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"Télécharger un film c'est comme voler un steak chez le boucher"


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Ben tu trouves que c'est que c'est pas un obstacle considérable à l'industrie cinématographique le fait que chaque distributeur de film doit avoir son propre réseau de cinéma ? Le bon sens voudrait que soit un argument énorme en faveur du copyright, et le fait que Lucilio l'évoque en sa faveur montre vraiment que certains raisonne bizarrement.

Les choix industriels sont à la discrétion des uns et des autres.

Du reste, le leader européen des salles de cinéma est Europalaces, filiale du groupe Pathé, qui fait également de la production.

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Les choix industriels sont à la discrétion des uns et des autres.

Du reste, le leader européen des salles de cinéma est Europalaces, filiale du groupe Pathé, qui fait également de la production.

Manifestement tu passe totalement à coté du sujet.

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Et je ne parle même pas de la décision Millar v.Taylor qui établit la reconnaissance d'un droit coutumier de copyright perpétuel par les cours anglaise de common law, droit considéré comme antérieur à la loi et bien plus durable. C'est un point très important qui contredit qu'un tel droit ne pouvait émerger que de la législation.

Mais cette décision semble être une belle victoire pour les oligopoles du livre!

Et d'autre part, Wikipedia mentionne une autre décision, Donaldson v Beckett, qui limite justement la durée du copyright!

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Ben tu trouves que c'est que c'est pas un obstacle considérable à l'industrie cinématographique le fait que chaque distributeur de film doit avoir son propre réseau de cinéma ? Le bon sens voudrait que soit un argument énorme en faveur du copyright, et le fait que Lucilio l'évoque en sa faveur montre vraiment que certains raisonne bizarrement.

Il a bon dos le bon sens.

Alors les concessionnaire Renault sont les annonceurs de la ruine prochaine de l'industrie automobile ?

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Manifestement tu passe totalement à coté du sujet.

Non non, je te signale juste qu'une de tes affirmations n'a rien d'évident :

tu trouves que c'est que c'est pas un obstacle considérable à l'industrie cinématographique le fait que chaque distributeur de film doit avoir son propre réseau de cinéma ?

La réponse est : cela n'a rien d'évident. D'ailleurs, je te cite le cas du groupe Pathé, leader européen, pour qui justement ce n'est pas un obstacle du tout apparemment.

Il a bon dos le bon sens.

Alors les concessionnaire Renault sont les annonceurs de la ruine prochaine de l'industrie automobile ?

Excellent exemple.

Ou bien les magasins Yves Rocher, propriétaire de leurs propres produits?

Ou bien Nespresso et son réseau de boutiques propriétaires (qui pour le coup overcartonnent).

Etc.

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Il a bon dos le bon sens.

Alors les concessionnaire Renault sont les annonceurs de la ruine prochaine de l'industrie automobile ?

Sérieux c'est fatiguant un tel degré de mauvaise fois pathologique.
Non non, je te signale juste qu'une de tes affirmations n'a rien d'évident :

La réponse est : cela n'a rien d'évident. D'ailleurs, je te cite le cas du groupe Pathé, leader européen, pour qui justement ce n'est pas un obstacle du tout apparemment.

Excellent exemple.

Ou bien les magasins Yves Rocher, propriétaire de leurs propres produits?

Ou bien Nespresso et son réseau de boutiques propriétaires (qui pour le coup overcartonnent).

Etc.

D'abord Pathé distribue ses films à d'autres exploitants et exploitent les films d'autres distributeurs. Ensuite tu parles d'une stratégie commerciale volontaire alors que je te parle de l'effet d'une loi (ou de l'absence d'une loi). Cela prouve que tu prends pas deux minutes pour réfléchir au point important de mon argumentation pour sortir un argument tout fait et totalement hors sujet.

Et puis de toute façons rien n'empêche un cinéma d'obtenir illégalement une copie (impossible de trouver le coupable à l'origine) et de l'exploiter librement puisque lui ne peut être tenu responsable. Il est évident que cela nuira à la production cinématographique.

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Précisons qu'évidemment, une extension verticale, ça ne veut pas forcément dire que les gars de Kourtrajmé vont devoir eux-mêmes prendre leurs petits casques et leurs petites truelles et construire des salles de ciné dans toutes les villes de France.

