Silence Posté 17 juillet 2024 Signaler Posté 17 juillet 2024 Le 17/07/2024 à 10:51, Mégille a dit : Je pense que tu sous-estimes les dangers de l'alcool relativement aux autres drogues. Même pour "la majorité des gens", il a un impact très négatif sur la santé. On ne s'en rend pas compte, ou on n'y fait pas attention, parce qu'on est civilisationnellement alcooliques. Bah non, un verre (deux à la rigueur) de pif par jour ce n'est pas mauvais pour la santé. Le 17/07/2024 à 10:51, Mégille a dit : Si tu t'appuies sur l'observation des gens autour de toi, alors, mon observation n'est pas la même que la tienne. Je vois beaucoup de gens qui ont du mal à se passer de leur verre d'alcool quotidien (même si personne n'oserait les qualifier d'alcoolique... et pourtant), alors que parmi tous les consommateurs de cannabis ou de MD autour de moi (et il y en a), je ne vois personne avoir un comportement aussi addictif. Sur le bold : idem, mais je mets ça dans la même case que la nicotine : pas de réelle casse. Sur les consommateurs de cannabis : on a tous les deux un problème de "déformation lifestylesque", cad qu'on fréquente bcp les gens comme nous. Moi perso j'ai vu à peu près autant de gens ravagés par le oinj que pas par la gnôle. Mais sur un relativement important subreddit dédié à la psychose (50k membres), j'ai pu constater les dégats causés par le THC (là ce n'est pas anecdotal). Le 17/07/2024 à 10:51, Mégille a dit : Il me semble aussi que tu bases ta classification des drogues sur un ressenti subjectif de l'intensité des effets sur la conscience. Sur ce point là, je ne peux pas te suivre (même si j'ai eu des témoignages allant dans l'autre sens concernant l'effet du cannabis et de la MD relativement à l'alcool). Non, je me base sur mon expérience de vie et sur 20 années de lecture de forums pour toxs, donc un sacré paquet de gens. Le 17/07/2024 à 10:51, Mégille a dit : Mais il me semble que de toute façon, ce n'est pas pertinent. Ce à quoi il faut faire attention, c'est à la toxicité somatique (l'impact sur la santé en général), à la dépendance physiologique (qui va souvent de pair avec ce qui précède), et aux comportements induits s'ils sont susceptibles d'être regrettés ensuite. Sur tous ces plans là, l'alcool, avec sa réduction de l'espérance de vie, ses syndromes de sevrage pouvant aller jusqu'à la mort, et les comportements violents ou risqués qu'il provoque souvent, fait parti de ce qu'il y a de pire (rien de semblable à tout ça du coté du cannabis et de la MD, pour ce que j'en sais). S'il est possible d'avoir un impact très fort sur la conscience, plus que l'alcool, sans avoir à payer ces coûts, et que c'est justement ce qui est recherché, alors tant mieux... Encore une fois, ce que tu soulignes là est juste (en particulier sur les comportements regrettés, l'alcool inhibant la faculté à prévoir les conséquences de ses actes) mais il ne concerne qu'une minorité des consommateurs d'alcool. Le 17/07/2024 à 10:51, Mégille a dit : Mais de toute façon, tout ça n'a d'importance directe que pour l'individu. Pour le citoyen/pour l'état, ce qui compte seulement est : quel est l'impact de la prohibition ? Et, même si on décide de voir les drogues comme un problème de santé publique, la meilleure solution est-elle vraiment la répression policière ? Oulah non je n'ai pas dit ça. De la même manière que pour l'IVG, il est pour moi nécessaire d'accompagner l'interdiction (trôt tard ici !) d'un arsenal de mesures étatiques (facilitation de l'accouchement sous X, facilitation de l'adoption, plus de pognon pour les mères seules), pour la drogue il en va de même, c'est un problème de santé qui nécessite aussi et bien entendu une réponse sur le plan santé.
