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Réintroduction des châtiments corporels dans le droit français


Que faire contre la délinquance ?  

67 membres ont voté

  1. 1. Seriez-vous pour la réintroduction, dans le droit français, de châtiments corporels ne laissant pas de séquelles graves et incurables ?

    • Oui, en place publique, et retransmis à la télévision.
      18
    • Oui, à huis clos en présence du ou des plaignants.
      10
    • Oui, mais sans témoins.
      2
    • Non, ce n'est pas compatible avec le libéralisme.
      13
    • Non, ce sont des pratiques barbares et arrierées qui vont contre le progrès.
      6
    • Non, la violence n'est pas une solution.
      11
    • Sans opinion.
      7


Messages recommandés

Oui, je parlais bien de ces cas, mais tu ne réponds pas : que peut-on proposer pour ces cas ? Si on élimine la prison, il faut tout de même garder à l'esprit que le coupable reste - potentiellement en tout cas - un danger pour le reste de la société. Alors ?

J'ai répondu : on ne peut de toute façon pas réparer le préjudice subi par les victimes donc la prison, la guillotine ou un châtiment cruel comme la roue seront également insuffisants. Comme je l'ai indiqué, la seule solution raisonnable est que le criminel indemnise la victime, sa famille ou la société (quitte à être soumis aux travaux forcés, comme indiqué par un autre intervenant).

S'agissant de la dangerosité des criminels qu'il faudrait absolûment empêcher de récidiver par la prison, je n'y crois pas. Les statistiques de récidive sont faussées par la prison, véritable école du crime. Autrement dit, le système actuel engendre sa propre justification, comme tout système étatique.

Il est extrêmement délicat d'avoir une image impartiale ou correcte de ce que vaut réellement la justice en France : on n'en a, pas les journaux notamment, que l'écume des jours, les faits saillants et les plus marquants. Les témoignages des uns et des autres ne sont pas plus fiables. En outre, la criminalité peut bien reculer, si les incivilités et les "petits délits" augmentent en flèche, on a gagné un monde où on ne se fait pas tuer pour un oui ou un non (c'est bien) mais où on se fait plus souvent casser la gueule, crever ses 4 pneus ou planter un couteau dans le gras du ventre pour un regard de travers (c'est moins bien).

Que la justice soit inefficace est un fait, qu'elle soit laxiste peut se discuter mais l'idée que la petite délinquance que tu cites (délits réversibles) se combatte par la prison nous conduit directement dans l'impasse présente, où une répression aveugle, dont l'injustice est aggravée par l'inefficacité naturelle, ne change pas grand-chose à la montée de la petite délinquance et des incivilités.

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Invité jabial
S'agissant de la dangerosité des criminels qu'il faudrait absolûment empêcher de récidiver par la prison, je n'y crois pas. Les statistiques de récidive sont faussées par la prison, véritable école du crime. Autrement dit, le système actuel engendre sa propre justification, comme tout système étatique.

Ça dépend pour quel type de crime.

Je vais te donner le contre-exemple parfait : le tueur en série.

Quand on l'attrape il a tué 30 personnes.

Quand il ressort il en retue 10 avant de se faire reprendre, parce que ce coup-ci on l'avait à l'œil.

L'enfermement est la solution parfaite dans ce cas.

Qui plus est, je ne pense pas que la prison engendre la récidive. Ce que la prison engendre, c'est la montée en puissance au contact de criminels plus endurcis. Mais les délinquants récidivent très bien tous seuls tant qu'ils ne se font pas prendre ; si tu discutes avec un policier ou un juge, tu découvriras que quand on attrape quelqu'un pour un délit, il en a déjà commis 3 ou 4 en moyenne. C'est-à-dire qu'aux extrêmes on en attrape certains du premier coup, et puis d'autres en font 8 avant de tomber. Et ça, c'est sans compter le fait que ceux qui commencent jeunes ont la potion d'invisibilité jusqu'à 13-14 ans : on ne se donne souvent même pas la peine de les arrêter, et quand on le fait, ils n'arrivent jamais jusqu'à un vrai juge.