Pour un producteur indépendant, par exemple, ça peut vouloir dire : céder une part de ses films ou de sa boîte à un distributeur/réseau afin de créer un intéressement chez le distributeur.

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D'abord Pathé distribue ses films à d'autre exploitant et exploite les films d'autre distributeur.

Probablement pour des raisons de lois anti-trust, mais peu importe.

Ensuite tu parles d'une stratégie commerciale volontaire alors que je te parle de l'effet d'une loi (ou de l'absence d'une loi).

Je ne comprends pas en quoi la suppression des lois sur le copyright produirait nécessairement une obligation des producteurs à avoir un réseau de salles dédiées. Et je ne comprends pas en quoi, si cela s'avérait quand même, ce serait si grave que cela (ex de Pathé)

M'enfin bon, si tu es fâché dès qu'on t'écrit un truc… <–< Même si je comprends que vu que tu es un peu seul contre tous… :icon_up:

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Précisons qu'évidemment, une extension verticale, ça ne veut pas forcément dire que les gars de Kourtrajmé vont devoir eux-mêmes prendre leurs petits casques et leurs petites truelles et construire des salles de ciné dans toutes les villes de France.

Pour un producteur indépendant, par exemple, ça peut vouloir dire : céder une part de ses films ou de sa boîte à un distributeur/réseau afin de créer un intéressement chez le distributeur.

C'est pas le sujet.

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Et puis de toute façons rien n'empêche un cinéma d'obtenir illégalement une copie (impossible de trouver le coupable à l'origine) et de l'exploiter librement puisque lui ne peut être tenu responsable. Il est évident que cela nuira à la production cinématographique.

Hypothèse d'école : je considèrerais qu'il y a un risque le jour où j'apprendrais qu'un chauffeur de taxi avait pour outil de travail une voiture volée.

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Probablement pour des raisons de lois anti-trust, mais peu importe.

Je ne comprends pas en quoi la suppression des lois sur le copyright produirait nécessairement une obligation des producteurs à avoir un réseau de salles dédiées. Et je ne comprends pas en quoi, si cela s'avérait quand même, ce serait si grave que cela (ex de Pathé)

M'enfin bon, si tu es fâché dès qu'on t'écrit un truc… <–< Même si je comprends que vu que tu es un peu seul contre tous… :icon_up:

Je suis pas seul contre tous, j'ai pour ainsi tout les auteurs libéraux classique avec moi (et leurs avis m'importent plus que ceux d'un obscur forum à l'influence idéologique proche du néant).

Pour le reste c'est une conséquence tiré par Lucillio pas par moi, point que tu sembles ne pas comprendre.

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Sérieux c'est fatiguant un tel degré de mauvaise fois pathologique.

Reste poli toi. Ce qui est fatiguant, c'est que tu n'es pas foutu de débattre sans faire ta crise au bout de 5 posts, et tu commences sérieusement à me caguer dans les bottes.

Jusqu'à ce que tu nous produises une photocopie de ton doctorat en économie, je me permettrai de mettre en doute tes prédictions économiques, qui ne valent pas mieux a priori que celles de Mme Michu.

Réponds plutôt à la question : en quoi le fait d'être forcé à l'extension verticale est un problème sérieux pour une industrie multimilliardaire ?

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Hypothèse d'école : je considèrerais qu'il y a un risque le jour où j'apprendrais qu'un chauffeur de taxi avait pour outil de travail une voiture volée.

Encore une fois c'est tellement stupide que cela en est affligeant. Il suffit d'avoir accès une fois à une copie pour en faire une infinité. C'est d'ailleurs le point de base de toute la discussion. :icon_up:

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Reste poli toi. Ce qui est fatiguant, c'est que tu n'es pas foutu de débattre sans faire ta crise au bout de 5 posts, et tu commences sérieusement à ma caguer dans les bottes.
Je n'ai jamais été malpoli (dire de quelqu'un qu'il est de mauvaise foi ce n'est pas de l'impolitesse). Par contre parle moi encore comme ça je serait vraiment incorrect.
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Encore une fois c'est tellement stupide que cela en est affligeant. Il suffit d'avoir accès une fois à une copie pour en faire une infinité. C'est d'ailleurs le point de base de toute la discussion. :doigt:

Non, tu ne comprends pas ce que j'ai écrit : explique-moi pourquoi et comment quelqu'un, dans le cadre d'un cinéma qui a pignon sur rue, s'amuserait à piquer des copies d'un film pour les diffuser, se faire de la thune dessus, sans rémunérer les producteurs? :icon_up:

Ca ne se voit dans aucune industrie ce genre de comportements.

