Liber Pater Posté 20 octobre Signaler Posté 20 octobre Entre "la demande s'est affaiblie sur le marché" et "oui oui vas-y fais des études débiles t'inquiète on t'embaucheras ah en fait non", il y a un monde. Comme d'habitude, l'état est strictement incapable de prévoir correctement l'offre et la demande. Par définition même ! Alors qu'à priori ça ne parait pas totalement idiot de savoir au moins un an à l'avance si on va avoir besoin de profs de chinois ou pas...Ben le problème aurait juste été décalé dans le temps. Si on ne forme pas des étudiants au chinois, leurs profs sont mis à la porte.
Rincevent Posté 20 octobre Signaler Posté 20 octobre il y a 26 minutes, Liber Pater a dit : Ça arrive dans tous les secteurs. Ceux à qui, il y a 5 ans, on a promis un poste de data scientiste bien payé en sortie d'études ne vont pas aller se plaindre parce que ça n'existe pas. Ils vont se tourner vers un autre métier Il y a un marché pour les data scientists. Pour les professeurs, en France en tous cas, il n'y a pas de marché mais un (quasi-)monopsone.
Liber Pater Posté 20 octobre Signaler Posté 20 octobre Il y a un marché pour les data scientists. Pour les professeurs, en France en tous cas, il n'y a pas de marché mais un (quasi-)monopsone.Ce n'est pas le sujet. Certains se plaignent de ne pas avoir de débouchés dans un secteur, ce que d'autres ne font pas dans un autre où le delta est plus violent. Et si, il existe bien un marché pour les profs de chinois, mais dans le privé. Plein de gens prennent des cours de chinois et en font donner à leurs enfants (au hasard l'importante diaspora chinoise). Certaines entreprises internationales forment certains employés. Plein d'écoles supérieures le proposent dans leur cursus (et certains lycées). Ce n'est pas parce que les élèves en université ont atteint un niveau tellement nulissime menant à une réduction des matières proposées que c'est le cas partout.
Lancelot Posté 20 octobre Signaler Posté 20 octobre Il n'y a vraiment aucun débouché pour des gens qui savent parler français et chinois ? Ou c'est juste qu'ils veulent être profs et rien d'autre ?
Mathieu_D Posté 20 octobre Signaler Posté 20 octobre 2 hours ago, Marlenus said: Et ce sont ces personnes qui enseignent et qui veulent devenir enseignant. Ce sont surtout les gens qui forment des gens dont le seul débouché est l'enseignement. S'il n'y a même plus d'enseignement il y a des filières qui doivent trembler...
Bézoukhov Posté 20 octobre Auteur Signaler Posté 20 octobre Ils peuvent toujours passer l'agrégation, non ?
Neomatix Posté 20 octobre Signaler Posté 20 octobre Dans un métier normal on vire les pas bons, ça fait de la place pour les nouveaux. 1
Lancelot Posté 20 octobre Signaler Posté 20 octobre Pour préciser ma pensée de tout à l'heure, je suis certain qu'ils pourraient trouver un job en Chine.
Lameador Posté 20 octobre Signaler Posté 20 octobre Vous êtes durs les gars. Savoir parler chinois est une compétence rare et utile, dés étudiants ont fait l'effort de l'apprendre. Ce qui leur arrive n'a rien de drôle.
