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Il y a un "grand" pays en Europe duquel pas mal de scientifiques se tirent pour aller le plus souvent aux états-Unis. Mais lequel est-ce ?

la Belgique ?

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La fuite des cerveaux, c'est un peu le thermomètre à déconne du pays.

Ainsi les africains eux-même se tirent car dans ces pays gouverné par des despotes, l'environnement politique est malheureusement instable, ce qui nuit à la capacité de création d'entreprise.

Il y a un "grand" pays en Europe duquel pas mal de scientifiques se tirent pour aller le plus souvent aux états-Unis. Mais lequel est-ce ?

Donc on est bien d'accord : la fuite des cerveaux (c'est-à-dire une véritable tendance à voir les individus les plus productifs/compétents quitter le pays pour voir si l'herbe est plus verte ailleurs) est signe de mauvaise santé du pays dans laquelle elle survient.

Par conséquent on est tout à fait fondé à poser cette problématique en ce qui concerne l'Afrique, une fois qu'on a fait le couplet sur les méchantes frontières et les vilains raciss'.

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Donc on est bien d'accord : la fuite des cerveaux (c'est-à-dire une véritable tendance à voir les individus les plus productifs/compétents quitter le pays pour voir si l'herbe est plus verte ailleurs) est signe de mauvaise santé du pays dans laquelle elle survient.

Par conséquent on est tout à fait fondé à poser cette problématique en ce qui concerne l'Afrique, une fois qu'on a fait le couplet sur les méchantes frontières et les vilains raciss'.

Donne des perspectives de croissance à ces gens-la, une croissance a deux chiffres comme pour la Chine et l'elan patriotique prendra largement le dessus. Les boat-people dans le XIIIe, ca s'est pas mal calmé, ces temps-ci.

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Donc on est bien d'accord : la fuite des cerveaux (c'est-à-dire une véritable tendance à voir les individus les plus productifs/compétents quitter le pays pour voir si l'herbe est plus verte ailleurs) est signe de mauvaise santé du pays dans laquelle elle survient.

Par conséquent on est tout à fait fondé à poser cette problématique en ce qui concerne l'Afrique, une fois qu'on a fait le couplet sur les méchantes frontières et les vilains raciss'.

Le problème il vient pas des frontières, il vient des pays qui font tout pour que n'importe qui ayant la moindre opportunité se tire.

Si le pays en question offrait les garanties et l'opportunité de s'installer à une grande entreprise disons tel que IBM, alors plein de chercheurs en physique, en info ou en math formés en Europe pourraient ensuite vouloir rentrer chez eux.

Si tu dis simplement à un mec qui a fait son doctorat en physique aller mon gars rentre chez toi, ton pays à besoin de toi, le seul travail qu'il pourra obtenir sera dans un agence du gouvernement. Le gars il va pas te faire une centrale nucléaire tout seul hein.

La création d'entreprise ça se fait pas d'un claquement de doigt.

S'imaginer qu'il suffit de renvoyer les gens formés dans leur pays pour qu'ils sortent le pays de la misère, c'est s'acheter une bonne conscience alors qu'on souhaite d'une façon ou d'une autre ne plus les voir chez nous.

A ce tarif là, autant ne pas les accepter du tout, on leur fera au moins gagner du temps, en effet pas besoin de passer 5 ans à étudier si c'est pour finir agriculteur.

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Donc on est bien d'accord : la fuite des cerveaux (c'est-à-dire une véritable tendance à voir les individus les plus productifs/compétents quitter le pays pour voir si l'herbe est plus verte ailleurs) est signe de mauvaise santé du pays dans laquelle elle survient.

Par conséquent on est tout à fait fondé à poser cette problématique en ce qui concerne l'Afrique, une fois qu'on a fait le couplet sur les méchantes frontières et les vilains raciss'.

La fuite des cerveaux, c'est bien. Ca oblige le pays d'origine des cerveaux à se réformer. Si le gouvernement en question ne fait pas de réforme, il a mérité ce qui lui arrive.

Et on dirait que tu dis ça comme si tous les pays d'Afrique ne se développait pas. Le Ghana, par exemple, c'est 13% de croissance l'année dernière. Sa recette est simple : stabilité politique, environnement juridique favorable au développement.

Je vois que t'as vraiment du mal à distinguer les différents pays Africains comme tu avais du mal à faire la différence entre les différents cultures africaines. Comparer le Ghana et le Zimbabwe se serait comme comparer la Pologne et la Grèce. Il faut arrêter de dire "problématique de l'Afrique": ça ne veut rien dire.

MUCH has been written about the rise of the BRICs and Asia’s impressive economic performance. But an analysis by The Economist finds that over the ten years to 2010, six of the world’s ten fastest-growing economies were in sub-Saharan Africa.

http://www.economist.com/node/21014424

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Donc on est bien d'accord : la fuite des cerveaux (c'est-à-dire une véritable tendance à voir les individus les plus productifs/compétents quitter le pays pour voir si l'herbe est plus verte ailleurs) est signe de mauvaise santé du pays dans laquelle elle survient.

