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Gaspard Koenig


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Un procès passionne ces jours-ci l'Argentine. Un éleveur patagonien, propriétaire d'une bande de littoral, vient d'être condamné pour avoir tué des manchots et détruit leurs oeufs lors de travaux d'excavation sur son terrain. Le tribunal de Chubut a invoqué un argument inattendu : le droit de propriété n'inclut pas celui de détruire « la flore autochtone et en particulier les nids des animaux sauvages ».

Appelé à faire jurisprudence, ce jugement pourrait contrarier des projets de déforestation controversés ailleurs dans le pays, alors que Javier Milei, le président libertarien nouvellement élu, ne fait pas mystère de son mépris pour la question écologique. Surtout, le tribunal de Chubut ouvre un débat absolument crucial sur l'évolution de la notion de propriété à l'ère du droit environnemental. Jusqu'où puis-je être possesseur d'un terrain partagé avec une infinité d'organismes, des manchots, mais aussi des oiseaux, des insectes, des graminées, des mycorhizes dans le sol ou même des bactéries ?

Le poids du droit agraire

Il faut tout d'abord reconnaître que, dans ses fondements philosophiques, qu'on l'aime ou qu'on le déteste, le droit de propriété est avant tout pensé comme un droit agraire, qui ne tient aucun compte du milieu dans lequel il s'inscrit. Côté socialiste, Jean-Jacques Rousseau a dénoncé « le premier qui, ayant enclos un terrain, s'avisa de dire : ceci est à moi ». Il en a fait le responsable des crimes, des guerres, bref de toutes les misères du « genre humain » mais aucunement, dans l'esprit de Rousseau, pourtant si sensible à la nature, de celles des vivants non humains.

 

Côté libéral, John Locke légitime l'appropriation par le travail. Il prend l'exemple d'un homme qui cueille une pomme. « A quel moment la pomme devient-elle sienne ? demande-t-il. Quand il la digère ? Quand il la mange ? quand il la fait cuire ? Quand il la rapporte chez lui ? Ou bien lorsqu'il l'a ramassée ? » Réponse : quand il l'a ramassée, car il a produit un effort et donc mêlé son corps à la nature. C'est le début de la valeur-travail. Mais si l'on intègre tous les autres travailleurs qui ont rendu cette pomme possible, les butineurs qui ont pollinisé l'arbre, les lombrics qui ont préparé sa terre, les castors qui en ont permis l'irrigation, comment l'homme pourrait-il revendiquer un droit exclusif ?

Usus, fructus, abusus

La détention d'un bien est classiquement caractérisée par l'usus (la jouissance), le fructus (la mise sur le marché) et l'abusus (la possibilité de le détruire). C'est l'abusus qui fait l'essence de la propriété. Par son annihilation potentielle, l'objet devient véritablement le nôtre, soumis à notre pouvoir. Or qui peut prétendre aujourd'hui, alors que nous avons déclenché en quelques décennies la sixième extinction de masse de l'histoire de notre planète, que le propriétaire d'un terrain pourrait en abuser au point d'en supprimer la biodiversité ? Qui peut accepter l'éradication de la vie, au nom du cadastre ?

 

J'ai toujours été un fervent partisan du droit de propriété, établi à la Révolution après un millénaire de lutte paysanne bien décrit par Georges Duby. Dans ces colonnes, j'ai vanté l'action d'Hernando de Soto pour attribuer des droits de propriété aux habitants des bidonvilles, qui se voient sinon privés de toute sécurité juridique et financière ; j'ai défendu le droit d'auteur lors des négociations européennes autour de l'IA ; j'ai proposé la patrimonialisation des données personnelles qui permettrait d'établir un véritable rapport de force entre les producteurs de data (vous et moi) et les plateformes numériques.

