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Télétravail


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Les freins et méfiances vis à vis du télétravail, fort prégnants en France, ne serait-ils pas une réplique de "notre" tendance centralisatrice?

Selon certains articles, recoupés par mon expérience personnelle, de nombreux salariés,(2/3 ?) du publique ou du privé, seraient fort favorable à ce type d'organisation pour leur vie professionnelle…à condition que cela ne nuise pas à leur perspectives de carrière…

un bon vivier de personnes autonomes et responsables, libéraux qui s'ignorent, à ne pas ignorer?

Bref, favoriser le télétravail, via diverses incitations fiscales, une bonne idée libérale?

une façon de faire bouger les lignes, code du travail, retraite, d'aborder les sujets qui fâchent ( se sentir pris en otages par SNCF et autre RATP, prix de l'immobilier, Paris, Province, La Défense, peur des délocalisations, pouvoir des syndicats, des élus locaux ( taxe professionnelle du "siège", nombre d'habitants des "métropoles"et subventions proportionnelles…

Vos avis sur le sujet?

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Le principal obstacle a mon avis est que beaucoup de petits chefs aiment avoir leurs subordonnés sous la main.

Le top management aime aussi avoir un esprit corporate dans la boîte et il est difficile de formater des gens à distance.

Sinon faut quand même avouer que c'est pénible d'organiser des réunions à distance, et l'absence d'échanges informels à la machine à café doit bien faire baisser l'innovation de 20% je parie

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Sinon faut quand même avouer que c'est pénible d'organiser des réunions à distance, et l'absence d'échanges informels à la machine à café doit bien faire baisser l'innovation de 20% je parie

Je travaille moi-même à distance deux jours par semaine*. Globalement, les avantages sont énormes et compensent largement les inconvénients et notamment celui que tu évoques. Cependant, il me semble impossible, de travailler à 100% à distance car ce que l'on peut parfois shunter, comme une réunion, un déjeuner ou des échanges prêt de la machine à café sont fondamentalement indispensables.

Bien entendu cette fréquence varie selon les postes.

Plus il y a de progrès techniques dans le domaine des communications plus cela lisse les inconvénients mais également les avantages!

* je ne suis pas salarié et étant décideur, je m'organise comme je l'entends sans avoir à subir les extensions du code du travail concernant le travail à distance.

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Dans le secteur informatique, le télétravail est vraiment très utile et pratique (après tout, les informaticiens créent des outils pour les informaticiens, et quand le grand public les utilise à leur profit, ils sont les premiers surpris). Pour le coup de la machine à café, quelque chose de paradoxal m'apparaît dans le travail dans un laboratoire de recherche : plus le domaine en question est poussé, moins il y a d'échanges liés à ce domaine autour d'un café. Par contre les idées qui émergent se font beaucoup grâce à IRC, et aux discussions communes à bâtons rompus sur le canal commun. D'ailleurs, je vois que le canal IRC libéraux est mort. Y a-t-il un projet de le ressusciter ?

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Dans le secteur informatique, le télétravail est vraiment très utile et pratique (après tout, les informaticiens créent des outils pour les informaticiens, et quand le grand public les utilise à leur profit, ils sont les premiers surpris). Pour le coup de la machine à café, quelque chose de paradoxal m'apparaît dans le travail dans un laboratoire de recherche : plus le domaine en question est poussé, moins il y a d'échanges liés à ce domaine autour d'un café. Par contre les idées qui émergent se font beaucoup grâce à IRC, et aux discussions communes à bâtons rompus sur le canal commun. D'ailleurs, je vois que le canal IRC libéraux est mort. Y a-t-il un projet de le ressusciter ?

C'est quoi, le canal IRC libéraux ?

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Pour le coup de la machine à café, quelque chose de paradoxal m'apparaît dans le travail dans un laboratoire de recherche : plus le domaine en question est poussé, moins il y a d'échanges liés à ce domaine autour d'un café

A la machine à café tu échanges aussi avec des gens qui n'ont absolument aucune idée de comment tu avances sur tes projets, et donne éventuellement leur point de vue fort éloigné du tien. Et ça aide. Ce peut être semblable avec le tchat notez.