Donc la question n'est pas seulement de réparer, mais aussi de trouver une peine qui ôte l'envie de recommencer. Et si en plus le délinquant peut devenir un individu productif et découvrir qu'il existe une autre vie que la vie de cité, c'est tout bénef. Le tout est de trouver comment ; il est évident que la solution que je propose, c'est-à-dire de corriger l'individu puis de le remettre en liberté surveillée tout en lui interdisant de fréquenter les lieux à gangs, et plutôt primitive et simpliste. Le problème c'est de trouver mieux. Et à mon sens, c'est carrément mieux que l'école du crime, déjà.

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Ça dépend pour quel type de crime.

Je vais te donner le contre-exemple parfait : le tueur en série.

Quand on l'attrape il a tué 30 personnes.

Quand il ressort il en retue 10 avant de se faire reprendre, parce que ce coup-ci on l'avait à l'œil.

L'enfermement est la solution parfaite dans ce cas.

Sauf erreur, la majorité des meurtres sont des crimes passionnels ou en tout cas ne sont pas commis par des tueurs en série. Les tueurs en série donnent lieu à beaucoup de films, de moins en moins bons d'ailleurs, mais restent fortement minoritaires. Et je suis désolé de t'apprendre que l'enfermement n'est pas parfait vu que les tueurs en série en prison continuent d'être remplacés par d'autres tueurs en série en liberté. Donc on en revient à ce que je disais : la prison ne règle pas le problème.

Qui plus est, je ne pense pas que la prison engendre la récidive. Ce que la prison engendre, c'est la montée en puissance au contact de criminels plus endurcis. Mais les délinquants récidivent très bien tous seuls tant qu'ils ne se font pas prendre ; si tu discutes avec un policier ou un juge, tu découvriras que quand on attrape quelqu'un pour un délit, il en a déjà commis 3 ou 4 en moyenne.

Je dis la même chose que toi : la prison ne crée pas la récidive mais l'augmente.

Donc la question n'est pas seulement de réparer, mais aussi de trouver une peine qui ôte l'envie de recommencer. Et si en plus le délinquant peut devenir un individu productif et découvrir qu'il existe une autre vie que la vie de cité, c'est tout bénef. Le tout est de trouver comment ; il est évident que la solution que je propose, c'est-à-dire de corriger l'individu puis de le remettre en liberté surveillée tout en lui interdisant de fréquenter les lieux à gangs, et plutôt primitive et simpliste. Le problème c'est de trouver mieux. Et à mon sens, c'est carrément mieux que l'école du crime, déjà.

"Corriger l'individu" ? Qu'est-ce à dire ? Pour ma part, je ne pense pas que la société puisse "corriger" les individus. La rédemption est un phénomène purement individuel.

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Même si je ne peux pas voter, je peux quand même donner mon avis :icon_up:

Je suis clairement contre la remise des châtiments corporels. Ce n'est en aucun cas la solution.

On appliquerait déjà simplement les peines du code pénal (sans correctionnalisation judiciaire de juge gauchos, sans les "liberators" qui relâchent des prévenus ayant tirés à la kalash sur des policiers, bref, en outre, en retirant la personnalisation de la peine au profit d'une rigueur lié à l'application stricto-stricte des règles de droit pénal), croyez-moi, ce serait déjà autre chose et le rapport risque/avantage ne serait plus le même.

Si nous sommes totalement inefficace face à l'actuelle criminalité, ce n'est pas tant parce que nos lois sont mauvaises qu'elles ne sont pas appliquées.

Il règne donc un sentiment de total impunité et donc les truands dorment sur leurs deux oreilles.

Néanmoins, le code pénal est parfois dépassé par les évènements. La loi Perben II de 2004, notre grande amie liberticide, prévoyaient des dispositions pour lutter contre le récent phénomène de criminalité de bandes. En 2010, nombres de dispositions sont en retard par rapport à cette forme de criminalité (10 000 personnes étant membres actifs de ces bandes en France).

De la rigueur, de la méthode, et l'application des peines.

Il n'y aura pas besoin de remettre les châtiments corporels pour que ça se calme.

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Invité jabial
Sauf erreur, la majorité des meurtres sont des crimes passionnels ou en tout cas ne sont pas commis par des tueurs en série. Les tueurs en série donnent lieu à beaucoup de films, de moins en moins bons d'ailleurs, mais restent fortement minoritaires. Et je suis désolé de t'apprendre que l'enfermement n'est pas parfait vu que les tueurs en série en prison continuent d'être remplacés par d'autres tueurs en série en liberté. Donc on en revient à ce que je disais : la prison ne règle pas le problème.