Parce que, bien entendu, tu travailles avant tout pour ton pays, quitte à sacrifier ta vie et celle de tes proche. En outre, tu trouverais normal que l'on te force à le faire. Normal et libéral.

Quand tire-t-on la chasse?

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J'ai appris un truc aujourd'hui : le racisme serait un utilitarisme.

Ca fait tilt direct, c'est exactement la stratégie de dédiabolisation de Marine Le Pen (je ne fais que constater, elle la mène d'ailleurs avec assez de brio), à savoir :

- pour l'utilitarisme gentil : il ne faut pas qu'ILS (eux là-bas, autrui) viennent parce qu'on n'a pas de taf à leur offrir, pas de logement, ou bien si ils sont très qualifiés au nom de quoi oserions-nous piller les pays africains de leurs élites

- pour l'utilitarisme méchant : ces gens là nous coûtent une blinde (allocs et compagnie, cf. les travaux de Gourévitch, caution "scientifique"), déstabilisent l'Education Nationale (vite vite, mon talisman le rapport Obin), etc.

Le tout mâtiné de quelques réformes de structures sur des sujets comme : la sortie de l'euro, la fin de la syndicratie et du marxisme culturel, etc.

Tiens pour énerver Chitah :)

http://www.invs.sant…EH-n-27-28-2012

Quand j'ai vu sur l'URL le mot santé, j'ai instantanément pensé, et j'imagine que tu le savais, à un autre talisman de l'extrême-droite : la drépanocytose. On renoue ici avec l'étranger qu'on prend en compte via ses maladies bizarres.

Donc on est bien d'accord : la fuite des cerveaux (c'est-à-dire une véritable tendance à voir les individus les plus productifs/compétents quitter le pays pour voir si l'herbe est plus verte ailleurs) est signe de mauvaise santé du pays dans laquelle elle survient.

Par conséquent on est tout à fait fondé à poser cette problématique en ce qui concerne l'Afrique, une fois qu'on a fait le couplet sur les méchantes frontières et les vilains raciss'.

Quelle est la problématique exactement?

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Et on dirait que tu dis ça comme si tous les pays d'Afrique ne se développait pas. Le Ghana, par exemple, c'est 13% de croissance l'année dernière. Sa recette est simple : stabilité politique, environnement juridique favorable au développement.

Tiens oui, le cas du Ghana est intéressant en effet : http://www.africaneconomicoutlook.org/fr/countries/west-africa/ghana/ mais il faut tout de même tenir compte de la croissance démographique, ce qui implique que la croissance du pib/habitants est un peu moins importante à 11,3 %, et sera de 6 et 5,4 % les années suivantes, c'est-à-dire un taux insuffisant pour véritablement parler de croissance de rattrapage étant donné l'écart énorme qui existe avec les pays développés.

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Oula, faut pas croire, une fois j'etais sur un forum de maoistes (ou de trotskistes, j'ai un doute), bin fallait voir comment ils parlaient des marxistes. Je comprenais pas ce qu'ils racontaient, mais j'ai jamais vu des echanges de posts aussi haineux. Pour donner une idee, Chitah et yiggles se roulent des pelles sur ce topic.

Je n'ai pas dit le contraire, évidemment il existe une myriade de sectes révolutionnaires et de courants hérétiques qui passent leur temps à s'excommunier, avec d'autant plus de véhémence qu'ils sont tous de la même Eglise marxiste.

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Tiens oui, le cas du Ghana est intéressant en effet : http://www.africanec…t-africa/ghana/ mais il faut tout de même tenir compte de la croissance démographique, ce qui implique que la croissance du pib/habitants est un peu moins importante à 11,3 %, et sera de 6 et 5,4 % les années suivantes, c'est-à-dire un taux insuffisant pour véritablement parler de croissance de rattrapage étant donné l'écart énorme qui existe avec les pays développés.

Même 11% c'est l'une des meilleures performances du monde. http://www.statistiq…_croissance.htm

C'est en tout cas un pays qui va bien. Je le répète: sa problématique n'a rien à voir avec celle du Soudan ou du Zimbabwe. Ce que tu peux voir si tu consultes les différentes analyses du site que tu as toi même donner d'ailleurs. Donc donner une seule problématique pour l'Afrique entière c'est du grand n'importe quoi.

Et comme d'hab tu n'as pas lu le reste. Je re-quote The Economist:

But an analysis by The Economist finds that over the ten years to 2010, six of the world’s ten fastest-growing economies were in sub-Saharan Africa. On IMF forecasts Africa will grab seven of the top ten places over the next five years (our ranking excludes countries with a population of less than 10m as well as Iraq and Afghanistan, which could both rebound strongly in the years ahead). Over the past decade the simple unweighted average of countries’ growth rates was virtually identical in Africa and Asia. Over the next five years Africa is likely to take the lead. In other words, the average African economy will outpace its Asian counterpart.
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y a 10 pays Africains qui s'en sortent pas mal :

(copié coller de Slate Afrique)

10. MALAWI

Ce petit pays d’Afrique australe est peu connu du grand public. Les rares fois où il a fait la une, c’était pour évoquer l’adoption d’un enfant malawite par la star Madonna, en 2006.

