

Le fait que des gens comme toi en arrivent à penser ça me remplit d'horreur.

L'entreprise n'est pas faite pour avoir une "vie sociale". C'est un employeur, ie, un client, c'est tout. Les autres salariés sont des concurrents dans la plupart des cas.

Je ne sais pas où tu bosses mais mon expérience en boîtes d'info c'est qu'on bosse en mode projet. Quand on a fini, la suite il n'y en a pas, et ce pour plusieurs jours à plusieurs semaines. Si on va voir le n+1 pour obtenir un boulot à faire en attendant on se fait rabrouer. Si on va voir un collègue pour tenter de l'aider à avancer plus vite on passe pour un vantard qui se croit meilleur. Et oui, si on prend un bouquin ou qu'on part plus tôt on passe pour un paresseux. Conclusion, seule solution, ouais, faire semblant de bosser. Ou alors s'en foutre et faire ce qu'on veut, de toute façon le n+1 a pas le pouvoir de te virer et s'il pense que tu es paresseux il te donnera plus de boulot, donc tu t'ennuieras moins. Allez, pieds sur la table. :doigt:

Mouais, j'ai lu ce bouquin et je ne m'y suis pas du tout reconnu. Probablement parce qu'en tant que développeur y'a moins de pression, c'est plus difu. Et puis je ne fais pas vraiment attention aux regards des autres ou au remarque. Je viens, je fais mon travail, et je repars dès que c'est fini pour profité de ma soirée en général aussi passionnante. En plus moi ça m'aide à me concentrer sur mon boulot.

Fedaykin@open space :icon_up:

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Le fait que des gens comme toi en arrivent à penser ça me remplit d'horreur.

L'entreprise n'est pas faite pour avoir une "vie sociale". C'est un employeur, ie, un client, c'est tout. Les autres salariés sont des concurrents dans la plupart des cas.

Je pense, et j'espère, qu'Aurel ne pensait pas vraiment ce qu'il disait et qu'il dressait, en quelque sorte, une caricature.

Je ne sais pas où tu bosses mais mon expérience en boîtes d'info c'est qu'on bosse en mode projet. Quand on a fini, la suite il n'y en a pas, et ce pour plusieurs jours à plusieurs semaines. Si on va voir le n+1 pour obtenir un boulot à faire en attendant on se fait rabrouer. Si on va voir un collègue pour tenter de l'aider à avancer plus vite on passe pour un vantard qui se croit meilleur. Et oui, si on prend un bouquin ou qu'on part plus tôt on passe pour un paresseux. Conclusion, seule solution, ouais, faire semblant de bosser. Ou alors s'en foutre et faire ce qu'on veut, de toute façon le n+1 a pas le pouvoir de te virer et s'il pense que tu es paresseux il te donnera plus de boulot, donc tu t'ennuieras moins. Allez, pieds sur la table. :icon_up:

C'est encore pire pour les stagiaires : quand vous avez été voir tous les employés du service et que personne ne peut vous donner du travail, vous n'allez pas l'inventer et vous n'avez pas à l'inventer. Quand vous avez internet à votre poste, vous pouvez toujours participer au forum, lire des textes, vous instruire, mais quand votre accès à internet est restreint, ou quand vous n'avez pas droit à internet, tout simplement (cela m'est déjà arrivé), je puis vous assurer que la situation devient extrêmement pénible, surtout que dès que vous ouvrez discrètement un livre, vous avez toujours un aigri pour vous faire des remarques.

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Tu démarres au 1/4 de tour, toi. Et tu n'as pas vu qu'il était ironique. Tu manques de repos.

Pauvre Jabial.

Moi pour me détendre, je lis le Cri du Contribuable sur mon m2 (un peu moins pour être précis) de bureau au milieu d'une salle de 240 personnes…et j'admire discrètement les magnifiques donzelles qui cohabitent avec moi dans cet espace confiné.

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mon seul probleme avec l'open space c'est que 90% de l'espece humaine ADORE les eclairages violents et degueulasses et que moi j'ai besoin de penombre pour bosser…generalement a chaque fois que je m'installe quelque part mon premier move c'est de virer les ampoules du plafonnier au dessus de moi.

Le reste j'm'en fou sauf quand on me pique ma chaise ou ma poubelle :icon_up:

je fais comme Fedaykin, je viens je pars.Ce que les gens pensent de ce que je fais ou de comment j'utilise mon temps, je m'en bats les genoux.

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Invité jabial
Pauvre Jabial.

J'accepte les virements :icon_up:

Moi pour me détendre, je lis le Cri du Contribuable sur mon m2 (un peu moins pour être précis) de bureau au milieu d'une salle de 240 personnes…et j'admire discrètement les magnifiques donzelles qui cohabitent avec moi dans cet espace confiné.

Tu dois être bien payé pour accepter de bosser dans un m2 dans une salle de 240, donzelles ou pas.

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sans doute…. mais bon, sur les pages 1, 2 et 3, ce point essentiel semble échapper a la sagacité des intervenants.

Il est évident que l'originalité du cas est que les gens se suicident sur place. Donc le calcul de H16 est amusant mais pas pertinent.