Sinon rassurez vous, Hassan Céhef et Herr Atépé vous aident à rendre le télétravail merveilleux :sorcerer:

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Le télétravail commence à être accepté dans les entreprises. On assiste à pas mal de déplacements de sièges sociaux de Paris vers la proche banlieue ce qui pose problème à certains salariés en termes de transports. En compensation, certains structures ont commencé à tolérer le télétravail.

Mais en France, il y a une vraie résistance comme le note TODA. Nous avons toujours cette maladie consistant à confondre temps de présence et efficacité. En gros, on considère que le salarié le plus performant est celui qui reste le plus longtemps au travail. Dans les pays efficaces (Etats-Unis, Allemagne) celui qui reste tard est considéré comme un incompétent qui ne gère pas bien son travail. Cette différence de culture se voit dans les entreprises françaises ayant des filiales à l'étranger. J'avais fait une mission à New-York chez un client pendant 15 jours. A 18h, tous les Américains étaient partis, seuls restaient les Français qui trainaient jusqu'à 20h au boulot. Je ne suis pas certain que cela se traduisait par un surcroît de productivité.

Le télétravail brisant la notion de temps de présence, les entreprises françaises se retrouvent privées d'un des moyens habituels d'évaluation ce qui les perturbe. Elles ne font pas assez confiance aux salariés pour laisser se développer largement le télétravail. On pourrait ajouter que le télétravail, limite le recours à la réunion, solution n°1 dans notre beau pays pour régler un problème. Même si dans 90% des cas elle n'aboutit à rien. Quand je vois comment des Américains mènent une réunion (une heure de début, une heure de fin, un ODJ, une conclusion et des next steps à chaque fois), je me dis qu'on a beaucoup à apprendre :wub:

PS : le IRC des libéraux était une sorte de tchat des libéraux qui avait été lancé il y a quelques années je crois. Je ne l'ai jamais vu fonctionner

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Je ne pense pas que la méfiance vis-à-vis du télétravail soit le fruit de la tendance centralisatrice, mais plutôt le fait d'un manque de confiance des petits-chefs dans les employés. En règle général les petits chefs aiment bien surveiller le temps de travail des employés, parfois en les fliquant. Et c'est presque impossible à faire en télétravail. Une fois j'en ai quand même vu un appeler sans arrêt une personne en télétravail pour vérifier qu'il était bien chez lui, une autre fois il surveillait la personne via sa messagerie instantanée. En bref on infantilise les employés, et on considère que par défaut il vont chercher à gruger leur employeur.

Mais de ce que j'ai connu je vois que le télétravail se développe tranquillement en France, surtout à la faveur des grèves récurrentes de la SNCF et la RATP : les employeurs ont bien compris que ça ne servait à rien de demander à des gens qui sont loin du travail de perdre 6h dans les transports et qu'il valait mieux qu'ils travaillent de chez eux. Après de fil en aiguille l'idée fait son chemin dans l'entreprise et devient moins l'exception. Il y a aussi des nouvelles méthodes de management qui font leur chemin et tendent plus à mesurer les résultats que le temps de présence au bureau. Mais ça je ne sais pas dans quelle proportions c'est rendu en entreprise.

Donc à mon avis ça devrait se faire dans chaque entreprise par la négociation avec la direction pour instaurer un cadre général, et ensuite au cas par cas pour les employés. Une carotte fiscale pourquoi pas, mais j'aurais peur qu'on crée encore une énième usine à gaz qui aura des effets pervers ou bien ne sera qu'un effet d'aubaine.

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A la machine à café tu échanges aussi avec des gens qui n'ont absolument aucune idée de comment tu avances sur tes projets, et donne éventuellement leur point de vue fort éloigné du tien. Et ça aide. Ce peut être semblable avec le tchat notez.

Je n'y crois pas, surtout rester silencieux, en dire le moins possible, sinon ça peut se transformer en une arme contre toi. Les autres départements sont toujours tellement contents de pouvoir trouver un défaut chez les autres.

Le télétravail commence à être accepté dans les entreprises. On assiste à pas mal de déplacements de sièges sociaux de Paris vers la proche banlieue ce qui pose problème à certains salariés en termes de transports. En compensation, certains structures ont commencé à tolérer le télétravail.

