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Nick de Cusa

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Les Members du Parlement Européen (MPE) votent pour subventionner la culture du tabac.

 

L’UE nous dissuade de fumer en Europe mais encourage sa consommation ailleurs.

 

Les débats au Parlement Européen cette semaine se concentraient sur le prévisible, mais sans engagement, rejet des coupes budgétaires acceptés par les 27 gouvernements il y a quelques mois.

Bien moins d’attention fut dédié à sa décision de financer la culture du tabac dans l’UE – une initiative qui, à la différence du bavard vote sur le budget, aura de graves conséquences.

 

Avec sa main droite, l’UE harcèle et pénalise les fumeurs. Non content de ces draconiennes règles sur la publicité des cigarettes et son usage dans les lieux publics, les MPE envisagent sérieusement d’interdire de fumer en voiture,  de peur que cette manie constitue une menace de tabagisme passif pour les acheteurs des véhicules d’occasion.  

 

Pendant ce temps, avec celle de gauche, l’argent du contribuable européen va dans les poches de cultivateurs de tabac grecques ou d’ailleurs, et les aide à vendre leur produit dans des pays développés.

 

Du coup, quelle position est défendue ? Bruxelles est il pour ou contre le tabagisme ? La vérité est que ce n’est pas véritablement le débat sur le tabac qui importe. C’est celui, comme toujours dans l’UE, du pouvoir. Alors que le durcissement des réglementations rendent les citoyens plus dépendants des règles européennes, et obligent les entreprises du tabac et les lobbies anti-tabagisme à s’investir grandement pour être représentés à Bruxelles, elles permettent consécutivement à la dépendance économique dans l’UE de s’alourdir.

 

Dans les deux cas, le but réel est de fortifier la bureaucratie, augmenter le nombre de groupes clients de l’UE et faire passer le pouvoir des Etats-Nations à Bruxelles. Ce qui est aussi, bien sur, l’objectif de l’extension du budget, la hausse des paiements de la PAC et tout le reste. Emerveillez vous devant la redoutable puissance de l’UE.

 

Source : http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100207002/meps-vote-to-subsidise-tobacco-growing/

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J'ai fait un sujet proposé il y déjà 8 jours (mais il était encore sur le tableau)

 

 

 

 

L'église catholique : de gauche ou de droite ?

 

La question du jour: Une organisation religieuse qui cherche à influencer les politiques publiques peut-elle être vue comme (a) opposant courageusement la vérité aux pouvoirs politiques , ou (b ) imposant ses valeurs sur le reste d'entre nous ?

 

Pour la plupart des gens, la réponse à cette question est : ça dépend. Et si l'organisation religieuse en question était, disons, l'Eglise Catholique et Apostolique Romaine, et si la politique publique ici comptait forcer les institutions catholiques à payer pour les moyens de contraception de ses employés ? Dans ce cas alors une Eglise qui s'oppose serait ou bien félicitée, par les conservateurs (en général), pour son opposition de principe au nom de la liberté religieuse ; ou bien dénoncée, par les progressistes (en général), pour son comportement théocratique.

 

Cette situation fut le cas plus tôt cette année, quand le gouvernement Obama dévoila les premiers détails du projet de loi sur la contraception, et tout au long du débat qui s'en suivit, et encore quelques mois plus tard quand l'administration accepta un compromis.

 

Celui-ci - selon lequel les compagnies d'assurance devront en théorie payer elles-mêmes pour les mesures de contraception, et ainsi laisser les institutions chrétiennes en dehors de ça - tint plus du coup de pub que dans la concession sincère, dans la mesure où la plupart des institutions de l'Eglise s'assurent elles-mêmes. Aussi plus de 40 diocèses, écoles et autres organes catholiques entrèrent en procès - conduisant beaucoup à répéter la plainte de Margaret Talbot, du New York Times. Ce procès, se lamenta-t-elle, "va intégrer l'Eglise dans le jeu de la politique partisane". Mon Dieu.

 

Bizarrement, peu semblent avoir de telles peurs quand Les Nonnes en Bus [the Nuns on the Bus], un groupe de sœurs catholiques, se lancèrent le printemps dernier dans un tour de 9 Etats américains pour dénoncer les propositions pour le budget émanant de Républicains, et notamment celles de Paul Ryan, déclarées mesquines et cruelles.  Et personne ne se lamenta non plus quand elles proposèrent à Mitt Romney de passer un jour avec elles, afin qu'elles puissent lui montrer ses erreurs ; ou même quand un groupe d'évêques catholiques se proposa de critiquer Ryan pour les « failles morales » de son plan budgétaire.