Le calcul de H16 est au contraire ce que nous avons de plus pertinent. Avant de prétendre qu'il y a une augmentation anormale du nombre de suicide, il faut pouvoir le prouver statistiquement. Avant d'appeler à l'aide des explications fantaisistes accusent le management sauvage, la dépression post-fonctionnariat et que sais-je encore, il faut se poser la question de l'existence réelle de cette augmentation. Le fait qu'on en parle dans les médias n'est absolument pas pertinent, puisque ces derniers sont justement connus pour mettre en exergue artficiellement certaines situations.

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Le calcul de H16 est au contraire ce que nous avons de plus pertinent. Avant de prétendre qu'il y a une augmentation anormale du nombre de suicide, il faut pouvoir le prouver statistiquement. Avant d'appeler à l'aide des explications fantaisistes accusent le management sauvage, la dépression post-fonctionnariat et que sais-je encore, il faut se poser la question de l'existence réelle de cette augmentation. Le fait qu'on en parle dans les médias n'est absolument pas pertinent, puisque ces derniers sont justement connus pour mettre en exergue artficiellement certaines situations.

nan nan nan

soit les gars se suicident sur leur lieu de travail et j'ai raison, soit ils se suicident a la maison comme n'importe qui et j'ai tort.

pas de demi-mesure possible.

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Pfff… de toute façon ça ne sert à RIEN de s'apesantir sur les statistiques du suicide au travail ou ailleurs.

J'ai beau essayer de faire preuve de toute l'empathie possible, je ne comprend pas comment un individu peut se suicider parce qu'il ne se sent pas bien à son travail. Et ce constat va bien au-delà du libéral à coeur de pierre que je suis: je constate ces réactions d'incompréhension partout autour de moi. Comment des gens un minimum rationnels peuvent à ce point s'emprisonner dans leur relation au travail pour se représenter la porte de sortie de leur entreprise comme le bord d'un précipice?

Une personne rationnelle, quand son emploi lui pèse trop, au pire démissionne, au mieux - et il me paraît difficile d'en douter dans le cas d'une boîte comme France Télécom - peut négocier des indemnités de départ qui lui assureront un revenu de transition pour compenser le manque à gagner du chômage pendant un certain temps. Je me fous de paraître dur, mais ce genre de perspectives n'est pas si insurmontable qu'on puisse lui préférer le suicide. Laisser des orphelins derrière soi plutôt que se battre pour trouver un autre situation… il faut avoir perdu le sens des priorités. On ne peut pas accuser le système pour cela.

Tout au plus peut-on plaindre ces suicidés de ne pas avoir entendu ou écouté les mots pour leur ouvrir les yeux face à la vanité de leur projet. Et cela, les médias n'y contribuent vraiment pas.

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Une personne rationnelle, quand son emploi lui pèse trop, au pire démissionne, au mieux - et il me paraît difficile d'en douter dans le cas d'une boîte comme France Télécom - peut négocier des indemnités de départ qui lui assureront un revenu de transition pour compenser le manque à gagner du chômage pendant un certain temps. Je me fous de paraître dur, mais ce genre de perspectives n'est pas si insurmontable qu'on puisse lui préférer le suicide. Laisser des orphelins derrière soi plutôt que se battre pour trouver un autre situation… il faut avoir perdu le sens des priorités. On ne peut pas accuser le système pour cela.

Je suis parfaitement d'accord avec vous :icon_up:

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nan nan nan

soit les gars se suicident sur leur lieu de travail et j'ai raison, soit ils se suicident a la maison comme n'importe qui et j'ai tort.

pas de demi-mesure possible.

Les bureaux bien élevés dans les étages ont un côté pratique pour le suicide. Les endroits élevés sont assez prisés des suicidants.

Pfff… de toute façon ça ne sert à RIEN de s'apesantir sur les statistiques du suicide au travail ou ailleurs.

J'ai beau essayer de faire preuve de toute l'empathie possible, je ne comprend pas comment un individu peut se suicider parce qu'il ne se sent pas bien à son travail. Et ce constat va bien au-delà du libéral à coeur de pierre que je suis: je constate ces réactions d'incompréhension partout autour de moi. Comment des gens un minimum rationnels peuvent à ce point s'emprisonner dans leur relation au travail pour se représenter la porte de sortie de leur entreprise comme le bord d'un précipice?

Une personne rationnelle, quand son emploi lui pèse trop, au pire démissionne, au mieux - et il me paraît difficile d'en douter dans le cas d'une boîte comme France Télécom - peut négocier des indemnités de départ qui lui assureront un revenu de transition pour compenser le manque à gagner du chômage pendant un certain temps. Je me fous de paraître dur, mais ce genre de perspectives n'est pas si insurmontable qu'on puisse lui préférer le suicide. Laisser des orphelins derrière soi plutôt que se battre pour trouver un autre situation… il faut avoir perdu le sens des priorités. On ne peut pas accuser le système pour cela.

Tout au plus peut-on plaindre ces suicidés de ne pas avoir entendu ou écouté les mots pour leur ouvrir les yeux face à la vanité de leur projet. Et cela, les médias n'y contribuent vraiment pas.

Pas question de s'apesantir, juste de mettre en évidence qu'il n'y a pas de surmortalité par suicide chez france télécom.

Comment peut-on se suicider?

Pour moi, c'est simple : le suicide est l'expression d'une pathologie mentale.

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