Mais il est l’un des rares pays d’Afrique à avoir une croissance stable. 80% de la population vit de l’agriculture et le pays est autosuffisant pour nourrir ses 15 millions d’habitants —ce qui est loin d’être le cas pour d’autres pays africains, comme le montre la catastrophe humanitaire qui touche actuellement la Corne de l’Afrique.

Toutefois, la population reste vulnérable: le PIB par habitant est l’un des plus faibles au monde. De plus, une forte baisse est enregistrée depuis trois ans dans le secteur phare, la production de tabac. Or celui-ci comptait pour 60% du commerce extérieur du Malawi. Bingu Wa Mutharika, économiste et président depuis 2004 a donc affirmé la nécessité de diversifier l’économie.

9. TANZANIE

La croissance économique de la Tanzanie a elle aussi le mérite d’être stable depuis les années 2000. Elle est comprise entre 6 et 7%.

L’économie repose en grande partie sur l’agriculture. Mais l'équilibre de son PIB tient notamment à l’activité touristique. Le pays recèle des sites phare, dont le plus haut mont d’Afrique, le Kilimandjaro. 20.000 touristes tenteraient son ascension chaque année. Les réserves naturelles attirent également les amateurs de safaris. Puis, il y a le mythique archipel de Zanzibar, dont le gouvernement souhaite faire une vitrine de luxe.

D’autre part, le pays est le 4e plus grand producteur d’or d’Afrique. Cependant, bien que les exportations aient triplées ces cinq dernières années, les revenus qui en sont issus n’ont pas crû: 70 millions d'euros par an. Ainsi, le gouvernement a annoncé vouloir augmenter les taxes des compagnies d’extraction minière.

8. MOZAMBIQUE

L’un des pays d’Afrique avec le plus fort taux de croissance: 7% en 2010. Et les projections du FMI annoncent 7,5% en 2011.

Depuis la fin de la guerre civile en 1992, le pays connaît un rétablissement accéléré. Le Mozambique est le second producteur d’aluminium après l’Afrique du Sud. Le plus gros investissement privé du pays, le site d’extraction d’aluminium Mozal Smelter (PDF) près de Maputo, la capitale, contribue largement à la création d'emplois et de revenus depuis 1998.

A côté, une grande partie de la population active est employée dans le secteur agricole, dans la pêche notamment. Mais malgré cette croissance rapide, 70% de la population vit encore sous le seuil de pauvreté, c’est-à-dire avec moins de 70 cents par jour.

7. éTHIOPIE

Paradoxalement, plus de trois millions d’Ethiopiens sont actuellement menacés par la famine, mais le pays figure pourtant dans ce top 10 des meilleures économies africaines.

Car si la croissance est élevée —entre 8 et 10% sur les trois dernières années— le revenu par habitant est l’un des plus faibles au monde. Le café est la force du pays et compte pour plus de26% de ses exportations de matières premières. L'activité d'extraction d'or est aussi une source de recettes importante.

Mais dans la mesure où le secteur agricole emploie 85% de la population et contribue à 45% au PIB, c’est presque tout le pays qui est affecté lorsque les récoltes sont mauvaises. Et avec une hausse des prix de 30%, la population n’est plus en mesure de se nourrir.

Enfin, l’Ethiopie est l’un des seuls pays d’Afrique à ne pas disposer d'un secteur économique privé.

6. ZAMBIE

La Zambie est dépendante de sa production de cuivre, ce qui la rend vulnérable aux fluctuations du prix des matières premières. D’autre part, bien qu’ayant une forte croissance économique, 63% de la population vit dans une extrême pauvreté.

Car depuis la privatisation de ce secteur minier dans les années 90, ce sont surtout les entreprises étrangères qui se sont enrichies. D’ailleurs «les taux de royalties que doivent verser les entreprises à l’Etat zambien sont par exemple fixés à 3%, bien loin de ceux pratiqués (5 à 10%) dans les autres pays en voie de développement», écrivait le journaliste béninois Alain Vicky en avril.

Comme pour tous les pays de ce classement, une répartition des richesses à tous les secteurs permettrait que cette bonne santé économique théorique profite à toute la population.

5. NIGERIA

Le «géant de l’Afrique» ne doit pas son surnom à sa seule population (155 millions d’habitants, pays le plus peuplé d'Afrique).

En effet, sa croissance économique est portée par l’activité de la région pétrolifère, au sud du pays. Le Nigeria fait partie de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

Seulement, la corruption qui gangrène le pays fait que cette richesse est davantage considérée comme un fléau qu'une aubaine. Car si 80% des revenus du pétrole reviennent à l’Etat fédéral,seul 1% profite à la population, indique la Banque mondiale. En outre, la déstabilisation politique par la secte islamiste Boko Haram fait craindre un avenir économique plus sombre.