Mégille Posté 20 octobre Signaler Posté 20 octobre Justement. Quelle idée de vouloir s'en servir pour enseigner à l'EN. Ils ont sans doute été mal (voire même, pas du tout) orienté à la fac, et ne se rendent simplement pas (encore) compte de la chance qu'ils ont d'être amené à devoir aller ailleurs. Il y a 2 heures, Neomatix a dit : Dans un métier normal on vire les pas bons, ça fait de la place pour les nouveaux. Ce à quoi on ajouter que dans un métier normal, on laisse aussi partir ceux qui veulent démissionner, au lieu de les contraindre à se mettre en arrêt ou en absentéisme permanent pour les empêcher de se trouver (légalement) un autre boulot. Cette bureaucratie là est encore plus immonde et absurde que ce que vous imaginez. 1
Largo Winch Posté 20 octobre Signaler Posté 20 octobre Quand on a envie de suivre des études de langues, le souci est de ne pas s'intéresser aux débouchés et de tomber dans un master monocompétence. Il existe pourtant à l'université de bonnes formations LEA double compétence. Par exemple, il y a des LEA qui délivrent de très bonnes formations en gestion. La personne qui a une double compétence chinois/gestion devrait pouvoir trouver de bons postes dans des multinationales. 1
Lancelot Posté 2 novembre Signaler Posté 2 novembre Je suis en accord avec beaucoup de ces conclusions mais force est de constater que ça fait beaucoup d'affirmations péremptoires par rapport aux sources proposées. Ce point me rend dubitatif: Quote Différenciation pédagogique La différenciation en allégeant les exigences n’a pas fait la preuve de son efficacité. Les pays qui réussissent le mieux ne pratiquent pas de différenciation à l’intérieur de la classe. Gérer différents programmes au sein de la même classe est une belle idée à la con effectivement, mais qu'en est-il de la séparation de niveau entre classes ?
Marlenus Posté 13 novembre Signaler Posté 13 novembre L'EN essaye les remplacements de profs par visio. https://www.francebleu.fr/infos/education/comme-remplace-par-un-robot-dans-un-lycee-d-istres-leur-professeur-remplacant-donne-cours-de-francais-en-visio-9860796 Cela ressemble à de la gestion de pénurie. Sinon, j'avoue que tomber sur ça: Quote Mais pour le garçon, qui souffre des troubles de dyslexie, dyspraxie et dysorthographie, et qui veut poursuivre des études de lettres Est assez révélateur d'un problème.
Rincevent Posté 21 novembre Signaler Posté 21 novembre il y a 20 minutes, fm06 a dit : Si le motif n'est pas religieux, c'est quoi? Ça sera bientôt une condemnation pour incitation à la haaaaaaine si tu insistes. 1
Soda Posté 21 novembre Signaler Posté 21 novembre Il y a 2 heures, fm06 a dit : Si le motif n'est pas religieux, c'est quoi? Le problème c'est l'intégrisme CATHOLIQUE.
Marlenus Posté 21 novembre Signaler Posté 21 novembre 3 hours ago, fm06 said: Si le motif n'est pas religieux, c'est quoi? Ici j'attends de voir car cela vient très (trop?) vite cette déclaration. La religion étant quand même un gros suspect dans ce genre de cas. Mais tu serais étonné par les flippé de la pédophilie et qui pensent que la pédophilie cela ne concerne que les hommes. J'avais déjà vu un passage dans le privé juste pour éviter l'instit homme. Mais en général cela se règle comme ça pas en menaçant l'instit.
Jean_Karim Posté 21 novembre Signaler Posté 21 novembre Je suis surpris de ne pas voir des flopées d'articles sur le danger de l'islam dans l'éducation etc etc. Juste des tweet qui font des sous entendus.
Soda Posté 22 novembre Signaler Posté 22 novembre Il y a 3 heures, Jean_Karim a dit : Je suis surpris de ne pas voir des flopées d'articles sur le danger de l'islam dans l'éducation etc etc. Juste des tweet qui font des sous entendus. Ça serait islamophobe et facho nazi de sortir ce genre d’article.