« Science lugubre »

Mais précisément pour défendre ce droit émancipateur, pour éviter qu'il ne disparaisse purement et simplement dans une écologie autoritaire, il faut renoncer à la sacralité que lui confère l'article 17 de la Déclaration des droits de l'homme et lui poser des limites intrinsèques. Plusieurs options philosophiques et juridiques sont aujourd'hui discutées. Donner des droits à des entités non humaines, comme les fleuves ou les animaux, une innovation juridique qui prend le risque de l'anthropomorphisme. Ou bien assortir le droit de propriété d'obligations, comme la nécessité de préserver ou d'augmenter la biodiversité de toute parcelle acquise.

Quand, au XIXe siècle, il a fallu exclure du droit de propriété la possession d'esclaves, certains économistes s'y sont savamment opposés, en particulier Thomas Carlyle, qui inventa bien à propos l'expression de « science lugubre » ( « dismal science ») pour désigner sa discipline. Les économistes et juristes contemporains doivent nous prouver que leur science n'est pas lugubre et nous aider à imaginer les formes nouvelles du droit de propriété, à la fois respectueuses de la liberté individuelle et protectrices des autres vivants.

 

  • Yea 1
Posté

Il est de moins en moins intéressant. Pourtant c’est pas la littérature libérale qui manque sur le sujet, au moins depuis Coase. 

  • Yea 1
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Il est de plus en plus mauvais.

Il ne maîtrise même pas les notions de fructus et abusus… niveau L1 de droit.

  • Yea 1
  • 2 months later...
Posté

Il récidive dans Le Point.

 

Quote

Sur le plan théorique, la doctrine libertarienne reste grossière, fermée aux autres sciences humaines et d'un systématisme trop facile. Elle est surtout rendue obsolète par la nécessité, à l'heure de la sixième extinction de masse de l'histoire de notre planète, de penser le vivant. La conception libertarienne absolutiste du droit de propriété inclut l'abusus, le droit de détruire, y compris son propre environnement.  La tronçonneuse de Milei coupe les dépenses publiques et abat les arbres.

 

 

https://media.licdn.com/dms/image/v2/D4E22AQG4S7VtfnImlg/feedshare-shrink_1280/B4EZTfc2yWG0Ak-/0/1738915672999?e=1741824000&v=beta&t=tEywAJx0AAAjbkUJ4o7wA3ZVrt2G41t7uOc4GwGhItI

Posté

Vous souvenez-vous de ce Monsieur qui, lors de la dernière Présidentielle, se présentait comme le candidat de la débureaucratisation ?

Il allait tout simplifier en allégeant les réglementations excessives.

 

Eh bien désormais, comme il n'a pas réussi à désactiver Copilot sur son Word, il estime urgent de réglementer l'IA en Europe, quitte à perdre la guerre économique.

 

 

Plus sérieusement, comme souvent avec GK, il dit des choses justes tout en racontant en même temps de grosses bêtises.

Je trouve qu'il a raison d'alarmer sur les dangers d'un renforcement de la technocratie via l'IA. De même qu'il a raison de s'inquiéter du fait qu'une IA dans les mains d'une bureaucratie peut "nudger" les comportements. Sa solution ? Confier à la bureaucratie européenne un contrôle renforcée de l'IA !

Les prémisses sont justes, la conclusion wtf.

 

 

  • Yea 2
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Je crois qu'à un moment donné il va falloir faire le deuil et admettre qu'on l'a perdu.

  • Yea 8
Posté

Je suis rassuré de voir que je ne suis pas le seul à me demander ce qu'il lui reste de libéral ces derniers temps. Je le vois systématiquement passer pour des idées qui n'ont rien de libéral.

 

Il y a 1 heure, Largo Winch a dit :

J'ai toujours considéré qu'on ne l'avait jamais gagné. 

 

:wub:

Posté

C’est toujours plus que surprenant, ces libéraux qui passent leur temps à défendre des idées qui ne sont pas libérales.

 

Ce que je veux dire, c’est que même si je partageais ses idées écologistes, je continuerais à utiliser ma tribune pour défendre des idées libérales puisque personne ne le fait. Tandis que des écolo, il n’y a plus que ça.

  • Yea 1
Posté

Je crois que, à moins d'une très forte personnalité, la plupart des gens finissent peu ou prou par absorber les "idées" du milieu où ils évoluent le plus souvent.