Mais en France, il y a une vraie résistance comme le note TODA. Nous avons toujours cette maladie consistant à confondre temps de présence et efficacité. En gros, on considère que le salarié le plus performant est celui qui reste le plus longtemps au travail. Dans les pays efficaces (Etats-Unis, Allemagne) celui qui reste tard est considéré comme un incompétent qui ne gère pas bien son travail. Cette différence de culture se voit dans les entreprises françaises ayant des filiales à l'étranger. J'avais fait une mission à New-York chez un client pendant 15 jours. A 18h, tous les Américains étaient partis, seuls restaient les Français qui trainaient jusqu'à 20h au boulot. Je ne suis pas certain que cela se traduisait par un surcroît de productivité.

Le télétravail brisant la notion de temps de présence, les entreprises françaises se retrouvent privées d'un des moyens habituels d'évaluation ce qui les perturbe. Elles ne font pas assez confiance aux salariés pour laisser se développer largement le télétravail. On pourrait ajouter que le télétravail, limite le recours à la réunion, solution n°1 dans notre beau pays pour régler un problème. Même si dans 90% des cas elle n'aboutit à rien. Quand je vois comment des Américains mènent une réunion (une heure de début, une heure de fin, un ODJ, une conclusion et des next steps à chaque fois), je me dis qu'on a beaucoup à apprendre :wub:

PS : le IRC des libéraux était une sorte de tchat des libéraux qui avait été lancé il y a quelques années je crois. Je ne l'ai jamais vu fonctionner

Les allemands quand ils rentrent chez eux c'est pas pour bosser. Franchement, je ne vois pas l'intérêt de rentrer chez soi pour à nouveau bosser. Moi je finis mon travail le plus possible et après quand je pars le boulot c'est fini (sauf si dossier urgent et très lourd évidemment), si je ne sépare pas travail et vie privée, si je ne me réserve pas un temps pour autre chose, je pète un plomb.

Je ne pense pas que la méfiance vis-à-vis du télétravail soit le fruit de la tendance centralisatrice, mais plutôt le fait d'un manque de confiance des petits-chefs dans les employés. En règle général les petits chefs aiment bien surveiller le temps de travail des employés, parfois en les fliquant. Et c'est presque impossible à faire en télétravail. Une fois j'en ai quand même vu un appeler sans arrêt une personne en télétravail pour vérifier qu'il était bien chez lui, une autre fois il surveillait la personne via sa messagerie instantanée. En bref on infantilise les employés, et on considère que par défaut il vont chercher à gruger leur employeur.

Mais de ce que j'ai connu je vois que le télétravail se développe tranquillement en France, surtout à la faveur des grèves récurrentes de la SNCF et la RATP : les employeurs ont bien compris que ça ne servait à rien de demander à des gens qui sont loin du travail de perdre 6h dans les transports et qu'il valait mieux qu'ils travaillent de chez eux. Après de fil en aiguille l'idée fait son chemin dans l'entreprise et devient moins l'exception. Il y a aussi des nouvelles méthodes de management qui font leur chemin et tendent plus à mesurer les résultats que le temps de présence au bureau. Mais ça je ne sais pas dans quelle proportions c'est rendu en entreprise.

Donc à mon avis ça devrait se faire dans chaque entreprise par la négociation avec la direction pour instaurer un cadre général, et ensuite au cas par cas pour les employés. Une carotte fiscale pourquoi pas, mais j'aurais peur qu'on crée encore une énième usine à gaz qui aura des effets pervers ou bien ne sera qu'un effet d'aubaine.

J'ai beaucoup de mal avec le télé-travail, c'est une mode de plus, que ce soit toujours les mêmes qui inventent ces techniques de travail soi-disant révolutionnaires en dit long sur les motifs officieux du télé-travail: ne pas avoir de patron sur le dos, avoir la belle vie etc…J'ai une confiance modérée en les salariés, tous ne sont pas des foudres de guerre,si tout le monde devait travailler chez soi, une entreprise ne fonctionnerait pas de manière optimale, certains en profiteraient pour ne rien foutre, seraient constamment dérangés chez eux ou tentés de faire autre chose.

L'important est de remplir ses objectifs, les objectifs du département et de l'entreprise, et je doute que le télé-travail soit une manière optimale de les remplir. Il faut laisser de l'autonomie dans une entreprise, mais sans personne pour chapeauter, ça part en couille.