Jean_Karim Posté 22 novembre Signaler Posté 22 novembre Il y a 16 heures, Soda a dit : Ça serait islamophobe et facho nazi de sortir ce genre d’article. C'est vrai que quand il y a un fait divers, personne ne parle de la couleur de l'auteur
Adrian Posté Lundi at 01:04 Signaler Posté Lundi at 01:04 Citation écri+ est un dispositif public de formation et de certification des compétences en expression et compréhension écrites du français. Utilisé par les fac pour les étudiants apparemment. 1
Largo Winch Posté il y a 3 heures Signaler Posté il y a 3 heures Il faudrait de nombreux articles de ce type dans la presse pour que le déni cesse enfin : c'est lorsque les classes aisées comprendront que le niveau de leurs gamins est faible que les choses bougeront. Dans cet article ce sont des profs de classes prépa et d'écoles d'ingénieurs qui s'expriment et qui font exactement les mêmes constats que moi. Président d'une association d'enseignant de classes prépa : "Je pense qu’on peut parler de véritable effondrement. (...) En prépa, la quasi-totalité des élèves a une mention « très bien » et « bien » et on se retrouve avec des copies de six pages qui contiennent 60 à 70 fautes ! On observe une nette dégradation depuis trois ou quatre ans." Enseignant d'une école d'ingénieur : "À l’évidence, l’orthographe, le niveau de maîtrise de la syntaxe, mais plus loin encore, l’expression et le vocabulaire se sont amplement dégradés." J'ai aussi dans 1/3 de mes copies environ 60 à 70 fautes (je ne dis pas ça au pif, j'ai compté), et mes étudiants ont eu mention "bien" ou "assez bien" au bac : les étudiants de classe prépa sont donc à peu près aussi mauvais que les miens. La maitrise du champ lexical est aussi mon souci numéro un : quand un étudiant n'a plus de vocabulaire, il n'est plus en mesure d'exprimer un propos argumenté et nuancé. Il n'est donc plus apte à faire des études supérieures. Les étudiants d'école d'ingénieurs sont donc à peu près aussi mauvais que les miens. Quand les gens des classes aisées, qui se satisfont de placer les yeux fermés leurs ados en classe prépa, prendront conscience que le niveau dans ces classes est médiocre, peut-être que les choses bougeront enfin... Pour rappel :
Daumantas Posté il y a 3 heures Signaler Posté il y a 3 heures il y a 27 minutes, Largo Winch a dit : Il faudrait de nombreux articles de ce type dans la presse pour que le déni cesse enfin : c'est lorsque les classes aisées comprendront que le niveau de leurs gamins est faible que les choses bougeront. Dans cet article ce sont des profs de classes prépa et d'écoles d'ingénieurs qui s'expriment et qui font exactement les mêmes constats que moi. Président d'une association d'enseignant de classes prépa : "Je pense qu’on peut parler de véritable effondrement. (...) En prépa, la quasi-totalité des élèves a une mention « très bien » et « bien » et on se retrouve avec des copies de six pages qui contiennent 60 à 70 fautes ! On observe une nette dégradation depuis trois ou quatre ans." Enseignant d'une école d'ingénieur : "À l’évidence, l’orthographe, le niveau de maîtrise de la syntaxe, mais plus loin encore, l’expression et le vocabulaire se sont amplement dégradés." J'ai aussi dans 1/3 de mes copies environ 60 à 70 fautes (je ne dis pas ça au pif, j'ai compté), et mes étudiants ont eu mention "bien" ou "assez bien" au bac : les étudiants de classe prépa sont donc à peu près aussi mauvais que les miens. La maitrise du champ lexical est aussi mon souci numéro un : quand un étudiant n'a plus de vocabulaire, il n'est plus en mesure d'exprimer un propos argumenté et nuancé. Il n'est donc plus apte à faire des études supérieures. Les étudiants d'école d'ingénieurs sont donc à peu près aussi mauvais que les miens. Quand les gens des classes aisées, qui se satisfont de placer leurs ados en classe prépa, prendront conscience que le niveau dans ces classes est médiocre, peut-être que les choses bougeront enfin... Pour rappel : Étonné par les résultats de la Turquie (d'autant plus que dans mon souvenir pour PISA ils ont des résultats franchement moyens).
Lameador Posté il y a 2 heures Signaler Posté il y a 2 heures 48 minutes ago, Daumantas said: Étonné par les résultats de la Turquie (d'autant plus que dans mon souvenir pour PISA ils ont des résultats franchement moyens). Quand j'étais en Turquie il y a dix ans, j'avais été très impressionné par le fait de voir des grandes affiches de pub, au bord de la route, pour des écoles privées, montrant des enfants avec des livres. Une partie des ottomans semble attacher une grande priorité à l'éducation de ses enfants.
Mathieu_D Posté il y a 1 heure Signaler Posté il y a 1 heure Alors sur l'orthographe, au primaire, une copie avec 10 fautes a 90/100 voyez vous...
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