Pour l'instant, la croissance du pays est indiscutable. Le Nigeria pourrait même prendre la place de l’Afrique du Sud, première économie d’Afrique subsaharienne des 15 prochaines années, estime le journal canadien The Globe and Mail.

4. ZIMBABWE

La forte croissance économique du Zimbabwe suit une décennie de chute libre. Car entre 1998 et 2002, son engagement dans la deuxième guerre du Congo a fait s’effondrer l’économie. Puis, entre 2004 et 2009, l’hyperinflation était telle que le pays a suspendu l’usage de sa monnaie, le dollar zimbabwéen, au profit des devises étrangères comme le dollar américain, le rand sud-africain ou l’euro.

Cette mesure a été une planche de salut. Car depuis 2009, la croissance économique monte en flèche, notamment grâce au retour à un climat favorable aux affaires avec l’instauration d’un gouvernement d’union nationale entre Morgan Tsvangirai et Robert Mugabe, au pouvoir depuis 24 ans.

En juillet 2011, le gouvernement a présenté un plan sur quatre ans qui vise une croissance annuelle de 7%. Il compte sur les investisseurs étrangers pour redresser les entreprises publiques. C'est une nouvelle étonnante, dans la mesure où Robert Mugabe a toujours montré une hostilité féroce envers le rôle économique des blancs du Zimbabwe.

Le pays garde toutefois le triste record de l'IDH le plus faible au monde.

3. BOTSWANA

Depuis son indépendance en 1966, le pays a maintenu une croissance économique élevée, et ce malgré un coup dur lors de la crise économique de 2008, répercutée en 2009 avec un PIB réel de -3,7%.

L’activité d’extraction de diamants compte pour beaucoup et fait la richesse de la compagnie De Beers, dont l'Etat boswanais est actionnaire à hauteur de 15%. Le pays est le second producteur au monde après l’Afrique du Sud.

Mais c'est l’agriculture qui demeure la source de revenu principal des Bostwanais. L’élevage de viande bovine occupe également une grande place. Pourtant, ce secteur devrait subir un coup dur en 2011 en raison de la suspension provisoire des exportations de viandes vers l’Union européenne pour non-conformité aux normes d’hygiène.

Autre menace: le taux de prévalence du sida, le 2e plus élevé au monde. Toutefois, le Bostwana a le mérite d’être le pays le moins corrompu du continent et une des rares démocraties d'Afrique.

2. RéPUBLIQUE DU CONGO

L’économie du Congo-Brazzaville repose essentiellement sur les revenus du pétrole, qui représente 90% des exportations et 85% des revenus. C'est autant une force qu’une faiblesse, selon le président Denis Sassou N’Guesso lui-même, qui a affirmé au mois d'août vouloir diversifier l’économie.

«La prudence nous recommande de ne pas continuer à mettre tous nos œufs dans le même panier de pétrole. Il est vital que nous diversifions notre économie en développant rapidement les autres secteurs»
,
a-t-il déclaré
.

L’exportation de bois pourrait, par exemple, jouer un rôle plus important. Par ailleurs, le Congo est l'un des seuls pays de ce classement à avoir un indice de développement humain moyen. Ce qui montre un certain engagement de l'Etat dans le développement de secteurs tels que la santé ou l'éducation.

1. GHANA

Le Ghana est incontestablement le champion actuel de la croissance en Afrique.

Ce pays anglophone d’Afrique de l’Ouest, bordé par des pays francophones, devrait selon les projections du FMI atteindre les +13,7% de croissance en 2011. L'un des plus fortes progressions économiques d’Afrique, mais aussi du monde.

Le secteur agricole constitue un tiers du PIB et emploie la moitié de la population active. Son produit phare est le cacao. En outre, le sous-sol du Ghana est riche en or et en pétrole. Les revenus attendus de la nouvelle activité d’extraction de pétrole offshore (depuis décembre 2010, sur la plate-forme Jubilee) expliquent cet essor de la croissance, qui a triplé depuis 2009.

Par ailleurs, le pays connaît actuellement son taux d’inflation le plus bas depuis 1992 et tout comme le Bostwana, il fait partie des rares démocratie d'Afrique avec à sa tête John Atta Mills, président depuis 2009.

Agnès Ratsimiala

Que, ou presque, d'anciennes colonies Anglaises (et non Françaises). Doit-on y voir un signe ? :dentier:

La présence de l'Ethipie et du Congo montre bien, quand même, qu'un chiffre de croissance ne dit pas tout. Ces deux pays étant en guerre, pour l'accaparation de ressources principalement.

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Je suis avec intérêt ce thread, qui part un peu dans tous les sens, il faut bien l'avouer. Je n'ai, encore une fois, pas la prétention d'avoir le niveau des intervenants ni d'avoir eu la chance de lire les tonnes de bouquins que la plupart se sont avalés. Juste l'expérience de la vie, de nombreux voyages, et une expatriation.

Cependant, j'ai toujours des questions sur le racisme, terme utilisé à toutes les sauces aujourd'hui pour disqualifier un intervenant (et j'ai l'impression que ça fonctionne aussi sur lib.org, c'est dommage).