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Apparemment Arn0 est convaincu que les gens vont payer pour aller voir des screeners.

Pourquoi ? "C'est évident, pauvre malade."

Je parle d'une copie professionnelle. Il y a des millier de pellicules dans le monde pour un films à succès, c'est pas tellement dur d'avoir accès à un pour un exploitant ayant pignon sur rue. On parle plus du pirates de quartier hein.

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Je parle d'une copie professionnelle. Il y a des millier de pellicules dans le monde pour un films à succès, c'est pas tellement dur d'avoir accès à un pour un exploitant ayant pignon sur rue. On parle plus du pirates de quartier hein.

Peut-être que ça existe, dans les pays du tiers-monde où les gens n'ont pas de thunes et n'iraient pas voir ledit film, mais en France j'ai du mal à l'envisager.

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Non, tu ne comprends pas ce que j'ai écrit : explique-moi pourquoi et comment quelqu'un, dans le cadre d'un cinéma qui a pignon sur rue, s'amuserait à piquer des copies d'un film pour les diffuser, se faire de la thune dessus, sans rémunérer les producteurs? :icon_up:

Ca ne se voit dans aucune industrie ce genre de comportements.

Ah bon ? Pourquoi les éditeurs ayant pignon sur rue diffuse des copies des livres le jour suivant la fin du droit d'auteur et pas la veille ?

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Je parle d'une copie professionnelle. Il y a des millier de pellicules dans le monde pour un films à succès, c'est pas tellement dur d'avoir accès à un pour un exploitant ayant pignon sur rue. On parle plus du pirates de quartier hein.

Euh même sans propriété intellectuelle, voler une péloche est illégal, hein.

Ce serait quoi les affiches d'un tel cinéma ? "La semaine prochaine, le prochain film de Luc Besson, enfin pas sûr, seulement si on arrive à le chouraver à Pathé".

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Ce serait quoi les affiches d'un tel cinéma ? "La semaine prochaine, le prochain film de Luc Besson, enfin pas sûr, seulement si on arrive à le chouraver à Pathé".

:icon_up:

Ah bon ? Pourquoi les éditeurs ayant pignon sur rue diffuse des copies des livres le jour suivant la fin du droit d'auteur et pas la veille ?

Mais je ne vois pas le rapport. Ici, si effectivement l'éditeur X chouravait une cargaison de livres de l'éditeur Y alors il y aurait analogie avec le vol d'une pellicule. Rien de comparable avec le fait de reproduire un contenu!

Bon bon, on s'égare pas un peu là?

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Euh même sans propriété intellectuelle, voler une péloche est illégal, hein.

Ce serait quoi les affiches d'un tel cinéma ? "La semaine prochaine, le prochain film de Luc Besson, enfin pas sûr, seulement si on arrive à le chouraver à Pathé".

Qui t'as parlé de vol? Je te parle de faire une copie depuis la pellicule (bientôt depuis un format numérique d'ailleurs) et de la diffuser ensuite. Il arrive très souvent qu'on diffuse les originaux d'une musique sur internet avant sa diffusion dans le grand public. Je vois vraiment pas ce qu'il y a de bizarre là-dedans.

Il arrive aussi que la bande-son des screeners soit d'ailleurs pris à la source, ce qui montre un accès direct et une complicité interne à un cinéma : il ne manque que le dispositif de copie de la pellicule. Et tout cela alors qu'on est en pleine clandestinité (clandestinité qui sauterait avec les lois sur le copyright, au moins dans la partie exploitation du piratage).

Encore une fois il n'est pas question de vol, mais d'accès. Autrement dit même si la source est illégal, le fait que l'exploitation le soit rend impossible ou très difficile le contrôle.

Le plus amusant surtout c'est d'un coté admettre que le monopole d'exploitation est capital (puisque les distributeurs sont supposé mettre en place un nouveau système d'exploitation rien que pour le préserver, dixit lucillio) tout en rejetant sont utilité (je parle pas sa légitimité là) quand sa vous arrange. Là est la mauvaise foi.