 

Quelque uns des critiques de l'Eglise, en fait, souhaitèrent soudainement être ses meilleurs amis pour toujours. Prenons ThinkProgress, le site internet du Centrer for American Progress, et de la gauche conventionnelle.  Pendant le débat sur la contraception, ThinkProgress broda encore et encore sur l'idée que l'Eglise tentait "d'imposer ses valeurs sur ses concitoyens", comme le dit un post du 13 avril. Et pourtant, en août, le même ThinkProgress découvrit les vertus de la participation des religions en politiques : "Des nonnes envoient des lettres à Romney sur son "malheureux manque de connaissance" à propos des pauvres", pouvait-on y lire.

 

Cela est d'autant plus étrange quand vous observez de plus près ce que les groupes catholiques voulaient dans chaque cas. Les institutions catholiques qui ne voulaient pas payer pour la contraception de leurs employées n'ont pas interdit à celles-ci son utilisation. Et ils ne voulaient clairement pas empêche leurs non-employés de le faire tout autant. Ils ne comptaient pas changer cette projet de loi pour quiconque d'autre – et enfin, ils n'étaient certainement dans l'optique d'interdire à la pharmacie du coin la vente de mesures de contraception.

 

Par contraste, les Nuns on the Bus et les évêques qui s'opposèrent aux plans budgétaires de Ryan désirent que la force coercitive du gouvernement permette la réalisation de la justice sociale qu'ils recommandent. Ils veulent que les non-catholiques tout autant payent pour ce qui est leur interprétation de l'Evangile. En termes d'imposition de ses valeurs aux autres, ils vont donc beaucoup plus loin que dans le premier cas, où l'Eglise voulait juste qu'on la laisse tranquille.

 

William McGurn le vit certainement ainsi. Il y a quelques mois, l'éditorialiste conservateur pour le Wall Street Journal déclara que selon lui l'Eglise Catholique "représente probablement la seule institution dans le monde qui parle toujours le langage de la Déclaration Américaine des Droits et Devoirs de l'Homme". C'était durant le débat sur la contraception. Après que des catholiques commencèrent à attaquer Paul Ryan, McGurn chanta un autre refrain: "Aujourd'hui", se lamenta-t-il, "la poussée progressiste dans la vie du catholicisme américain a substitué une orthodoxie politique à celle religieuse."

 

Un tel double-langage, est en fait, du réchauffé. Dans les années 80, on trouvait partout des évêques catholiques pour dénoncer la politique économique de Reagan, ou pour appeler à un gel de l'armement nucléaire, ou pour soutenir les pauvres et incompris communistes nicaraguais, etc. En 1985, ces évêques condamnèrent le taux de chômage de 7,1% comme "moralement inacceptable" et réclamèrent publiquement que le Congrès rejette les fonds pour le développement des missiles nucléaires MX. Tout cela laissa nombre d'individus à droite dans une certaine rage. C'était un lieu commun dans les cercles conservateurs de considérer l'Eglise comme un groupe d'idiots utiles exploités par le Kremlin. La gauche de son côté considéra l'Eglise comme un fier et clair modèle de compassion dans un monde devenu fou.

 

Et ainsi firent-ils il y a un an encore, quand l'Eglise défendait les droits des immigrants illégaux (par là gagnant l'opprobre de William F. Buckley) et exprimait des réservations sur les pactes de libre-échange. La position catholique sur la peine de mort irrite la Droite. La position catholique sur l'avortement irrite la Gauche. Ceux engagés en politique sont tour à tout enragés ou ravis par l'Eglise. Et pourtant l'Eglise, qui raisonne de ses principes à des conclusions politiques et non pas dans l'autre sens, ne semble jamais tenir compte des prédispositions partisanes de ses positions.

http://reason.com/archives/2012/08/27/catholic-church-right-wing-pawn-or-left 

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YouplaBoum : merci beaucoup, c'est moi qui avais proposé cette traduction. Il y a plein d'articles de Reason que je trouve très bons, que j'ai noté dans un coin, et que j'aimerais proposer à la traduction à terme. Je suis fort heureux qu'ils trouvent preneurs. :)

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A mon avis, il vaut mieux pour vos traductions éviter d'employer le passé simple, temps qui est rarement employé pour des articles de presse, comme vous pouvez le constater dans la presse maintream.

Utilisez plutôt le passé composé ou l'imparfait. Moins littéraire mais beaucoup plus incisif à la lecture.