Elle ne règle pas le problème tous les tueurs en série, mais ça en fait toujours un de moins.

Pour les crimes dits passionnels, c'est une autre histoire. Il y a deux profils : le type qui a fait une connerie, par exemple celui qui trouve sa femme au lit avec son amant, et le type violent qui se met régulièrement en danger de tuer. Ce que je pense, c'est que si on commet deux meurtres séparés dans le temps, alors on doit être enfermé à vie. C'est un bon compromis : les chances de commettre deux meurtres séparés dans le temps sans être un danger pour la société sont tout de même fort minces.

"Corriger l'individu" ? Qu'est-ce à dire ? Pour ma part, je ne pense pas que la société puisse "corriger" les individus. La rédemption est un phénomène purement individuel.

Par corriger, je veux dire frapper. La rédemption est purement individuelle, certes ; mais on peut en créer les conditions favorables en suivant la théorie comportementaliste. Quand on enferme un requin dans un aquarium et qu'on met une paroi de verre entre lui et un certain type de poisson, au début il se rue contre la paroi de verre jusqu'à être blessé, mais à la fin il apprend à ne plus attaquer ce type de poisson, même quand on ôte la paroi de verre. Autrement dit, les punitions n'ont pas une efficacité nulle, même si l'homme est plus difficile à dresser qu'un animal.

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Elle ne règle pas le problème tous les tueurs en série, mais ça en fait toujours un de moins.

Pour les crimes dits passionnels, c'est une autre histoire. Il y a deux profils : le type qui a fait une connerie, par exemple celui qui trouve sa femme au lit avec son amant, et le type violent qui se met régulièrement en danger de tuer. Ce que je pense, c'est que si on commet deux meurtres séparés dans le temps, alors on doit être enfermé à vie. C'est un bon compromis : les chances de commettre deux meurtres séparés dans le temps sans être un danger pour la société sont tout de même fort minces.

Tu devrais faire "profiler". La réalité du crime passionnel, comme des tueurs en série comme des meurtres en général, c'est qu'ils échappent à toute classification rationnelle, mais je digresse.

Par corriger, je veux dire frapper. La rédemption est purement individuelle, certes ; mais on peut en créer les conditions favorables en suivant la théorie comportementaliste. Quand on enferme un requin dans un aquarium et qu'on met une paroi de verre entre lui et un certain type de poisson, au début il se rue contre la paroi de verre jusqu'à être blessé, mais à la fin il apprend à ne plus attaquer ce type de poisson, même quand on ôte la paroi de verre. Autrement dit, les punitions n'ont pas une efficacité nulle, même si l'homme est plus difficile à dresser qu'un animal.

L'homme serait-il une espèce de requin ? Et puis, en quoi le fait d'être condamné au pretium doloris, plus les frais de justice, ce qui peut rapidement amener à des années de "travaux forcés" (obligation de payer) serait moins dissuasive ou "corrective" que les coups ou les punitions publiques ?

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Invité jabial
Tu devrais faire "profiler". La réalité du crime passionnel, comme des tueurs en série comme des meurtres en général, c'est qu'ils échappent à toute classification rationnelle, mais je digresse.

Oui bien sûr, mais il n'empêche que ça démontre bien que la prison sert à quelque chose.

Certains argueront que ce sont plutôt des fous qu'il faut mettre à l'asile, mais encore faut-il qu'il soit bien gardé.

D'un point de vue psychiatrique en tout cas, le pervers n'est pas un fou : son raisonnement est rationnel, ce sont ses émotions qui ne sont pas normales puisqu'il éprouve du plaisir à des horreurs.

L'homme serait-il une espèce de requin ?

L'homme est un animal rationnel. Il reste un animal, un être vivant, un être matériel composé de molécules. Il n'échappe pas aux lois de la biologie.

Et puis, en quoi le fait d'être condamné au pretium doloris, plus les frais de justice, ce qui peut rapidement amener à des années de "travaux forcés" (obligation de payer) serait moins dissuasive ou "corrective" que les coups ou les punitions publiques ?