Donc mes questions :

1) Existe-t-il différents types d'humains que l'on pourrait regrouper en fonction de critères purement scientifiques (génome, structure métabolique, anatomie différentiable, compétences intellectuelles)? Si je fais une erreur ici dans l'énoncé de ma question, qu'elle est trop border line, je m'en excuse. Ce n'est pas l'objectif. Y'a-t-il eu des recherches scientifiques effectuées sur ces sujets? Quels sont les résultats? Si différence il y a, peut-on alors présumer qu'il existe différente "races" d'humains, et pourrions-nous obtenir une classification? (l'idée n'est absolument pas de hiérarchiser, juste de classifier. Par terme de race ici, j'entends une différenciation forte d'un groupe d'humain à un autre…"breed" en anglais.

2) Les profondes différences (autre que physiques) que l'on constate dans l'humanité ne sont-elles liées qu'à l'histoire culturelle des différentes ethnies à travers le monde?

3) Comment expliquer de telles différences de développement de part le monde alors qu'aujourd'hui, le savoir est accessible à une grande majorité de l'humanité et que des milliards de $ sont déversés dans des plans de développement? (bon…là, on peut ressortir 45 bouquins qui apportent tous une explication viable, que ce soit à cause de l'impérialisme, des élites corrompues, des guerres, des massacres, de la colonisation, de la culture, des plans étatiques foireux…).

Je sens que je vais repartir avec un Yabon Nonosse, mais j'aimerais vraiment trouver des réponses à ces questions. Ca permettrait de recadrer le débat et d'éviter de partir dans toutes les directions.

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Tiens d'ailleurs en parlant de la présence de la France en Afrique, j'ai vu un documentaire sur les soldats français qui sont intervenus pour renverser des présidents élus Africains. Ils ne considéraient pas comme des mercenaires mais plutôt comme des corsaires. Mais le truc c'est qu'ils étaient dégoûtés de ne pas défiler le 14 juillet. Et en fait quand on y pense pourquoi pas? Ils ont lutté pour la France et obéit aux ordres.

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Tiens d'ailleurs en parlant de la présence de la France en Afrique, j'ai vu un documentaire sur les soldats français qui sont intervenus pour renverser des présidents élus Africains. Ils ne considéraient pas comme des mercenaires mais plutôt comme des corsaires. Mais le truc c'est qu'ils étaient dégoûtés de ne pas défiler le 14 juillet. Et en fait quand on y pense pourquoi pas? Ils ont lutté pour la France et obéit aux ordres.

C'est un secret de polichinelle, mais personne n'en est réellement fier.

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C'est en tout cas un pays qui va bien. Je le répète: sa problématique n'a rien à voir avec celle du Soudan ou du Zimbabwe. Ce que tu peux voir si tu consultes les différentes analyses du site que tu as toi même donner d'ailleurs. Donc donner une seule problématique pour l'Afrique entière c'est du grand n'importe quoi.

Et comme d'hab tu n'as pas lu le reste. Je re-quote The Economist:

J'ai parlé de fuite des cerveaux qui touche l'Afrique susbsaharienne entière. Que des pays soient moins touchés que d'autres, c'est évident. Cependant, je maintiens qu'on peut parler d'une situation commune dans une certaine mesure, comme le montre la liste donnée par poney : les points communs c'est que ces pays partent tous de très très bas, la preuve c'est qu'on y voit l'Ethiopie ou le Zimbabwe. Donc quand on a une croissance de 10% mais qu'on part d'extrêmement bas, on peut difficilement parler de dynamisme. Il faudrait un peu plus de recul.

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Cependant, j'ai toujours des questions sur le racisme, terme utilisé à toutes les sauces aujourd'hui pour disqualifier un intervenant (et j'ai l'impression que ça fonctionne aussi sur lib.org, c'est dommage).

Je comprends ton point, mais je ne l'approuve pas. Quand je qualifie quelqu'un de raciste, c'est lorsque j'ai une certitude absolue. N'en déplaise aux quelques débiles (parmi des gens que j'aime bien) qui me prennent pour une petite merde de membre de SOS Racisme (je n'ai pour le moment pas exposé la peine et la vexation que ce qualificatif a provoqué en moins, puisque contrairement aux petites chouineuses d'extrême-droite, j'ai le cuir solide.

Parenthèse fermée.

Donc mes questions :

1) Existe-t-il différents types d'humains que l'on pourrait regrouper en fonction de critères purement scientifiques (génome, structure métabolique, anatomie différentiable, compétences intellectuelles)? Si je fais une erreur ici dans l'énoncé de ma question, qu'elle est trop border line, je m'en excuse. Ce n'est pas l'objectif. Y'a-t-il eu des recherches scientifiques effectuées sur ces sujets? Quels sont les résultats? Si différence il y a, peut-on alors présumer qu'il existe différente "races" d'humains, et pourrions-nous obtenir une classification? (l'idée n'est absolument pas de hiérarchiser, juste de classifier. Par terme de race ici, j'entends une différenciation forte d'un groupe d'humain à un autre…"breed" en anglais.

