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Nouveau suicide à France Télécom


Messages recommandés

Le massacre de masse aussi, mais il faut bien comprendre que parfois, la pathologie mentale n'est pas individuelle, elle est l'expression d'une perversion du contrôle social.

Malheureusement, le massacre de masse est bien souvent commis par des gens qui sont en plein possession de leur moyens intellectuels.

Il suffit de parler de réduction d'unités au lieu de massacre de masse, de mettre ça sur une petite circulaire duement signé par l'autorité agréée, et le massacre en devient beaucoup plus facile.

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Malheureusement, le massacre de masse est bien souvent commis par des gens qui sont en plein possession de leur moyens intellectuels.

Il suffit de parler de réduction d'unités au lieu de massacre de masse, de mettre ça sur une petite circulaire duement signé par l'autorité agréée, et le massacre en devient beaucoup plus facile.

Tu crois à ces conneries, toi?

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"Fenêtres fermées, terrasses ou passerelles suspendues inaccessibles"

Ils vont être dans une merde grave quand il y aura des cas de grippe porcine ou toute autre maladie bien contagieuse. Les immeubles FT ressembleront aux mouroirs du temps de l'impôt sur les portes et fenêtres. On peut donc constater que ça pense dur au CHSCT de FT.

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euhh a ma connaissance il y a deux classes de massacreurs, des chefs psychopathes hyper violents qui controlent des sous-fifres qui se font buter s'ils discutent.

Me trompe-je?

Oui. C'est aussi erroné que la croyance que 90 % de l'espèce humaine travaille en open machin.

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Et ce constat va bien au-delà du libéral à coeur de pierre que je suis

apparemment ca n'est pas ton coeur qui est en cause mais ton cerveau, ou plutot ta capacité a comprendre des situations que tu n'as pas vécu toi-meme.

Si tu ne comprend pas qu'on puisse se suicider, c'est bien, mais je ne vois pas en quoi ca fait avancer cette discussion sur le suicide au travail, et a FT en particulier.

Plus précisément, avancer que les gens qui se suicident sont des malades mentaux ne fait en rien avancer le schmilblick.

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T'as tort. Mais ça, tu le savais déjà.

Bof…. en y repensant, entre temps, je pense qu'on parle des suicides a FT car beaucoup de gens se suicident au bureau. Mais ensuite, quand les journalistes avancent un chiffre de X personnes suicidées en 18 mois, je me demande bien si on ne fait pas la somme totale, auquel cas c'est complètement con et H16 aurai raison de le souligner.

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en y repensant, entre temps, je pense qu'on parle des suicides a FT car beaucoup de gens se suicident au bureau.

D'abord, on ne sait rien de rien : on parle d'une vingtaine d'employés de FT qui se sont suicidés depuis un an et demi. Mais se sont-ils tous suicidés sur leur lieu de travail ? Tous ont-ils indiqué que la raison de leur geste venait de la pression du travail ? On n'en sait que dalle et ce ne sont ni les journaleux ni les syndicons qui vont nous préciser ce genre de chose. Non, eux, leur taf, c'est de monter en épingle deux ou trois cas et mêler le tout avec des statistiques biaisement foireuses.

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Que les bourreaux sont en pleine possession de leur capacité mentale?

Oui, totalement.

Je te mets une petite ciruclaire signée sur ton bureau et toi, en pleine possessions de tes moyens, tu embrayes en massacrant femmes et enfants? C'est ça que tu me dis?

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Je te mets une petite ciruclaire signée sur ton bureau et toi, en pleine possessions de tes moyens, tu embrayes en massacrant femmes et enfants? C'est ça que tu me dis?

http://catallaxia.net/Eichmann_à_Jérusalem

Pendant tout le procès, Eichmann essaya, sans grand succès, de clarifier cette deuxième partie de sa justification : « Non coupable au sens de l'accusation. » L'accusation supposait non seulement qu'il avait agi intentionnellement - ce qu'il ne niait pas ; mais aussi que ses mobiles avaient été abjects et qu'il avait parfaitement conscience de la nature criminelle de ses actes. En ce qui concerne les « mobiles abjects », il était persuadé qu'au plus profond de lui-même il n'était pas ce qu'il appelait un innerer Schweinehund, un véritable salaud ; quant à sa conscience, il se souvenait parfaitement qu'il n'aurait eu mauvaise conscience que s'il n'avait pas exécuté les ordres - ordres d'expédier à la mort des millions d'hommes, de femmes et d'enfants, avec un grand zèle et le soin le plus méticuleux. De l'aveu général, tout cela était difficile à accepter. Une demi-douzaine de psychiatres avaient certifié qu'il était « normal ». « Plus normal, en tout cas, que je ne le suis moi-même après l'avoir examiné », s'exclama l'un d'eux, paraît-il, tandis qu'un autre découvrit que l'ensemble de son attitude psychologique, son comportement à l'égard de sa femme et de ses enfants, de son père et de sa mère, de ses frères, sœurs et amis, étaient « non seulement normaux mais tout à fait recommandables » - enfin le pasteur qui lui rendait visite régulièrement en prison, à l'issue des délibérations de la Cour suprême qui firent suite à son appel, rassura tout le monde en déclarant qu'Eichmann était « un homme qui a des idées très positives ». Mais derrière la comédie des experts en âme humaine, il y avait un fait incontestable : Eichmann n'était pas fou au sens psychologique du terme et encore moins au sens juridique. Pire, ce n'était sûrement pas un cas de haine morbide des Juifs, d'antisémitisme fanatique, ni d'endoctrinement d'aucune sorte. Lui, « personnellement », n'avait jamais rien eu contre les Juifs ; au contraire, il avait de nombreuses « raisons personnelles » de ne pas les haïr.