Disons que les coups parlent mieux à l'animal qui est en nous. Et ça a l'avantage d'être un volet pénal qui est applicable, à petite dose bien sûr, aux petits délits violents. Par exemple l'arrachage de sac.

Le problème c'est de désinciter la délinquance avant, si possible, que le délinquant s'endurcisse et ne devienne un vrai voyou.

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Et puis, en quoi le fait d'être condamné au pretium doloris, plus les frais de justice, ce qui peut rapidement amener à des années de "travaux forcés" (obligation de payer) serait moins dissuasive ou "corrective" que les coups ou les punitions publiques ?

Le problème du pretium doloris, c'est le fait de mettre un prix sur la souffrance humaine, combien d'euros pour rembourser la torture, combien de grammes d'or pour une vie, le milliardaire peut il violer tous les jours a condition de payer ?

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J'ai répondu : on ne peut de toute façon pas réparer le préjudice subi par les victimes donc la prison, la guillotine ou un châtiment cruel comme la roue seront également insuffisants. Comme je l'ai indiqué, la seule solution raisonnable est que le criminel indemnise la victime, sa famille ou la société (quitte à être soumis aux travaux forcés, comme indiqué par un autre intervenant).

Ok.

S'agissant de la dangerosité des criminels qu'il faudrait absolûment empêcher de récidiver par la prison, je n'y crois pas. Les statistiques de récidive sont faussées par la prison, véritable école du crime. Autrement dit, le système actuel engendre sa propre justification, comme tout système étatique.

Peut-être mais il y a aussi des criminels fous, des récidivistes qui existeraient indépendamment du fait que le système actuel accroît leur nombre. Pour ceux-la, je ne vois pas comment éviter la prison.

Que la justice soit inefficace est un fait, qu'elle soit laxiste peut se discuter mais l'idée que la petite délinquance que tu cites (délits réversibles) se combatte par la prison nous conduit directement dans l'impasse présente, où une répression aveugle, dont l'injustice est aggravée par l'inefficacité naturelle, ne change pas grand-chose à la montée de la petite délinquance et des incivilités.

Ah mais tout à fait, je ne suis pas un avocat de la prison pour les petites frappes, justement.

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Le problème du pretium doloris, c'est le fait de mettre un prix sur la souffrance humaine, combien d'euros pour rembourser la torture, combien de grammes d'or pour une vie, le milliardaire peut il violer tous les jours a condition de payer ?

En effet, c'est un problème, mais qui me paraît moins difficile que d'estimer la bonne longueur pour une peine de prison. Un milliardaire sera de toute façon toujours avantagé dans n'importe quel système. Et puis il n'y a pas de raison pour que le pretium doloris, comme le travail forcé, ne dépende pas des capacités du criminel.

[…]

Peut-être mais il y a aussi des criminels fous, des récidivistes qui existeraient indépendamment du fait que le système actuel accroît leur nombre. Pour ceux-la, je ne vois pas comment éviter la prison. […]

Des fous dangereux, insensibles à toute répression ou correction, il y en aura toujours, dans n'importe quel système. D'ailleurs, ils échappent souvent à la prison, pour aller vers les soins psychiatriques.

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En effet, c'est un problème, mais qui me paraît moins difficile que d'estimer la bonne longueur pour une peine de prison. Un milliardaire sera de toute façon toujours avantagé dans n'importe quel système. Et puis il n'y a pas de raison pour que le pretium doloris, comme le travail forcé, ne dépende pas des capacités du criminel.

Ca reviens au même en terme de difficulté d'estimer la peine, mais c'est presque toujours meilleur que la prison, je te l'accorde, et ça a le mérite non négligeable d'essayer de compenser la victime autant que possible.

Par contre, je ne suis pas convaincu que ça soit aussi efficace comme moyen de dissuasion et de réhabilitation qu'une peine volontairement humiliante.

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Invité jabial

Au moins on est tous d'accord sur un truc : il faut trouver un moyen de remplacer la prison par autre chose pour 80% des criminels.

Au passage, il me semble qu'on confonde ici les deux volets : le volet civil et le volet pénal. Le volet civil n'a pas à varier en fonction de la capacité du coupable : qu'on soit mendiant ou milliardaire, réparer c'est réparer. Par contre, le volet pénal doit être autant que possible égal pour tous.