Se lever tous les matins pour aller au travail et avoir un but, ça entretient la forme et surtout ça permet de nourrir des liens sociaux, pas le télé-travail, J'ai eu des collègues qui travaillaient ainsi, c'est plus compliqué de leur demander des choses, de collaborer, automatiquement s'installe une distance même si les nouvelles-technologies permettent de simplifier les choses, il est bien plus simple de collaborer avec des collègues de son propre département quand ils sont là à côté, les choses vont plus rapidement, le télé-travail crée une distance obligatoirement.

Si c'était le mode de travail optimal par excellence, il se serait déjà généralisé, car c'est vrai il a des avantages en terme de coût…mais ce n'est pas le cas car il enlève de la flexibilité, de la rapidité et du lien social.

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Je n'y crois pas, surtout rester silencieux, en dire le moins possible, sinon ça peut se transformer en une arme contre toi. Les autres départements sont toujours tellement contents de pouvoir trouver un défaut chez les autres.

Les allemands quand ils rentrent chez eux c'est pas pour bosser. Franchement, je ne vois pas l'intérêt de rentrer chez soi pour à nouveau bosser. Moi je finis mon travail le plus possible et après quand je pars le boulot c'est fini (sauf si dossier urgent et très lourd évidemment), si je ne sépare pas travail et vie privée, si je ne me réserve pas un temps pour autre chose, je pète un plomb.

J'ai beaucoup de mal avec le télé-travail, c'est une mode de plus, que ce soit toujours les mêmes qui inventent ces techniques de travail soi-disant révolutionnaires en dit long sur les motifs officieux du télé-travail: ne pas avoir de patron sur le dos, avoir la belle vie etc…J'ai une confiance modérée en les salariés, tous ne sont pas des foudres de guerre,si tout le monde devait travailler chez soi, une entreprise ne fonctionnerait pas de manière optimale, certains en profiteraient pour ne rien foutre, seraient constamment dérangés chez eux ou tentés de faire autre chose.

l'important est de remplir ses objectifs et je doute que le télé-travail soit une manière optimale de les remplir.

Se lever tous les matins pour aller au travail et avoir un but, ça entretient la forme et surtout ça permet de nourrir des liens sociaux, pas le télé-travail, J'ai eu des collègues qui travaillaient ainsi, c'est plus compliqué de leur demander des choses, de collaborer, automatiquement s'installe une distance même si les nouvelles-technologies permettent de simplifier les choses, il est bien plus simple de collaborer avec des collègues de son propre département quand ils sont là à côté, les choses vont plus rapidement, le télé-travail crée une distance obligatoirement.

Comme toujours, une pratique n'est pas adaptée à tous et pour tous les contextes.

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Comme toujours, une pratique n'est pas adaptée à tous et pour tous les contextes.

Entièrement d'accord, par exemple une de mes comptables avait un enfant en très bas âge dont elle devait s'occuper, elle travaillait donc de chez elle, elle venait quand même 1 ou 2 fois par semaine. Elle a fait ça pendant 2 ans, le temps que le gosse grandisse. Ca c'est de la bonne flexibilité, mais ce doit être des concessions si nécessaire car quand tu diriges un département, tu dois être conscient que si tout le monde n'est pas logé à la même enseigne plus ou moins, automatiquement naissent des rancoeurs chez les uns et chez les autres, surtout chez les femmes, et surtout entre femmes.

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Entièrement d'accord, par exemple une de mes comptables avait un enfant en très bas âge dont elle devait s'occuper, elle travaillait donc de chez elle, elle venait quand même 1 ou 2 fois par semaine. Elle a fait ça pendant 2 ans, le temps que le gosse grandisse. Ca c'est de la bonne flexibilité, mais ce doit être des concessions si nécessaire car quand tu diriges un département, tu dois être conscient que si tout le monde n'est pas logé à la même enseigne plus ou moins, automatiquement naissent des rancoeurs chez les uns et chez les autres, surtout chez les femmes, et surtout entre femmes.

