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Mégille

Tribun de la Plèbe
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Tout ce qui a été posté par Mégille

  1. Cette histoire est incroyable et hillarante. https://fr.wikipedia.org/wiki/Zebulon_Simentov
  2. Il faudrait d'abord buter les ruminants sauvages inutiles. Genre les girafes.
  3. C'est l'équivalent d'une grippe de niveau 2 (sur 5). Un peu plus balèze qu'une grippe saisonnière habituelle de niveau 1, mais ce n'est pas la fin du monde non plus.
  4. (involontairement fun)
  5. Je suspends mon jugement sur la facilité de neutraliser un forcené armé d'un couteau. Mais je me réserve le droit de me méfier à chaque fois qu'un flic tue quelqu'un, et d'attendre qu'on leur demande des comptes. Pour moi la question est simple : si on est contre la peine de mort, on doit être d'autant plus contre l'exécution sommaire par flic, si on est pour, on doit exiger qu'elle soit décidée par un procès. Remarquer que d'autres problèmes (insuffisance des prisons, justice trop laxiste, etc) ont poussé au choix de la mise à mort reviens à insister sur l'importance de ces problèmes là plus qu'à excuser la mise à mort.
  6. Ce qui est important, c'est de ne pas se mettre à trouver normal que les flics aient le droit de flinguer quelqu'un alors que c'est d'une utilité douteuse, sous prétexte que cette personne a commis un crime suffisamment grave. On ne me fera pas croire qu'un coup de flashball ou de taser n'est pas suffisant pour neutraliser un type avec un couteau. Je ne m'attends pas à ce qu'un procès nous révèle des choses importantes sur la pensée d'un terroriste... On en sait assez, malheureusement. Mais outre la question de principe, l'image est importante. Mourir tué par un type en uniforme, juste après avoir soi même tué, c'est mourir au combat. Ca peut être vu comme héroïque. Etre appréhendé, détenu, jugé, et ensuite puni, c'est une fessée humiliante, sans doute plus dissuasive. Je suis sûr qu'il y a beaucoup plus de wannabe djihadistes qui fantasment le premier scénario que le second.
  7. Je suis d'accord. Je ne sais pas ce qu'il en est pour celui là en particulier, mais on a eu au moins un cas de terroriste qui a été abattu après une cavale alors qu'il était blessé et désarmé. Si on estime que le terrorisme mérite la peine de mort, soit, mais qu'on fasse entrer ça dans la loi et que ça passe par un procès, ce sera toujours mieux qu'une décision du flic ou de son supérieur.
  8. https://www.midilibre.fr/2021/04/24/covid-19-la-distanciation-physique-est-elle-inutile-pour-limiter-la-transmission-du-virus-9508109.php Je propose de renommer "gestes Maginot" les "gestes barrières".
  9. C'est parce que la question est mal posée. Que veux-t-on dire par là ? Les morts avec un covid détecté ? Ceux d'entre eux qui ne seraient pas mort sans le covid ? Le problème est qu'on ne meurt que très rarement d'une seule chose, la cause principale de la mort peut être difficile à discerner. Les morts en plus que d'habitude pendant la pandémie ? Mais quel est ce "d'habitude" ? L'année précédente ? Même si, en l'occurrence, elle n'a pas eu d'épidémie de grippe ? La moyennes des N années précédentes ? Mais alors, on ne tiens pas compte des changements de la population, augmentation et vieillissement. Et j'imagine qu'il y a plusieurs façon de prendre en compte ces deux facteurs là. C'est quoi ? Une surmortalité mondiale ? Calculée comment ?
  10. La chaine codeparade est cool aussi, dans le même genre.
  11. Mégille

    Actualité Covid-19

    Pas besoin de remonter 15 ans en arrière, rien qu'en 2019, le mainstream scientifique, à en croire l'OMS, était que les quarantaines ne servaient à rien et qu'il ne fallait en aucun cas y avoir recours. Par contre, ça fait un peu plus de 20 ans, à partir de la crise de la vache folle, que les autorités sanitaires sont sur le qui-vive et sont prêtes à sauter sur la moindre occasion pour se donner de l'importance, et donc du pouvoir. Ils auraient été ravis que la grippe aviaire et la grippe porcine leurs permettent d'en faire plus... Mais sûrement pas au point de planifier, ou même d'imaginer, un truc aussi saugrenu qu'un confinement. Les confinements actuels ne sont pas des quarantaines. Une quarantaine traditionnelle est beaucoup plus intense (il s'agit d'empêcher les gens de sortir, pas simplement de réduire et de contrôler les mouvements), mais aussi à des échelles beaucoup plus petites (une ville et ses alentours tout au plus, pendant deux mois max). Donc si on était arrivé à la conclusion que les quarantaines étaient inefficaces et trop coûteuses, ce n'était sûrement pas pour préparer des mesures à la fois moins efficaces puisque moins intenses et beaucoup plus coûteuses puisque (multi-)annuelles et (multi-)nationales. Il a vraiment fallu qu'un totalitarisme aléatoire sorte ça de son chapeau pour donner l'idée à tous ceux qui chez nous attendaient en repassant leurs blouses blanches et en cirant leurs bottes noires.
  12. Attends, j'ai procédé de façon scientifique, j'ai donc voulu éviter toute forme de féminité de la part de l'autre pour être sûr que mon appréciation de mon orientation ne soit pas biaisée. Donc clairement plus Calvill. Mais avec un peu plus de muscle. Et beaucoup plus de mélanine. Je sais que pour être sûr, je devrais avoir un échantillon plus large, mais tout compte fait, je n'ai pas trop envie de réitérer l'expérience.
  13. C'est super the good place. Il faut juste débrancher une petite partie de son cerveau, et en brancher une autre, en regardant... Non. Je le sais parce que je me suis tapé un homme il y a quelques jours et que j'ai trouvé ça bof.
  14. Mégille