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Au moins on est tous d'accord sur un truc : il faut trouver un moyen de remplacer la prison par autre chose pour 80% des criminels.

Au vu de l'engorgement actuel, ça semble être du bon sens.

Les deux autres alternatives étant de penser

- qu'il faut construire plus de prisons.

- que tout va bien, parce que si on regarde sur trois siècles, la tendance de fond est à la baisse de la criminalité.

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J'ai mis "Oui, à huis clos en présence du ou des plaignants" mais ça doit se limiter à de petits délits, n'engendre aucune séquelle, être indemnisable en cas d'erreur judiciaire.

Ce qui serai acceptable est de le proposer au condamné comme alternative à la peine de prison.

D'une manière générale, je suis assez pour les peines de prison COURTES et DÉSAGRÉABLES.

COURTES c'est mieux pour le contribuables et pour la réinsertion du détenu.

DÉSAGRÉABLES, c'est pour moi l'isolement.

Aucun contacte humain (sauf médecin et avocat).

Isolation sociale, pas de contact avec les prisonniers.

Pas de visites familiale, pas de sexe.

Isolation sonore avec juste une fenêtre insonorisée pour suivre les cycles jours et nuit.

Aucun loisir, ni livre ni télé ni radio.

Lit douillet en béton.

Nourriture protéinée sans gout, sans texture, sans odeur ni saveur, non identifiable.

Température aire et eau fixe sous le seuil de confort.

Éclairage fixe avec un mode jour et un mode nuit à heure fixe.

Environnement gris.

Enfin vous voyez l'idée, on devrais pouvoir réduire la durée des peines avec ça.

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Oui, tu veux les rendre fous.

Je veux leur donner envie de ne pas revenir.

C'est précisément parce que c'est pénible que ça peut être efficace en remplaçant quelque années par quelques semaines.

comme les poisons, c'est un question de dose.

En fait ça existe déjà en plus soft.

http://www.google.fr/#hl=fr&q=Supermax…c9d27eae7c610e1

Dans le même esprit ils ont une douche coulant à heure fixe, mais ça pourrait aussi bien être aléatoire, le principe est que le type n'a aucun contrôle sur son environnement.

Mais ça semble plus fait pour les super détenus que pour réduire les peines de voyous (c'est cette idée qui me parait bonne).

Mettre des mois ou des années des types en prison me semble être un gachi ridicule.

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Je veux leur donner envie de ne pas revenir.

C'est précisément parce que c'est pénible que ça peut être efficace en remplaçant quelque années par quelques semaines.

comme les poisons, c'est un question de dose.

En fait ça existe deja en plus soft.

http://www.google.fr/#hl=fr&q=Supermax…c9d27eae7c610e1

Mais ça semble plus fait pour les super détenus que pour réduire les peines de voyous (c'est cette idée qui me parait bonne)

Y a pas de coins aux Etats-Unis où on propose aux condamnés de faire le choix entre un enfermement long dans une prison classique et un enfermement court dans une prison de ce genre ?

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Y a pas de coins aux Etats-Unis où on propose aux condamnés de faire le choix entre un enfermement long dans une prison classique et un enfermement court dans une prison de ce genre ?

j'ai encore pas trop regardé. c'est possible les juges ont plus de latitude qu'ici.

Apparement ça semble vraiment destiné au pires criminels genre Zacarias Moussaoui déjà longuement condamnés.

http://news.bbc.co.uk/2/hi/americas/4972526.stm

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Au moins on est tous d'accord sur un truc : il faut trouver un moyen de remplacer la prison par autre chose pour 80% des criminels.

Au passage, il me semble qu'on confonde ici les deux volets : le volet civil et le volet pénal. Le volet civil n'a pas à varier en fonction de la capacité du coupable : qu'on soit mendiant ou milliardaire, réparer c'est réparer. Par contre, le volet pénal doit être autant que possible égal pour tous.

Pour ma part, je trouve assez répugnant que l'on puisse soutenir la pratique de la torture - parce qu'un châtiment corporel, c'est de la torture.