C'est juste le chemin avec le gradient le plus cool, la minimisation des frictions.

Et GK n'évolue pas dans un milieu libéral fort.

  • Yea 1
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Je crois que la nouveauté, c'est qu'une partie des koeniguistes eux-mêmes en ont assez.

Posté
Il y a 8 heures, Largo Winch a dit :

Je trouve qu'il a raison d'alarmer sur les dangers d'un renforcement de la technocratie via l'IA. De même qu'il a raison de s'inquiéter du fait qu'une IA dans les mains d'une bureaucratie peut "nudger" les comportements. Sa solution ? Confier à la bureaucratie européenne un contrôle renforcée de l'IA !

Les prémisses sont justes, la conclusion wtf.

This. Je me demandais d'où venait ce lynchage, jusqu'à ce qu'il parle de réguler la « mouche » dans Microsoft Word !

 

Il n'a d'ailleurs même pas daigner évoquer la solution libérale (imparfaite) à ce problème qu'est le logiciel libre.

Posté

A propos du discours de Vance à Münich:

Quote

Une démocratie forte tolère les propos déviants.  Elle préfère la réfutation à l'interdiction. Le désir de modération perpétuelle est le signe d'une société fébrile et peu sûre d'elle-même.

[...]

la démocratie ne saurait se réduire à la désignation d'un leader suprême.

[...]

la démocratie devait se protéger de sa dérive despotique inhérente en multipliant les contre-pouvoirs : associations, presse, autorités locales décentralisées, etc.

[...]

Les institutions, protectrices des droits individuels contre la tyrannie de la majorité, sont précisément ce qui distingue la démocratie, gouvernement du peuple, de sa forme dégénérée, baptisée "ochlocratie" par l'historien grec Polybe: le gouvernement des foules, ensorcelées par des démagogues.

 

Finalement il n'écrit pas que des bêtises :-)

 

https://media.licdn.com/dms/image/v2/D4E22AQFtfD1N2WENmQ/feedshare-shrink_2048_1536/B4EZUYPO97H0Ao-/0/1739868405922?e=1743033600&v=beta&t=8WbQOV0Km5kRJacW3cGb0ZAwcPCcTu9BZC74Mav9sOM

 

  • 1 month later...
Posté

Qu'on se le dise : si les jeunes ne lisent plus c'est à cause de "l'intelligence analytique" qui "triomphe" à l'école et à l'université ! :icon_ptdr:

 

GK dans Les Echos du jour.

 

GmTyK5YbQAAwVzB?format=jpg&name=medium

  • Haha 1
Posté

On faisait pas d'écriture d'invention à Henri IV ?

 

il y a 48 minutes, Liber Pater a dit :

A la fois il est à côté de la plaque, et il y a un fond de vérité

 

Le fond de vérité c'est que soit le lycée est conçu comme l'antichambre de l'université, mais alors il faudrait 20 ou 30 fois moins de lycéens et on pourrait se permettre des programme en ligne avec les ambitions universitaires, soit il est conçu comme autre chose, mais auquel cas on revoit la pédagogie (et on vire tous les chercheurs en SHS de l'université).

  • Yea 2
Posté
il y a une heure, Liber Pater a dit :

A la fois il est à côté de la plaque, et il y a un fond de vérité


Oui notamment sur la sacralisation de la dissertation. Ça génère de beaux parleurs mais rien qui ne fait une bonne réflexion philosophique digne de ce qu’on attend d’un chercheur dans le domaine.

  • Yea 2
Posté
il y a une heure, Largo Winch a dit :

Qu'on se le dise : si les jeunes ne lisent plus c'est à cause de "l'intelligence analytique" qui "triomphe" à l'école et à l'université ! :icon_ptdr:

 

GK dans Les Echos du jour.

 

GmTyK5YbQAAwVzB?format=jpg&name=medium

 

Du coup j'ai lu. Même si je ne partage pas son analyse sur le lien de cause à effet, je me souviens avoir eu le même dégoût lors de ma scolarité devant les obligations de disséquer les textes qui m'étaient imposées. Après, ça remonte. Et puis il faut bien enseigner quelque chose en cours de français. Et surtout je ne vois pas le rapport avec le fait d'aimer lire ou non. Le plaisir de lire s'acquiert plus jeune.