2) Les profondes différences (autre que physiques) que l'on constate dans l'humanité ne sont-elles liées qu'à l'histoire culturelle des différentes ethnies à travers le monde?

Je ne sais pas.

3) Comment expliquer de telles différences de développement de part le monde alors qu'aujourd'hui, le savoir est accessible à une grande majorité de l'humanité et que des milliards de $ sont déversés dans des plans de développement? (bon…là, on peut ressortir 45 bouquins qui apportent tous une explication viable, que ce soit à cause de l'impérialisme, des élites corrompues, des guerres, des massacres, de la colonisation, de la culture, des plans étatiques foireux…).

Tu cites de bons exemples, auxquels il faut rajouter peut-être les contributions de Hernando de Soto (pas de sécurité juridique => pas de développement)

Je sens que je vais repartir avec un Yabon Nonosse

Il n'y a aucun risque a priori.

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3) Comment expliquer de telles différences de développement de part le monde alors qu'aujourd'hui, le savoir est accessible à une grande majorité de l'humanité et que des milliards de $ sont déversés dans des plans de développement? (bon…là, on peut ressortir 45 bouquins qui apportent tous une explication viable, que ce soit à cause de l'impérialisme, des élites corrompues, des guerres, des massacres, de la colonisation, de la culture, des plans étatiques foireux…).

Mauvaises politiques, tout simplement. Seul l'entreprenariat peut stimuler la croissance:

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Donc mes questions :

1) Existe-t-il différents types d'humains que l'on pourrait regrouper en fonction de critères purement scientifiques (génome, structure métabolique, anatomie différentiable, compétences intellectuelles)? Si je fais une erreur ici dans l'énoncé de ma question, qu'elle est trop border line, je m'en excuse. Ce n'est pas l'objectif. Y'a-t-il eu des recherches scientifiques effectuées sur ces sujets? Quels sont les résultats? Si différence il y a, peut-on alors présumer qu'il existe différente "races" d'humains, et pourrions-nous obtenir une classification? (l'idée n'est absolument pas de hiérarchiser, juste de classifier. Par terme de race ici, j'entends une différenciation forte d'un groupe d'humain à un autre…"breed" en anglais.

Aujourd'hui, avec un bout d'os, on est capable de retrouver ton age, l'endroit ou t'es né, quelles maladies t'avais, quand t'as vécu et ce que t'avais manger au dernier repas. J'exagère à peine.

Avec quelques os, on peut dire si il s'agissait d'un africain (et pas juste "africain" mais plus précis encore) ou d'un slave ou d'un chinois. Il existe bien sur des différentes biologiques phénotypiques importantes.

2) Les profondes différences (autre que physiques) que l'on constate dans l'humanité ne sont-elles liées qu'à l'histoire culturelle des différentes ethnies à travers le monde?

A l'histoire sans doute plus qu'a la culture (c'est quoi la culture, ça commence où, ça s'arrête où, …)

3) Comment expliquer de telles différences de développement de part le monde alors qu'aujourd'hui, le savoir est accessible à une grande majorité de l'humanité et que des milliards de $ sont déversés dans des plans de développement? (bon…là, on peut ressortir 45 bouquins qui apportent tous une explication viable, que ce soit à cause de l'impérialisme, des élites corrompues, des guerres, des massacres, de la colonisation, de la culture, des plans étatiques foireux…).

- le savoir ne fait pas le dvp, malheureusment.

- aucun pays au monde ne s'est dvp grâce au dvp (qui porte donc, mal son nom)

- ce même développement à changé de paradigme au moins 5x en 60 ans (de "l'industrialisation" des 60's à "la bonne gouvernance" de 2000, en passant par les PAS des 80's), mais chaque paradigme à une telle force d'inertie idéologique et chacun (des ONG aux institutions publiques/étatiques) faisant son truc dans son coin, sur de son coup, que le dévelopement, aujourd'hui, c'est un immense bordel non organisé et un véritable puits sans fond de pognon, dont moins de 20% arrivent vraiment aux populations en besoin et dont la moitié (50%, oui) des actions rendent les choses pires qu'au départ (pire, oui, c'est mesuré objectivement).

- des pays gérés par des autocrates néo-monarques absolus

- des pays gérés avec des idées à la noix (ne pas oublier qu'une grosse partie des pays Africains et Asiatiques étaient marxistes jusque 1990)

- des pays gérés de loin par d'autres pays (Françafrique et autres joyeusetés)

- …

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J'ai parlé de fuite des cerveaux qui touche l'Afrique susbsaharienne entière. Que des pays soient moins touchés que d'autres, c'est évident. Cependant, je maintiens qu'on peut parler d'une situation commune dans une certaine mesure, comme le montre la liste donnée par poney : les points communs c'est que ces pays partent tous de très très bas, la preuve c'est qu'on y voit l'Ethiopie ou le Zimbabwe. Donc quand on a une croissance de 10% mais qu'on part d'extrêmement bas, on peut difficilement parler de dynamisme. Il faudrait un peu plus de recul.