Maintenant, des peines de substitutions à la prison, c'est bien sur possible. Il y a les TIG, même s'il s'agit apparemment dans beaucoup de cas d'une vaste blague. Mais bon, on pourrait peut-être les rendre efficace. Bien que j'ai de gros doute. Un travailleur qui sabote - ou qui traine volontairement les pieds - c'est une catastrophe pour son employeur.

Mais on peut imaginer des peines de substitutions comme par exemple :

- une marque faciale infamante - et bien entendu effaçable ;

- le port obligatoire d'une entrave ;

- ou d'autres trucs…

A condition que ce soit pour une durée très courte (moins de 10 jours) afin que le délinquant ne s'accoutume pas, et non renouvelable.

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Je suis passé totalement inaperçu :icon_up:

Et si, avant de se poser la question sur la nécessité de faire disparaitre les peines privatives de liberté, car elles seraient inefficaces, on se demandait si les peines sont réellement appliquées ?

La privation de liberté est pour moi sûrement plus efficace que les châtiments corporels, qui sont par essence injustes. La privation de liberté, c'est quand même fort.

Il y a néanmoins possibilité de rendre une certaine dignité même en supprimant la liberté: ne supprimer que la liberté de contact avec le monde extérieur, c'est-à-dire via des prisons autogérées.

http://www.rfi.fr/actufr/articles/118/article_85203.asp

Il existe quelques exemples de part le monde, et ça semble fonctionner plutôt pas mal.

En gros, une société civile constitués de criminels dans 4 murs :doigt:

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Pour ma part, je trouve assez répugnant que l'on puisse soutenir la pratique de la torture - parce qu'un châtiment corporel, c'est de la torture.

Maintenant, des peines de substitutions à la prison, c'est bien sur possible. Il y a les TIG, même s'il s'agit apparemment dans beaucoup de cas d'une vaste blague. Mais bon, on pourrait peut-être les rendre efficace. Bien que j'ai de gros doute. Un travailleur qui sabote - ou qui traine volontairement les pieds - c'est une catastrophe pour son employeur.

Mais on peut imaginer des peines de substitutions comme par exemple :

- une marque faciale infamante - et bien entendu effaçable ;

- le port obligatoire d'une entrave ;

- ou d'autres trucs…

A condition que ce soit pour une durée très courte (moins de 10 jours) afin que le délinquant ne s'accoutume pas, et non renouvelable.

Bientôt symbole de fierté dans certains quartiers.

J'ai mis "Oui, à huis clos en présence du ou des plaignants" mais ça doit se limiter à de petits délits, n'engendre aucune séquelle, être indemnisable en cas d'erreur judiciaire.

Ce qui serai acceptable est de le proposer au condamné comme alternative à la peine de prison.

D'une manière générale, je suis assez pour les peines de prison COURTES et DÉSAGRÉABLES.

COURTES c'est mieux pour le contribuables et pour la réinsertion du détenu.

DÉSAGRÉABLES, c'est pour moi l'isolement.

Aucun contacte humain (sauf médecin et avocat).

Isolation sociale, pas de contact avec les prisonniers.

Pas de visites familiale, pas de sexe.

Isolation sonore avec juste une fenêtre insonorisée pour suivre les cycles jours et nuit.

Aucun loisir, ni livre ni télé ni radio.

Lit douillet en béton.

Nourriture protéinée sans gout, sans texture, sans odeur ni saveur, non identifiable.

Température aire et eau fixe sous le seuil de confort.

Éclairage fixe avec un mode jour et un mode nuit à heure fixe.

Environnement gris.

Enfin vous voyez l'idée, on devrais pouvoir réduire la durée des peines avec ça.

Sans doute, encore faut-il que le prisonnier garde sa santé mentale, et qu'il puisse se réinsérer socialement après. J'ai peur que l'isolement entraine claustrophobie (tu me diras ça sera dissuasif).
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Invité jabial
Pour ma part, je trouve assez répugnant que l'on puisse soutenir la pratique de la torture - parce qu'un châtiment corporel, c'est de la torture.

Oui oui, et la fessée c'est un mauvais traitement caractérisé :icon_up:

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Pour ma part, je trouve assez répugnant que l'on puisse soutenir la pratique de la torture - parce qu'un châtiment corporel, c'est de la torture.

Si le bâton ou le fouet c'est de la torture, alors se faire refaire le portrait par 10 racailles en furie on va devoir requalifier ça en crime contre l'humanité.