  • Yea 6
Posté
4 minutes ago, L'affreux said:

Et surtout je ne vois pas le rapport avec le fait d'aimer lire ou non.

Exactement. Si tu aimes lire des romans ce n'est pas l'enseignement du français, si mauvais qu'il soit, qui va t'en dégoûter. Et même en acceptant la prémisse je ne vois pas non plus pourquoi des rédactions seraient la solution. Aimer lire ce n'est pas pareil qu'aimer écrire. Bref c'est de l'enfumage superficiel comme à son habitude.

  • Yea 7
Posté
16 minutes ago, Fenster said:


Oui notamment sur la sacralisation de la dissertation. Ça génère de beaux parleurs mais rien qui ne fait une bonne réflexion philosophique digne de ce qu’on attend d’un chercheur dans le domaine.

Le commentaire de texte est un autre exercice que la dissertation.

  • Yea 1
Posté
il y a 23 minutes, Lancelot a dit :

Si tu aimes lire des romans ce n'est pas l'enseignement du français, si mauvais qu'il soit, qui va t'en dégoûter.

Le nombre de gamins qui font un blocage sur les classiques parce que la lecture a été imposée à un âge où ils ne peuvent pas comprendre, ça doit être assez massif. Faire lire Maupassant en 5ème... Comment dire ? Si tu n'as pas un environnement familial qui te dit : mais si c'est bien, avec les livres dans la bibliothèque familiale, je ne suis pas sûr que tu reprennes.

 

Après, oui, y a des gens qui aiment
lire des romans et qui reliront Harry Potter et de la chick lit jusqu'à la fin de leurs jours. Pas de jugement de valeur mais quand même un peu.

 

Bon, après, Koenig dit quand même des conneries. Au moins, les règles du commentaire de texte, ça permet vaguement d'amortir le côté notation dans l'escalier des profs de français.

  • Yea 3
Posté
il y a 43 minutes, Bézoukhov a dit :

Le nombre de gamins qui font un blocage sur les classiques parce que la lecture a été imposée à un âge où ils ne peuvent pas comprendre, ça doit être assez massif. Faire lire Maupassant en 5ème... Comment dire ? Si tu n'as pas un environnement familial qui te dit : mais si c'est bien, avec les livres dans la bibliothèque familiale, je ne suis pas sûr que tu reprennes.

 

Après, oui, y a des gens qui aiment
lire des romans et qui reliront Harry Potter et de la chick lit jusqu'à la fin de leurs jours. Pas de jugement de valeur mais quand même un peu.

 

Bon, après, Koenig dit quand même des conneries. Au moins, les règles du commentaire de texte, ça permet vaguement d'amortir le côté notation dans l'escalier des profs de français.


D'accord avec ça mais je n'aurais pas choisi Maupassant comme exemple. En tant que conteur, il est plutôt prenant pour les plus jeunes. Et puis, il écrivait pas mal de nouvelles, ce qui est toujours plus digestible, aussi.

 

Il y a 3 heures, Lancelot a dit :

Exactement. Si tu aimes lire des romans ce n'est pas l'enseignement du français, si mauvais qu'il soit, qui va t'en dégoûter. Et même en acceptant la prémisse je ne vois pas non plus pourquoi des rédactions seraient la solution. Aimer lire ce n'est pas pareil qu'aimer écrire. Bref c'est de l'enfumage superficiel comme à son habitude.


Je pense que l’école devrait aussi donner le goût de la lecture à ceux qui n’ont pas forcément de livres chez eux. Et c’est possible : j’en ai fait l’expérience durant ma scolarité grâce à un professeur extraordinaire. Près de trente ans plus tard, nous parlons encore de lui entre anciens camarades de classe lorsque nous nous revoyons.
 