(…)

Ce qui me frappait chez le coupable, c'était un manque de profondeur évident, et tel qu'on ne pouvait faire remonter le mal incontestable qui organisait ses actes jusqu'au niveau plus profond des racines ou des motifs. Les actes étaient monstrueux, mais le responsable - tout au moins le responsable hautement efficace qu'on jugeait alors - était tout à fait ordinaire, comme tout le monde, ni démoniaque ni monstrueux. Il n'y avait en lui trace ni de convictions idéologiques solides, ni de motivations spécifiquement malignes, et la seule caractéristique notable qu'on décelait dans sa conduite, passée ou bien manifeste au cours du procès et au long des interrogatoires qui l'avaient précédé, était de nature entièrement négative : ce n'était pas de la stupidité, mais un manque de pensée. Dans le cadre du tribunal israélien et de la procédure carcérale, il se comportait aussi bien qu'il l'avait fait sous le régime nazi mais, en présence de situations où manquait ce genre de routine, il était désemparé, et son langage bourré de clichés produisait à la barre, comme visiblement autrefois, pendant sa carrière officielle, une sorte de comédie macabre. Clichés, phrases toute faites, codes d'expression standardisés et conventionnels ont pour fonction reconnue, socialement, de protéger de la réalité, c'est-à-dire des sollicitations que faits et événements imposent à l'attention, de par leur existence même. On serait vite épuisé à céder sans cesse à ces sollicitations ; la seule différence entre Eichmann et le reste de l'humanité est que, de toute évidence, il les ignorait totalement.

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D'abord, on ne sait rien de rien : on parle d'une vingtaine d'employés de FT qui se sont suicidés depuis un an et demi. Mais se sont-ils tous suicidés sur leur lieu de travail ? Tous ont-ils indiqué que la raison de leur geste venait de la pression du travail ?

Il semblerait tout de même que le management chez FT soit particulièrement dur.

Je pensais que seuls les anciens de l'époque "je suis fonctionnaire" digéraient mal ces nouvelles orientations, mais même des jeunes dipplômés cherchent la sortie au plus vite : Pression, Management par la sanction, menaces. Ce sont des propos qui m'ont été rapportés par un jeune cadre chez FT.

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Il semblerait tout de même que le management chez FT soit particulièrement dur.

Je pensais que seuls les anciens de l'époque "je suis fonctionnaire" digéraient mal ces nouvelles orientations, mais même des jeunes dipplômés cherchent la sortie au plus vite : Pression, Management par la sanction, menaces. Ce sont des propos qui m'ont été rapportés par un jeune cadre chez FT.

Si même ceux qui viennent du privé se plaigne, c'est dire ! (ma bonne dame) :icon_up:

On peut arrêter avec les images d'Epinal deux minutes ? Il y a des tas de jobs dans le privé qui permettent de se tripoter les burnes toute la journée tout en étant payé comme un milord. Et ces salariés ne résistent pas plus à la pression de leurs petits chefs que ceux du public, ils prennent juste plus d'anti-dépresseurs par tête de pipe pour "faire avec".

De toute façon il n'y a plus rien à dire sur ce dossier, le patron de FT a tranché puisque, selon lui, il ne s'agit que d'un "effet de mode".