Maintenant, des peines de substitutions à la prison, c'est bien sur possible. Il y a les TIG, même s'il s'agit apparemment dans beaucoup de cas d'une vaste blague. Mais bon, on pourrait peut-être les rendre efficace. Bien que j'ai de gros doute. Un travailleur qui sabote - ou qui traine volontairement les pieds - c'est une catastrophe pour son employeur.

Les TIGs c'est bien, mais il faut que le condamné joue un minimum suivant les règles. Avec des gens qui considèrent que jeter des pierres sur les policiers fait partie du folklore, ça risque d'être compliqué.

Mais on peut imaginer des peines de substitutions comme par exemple :

- une marque faciale infamante - et bien entendu effaçable ;

- le port obligatoire d'une entrave ;

- ou d'autres trucs…

Effectivement, on pourrait se la jouer moyenâgeuse :icon_up:

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Je crains malheureusement que tes propres argumentaires ne te permettent pas, loin s'en faut, de me donner des leçons. Mais ton avis est noté.

Accessoirement, quel rapport ?

C'est une question de registre : tu n'es pas dans le registre de l'argumentation logique et rationnelle contrairement à d'autres sur le forum (Jabial par exemple), dans ces conditions, le reprocher à d'autres me semble déplacé.

Et précisément, en ce qui me concerne, je ne te reproche pas de ne pas argumenter, tu as choisi un registre qui te convient bien, mais de reprocher aux autres ce que tu n'appliques pas à toi même.

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C'est une question de registre : tu n'es pas dans le registre de l'argumentation logique et rationnelle contrairement à d'autres sur le forum (Jabial par exemple), dans ces conditions, le reprocher à d'autres me semble déplacé.

Et précisément, en ce qui me concerne, je ne te reproche pas de ne pas argumenter, tu as choisi un registre qui te convient bien, mais de reprocher aux autres ce que tu n'appliques pas à toi même.

Ceci montre que tu n'as donc absolument rien compris à ce que j'ai écrit. Et je n'argumenterai pas, parce que ce sera du temps de perdu.

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Oui oui, et la fessée c'est un mauvais traitement caractérisé :icon_up:

Heu,, jabial… Quand tu écris :

Il est évident que le châtiment ne doit pas s'arrêter tant qu'on n'a pas obtenu un résultat probant. La résistance à la douleur a des limites, et les moyens d'infliger la douleur sans dégâts physiques durables sont maintenant légion.

C'est quand même quelque part un peu plus qu'une fessée que tu envisages pour les délinquants. Et cela porte un nom : la torture.

Sur la fessée, j'ignore si tu as des enfants. Pour ma part, il m'est arrivé une ou deux fois, quand ils avait moins de 4 ans de porter la main sur eux. Je l'ai toujours regretté. Et effectivement, c'est un mauvais traitement. Maintenant être parent est difficile, et je ne pense pas que la société ait à intervenir dans le cercle familial tant que la vie des enfants n'est pas en danger.

Bientôt symbole de fierté dans certains quartiers. (a propos des marques infamantes)

Ce n'est pas forcé. Honnêtement, j'ai écris ça comme ça. Et ce n'est vraiment pas des idées que j'ai envie de défendre. Mais on peut imaginer par exemple, un tache faciale couplée avec un traitement médicale qui empêche d'avoir une érection.

Si le bâton ou le fouet c'est de la torture, alors se faire refaire le portrait par 10 racailles en furie on va devoir requalifier ça en crime contre l'humanité.

Oui, le bâton et le fouet, c'est de la torture. Se faire refaire le portrait par 10 racailles en furie est très grave, et aussi traumatisant qu'une séance de torture. Hélas, ce n'est pas en infligeant de la violence aux violents qu'on les corrige.

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Invité jabial
C'est quand même quelque part un peu plus qu'une fessée que tu envisages pour les délinquants. Et cela porte un nom : la torture.

:doigt:

Sur la fessée, j'ignore si tu as des enfants. Pour ma part, il m'est arrivé une ou deux fois, quand ils avait moins de 4 ans de porter la main sur eux. Je l'ai toujours regretté. Et effectivement, c'est un mauvais traitement.

:icon_up:

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