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"Télécharger un film c'est comme voler un steak chez le boucher"

Comparer un vol chez le boucher et un téléchargement ou un visionnement en streaming me semble peu rigoureux, cependant je ne trouve pas de contre argument économique ou social à cette analogie

Je n'ai pas lu toute la file, mais je répondrais tout simplement :

"Tu as déjà essayé de copier un steak ?"

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Quand tu as acheté le CD, tu ignorais les conditions de la vente ?

Moi je n'ai jamais vu de conditions de ventes affichés dans un magasin de disque, ou sur le disque lui-même. Donc non, pas de contrat.

Il est écrit

Unauthorized reproduction, copying and rental of this recording is prohibited by law.

Donc, je ne m'engage à rien. Ce n'est pas une condition d'imposée à la vente, c'est simplement un rappel de la loi. Et sur certains logiciels et jeux il n'est même pas rien mentionné lors de la vente.

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Ça, c'est une vision gauchiste de la propriété. Avec ce type de raisonnement, plus un type est riche et moins sa propriété est valide. Est-ce bien raisonnable ?

La propriété n'est pas un mal nécessaire.

Je ne comprends pas comment tu peux en arriver à cette conclusion à partir de mon message :icon_up:

En tout cas, ce n'était pas du tout mon propos.

La propriété n'est pas un mal, c'est au contraire un immense bienfait. Ce que je veux dire, c'est que c'est la base indispensable à l'harmonie de la vie en société. Qu'il n'y ait pas d'autre concept aussi puissant ne veut en aucune façon dire que c'est un mal. Où vas-tu chercher cela?

Tiens, je suis surpris que tu exprimes une vision utilitariste de la propriété.

La gravitation est-elle utilitariste?

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Avant l'invention de l'imprimerie le copyright n'avait aucun sens. Peu de temps après l'invention de l'imprimerie il y eu des monopoles de reproduction qui furent attribué à titre de privilège…

Toutafè : il a toujours fallu que l'État impose cette escroquerie du pseudo "droit" d'auteur ; sous l'Ancien Régime, c'était une interdiction royale, et après une imposition étatique.

Bref, jamais nulle part le "droit d'auteur" n'a surgi naturellement des rapports librement contractuels entre individus.

Le "droât d'hauteur", c'est le mâl. CQFD.

C'est un point très important qui contredit qu'un tel droit ne pouvait émerger que de la législation.

Il ne contredit rien du tout puisque le cas concerne le respect d'un monopole préalablement imposé par la Couronne.

Bref, l'arrêt dit seulement qu'il faut respecter un décret royal.

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D'où sort cette alter-définition de la propriété ? Le propriétaire de quelque chose c'est celui qui le crée, c'est tout. Après, cette propriété se transmet par voie d'aliénation.

Tu le refais en Français s’il te plaît ? Là, je lis « propriétaire = créateur mais en fait pas toujours parce que tu peux être propriétaire par transmission »

On repose la question : à quoi reconnais-tu que quelqu’un est propriétaire d’une chose ? Tu l’as dit toi même dans un autre message : droit d’exclusion d’autrui.

Ben c’est exactement ce que je dis. Quand l’utilisation d’une chose est exclusive, celui qui est maître du contrôle de cette exclusivité est dit propriétaire.

Parce qu'on arrêtera de poursuivre les utilisateurs et qu'on se concentrera sur les partageurs. Et eux par contre, ils prendront très cher. Par ailleurs, comme dit Arn0, si on part du principe que toute œuvre de l'esprit appartient au monde entier, alors la FNAC vendra des CD sans rien payer à l'artiste. Gé-nial.

Et sans l’arsenal fourni par les lois type HADOPI, tu les trouves comment les partageurs ?

Toutafè : il a toujours fallu que l'État impose cette escroquerie du pseudo "droit" d'auteur ; sous l'Ancien Régime, c'était une interdiction royale, et après une imposition étatique.

Bref, jamais nulle part le "droit d'auteur" n'a surgi naturellement des rapports librement contractuels entre individus.

Je ne suis pas satisfait par cette réponse :icon_up:

Ce qu’il faut entendre dans l’argument d’ArnO (qui est également celui de Bastiat, du reste), c’est que si le copyright n’est pas apparu dans un système de droit naturel, c’est parce qu’il n’en a jamais eu l’occasion : avant l’invention de l’imprimerie, un tel contrat n’aurait pas eu la moindre utilité ; après, nul besoin de contrat, puisque la loi s’en chargeait.

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