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On peut arrêter avec les images d'Epinal deux minutes ? Il y a des tas de jobs dans le privé qui permettent de se tripoter les burnes toute la journée tout en étant payé comme un milord. Et ces salariés ne résistent pas plus à la pression de leurs petits chefs que ceux du public, ils prennent juste plus d'anti-dépresseurs par tête de pipe pour "faire avec"

10_cyrano_Epinal2_20.jpg

ohh toi tu vas aimer quand je vais commencer a te raconter ce que je pense des francais :icon_up:

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Je viens de lire dans un journal (non francais) ce matin que:

1) Le taux de suicide chez FT est inferieur a la moyenne national (ca a deja ete mentionne)

2) Il baisse plutot, par exemple en 2002 il y a eut 29 suicides a FT (mais bizarrement a l'epoque ca ne faisait pas la une, ca ne devait pas etre utilisable)

Si il a relativement peu de suicide a FT, et qu'en plus ca baisse, pourquoi cette couverture catastrophiste dans les medias ?

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Hélas Eichmann était kantien, ceci expliquant peut-être cela.

Non, Eichmann est un nazi qui s'est défendu a posteriori avec Kant. À mon avis, quand il obéissait à Hitler il n'avait pas Kant en tête, mais après coup il s'est dit que Kant pouvait lui être utile. Il n'est pas kantien, mais "malin". :icon_up:

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J'ai beau essayer de faire preuve de toute l'empathie possible, je ne comprend pas comment un individu peut se suicider parce qu'il ne se sent pas bien à son travail. Et ce constat va bien au-delà du libéral à coeur de pierre que je suis: je constate ces réactions d'incompréhension partout autour de moi. Comment des gens un minimum rationnels peuvent à ce point s'emprisonner dans leur relation au travail pour se représenter la porte de sortie de leur entreprise comme le bord d'un précipice?

Une personne rationnelle, quand son emploi lui pèse trop, au pire démissionne, au mieux - et il me paraît difficile d'en douter dans le cas d'une boîte comme France Télécom - peut négocier des indemnités de départ qui lui assureront un revenu de transition pour compenser le manque à gagner du chômage pendant un certain temps. Je me fous de paraître dur, mais ce genre de perspectives n'est pas si insurmontable qu'on puisse lui préférer le suicide. Laisser des orphelins derrière soi plutôt que se battre pour trouver un autre situation… il faut avoir perdu le sens des priorités. On ne peut pas accuser le système pour cela.

Sauf que prendre conscience que c'est ton travail qui te rend malheureux ("j'en ai marre de ce boulot") et non pas tes éventuels défauts ("aujourd'hui j'ai été vraiment nul") est déjà le premier pas pour prendre du recul et d'éventuellement envisager de démissionner. Ce n'est pas la peine d'avoir investi énormément dans son travail pour avoir du mal à faire cette distinction.

Sinon j'ai trouvé un article intéressant qui donne à réfléchir sur la médiatisation des suicides de FT :

suicides au-ministere un rapport effarant un silence effarant

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Invité rogermila
j'ai vu quand j'etais en fRance qu'effectivement ce qui est anodin dans une boite ricaine devient motif a gueguerre en fRance.Serait-ce un element?

Les propos tenus par un salarié de FT dans "Liberation" sont assez pathétiques.

En France, on aura toujours ce type de réaction "à coté de la plaque", tant qu'on ne brisera pas un tabou franco-français : Celui de dire aux salariés que l'entreprise dans laquelle ils travaillent ne leur appartient pas.

Qui osera le dire un jour ?

Certainement pas un homme politique !

«Je suis entré à l'époque des PTT. Actuellement, tout ce qu'on nous demande, c'est de produire, de faire du fric. Seule la rentabilité les intéresse… Le gel de la mobilité promise par la direction? Elle va durer trois mois, et tout va recommencer comme avant. Je n'ai aucune confiance en Stéphane Richard (nouveau numéro 2 de France Télécom, ndlr), vu son parcours. Ce qu'ils veulent, c'est qu'un maximum d'entre nous quitte l'entreprise. J'ai des collègues de 55 ans à qui on a proposé de démissionner pour créer leur entreprise… Il faut arrêter de se moquer des gens…»

http://www.liberation.fr/economie/01015954…infantilisation

Cela étant, la plus grosse connerie qui a été faite, c'est d'avoir gardé des personnels fonctionnaires dans une entreprise cotée en bourse.

Je ne sais pas qui a pris cette décision mais c'est un non-sens.

Il fallait repartir avec de nouvelles embauches et refaire signer un contrat de travail de droit privé (+ selection) aux fonctionnaires qui postulaient pour rester à FT.

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Il y a des tas de jobs dans le privé qui permettent de se tripoter les burnes toute la journée tout en étant payé comme un milord.

Des tas? J'en suis à 20 ans dans le privé, j'ai eu l'occasion de voir quelques centaines de personnes à l'œuvre. Des comme tu décris là, je n'en ai pas rencontré.

Des qui se décarcassaient au delà du raisonnable sans penser à demander qu'on aligne leurs revenus sur leur prestation, ça oui, j'en ai vu. Des tas, justement.

Je crois que tu serais surpris par la force de l'amour du travail bien fait.

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