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F. mas

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Tout ce qui a été posté par F. mas

  1. Je dirais des propositions toujours pertinentes pour aujourd'hui
  2. Ma remarque n'a pas beaucoup d'importance mais je pense que pour ST, il y a la volonté artistique de Paul Verhoeven de faire un film fasciste : il fallait que le héros ait une tête de SS pour accentuer le malaise (voulu) devant le film. C'était plus difficile avec un philippin.
  3. Mon point n'est pas de refaire le match, mais de tirer un bilan depuis 2017. Je ne blâme pas ceux qui se sont engagés sincèrement auprès de Macron parce qu'il y en a), mais ceux qui ont tout trahi pour s'accrocher comme des moules sur un rocher. Soutenir les initiatives d'où qu'elles viennent ne signifie pas signer un blanc seing, ou rester passif. Qu'il reste des aiguillons libéraux dans les partis pour sortir des trucs comme le statut d'auto-entrepreneur, ça se prend. Enfin bon, j'arrête d'être hors sujet.
  4. On fait avec ce qu'on a. C'est comme en économie : en situation de rareté, on se rabat sur le produit le moins éloigné de nos attentes. Et je suis au courant des limites du personnage comme de la formation (cf mon entretien avec O Nasrou).
  5. Maintenant, il y a des initiatives qui se lancent et qui méritent d'être soutenues et encouragées, malgré tout, comme celles de D Lisnard (mais on ne peut pas dire que LR, qui lutte pour sa survie, soit en grande forme)
  6. Jusqu'à présent, même les socialistes jouaient la carte de la modernisation, à défaut de la libéralisation. Il faut par exemple se concentrer sur la communication schizophrène des gouvernements successifs en politique intérieure et en matière européenne : les discours, quelques soient les écuries, pouvaient être résumés de la manière suivante > classiquement socdem en politique intérieure, blairiste/réformiste quand nos élites s'adressaient à l'UE. Aujourd'hui, elles ne font même plus semblant : elles envisagent benoîtement de prendre les solutions et les éléments de langage de la planif gaulliste pour les européaniser.
  7. Un autre effet de bord du macronisme : la notion de libéralisme est tellement associée à la politique de l'exécutif, quelque soit son contenu, qu'en réaction, toutes les plateformes politiques concurrentes ont choisi de sacrifier le peu de libéralisme qui leur restait pour éviter d'être confondues avec les hommes d'un président assez universellement hai (on peut parler de sa réélection, qui, est plus une somme de rejets que la traduction d'un engouement populaire). D'un point de vue libertarien, osef certes, d'un point de vue libéral classique (et même libéral tout court), c'est catastrophique : les débouchés politiques du message libéral sont encore plus étroits que d'hab. S'il n'y a pas de débouchés pour rendre applicables les idées libérales, alors il y a désincitation à s'engager et à produire des idées un peu originales en amont). La mode est désormais à la planification, à la taxation des superprofits et à la sobriété pilotée par nos énarques.
  8. Ce n'est pas vraiment ce que j'appelle un succès Ce qui est nouveau, c'est que la nette séparation entre droitisme/sarkozysme a été suffisamment solide pour s'en distinguer. Le macronisme a disloqué la communauté morale lib de l'intérieur parce que par intérêt et par stratégie, certains mercenaires ont cru pouvoir souffler à l'oreille du Prince. Résultat, c'est finalement le Prince qui a remodelé un certain libéralisme de cour à son image, c'est à dire en adoubant une sorte de rocardisme conservateur taillé pour protéger idéologiquement l'économie de rentes national.
  9. Le macronisme pour les libéraux, c'est avant tout une tentation bien française visant à se désolidariser complètement de la droite avec laquelle on les confond ordinairement. Certains ont imaginé en Macron un radeau de la méduse leur permettant de quitter définitivement les rivages du centre-droit pour le centre-gauche. Résultat : dilution du message et intégration à un bloc autoritaire d'un nouveau genre, socialement à droite et culturellement à gauche technocratique.
  10. Je me disais que Steven Pinker méritait sans doute une fiche wikibéral.
  11. J'ai peur d'apprécier chez Lovecraft ce que j'apprécie chez Houellebecq ou Tom Wolfe : retrouver des essais sociologiques maquillés en littérature.

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    2. Paperasse

      Paperasse

      D'accord, merci !

    3. Paperasse

      Paperasse

      C'est marrant parce que Charles Baudelaire (cf. anardedroite) et Serge Gainsbourg (cf. Regards) ont aussi été qualifiés d'anar de droite, et tous les trois ont quand même un maniérisme assez similaire. Et ça s'étale sur 3 siècles successifs

    4. Rincevent

      Rincevent

      D'ailleurs Houellebecq avait consacré un de ses tout premiers livres à Lovecraft, avant d'être connu.

  12. Comme quoi, le macronisme a été bien pire que le sarkozysme pour les libéraux. Il l'a corrompu de l'intérieur.
  13. Je pense vraiment que c'est bien mieux, bcp plus rigoureux que Harari. Pour te donner un ordre d'idée (et en gros), Harari fait grincer des dents tous les spécialistes qui travaillent sur les sujets qu'il aborde (science, paléoantropo etc) alors que Ridley est connu et cité par des vrais spécialistes des champs qu'il explore (économie et histoire des sciences notamment). D'ailleurs il suffit de lire 20 pages de l'un comme de l'autre pour distinguer le bullshiter du bon vulgarisateur. J'ai été particulièrement impressionné par The Rational Optimist, The red queen et The Origins of virtue. Mais certains autres sont top aussi (celui sur l'évolution de tout ou encore l'innovation).
  14. Ah oui, Matt Ridley, un esprit vraiment brillantissime. A mettre entre toutes les mains. Et un seul de ses livres (sur le génome) a été traduit en français, il y a de cela fort longtemps : https://www.amazon.fr/Génome-Autobiographie-lespèce-vingt-trois-chapitres/dp/2221093534
  15. Cette histoire ressemble fort à une autre racontée par Philippe Muray dans Après l'Histoire il me semble, à propos d'une interprétation 'queer' de Don Quichotte. Comme du temps de l'Union soviétique, le passé ne trouvait grâce aux yeux caciques du parti que parce qu'il se faisait la chambre d'écho de l'idéologie du présent. Comme il fallait réinterpréter l'intégralité de la littérature hier en la passant à la moulinette du marxisme, il faut aujourd'hui lui coller les interprétations les plus exotiques LGBT/identitaires pour les rendre acceptables aux nouveaux censeurs et autres commissaires politiques. Dans le même esprit, on 'diversifie' le seigneur des anneaux ou les pièces de Shakespeare, histoire de coller à l'époque et d'inciter les nouvelles générations de sortir de leur torpeur lymphatique pour s'intéresser à autre chose que leur Ipods.
  16. Le bonapartisme est un trait droitier relativement constant dans l'histoire de France, du césarisme au gaullisme en passant par les figures autoritaires genre Doriot...
  17. Et pas une ligne sur la Logique de Hegel, ce pays est foutu.
  18. F. mas

    Arcachon on fire

    oui j'en parlais un peu ce matin https://www.contrepoints.org/2022/07/20/435482-incendies-en-gironde-la-defiance-envers-les-proprietaires-en-proces
  19. Encore un coup du complot breton. Je suis sûr que c'est un mec de l'udb qui contrefait l'accent godon.
  20. Sans doute le plus vieux d'Europe, mais pas du monde : https://fr.wikipedia.org/wiki/Göbekli_Tepe
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