Silence Posté 17 juillet 2024 Signaler Posté 17 juillet 2024 il y a 7 minutes, RaHaN a dit : On peut continuer longtemps les observations personnelles, elles ne serviront pas à grand chose, à part à vouloir étayer nos propres croyances. Fondamentalement, les psychotropes ont des actions qui leur sont propres, que l'on peut plus ou moins classer du fait de leur mécanismes. Mais qui auront des effets différents sur tel individu, à tel moment donné. Bon alors j'aurais du faire un pavé trois fois plus long (c'est juste que je fais passer l'expérience perso en premier : ok les fofos m'ont été utiles, mais au final si je suis encore là c'est grâce à ce que j'ai pu observer moi - et à l'hp pour pour la psychose, mais c'est un autre sujet) mais là pas le temps, comme dit plus haut : je me base sur mon expérience de vie et sur 20 années de lecture de forums pour toxs, donc un sacré paquet de gens.
Tramp Posté 17 juillet 2024 Signaler Posté 17 juillet 2024 Il y a des gens qui ne savent pas consommer sans abuser. On le sait, on sait même qu’il y a des prédispositions génétiques. On sait aussi qu’il y a des gens qui sont fortement protégés contre les ou certaines addictions, y compris à la nicotine. Prendre les tox comme sample c’est comme prendre des unijambistes et tirer comme conclusion que c’est impossible de courir le 100m en moins de 30 secondes. Je dis ça en me fondant sur 20 ans de lectures de forums d’unijambistes. 1 2
Lancelot Posté 17 juillet 2024 Signaler Posté 17 juillet 2024 Je ne trouve pas très constructif le discours "non mais regardez comme l'alcool c'est pas cool non plus". Au mieux en suivant cette voie vous obtiendrez une prohibition de l'alcool en plus du reste et on sera bien avancés. 1 1
Tramp Posté 17 juillet 2024 Signaler Posté 17 juillet 2024 il y a 1 minute, Lancelot a dit : Je ne trouve pas très constructif le discours "non mais regardez comme l'alcool c'est pas cool non plus". Au mieux en suivant cette voie vous obtiendrez une prohibition de l'alcool en plus du reste et on sera bien avancés. Devons-nous toujours avoir des arrières pensées politiques derrière chacune de nos actions ?
Lancelot Posté 17 juillet 2024 Signaler Posté 17 juillet 2024 13 minutes ago, Tramp said: Devons-nous toujours avoir des arrières pensées politiques derrière chacune de nos actions ? Je ne critique pas une action mais une stratégie, celle qui consiste à dire "vous êtes contre la légalisation des drogues illégales, mais les drogues légales comme l'alcool ne sont pas mieux, donc il n'y a aucune raison de maintenir cette frontière légale et on devrait tout légaliser". Si on présente les prémisses du raisonnement à un étatiste sa conclusion ne sera pas celle-ci, mais "donc il n'y a aucune raison de maintenir cette frontière légale et on devrait tout interdire". La diabolisation de l'alcool n'est pas une stratégie gagnante. J'ai moi-même très peu d'expérience autour de l'addiction, mon corps n'est pas câblé pour ça (j'ai d'autres problèmes) et ça ne touche pas mes proches non plus (je dois aller à N+2 pour commencer à trouver quelques alcooliques ou fumeurs pathologiques). Donc mon avis n'a pas un grand intérêt, mais pour ce que ça vaut : il vaudrait mieux étudier les mécanismes de l'addiction pour être en mesure de proposer un meilleur suivi à ceux qui tombent dedans. Si on mettait tout le pognon lié à la prohibition là-dedans, on serait sans doute dans une meilleure situation. 2
Ultimex Posté 17 juillet 2024 Signaler Posté 17 juillet 2024 il y a 52 minutes, Lancelot a dit : Je ne trouve pas très constructif le discours "non mais regardez comme l'alcool c'est pas cool non plus". Au mieux en suivant cette voie vous obtiendrez une prohibition de l'alcool en plus du reste et on sera bien avancés. Le discours c'est : 1/ "l'alcool ce n'est pas cool mais la plupart des gens sont capables de rester un minimum raisonnables malgré le fait que cette substance est en libre-service" 2/ "l'alcool ce n'est pas cool mais c'est encore pire quand on rajoute des barrières (comme la prohibition) pour tenter d'en préserver les gens (en rendant ainsi impossible tout feedback et, donc, ajustement afin de garder cette substance raisonnablement pas cool. A la place, on a du pas cool hors de contrôle). 2
Soda Posté 17 juillet 2024 Signaler Posté 17 juillet 2024 Il y a 3 heures, Mégille a dit : parce qu'on est civilisationnellement alcooliques Il suffit de donner son indépendance à la Bretagne pour régler le problème de l’alcoolisme en France. sinon j’ai lu la page Wikipedia sur la prohibition, il y a des arguments solides mais ça me semble très compliqué pour un pays de légaliser toutes les drogues parce que tu te mets tous les cartels sur le dos et aussi les pays qui ne veulent pas vivre à côté d’un narco-état. Imaginons un président français voulant tout légaliser je lui donne une espérance de vie très limitée et c’est pas dit que l’asssassin soit commandité par la Mafia mais plutôt par la CIA. La légalisation c’est une belle idée mais c’est utopique actuellement.