  • Yea 3
Posté
49 minutes ago, Johnnieboy said:


D'accord avec ça mais je n'aurais pas choisi Maupassant comme exemple. En tant que conteur, il est plutôt prenant pour les plus jeunes. Et puis, il écrivait pas mal de nouvelles, ce qui est toujours plus digestible, aussi.

 


Je pense que l’école devrait aussi donner le goût de la lecture à ceux qui n’ont pas forcément de livres chez eux. Et c’est possible : j’en ai fait l’expérience durant ma scolarité grâce à un professeur extraordinaire. Près de trente ans plus tard, nous parlons encore de lui entre anciens camarades de classe lorsque nous nous revoyons.
 

PTSD de Zola au lycée...

Maupassant c'est relativement agréable

  • Yea 3
  • Haha 2
Posté

Zola c'est très sombre. Quand j'étais adolescent j'en ai lu pas mal, mais ça n'aide pas à voir la vie en rose. Si c'était à refaire avec le recul je lirais des choses plus fun. De plus ce qu'il raconte est complètement périmé.

 

Maupassant aussi n'a rien de fun et j'en garde un souvenir désagréable, ce qu'il écrit est limite malsain ou bien fait penser à des mécanismes de l'horreur. C'est nul en fait.

  • Yea 1
  • Nay 2
Posté

Maupassant c'est l'un des rares auteurs classique que j'ai apprécié durant ma scolarité.

Boule de suif reste un très bon souvenir.

 

 

Par contre j'ai de très mauvais souvenirs de Thérèse Raquin et d'Eugénie Grandet.

 

Et pour reprendre un roman qui a beaucoup fait couler d'encre, avec la droite le prenant comme la preuve que le français à l'école c'est naze avec la gauche le défendant en totem, je n'aurais sans doute pas apprécié la princesse de Clèves.

Mais j'y échappé (ou j'ai un trou de mémoire post-traumatique, au choix).

  • Yea 2
Posté
il y a 38 minutes, L'affreux a dit :

Zola c'est très sombre. Quand j'étais adolescent j'en ai lu pas mal, mais ça n'aide pas à voir la vie en rose. Si c'était à refaire avec le recul je lirais des choses plus fun. De plus ce qu'il raconte est complètement périmé.

 

Maupassant aussi n'a rien de fun et j'en garde un souvenir désagréable, ce qu'il écrit est limite malsain ou bien fait penser à des mécanismes de l'horreur. C'est nul en fait.


Il faut lire des livres sombres quand on est jeune et des livres heureux lorsque l’on vieillit. 

  • Yea 1
Posté

GK s'exprime peut être mal mais il n'a pas tort sur le fond : le langage bureaucratique des pédagogues tue tout attrait pour la littérature (et le français en général). Nous avons affaire à des universitaires frustrés qui pour garantir la "scientificité" de leur discipline (les 'sciences de l'éducation') agrègent des flots de commentaires jargonnant imbuvables et des techniques à la con pour à la fois soumettre et démoraliser les profs et perdre leurs élèves, jusqu'à ce que les livres leur tombent des mains aux uns comme aux autres. 

Maintenant mettre ça sur le dos de "l'intelligence analytique", c'est prêter beaucoup de rationalité à la masse brutale de pseudosciences amassée dans la discipline de ces hannetons. Merieu n'est pas Adorno.

  • Yea 9
Posté

C'est vrai et tout compte fait ce serait peut-être pire si des auteurs que l'on apprécie vraiment étaient disséqués à la manière des cours de français au collège ou au lycée. Donc finalement disséquer du Zola pourquoi pas. Mais c'est quand même beaucoup d'efforts sur des sujets désagréables.

Posté
2 hours ago, Mobius said:

PTSD de Zola au lycée...

Maupassant c'est relativement agréable

Une Vie m'a rendu misogyne vacciné contre la littérature sur les femmes qui se regardent le nombril. Heureusement que Maupassant a aussi ses écrits fantastiques pour remonter le niveau.

De Zola dans ma scolarité j'ai bouffé La Bête humaine, j'avoue que ça ne m'a pas donné envie d'approfondir.

 

À côté de ça faut pas déconner il y avait aussi des trucs bien.

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