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YouplaBoum : merci beaucoup, c'est moi qui avais proposé cette traduction. Il y a plein d'articles de Reason que je trouve très bons, que j'ai noté dans un coin, et que j'aimerais proposer à la traduction à terme. Je suis fort heureux qu'ils trouvent preneurs. :)

 

De rien ! Ce genre de texte qui ne sont pas urgents sont plus pratiques pour moi qui ait un planning peu prévisible. 

 

 

 

A mon avis, il vaut mieux pour vos traductions éviter d'employer le passé simple, temps qui est rarement employé pour des articles de presse, comme vous pouvez le constater dans la presse maintream.

Utilisez plutôt le passé composé ou l'imparfait. Moins littéraire mais beaucoup plus incisif à la lecture.

 

Je note. J'aurais même dû y penser avant.

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De rien ! Ce genre de texte qui ne sont pas urgents sont plus pratiques pour moi qui ait un planning peu prévisible. 

Ca tombe bien, j'en ai plein d'autres (je les mettrai quand j'aurai un peu de temps).
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Salut.

 

Le crash de l’euro : un apport pour la stabilité financière.

Je ne peux commencer par prétendre que je saisis ce que les ‘collèges’ pensent être en train de faire, avec leur 10 milliards d’euro pour sauvegarder les banques chypriotes. Mais avec un prélèvement sur les dépôts fixé à 9,9% pour une épargne supérieure à 100.000€ et à 6,7% pour ceux dont les économies sont plus faibles, la manœuvre est décrite comme du ‘pure vol’.

 

La taxe est sensée rapporter environ 5,8 milliards d’euro et sera imposée Mardi après le jour férié du Lundi. Ceci explique les queues formées à la hâte devant les distributeurs de monnaie, puisque les gens cherchent à déplacer leurs réserves d’argent avant que l'imposition ne les touche.

 

Le gouvernement Chypriote, néanmoins, les a eus avant tout. Les clients des banques ont seulement la permission de percevoir le solde de leurs dépôts, moins le montant de la cotisation. Entre-temps, une barrière a été installée sur les transferts électroniques de fonds afin de stopper les virements vers l’étranger.

Quasiment la moitié des dépositaires, cependant, pourraient être des non-résidents russes, ce qui signifie que ces derniers, s’ils n’ont pas anticipé les événements récents, ont été pris dans la tourmente. Le ministre des finances chypriote Michael Sarris, qui a négocié ces mesures une 10ène d’heures la nuit dernière à Bruxelles, ne sera pas très populaire parmi ses investisseurs étrangers.

Toutefois, il est dit que, sans secours, l’île de Chypre serait certainement en défaut, menaçant l’eurozone d’une autre crise qu’il faudrait ajouter à celles qu’elle doit déjà gérer actuellement.

Ceci n’a pourtant pas apaisés les mécontents citoyens chypriotes. Dans la ville côtière de Larnaca, Andy Georgiou, 54 ans, témoigna au nom de tous sa ‘colère extrême’. ‘J’ai travaillé d’années en années pour rassembler cet argent et maintenant je risque d’en perdre à cause des desideratas de danois et d’allemands.’ C’est un anglo-chypriote qui est retourné sur l’île au milieu de l’année 2012 avec son capital.

Un retraité anonyme fut un peu plus direct. ‘Ils appelent la Sicile l’île de la mafia. Ici, on n’est pas en Sicile, mais à Chypre. C’est du vol, purement et simplement’ déclara t’il.

En ce sens vous aurez du mal à aimer le ministre des finances danois Jeroen Dijsselbloem, qui affirma que sans la taxe, il aurait été impossible de sauver le ‘secteur financier’ de Chypre ‘Nous ne voulons pas pénaliser Chypre..., nous agissons contre ses problèmes.’ prononça t’il.

Voler les économies de retraités est, apparemment, ‘une contribution pour la stabilité financière de Chypre.’ Vous savez bien, tout cela est logique – et ils font ça depuis des années.

Source : http://eureferendum.com/blogview.aspx?blogno=83717
 
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Jetez un coup d'oeil aux blogs et sites et trouvez des textes.

Dès que j'ai fini le chantier urgent en cours, je met plein d'articles de Reason à traduire.
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Pour l'instant, nous n'avons pas développé de partenariat (autorisation de reproduction/traduction) avec le Cobden center.

On peut demander au Cobden Centre.

Y a-t-il un partenariat depuis? Cela a l'air assez riche comme site.

Je suis tombé sur un court article de Steven Baker, cité élogieusement par Daniel Hannan (ici ou ), qui était pas mal.