Tu vois NeBuKaTnEzZaR, ce genre de propos pourrait te valoir un nonossage. En effet, ici on parle d'une évidence absolue de chez absolue (quand on part de plus bas, de moins, il y a un effet rattrapage). Ainsi, comme tout de même yiggles n'a pas le QI d'une amibe, on est en droit de se demander pourquoi énoncer une telle évidence? Ca permet de rappeler que les noirs sont en bas, tout simplement.

Ainsi la réalité ne sera-t-elle JAMAIS satisfaisante pour yiggles lorsqu'il parle des pays africain :

- si ceux-ci sont en récession ou en croissance faible, il fustigera les traditions tribales, la misogynie, l'infériorité intellectuelle des noirs, etc. tous ces éléments qui expliquent le marasme dans lequel ils se trouvent

- si ceux-ci sont en explosion économique (comme le Ghana par exemple), il dira que ce pays n'a aucun mérite puisqu'il part de très très bas.

Avec yiggles, pile l'Afrique c'est de la merde, face l'Afrique c'est de la grosse merde.

Aucun discours nuancé, aucune connaissance réelle de l'Afrique (sait-il par exemple que ce continent est en pointe sur beaucoup de nouvelles technologies, comme le paiement à distance, etc.) mais des considérations générales qui ne sont que des jugements de quelqu'un qui, au lieu de réfléchir, se contente de déverser le contenu assez douteux de son cerveau.

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1) Existe-t-il différents types d'humains que l'on pourrait regrouper en fonction de critères purement scientifiques (génome, structure métabolique, anatomie différentiable, compétences intellectuelles)? Si je fais une erreur ici dans l'énoncé de ma question, qu'elle est trop border line, je m'en excuse. Ce n'est pas l'objectif. Y'a-t-il eu des recherches scientifiques effectuées sur ces sujets? Quels sont les résultats? Si différence il y a, peut-on alors présumer qu'il existe différente "races" d'humains, et pourrions-nous obtenir une classification? (l'idée n'est absolument pas de hiérarchiser, juste de classifier. Par terme de race ici, j'entends une différenciation forte d'un groupe d'humain à un autre…"breed" en anglais.

Tu peux faire une typologie des êtres humains en partant de 1 seul type à 7 milliards de type, avec toutes les possibilités de regroupement entre. (Indice, ça fait beaucoup. Le problème c'est de choisir les variables qui vont rentrer dans ton analyse pour décrire les individus.

L'analyse est descriptive, pas prédictive, il n' y a aucune manière de garantir que tu mets un truc correct en input.

Ensuite tu as des critères à peu près objectif de constitution des types (minimisation de la variance intra-classe et maximisation de la variance inter-classe.

2) Les profondes différences (autre que physiques) que l'on constate dans l'humanité ne sont-elles liées qu'à l'histoire culturelle des différentes ethnies à travers le monde?

Faut d'abord définir "différence", "histoire culturelle" et "ethnie" ici, c'est pas gagné.

3) Comment expliquer de telles différences de développement de part le monde alors qu'aujourd'hui, le savoir est accessible à une grande majorité de l'humanité et que des milliards de $ sont déversés dans des plans de développement? (bon…là, on peut ressortir 45 bouquins qui apportent tous une explication viable, que ce soit à cause de l'impérialisme, des élites corrompues, des guerres, des massacres, de la colonisation, de la culture, des plans étatiques foireux…).

Il y a assez d'information sur internet pour que tu deviennes médecin. l'es-tu ou es-tu en train de le devenir ?

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En France, c'est pas Pol Pot et Ho Chi Minh qui ont fait une partie de leurs etudes a la Sorbonne?

Oui…des intellectuels nourris à la sauce socialo communiste pré et post guerre.

Ho Chi Minh :

"Arrivé en France vers la fin de la Grande Guerre, il ne tarde pas à se signaler.[…] En 1921, il participe au congrès de Tours et se rallie à ce qui allait devenir le partie communiste." in France - Indochine Un siècle de vie commune (1858 - 1954) de Pierre Montagnon.

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2) Les profondes différences (autre que physiques) que l'on constate dans l'humanité ne sont-elles liées qu'à l'histoire culturelle des différentes ethnies à travers le monde?

Un enfant burkinabé élevé dans une famille japonaise pensera comme un japonais.

On ne naît pas avec un schéma de pensée prédéfini, avec des prédispositions à la limite (j'ai entendu Dawkins dire que l'enfant de deux parents croyants aura plus tendance à être religieux). Donc je ne vois pas vraiment ce qui pourrait expliquer les différences de culture à part l'Histoire.

Il faudrait un peu plus de recul.

Exact!

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Merci à tous pour vos réponses. J'y vois un peu plus clair pour la partie développement et différences historiques, culturelles, même si j'en étais déjà assez convaincu.