Il est clair qu'il est nécessaire de faire preuve de pédagogie. Par exemple, entre une comptable et une hôtesse d'accueil, la première pourra travailler à distance, la seconde, par définition, ne pourra pas (à moins d'avoir recours à des hologrammes). Entre ces deux situations extrêmes on trouve tout une série de cas assez diversifiés.

La clé est bien entendu d'expliquer deux choses différentes : d'abord, les caractéristiques du poste peuvent ou pas être favorables au télétravail, on peut presque établir une grille classant ceux-ci, du plus au moins télé-travaillable; ensuite, et seulement ensuite, le titulaire du poste peut être éligible (situation ou choix personnels, etc.). En faisant cela, on dédramatise les situations type "pourquoi lui et pas moi".

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Comme toujours, une pratique n'est pas adaptée à tous et pour tous les contextes.

Voilà, et puis surtout je ne crois pas non plus au 100% télétravail, il faut un minimum de présence au bureau aussi.

Mais je ne pense pas que c'est une mode qui va passer parceque ça apporte une réelle flexibilité et c'est du gagnant-gagnant pour l'employé et l'employeur. Il y a bien des cas d'abus, j'en ai déjà vu un, mais franchement ce n'est pas la règle, il faut se dire que dans l'ensemble les gens sont responsables et travaillent tout autant en télétravail, voire plus parfois.

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Voilà, et puis surtout je ne crois pas non plus au 100% télétravail, il faut un minimum de présence au bureau aussi.

Oui, en tout cas avec l’organisation du travail actuelle, il n’est pas du tout improbable qu’une fois le télétravail en place, des innovations sur l’organisation du travail limitent de plus en plus cette nécessité pour la plupart des cas.

Ce qui est certain, c’est qu’un nombre considérables de postes sont déjà délocalisables deux a trois jours par semaine sans changements significatifs de l'organisation du travail.

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Oui, en tout cas avec l’organisation du travail actuelle, il n’est pas du tout improbable qu’une fois le télétravail en place, des innovations sur l’organisation du travail limitent de plus en plus cette nécessité pour la plupart des cas.

Ce qui est certain, c’est qu’un nombre considérables de postes sont déjà délocalisables deux a trois jours par semaine sans changements significatifs de l'organisation du travail.

Tout à fait d'accord. Beaucoup de métiers d'études, de développement et même de suivi projet peuvent être gérés une partie de la semaine en télétravail.

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Chez les traducteurs, l'externalisation est si bien ancrée et si banale que ce sont les postes salariés qui deviennent introuvables. :mrgreen:

Il y a d'ailleurs plein de résals (anciens élèves, syndicats, forums pro, ex-collègues, toussa) pour évoquer les bons clients, les clients moisis, les contrats avec leurs pièges courants, les cadences de traitement, le cours des spécialisations et autres astuces pour indépendants.

Mais si c'est courant à souhait dans le métier, le souci est : le statut d'indépendant ne convient pas à tous les profils. Plein de gens se lancent dans cette carrière pour enfin exercer en freelance ; or, moi, je ne demande qu'à me déplacer vers une entreprise. C'est ballot. :calimero:

A part ça, Jean Bauche, mon boss actuel, n'a pas vu d'inconvénient à un arrangement ponctuel de télétravail vendredi 13 mai (grèves RER). Il m'a fait gagner du temps et il m'a épargné des emm…bêtements pleins de sueur et de piétinements, alors je lui ai rendu la pareille en déblayant une masse de mots plus longue ce jour-là. J'aime les arrangements entre gens intelligents.

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Dans le secteur informatique, le télétravail est vraiment très utile et pratique (après tout, les informaticiens créent des outils pour les informaticiens, et quand le grand public les utilise à leur profit, ils sont les premiers surpris).

Bof, ça dépend. Pour certains besoins que je connais bien, il me faudrait un émulateur (genre 3270 ou 5250) et une bonne connexion en VPN, au moins. Mais vu que les bureaux ne sont pas extensibles, je verrai si ça m'arrive. Ca me semble peu probable : l'entraide en live dans une équipe au forfait est très importante. Bref, même parmi les informaticiens, ce n'est pas si évident.

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On a trouvé la solution : dans le bureau on demande à la personne dans le même bureau s'il veut prendre un café par msn ou pidgin…

Pfff, moi j'envoie un SndBrkMsg.

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