    Actualité Covid-19

    J'espère que quelqu'un, quelque part, a pris note de toutes les prédictions ratées. Ce serait dommage de ne pas faire remarquer la chose après-coup.
  15. L'idée à été piquée à :
  16. Laisse nous rêver, p*tain.
  17. Il ira au Walhalla.
  18. Encore faudrait-il qu'il y ait quelque part un monde libre devant lequel on pourrait mettre ce rideau.
  19. Ce que vous oubliez, c'est que ce n'est pas sous Louis XIV qu'il y a eu la révolution, mais sous Louis XVI. Ce n'est pas au summum du pouvoir tyrannique que le tyran est renversé, à ce moment là, il a le soutien des foules (sinon, il n'en serait pas là). C'est lors de la génération d'après, quand on a pris du recul, et que le couillon couronné est plus fragile.
  20. Bordel. Si la pyramide qui clignote et le bidule de la deuxième photo sont des phénomènes météorologiques, le ciel est vraiment bizarre.
  21. Mégille

    Aujourd'hui, en France

    Hm... on voit surtout une tendance descendante qui se poursuit. De façon moins spectaculaire entre 75 et 76 qu'entre 74 et 75, et qu'entre 73 et 74, d'ailleurs.
  22. Merci ! je ne connaissais pas !
  23. Mégille

    Free Private Cities

    Ca a l'air chouette, les USA. (et encore, je soupçonne que ça ait mal vieilli)
  24. Oui, typiquement, je pense que ce sont les sérieux manques de la praxéologie qui rendent Moldbug possible. Faute d'une praxéologie du conflit, et constatant ce manque partiel chez Rothbard et Hoppe, il revient à la théorie la plus ancienne et naïve sur ce sujet : le plus fort gagne. Le problème est bien entendu que c'est faux, autrement, il y a longtemps (depuis aussi longtemps que les états du monde entretiennent des rapports les uns avec les autres) qu'il y aurait un gouvernement mondial unique. La théorie du "plus fort gagne" est un peu équivalente aux préjugés naïfs sur la concurrence sur le marché (qui, bien que d'ordre supérieur, reste un conflit obéissant aux lois du conflit), selon lesquels ça reviendrait à écraser tout le monde sous le monopole du plus gros capitaliste. La bonne réponse est qu'en général, ce n'est pas celui qui a le plus à dépenser dans un conflit qui le gagne, mais celui qui dépense réellement le plus, et que celui qui dépense le plus n'est pas que celui qui le peut, mais aussi, celui qui a le plus intérêt à le faire. Ce n'est pas parce que l'on a intérêt à gagner un conflit qu'on est incité à chercher à gagner ce conflit à tout prix, non seulement parce que le coût est susceptible d'être plus haut que le gain, mais aussi parce que dépenser dans un conflit peut revenir à avoir moins à dépenser dans un autre, et donc, s'exposer à perdre un conflit plus important. C'est à partir de ça que l'on peut tenter de penser un droit dans une société sans état. D'ailleurs, même s'il se défend de faire quoi que ce soit de la sorte (en rajoutant un verni d'empirisme par dessus), dans notre famille, c'est chez D. Friedman que l'on a les meilleurs éléments de polémologie praxéologique, que ce soit dans ses chapitres sur le monopole ou dans son vieux truc sur l'empire romain (par forcément dans ses chapitres sur la justice, par contre). Après, il faudra encore joindre à la théorie du conflit et à la théorie de l'échange une théorie de la subordination, qui est creusée de façon la plus pure dans la réflexion sur le problème de l'agence. C'est une autre relation qui n'est réductible ni à un conflit, ni à un échange (même si elle peut être une relation d'ordre supérieur à un conflit -esclavage- ou un échange -salariat- , tout comme la concurrence est un conflit d'ordre supérieur au dessus de relations d'échange). Sans ça, on ne peut pas penser l'organisation, que ce soit l'état ou l'entreprise. En encore après, il faudra comprendre que les jugements de valeur des individus, bien que subjectifs, ne surgissent pas magiquement des tréfonds de l'âme de l'individu, mais sont produit par la société. Là, ça sort du champ de l'économie, mais ça ne peut pas être ignorée par elle pour autant, puisque ça dépend de elle. Les fins des agents vont évoluer en fonction de leurs stratégies pour atteindre leurs fins. On observe ça avec l'effet Veblen, par exemple. Et des choses beaucoup plus spectaculaire du coté du conflit et de la subordination. Mais le plus gros problème du dogmatisme praxéologique reste non pas d'être incomplet mais de ne pas avoir su distinguer, en son sein en même du coté de la catallactique, entre ce qui est vraiment pure, la théorie de l'action stratégique, et les postulats supplémentaires concernant la nature du monde et de l'homme. Autre chose sur Moldbug : il semble ne comprendre le recul de l'absolutisme étatique que comme un effet de son abandon de pouvoir face à ses intermédiaires, fonctionnaires, bureaucrates, "brahmin" comme il dit ("mandarin" aurait été plus approprié). Mais ça rend difficilement compréhensible que des états avec un très faible appareil bureaucratique (comme la Suisse, ou encore, les USA à leurs débuts, ou les Provinces-Unis sous leur âge d'or) puisse à la fois être très libéraux politiquement. Il semble comprendre ça à partir d'égarement idéologique de la population. C'est parce que les gens ne savent pas que ça n'est pas possible qu'ils le font. Ca me semble plus simplement découler de la logique du conflit, et du fait que l'état n'est pas forcément capable de vaincre chacun de ses citoyens en même temps.
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