Lorsque Poney précise qu' "Il existe bien sur des différences biologiques phénotypiques importantes". Sont-elles suffisamment importantes pour classifier l'homme et se permettre de parler de race? Si oui, le terme racisme (aussi bien en anglais qu'en français) n'a-t-il pas été dévié de sa signification première par tout un tas de bien pensants qui cherchent à disqualifier leurs opposants, au même titre qu'une reductio ad hitlerum? Et de ce fait, ne fermons-nous pas la porte à un débat passionnant?

Pour ce qui est de la classification, Mathieu_D parle d'analyse descriptive et non prédictive. Cependant, si on se base sur des critères très généraux, comme la couleur de peau, la corpulence, la capacité physique, n'est-il pas possible de prévoir l'appartenance de la descendance et ainsi de glisser vers une analyse prédictive?

Si on parle des critères qualifiants, il suffit à mon sens de rester très généraliste pour classifier et essayer de ne pas se limiter à la couleur de peau.

Il y a assez d'information sur internet pour que tu deviennes médecin. l'es-tu ou es-tu en train de le devenir ?

Non, mais j'essaye de m'auto médicamenter si besoin et de faire un diagnostic online, en vérifiant les symptômes et en essayant d'identifier les causes, afin d'orienter le médecin lorsqu'un pépin arrive. :dents: Que quand c'est simple hein..

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Merci à tous pour vos réponses. J'y vois un peu plus clair. Pour la partie développement,

Lorsque Poney précise qu' "Il existe bien sur des différences biologiques phénotypiques importantes". Sont-elles suffisamment importantes pour classifier l'homme et se permettre de parler de race?

un livre, pour les gouverner tous :

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3) Comment expliquer de telles différences de développement de part le monde alors qu'aujourd'hui, le savoir est accessible à une grande majorité de l'humanité et que des milliards de $ sont déversés dans des plans de développement?

Une petite recherche dans les archives ne nuit pas.

RACE, CULTURE, AND EQUALITY

by Thomas Sowell

During the 15 years that I spent researching and writing my recently completed trilogy on racial and cultural issues, I was struck again and again with how common huge disparities in income and wealth have been for centuries, in countries around the world-- and yet how each country regards its own particular disparities as unusual, if not unique. Some of these disparities have been among racial or ethnic groups, some among nations, and some among regions, continents, or whole civilizations.

(…) Nothing so intractably conflicts with our desires for equality as geography. The physical settings in which races, nations, and civilizations have evolved have had major impacts on the cultures developed within those settings. Those settings vary enormously-- as do their cultural consequences. How could Scandinavians or Polynesians know as much about camels as the Bedouins of the Sahara? And how could the Bedouins know as much about fishing as the Scandinavians or Polynesians? The peoples of the Himalayas have certainly not had an equal opportunity to acquire seafaring skills. Nor have Eskimos had an equal opportunity to acquire knowledge and experience in growing pineapples or other tropical crops. Ability in the abstract is one thing, but specific capabilities of doing specific things is what matters economically.

http://www.tsowell.com/spracecu.html

Peter Bauer : Qui a causé la pauvreté ?

Le prétendu drainage des cerveaux, la migration du personnel qualifié du Tiers Monde vers l'Occident, est une autre allégation imputant à l'Occident la pauvreté ou la stagnation du Tiers Monde. C'est là une question plus complexe, dans une certaine mesure, que celles étudiées jusqu'ici ; mais elle ne donne assurément pas plus de solidité au réquisitoire habituel. La formation de beaucoup de ces émigrants avait été financée par les Occidentaux. En outre l'enseignement supérieur n'est pas un instrument indispensable, ni même un facteur important dans l'ascension hors de la pauvreté individuelle ou du sous-développement ; la preuve en est que dans beaucoup de pays peu développés des gens qui ne sortent pas des écoles ou même sont totalement illettrés par-viennent rapidement à l'aisance. L'exode obligé, voire l'expulsion officielle, de nombre de gens entreprenants et qualifiés hors de certains pays du Tiers Monde, les mauvais traitements infligés à des minorités ethniques ou à des groupes tribaux, le refus de maint gouvernement de délivrer des permis de travail ou d'installation à des étrangers sont des obstacles au développement bien plus graves que les expatriations volontaires. Et beaucoup de ces émigrants ne quittent leur pays que parce que leur propre gouvernement ne veut ou ne peut utiliser leurs services. Ce n'est pas l'Occident, et ce ne sont pas les émigrants qui privent ces sociétés de ressources productives : la faute en est à ces gouvernements du Tiers Monde .

(…) Les dénonciateurs de l'Occident se font ensuite les protecteurs bienveillants du Tiers Monde, suggérant que son destin passé, présent et futur, est conditionné par l'Occident ; que l'exploitation occidentale de jadis explique l'arriération du Tiers Monde ; que la manipulation du commerce international par l'Occident et d'autres méfaits de sa part expliquent la persistance de la pauvreté ; que l'avenir économique du Tiers Monde dépend largement des subventions occidentales. Dans cette mentalité, tout ce qui arrive dans le Tiers Monde est de notre faute. Avec de telles idées, l'on se sent supérieurs tout en battant sa coulpe.

http://www.unmondeli…eque?q=node/250

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