Tramp Posté 17 juillet 2024 Signaler Posté 17 juillet 2024 Pour ma part c’est plutôt que tout peut être cool utilisé correctement et que la prohibition est un remède bien pire que le mal pour les tox, les consommateurs raisonnables et les non consommateurs. En plus d’être liberticide pour les 3 catégories. L’alcool est un bon exemple. 2
Tramp Posté 17 juillet 2024 Signaler Posté 17 juillet 2024 il y a 3 minutes, Soda a dit : Il suffit de donner son indépendance à la Bretagne pour régler le problème de l’alcoolisme en France. sinon j’ai lu la page Wikipedia sur la prohibition, il y a des arguments solides mais ça me semble très compliqué pour un pays de légaliser toutes les drogues parce que tu te mets tous les cartels sur le dos et aussi les pays qui ne veulent pas vivre à côté d’un narco-état. Imaginons un président français voulant tout légaliser je lui donne une espérance de vie très limitée et c’est pas dit que l’asssassin soit commandité par la Mafia mais plutôt par la CIA. La légalisation c’est une belle idée mais c’est utopique actuellement. Ce n’est pas ce qu’ont observé les pays qui ont légalisé le plus gros marché de la drogue illégal ie le cannabis. Le Canada est-il un narco état ? Les Pays Bas ?
Soda Posté 17 juillet 2024 Signaler Posté 17 juillet 2024 à l’instant, Tramp a dit : Ce n’est pas ce qu’ont observé les pays qui ont légalisé le plus gros marché de la drogue illégal ie le cannabis. Mais ils n’ont pas autorisés la production et la vente, c’est encore entre les mains des mafieux, le jour où tu leurs prends leur business ça va pas être la même histoire.
Tramp Posté 17 juillet 2024 Signaler Posté 17 juillet 2024 il y a 1 minute, Soda a dit : Mais ils n’ont pas autorisés la production et la vente, c’est encore entre les mains des mafieux, le jour où tu leurs prends leur business ça va pas être la même histoire. Si, la production et la vente sont autorisé au Canada et dans de nombreux états Américains. Les entreprises cotées en bourse qui font ce business n’ont pas encore vu leur PDG assassiné.
Mister_Bretzel Posté 17 juillet 2024 Signaler Posté 17 juillet 2024 12 minutes ago, Soda said: Il suffit de donner son indépendance à la Bretagne pour régler le problème de l’alcoolisme en France. Nord Pas de Calais, Alsace Lorraine et Franche Comté aussi... 1
Soda Posté 17 juillet 2024 Signaler Posté 17 juillet 2024 il y a 8 minutes, Tramp a dit : Si, la production et la vente sont autorisé au Canada et dans de nombreux états Américains. Les entreprises cotées en bourse qui font ce business n’ont pas encore vu leur PDG assassiné. Faut que je creuse ça.