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http://wattsupwiththat.com/2013/03/29/the-puzzle-why-have-rising-temperatures-been-on-a-twenty-year-hiatus/#more-83095

 

Le casse-tête : pourqui l’augmentation des températures est en pause depuis 20 ans ?

Posté le 29 mars 2013 par Anthony Watts

 

Une pause de 20 ans dans l’augmentation des températures rend les climatologues perplexes | The Australian

20year_australian.png

Le débat concernant la réalité et les implications d’un arrêt du réchauffement climatique depuis deux décennies a quitté la sphère des climato-sceptiques pour atteindre le grand public.

Cette semaine, dans un long article de The Economist, on pouvait lire que si les climatologues étaient des agences de notation, alors la note correspondant à la sensibilité du climat (le lien entre ses variations et celles du CO2) serait remise en cause, mais pas encore abaissée.

Un autre papier du climatologue influent James Hansen, dirigeant le Goddard Institute for Space Studies de la NASA, dit qu’une explication à ce réchauffement plus bas que prévu depuis 2000 pourrait être l’accroissement des émissions de charbon.

Pour Hansen la pause est indiscutable, mais on peut espérer qu’elle ne durera pas.

Le président de l’International Panel on Climate Change, Rajendra Pachauri, a récemment déclaré à The Weekend Australian que le hiatus devrait durer « au moins 30 à 40 ans » pour contrebalancer la tendance au réchauffement à long terme.

Quoi qu’il en soit, le fait que la température globale de surface n’a pas suivi le modèle prévu de réchauffement climatique est maintenant largement accepté.

Les recherches d’Ed Hawkins, de l’University of Reading, montrent que depuis 2005 les températures flirtent avec le bas des estimations établies par 20 modèles climatiques, et que si elles se maintiennent elles en sortiront totalement d’ici quelques années

« La stagnation de la température mondiale prouve que les modèles climatiques s’écartent des observations », affirme David Whitehouse de la Global Warming Policy Foundation. Il ajoute : «  si ce n’est pas déjà fait, les observations sont sur le point de devenir incompatibles avec la théorie dominante sur le changement climatique ».

D’après Whitehouse, le facteur qui a rendu la température constante doit absolument être expliqué car cette pause dans le réchauffement a lieu malgré une nette augmentation dans l’émission mondiale de carbone.

The Economist dit qu’à peu près 100 milliards de tonnes de carbone ont été rejetées dans l’atmosphère entre 2000 et 2010, soit un quart du total des émissions humaines de dioxyde de carbone depuis 1750. Cette absence de correspondance entre l’augmentation des gaz à effet de serre et la stagnation des températures serait actuellement le plus grand casse-tête de la science climatique.

« Mais cela ne signifie pas que le réchauffement climatique n’existe pas. » Le fait est que les températures entre 2000 et 2010 sont encore presque 1°C au dessus de leur niveau durant la première décennie du vingtième siècle. « Le décalage pourrait être dû à un retard, pour une raison inconnue, de l’effet du dioxyde de carbone sur la température durant les années 2000. »

« Il pourrait aussi signifier que les années 1990 et leur augmentation rapide des températures étaient la période anormale ».

Le magazine examine certaines explications potentielles comme l’accroissement du dioxyde de sulfure, le rôle méconnu des nuages et la circulation de la chaleur au fond de l’océan.

Vous trouverez l'article ici : http://m.theaustralian.com.au/news/features/twenty-year-hiatus-in-rising-temperatures-has-climate-scientists-puzzled/story-e6frg6z6-1226609140980

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« Le fait est que les températures entre 2000 et 2010 sont encore presque 1°C au dessus de leur niveau durant la première décennie du vingtième siècle. »

Je pense que /// siting and adjustments ///, ainsi que la variation naturelle, l’expliquent en grande partie, comme je l’ai démontré ici : http://wattsupwiththat.com/2012/07/29/press-release-2/

watts_et_al_2012-figure20-conus-complian

Bien que l’effet ne soit actuellement quantifié que pour les Etats-Unis, certains témoignages indiquent qu’il pourrait s’agir d’un problème à l’échelle mondiale.

 

Petit problème pour "siting and adjustments" dans la phrase "I think siting and adjustments, along with natural variation, account for a good part of that".

 

 

Bon, sinon avant de me lancer là dedans je venais pour dire qu'en ce moment je n'ai vraiment pas beaucoup de temps à consacrer aux traductions et que ça durera certainement quelques semaines encore. Désolé.

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