RaHaN Posté 17 juillet 2024 Signaler Posté 17 juillet 2024 il y a 32 minutes, Soda a dit : suffit de donner son indépendance à la Bretagne pour régler le problème de l’alcoolisme en France. Alors la dernière fois que j'avais regardé, probablement y a une décennie, la Bretagne était numéro 2 derrière le Nord. C'est pour le taux de suicide que les bretons excellaient. Devant les Nordistes, toujours. Quel duel. 1 1
Lameador Posté 17 juillet 2024 Signaler Posté 17 juillet 2024 4 hours ago, Raffarin2012 said: Warning, wall of text incoming. Ok donc alors, dans le désordre. Psylo (champis) : c'est de la saloperie, ça a rendu maboule un paquet de gens. Quitte à prendre un hallucinogène, autant envoyer de l'acide, c bcp plus safe. L'acide (LSD) : ca reste extrêmement dangereux, même en modération, cad une fois de temps en temps. Est-ce que tu recommanderais de l'acide à un ami un chouilla fragile ? La mdma : d'une ça reste très bourrin comparé à qques verres de pif, de deux, pour ne pas se flinguer le cerveau ça demande un self-control que beaucoup (pas la majorité, certes) n'ont pas. Les amphets : c'est comme la coke, c beaucoup, beaucoup plus dur à consommer avec modération que l'alcool. Pour la meth il n'y a pas de sujet (et oui elle existe en France et fait un ravage chez les homos et dans une autre communauté). Salvia : lol. J'ai des visions lovecraftiennes de potes y avant touché qui me reviennent en mémoire. Là on commence à toucher aux extrêmes de la folie (et ama : du danger spirituel), par contre très limitée dans le temps. Moi j'ai eu du bol, je n'ai eu que des trucs débiles du genre me transformer en bareau de chaise. Le oinj, j'en ai déjà parlé. Même une conso occasionnelle entraîne un rique de psychose. Alcool : ok est d'accord, pour la très grande majorité des gens, 0 souci pour une conso modérée/occasionnelle. GHB : là non pour le coup, c'est comme l'alcool mais en nettement plus addictif. Le ballon/proto, c'est le seul truc que je ne maîtrise pas dans les trucs que tu as mentionnés, jamais pigé l'attrait, par contre je connais une jeune fille de 22 ans addict (et là encore je ne vois pas l'attrait, elle souffle non-stop et ça ne lui fait rien) dèja à moitié déglinguée (c'est con, elle est ravissante et pas bête, mais à 22 ans elle n'est déjà plus capable de marcher droit mordel). A côté de ça, j'ai une amie crackhead, un peu plus âgée, mais qui comparée à elle pète le feu (son espérance de vie est malheureuseusement très limitée, sauf miracle, mais franchement je la vois tenir plus longtemps que celle qui tourne au proto). Nicotine : je l'avais oubliée. Oui bien sûr, pourquoi pas, même sous forme de clope sachant que derrière il y a les cancers et tous les mecs qui finissent sous oxygène, parce que fumer ca ne bousille personne. Par contre il y a peut-être (pas assez renseigné) à redire sur la politique tarifaire de l'etat, mais sur ce point et si g raison on sera d'accord. Je constate sinon que tu évites de mentionner l'aya et l'iboga, qui sont faites pour être consommées de manière occasionnelle : y a-t-il une différence de nature ou de degré avec les hallucinogènes ? Pour terminer et à titre de précision : j'ai pu vomir ma haine des dealers un peu plus haut. Mais il faut bien reconnaître que comme pour les chasseurs, il y a les bons et les mauvais dealers (ceci sans ironie). ---- L'alcool, c'est de ça que mon père est mort. Mais bon. Toutes les sociétés ont besoin d'une dope légale/dépénalisée pour que ses membres décompressent un peu sans qu'on les emmerde. Et la dope choisie quasi tout le temps par les pays, c'est la gnôle, et ça ça n'a pas émergé de nulle part. Et oui, il y a un lourd prix à payer. Oui, l'aloolisme c'est hard, et oui l'alcoolisme hardcore c'est... Hardcore (j'ai fréquenté le web dope - toutes dopes comprises donc c'est large - pdt 20 et je m'y suis fait des amis dont 4 sont décédées aujourd'hui, les 4 très jeunes à cause d'un "organ failure" du à l'alcool (Vodka Bro, si tu me lis de là ou tu es : salut l'ami !). ---- Ok donc j'y vois plus clair maintenant : la légalisation/dépénalisation des drogues, pour moi et pour l'instant c'est *non*. Je m'arrête là, mais on pourrait embrayer sur les médocs et les nootropiques au sens large. Merci à @Raffarin2012 pour cet avis informé. Je serais un peu plus positif que toi sur certaines substances : je pense que si le oinj, ou la cocaïne était légaux (pour les piétons) il y aurait un marché pour une consommation récréative et responsable. Comme tu le dis toi-même, les gens ont besoin d'un échappatoire, fut-il un peu navrant. Et je pense que de la coke en vente libre, (même un peu contrôlée) assècherait le marché du crack ou du fentanyl, ou d'autres produits plus toxiques. Aujourd'hui, on se dirigé à l'inverse vers une quasi-interdiction du tabac. Merde aux hygiénistes.
Lameador Posté 17 juillet 2024 Signaler Posté 17 juillet 2024 35 minutes ago, Tramp said: Le Canada est-il un narco état ? Non 35 minutes ago, Tramp said: Les Pays Bas ? Oui 1
Carl Barks Posté 17 juillet 2024 Signaler Posté 17 juillet 2024 Il y a 4 heures, Raffarin2012 a dit : Bah non, un verre (deux à la rigueur) de pif par jour ce n'est pas mauvais pour la santé. Probablement que si. C'est de mieux en mieux avéré que les risques de santé augmentent dès une consommation minimale d'alcool. Après, tu peux bien entendu trouver que ces risques restent limités et sont compensés par le petit plaisir quotidien que t'apporte ton verre. Libre arbitre, choix éclairé et tout ça. 2
fm06 Posté 17 juillet 2024 Signaler Posté 17 juillet 2024 47 minutes ago, Carl Barks said: C'est de mieux en mieux avéré que les risques de santé augmentent dès une consommation minimale d'alcool. Oui. Quote Les études récentes montrent que toute consommation d’alcool est nuisible pour la santé et qu’il n’y a pas d’effet protecteur contrairement à ce qui a été mis en avant pendant longtemps. https://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/10900/expcol_2021_Alcool.pdf 1
Azref Posté 17 juillet 2024 Signaler Posté 17 juillet 2024 Il y a 6 heures, Lameador a dit : Aujourd'hui, on se dirigé à l'inverse vers une quasi-interdiction du tabac. Merde aux hygiénistes. Chaque année je vois de plus en plus de mes amis/collègues se fournir au Luxembourg au mieux, et au pire trouver des cigarettes de mauvaise qualité pour échapper aux taxes. C'est dingue comme je trouve tout ça bien prévisible, on se dirige vers une interdiction de fait, et évidemment le marché noir se développe.
Jean_Karim Posté 18 juillet 2024 Signaler Posté 18 juillet 2024 Le Portugal a dépenalisé l'héroïne et toutes les autres, ils sont passés de 100 000 heroinomanes à 25000. Une baisse de 90% du sida dû aux seringues. Baisse des overdoses, baisse des maladies et de la petite délinquance. Il n'existe aucun argument logique valable pour la prohibition, à part vouloir mettre en prison des opposants politiques, ce qui était exactement la raison de la prohibition aux usa.
Jensen Posté 18 juillet 2024 Signaler Posté 18 juillet 2024 À contrario, les expériences de dépénalisation en Oregon ont un peu tourné au désastre. La différence? Le Portugal a une culture de "l'addiction c'est mal" et des obligations de soins, là où l'Oregon, même s'ils encouragent le soin en théorie, on une complaisance coupable pour l'addiction en pratique. Toujours contrairement à l'Oregon, ils n'ont pas non plus de tolérance mis à mis de la criminalité liée à la drogue (du genre vol pour se procurer sa came ou faire caca sur les trottoirs). Je suis très pour la dépénalisation, mais ça ne se fait pas n'importe comment non plus si on veut de bons résultats. 3
Tramp Posté 18 juillet 2024 Signaler Posté 18 juillet 2024 Elle a tourné au désastre selon quels indicateurs ? https://www.cato.org/blog/did-fentanyl-wave-hit-oregon-just-voters-decriminalized-drugs
Jensen Posté 18 juillet 2024 Signaler Posté 18 juillet 2024 5 minutes ago, Tramp said: Elle a tourné au désastre selon quels indicateurs ? https://www.cato.org/blog/did-fentanyl-wave-hit-oregon-just-voters-decriminalized-drugs Quote After adjusting for the rapid escalation of fentanyl, analysis found no association between M110 and fatal drug overdose rates. Ça n'est pas exactement une victoire... https://www.theguardian.com/us-news/2024/feb/21/oregon-drug-law-measure-110-backlash Quote In recent months, residents, business owners and law enforcement agents in Oregon have all pointed to spiraling drug use – in downtowns, where people openly smoke fentanyl while others lie unconscious in doorways; in small towns, where mayors unaccustomed to homelessness are suddenly grappling with encampments; in terrifying newspaper stories about middle-class families grieving teenagers who lost their lives due to one bad pill. Quote For others there testifying, especially business owners, the priority was putting an end to public drug use. Rob Stuart, the CEO of OnPoint Community Credit Union, said crime and public consumption of drugs has forced the company to spend more on security. His staff feel unsafe. “In the past year we’ve had 25 branch robberies,” he testified. À minima, il aurait fallu criminaliser l'usage de drogue en pleine rue et les camps, et faire une chasse sévère au fentanyl.
Tramp Posté 18 juillet 2024 Signaler Posté 18 juillet 2024 Il y a un monde entre tourner au désastre et ne pas être une victoire.
Lameador Posté 18 juillet 2024 Signaler Posté 18 juillet 2024 14 minutes ago, Tramp said: Il y a un monde entre tourner au désastre et ne pas être une victoire.
Bisounours Posté 18 juillet 2024 Signaler Posté 18 juillet 2024 Le problème des camés et autres alcooliques à la dérive, c'est quand ils envahissent l'espace public sur le mode zombie ou agressif. Dépénaliser l'usage ne doit pas être équivalent à laisser s'installer le bordel et proliférer la délinquance autour des points de vente et de consommation.
Soda Posté 18 juillet 2024 Signaler Posté 18 juillet 2024 Il y a 2 heures, Bisounours a dit : Le problème des camés et autres alcooliques à la dérive, c'est quand ils envahissent l'espace public sur le mode zombie ou agressif. Dépénaliser l'usage ne doit pas être équivalent à laisser s'installer le bordel et proliférer la délinquance autour des points de vente et de consommation. C’est pour ça qu’on interdit l’ivresse sur la voie publique ( enfin en théorie car en pratique les flics ont d’autres choses à faire que d’arrêter les ivrognes) faudrait au minimum que les gens fument leur drogue ou se piquent devant tout le monde.
RaHaN Posté 18 juillet 2024 Signaler Posté 18 juillet 2024 Le 04/01/2024 à 18:44, NoName a dit : l'autre problème de la decriminalisation aux US c'est aussi que les grandes villes de gauche n'ont pas seulement decriminalisé la drogue, ils sont surtout et de facto abandonné toute volonté de faire appliquer les lois liés à la criminalite voie publique avec. fondamentalement le problème c'est pas d'avoir des gars chargés au fentanyl, c'est que ces gens: - vagabondent - installent des campements sauvages - se defoncent et zonentl aors qu'ils sont en état d'intoxication avancé - laissent traîner leur pipes et leurs seringues - chient dans la rue - commettent tout un tas de délits de bas étages (littering, fouillent les voitures, arrachent les câbles, vols à l'etalage, sans compter le "sentiment dinsecurite" d'avoir des schizophrènes défoncés qui hurlent dans la rue) et que les mairies démocrates-BLM-defund the police refusent de poursuivre ou de combattre pour de veia par calcul politique, idéologique ou par simple manque de capacité maintenant qu'ils se sont volontairement desarmé. dans le même temps. ils financent tout un écosystème d'ONG parasites vivant de la précarité des toxicomanes et refusent catégoriquement de désintoxiquer parce que tous les choix se valent et que ça serait oppressif d'empêcher des mômes de 25 ans de devenir des clochards édentés. Le concept de la légalisation des drogues c'était pas de dire "la drogue c'est cool" mais de dire " - interdire ça marche pas - le vrai problème ce sont les crimes associés - il faut traiter la toxicomanie comme un problème de santé et pas comme un problème criminel" eux ont depenalisé mais jeté tout le reste aux oubliettes en traitant la toxicomanie comme un mode de vie normal, en refusant d'appliquer les principes élémentaires de la loi aux criminels et en finançant de facto les junkies en leur fournissant en partie de quoi se defoncer Rappel salutaire 6
Jean_Karim Posté 18 juillet 2024 Signaler Posté 18 juillet 2024 Le 04/01/2024 à 18:44, NoName a dit : l'autre problème de la decriminalisation aux US c'est aussi que les grandes villes de gauche n'ont pas seulement decriminalisé la drogue, ils sont surtout et de facto abandonné toute volonté de faire appliquer les lois liés à la criminalite voie publique avec. fondamentalement le problème c'est pas d'avoir des gars chargés au fentanyl, c'est que ces gens: - vagabondent - installent des campements sauvages - se defoncent et zonentl aors qu'ils sont en état d'intoxication avancé - laissent traîner leur pipes et leurs seringues - chient dans la rue - commettent tout un tas de délits de bas étages (littering, fouillent les voitures, arrachent les câbles, vols à l'etalage, sans compter le "sentiment dinsecurite" d'avoir des schizophrènes défoncés qui hurlent dans la rue) et que les mairies démocrates-BLM-defund the police refusent de poursuivre ou de combattre pour de veia par calcul politique, idéologique ou par simple manque de capacité maintenant qu'ils se sont volontairement desarmé. dans le même temps. ils financent tout un écosystème d'ONG parasites vivant de la précarité des toxicomanes et refusent catégoriquement de désintoxiquer parce que tous les choix se valent et que ça serait oppressif d'empêcher des mômes de 25 ans de devenir des clochards édentés. Le concept de la légalisation des drogues c'était pas de dire "la drogue c'est cool" mais de dire " - interdire ça marche pas - le vrai problème ce sont les crimes associés - il faut traiter la toxicomanie comme un problème de santé et pas comme un problème criminel" eux ont depenalisé mais jeté tout le reste aux oubliettes en traitant la toxicomanie comme un mode de vie normal, en refusant d'appliquer les principes élémentaires de la loi aux criminels et en finançant de facto les junkies en leur fournissant en partie de quoi se defoncer https://knowledge.wharton.upenn.edu/article/is-portugals-drug-decriminalization-a-failure-or-success-the-answer-isnt-so-simple/ Citation The Work System Model (WSM) presented in the book Leading Successful Change offers a way to understand Portugal’s approach, namely addressing eight aspects of the work environment that shape individual behavior — eight aspects that can become eight levers of change. Organization: Move from the court system for incarceration to the Commissions for the Dissuasions from Drug Abuse (CDTs) made up of professional, technical experts. Workplace Design: Construct mobile teams to provide care to addicts on the street. People: Staff mobile teams with professional experts. Task: Implement work processes to test, administer treatment (including often first-time primary care), and exchange syringes. Rewards: Decriminalize possession of small amounts of drugs (i.e., not legalization) and encourage addicts to seek treatment or to face penalties (such as fines, just not jail). Assist addicts with finding employment. Drug traffickers still go to jail. Measurement: Track the various costs of drug addiction, e.g., public health, addiction levels, unemployment, crime, and total cost to society. Information Distribution: Educate the public (especially addicts) about this disease, its treatment as well as their healthcare and overall life options in the service of an enhanced sense of agency. Decision Allocation: Give treatment officials the power to make decisions about drug users instead of police officers. These eight aligned aspects produced recurring and desired scenes covering the cycle of recovery and reentering society as a functioning member, e.g., finding employment or receiving ongoing medical care, including screening for HIV, methadone treatment, and syringe exchange. As an illustration of these aspects applied, consider the following scene for a person identified as possessing illegal drugs
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