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Hank Rearden

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Tout ce qui a été posté par Hank Rearden

  1. Oui (papier) surtout s'il s'agit principalement de sujets de fond (et moins de sujets collant à l'actualité). Comme ça, ça se lit et se relit avec plaisir.
  2. La gestion sécu baisserait donc le coût de la santé ? ou bien reconnaissez-vous de manière implicite que les cotisations sociales sont très élevées et que le fait qu'elles soient prélevées par l'état de manière coercitive permet seul d'éviter la révolution ? Autrement dit, si les gens s'en rendaient compte (en payant une compagnie privée au lieu d'être prélevés à la source par l'état de manière "indolore") cela entrainerait une révolution ? C'est très cynique.
  3. Cette réalité qui n'est pas si incompressible que ça. Redonnez donc aux salariés les cotisations urssaf qui leur sont prélevées ou payées en leurs noms par leurs entreprises et qui servent au financement de la sécu, supprimez la sécu et laissez les gens se débrouiller avec cette somme pour gérer leur santé, leur prévention (ou ce qu'ils voudront en faire à leurs risques et périls). Vous verrez que rapidement, ils deviendront raisonnables et feront jouer la concurrence à plein.
  4. C'est déjà le cas à l'échelle locale en France pour tout ce qui est hors-nomenclature. Le prix de ces actes varie beaucoup (du simple au double, voir plus) en fonction de l'expérience de médecin, de sa réputation, de l'endroit où il exerce et de sa volonté à entrer sur ce marché, à se faire sa place en faisant un peu de dumping. Ces mêmes activités sont soumises à la concurrence étrangère de l'Europe de l'est ou de Maghreb. Tout cela tend à l'établissement d'un prix juste et la concurrence joue son jeu naturel à l'échelle locale et le jouerait pleinement si les choses étaient plus libres. Par exemple, si la publicité était autorisée en médecine, au moins sous une certaine forme, ne seriez-vous pas prêt à faire quelques kilomètres supplémentaires pour un soin moins cher dans un cabinet labellisé d'une enseigne de santé reconnue? beh tout ça en France, c'est interdit.
  5. Tout ça, c'est à système de santé constant. Il ne faut pas oublier que la sécu exerce une coercition forte sur les médecins. Si la sécu sautait, les médecins auraient une liberté d'action plus grande au terme de laquelle on verrait la concurrence entre médecins augmenter et le coût marginal baisser.
  6. Je crois qu'il y aura un resserrement vers les fonctions les plus régaliennes de l'état, contemporain du désendettement et surtout un net ralentissement des mécanismes de redistribution (tout ça associé à un taux d'imposition qui reste pas libéral du tout). -caisses de retraite en quasi-faillite, ruine des rentiers par l'inflation et les vieux qui reprennent des petits boulots. Nécessité d'un capitalisation pour ceux qui le pourront. -assouplissement du code du travail dans un contexte "marche ou crève" pour les salariés avec chômage élevé. Assurance chômage symbolique -Allégement de la fiscalité du travail mais alourdissement de la fiscalité de la consommation et du patrimoine -mise en place progressive d'un double système de santé, l'un totalement public, l'autre totalement libéral hors sécu -idem pour l'éducation. Ceux qui le peuvent s'orientent progressivement vers un système performant et privé. retour du "précepteur". Les autres restent dans un système en perte total de vitesse et paient les erreurs des décennies passées. -développement net d'une économie souterraine face au raidissement de la fiscalité. fraudes et marchés noirs -disparition progressive des classes moyennes, la France se "brézilise" -émigration fortes des cerveaux -des politiques qui donnent le change en recentrant leur effort sur des domaines dans lesquels ils peuvent avoir réellement une action ou faire croire que leur action a encore un impact (comme c'est le cas pour la sécurité routière par exemple; débat sur l'ivg , les lois de bioethique, l'immigration, la sécurité des biens et des personnes, lutte contre le cancer ou l'alzheimer, etc…); en fait du marketing politique qui prendra l'essentiel de l'espace médiatique pour faire oublier qu'ils n'ont plus la main dans les domaines économiques, sociaux ou diplomatiques. Il s'agit bien d'un monde plus libéral au sens où l'état y a beaucoup moins de place et/ou de puissance dans l'essentiel des domaines mais bien plus dur car il s'agit d’une transition brutale du welfare state à son absence. Et ça me parait réaliste (bien sûr, ce n'est pas le paradis anarcho-capitaliste). Je ne crois pas du tout aux défilés de bottes bolchéviques ou fascistes organisés par un état surpuissant. Et dans ce monde, il y aura de la place pour ceux qui auront compris qu'il faut être libéral avant les autres. Tout le monde souffrira, beaucoup pleureront la perte du welfare state et tenteront de faire perdurer ce système "en s'indignant"; certains, les libéraux en premier lieu, prendront l'initiative de se passer du vieux système et s'en sortiront mieux et avant les autres.
  7. La dette est colossale. L'état n'aurait même pas les moyens du bolchévisme, ni même du fascisme (les fonctionnaires et les petits soldats, ça se paye) sauf à: -répudier la dette, -faire de la France très rapidement un pays aux frontières très fermées pour empêcher capitaux et hommes de se barrer (ou envisager une révolution bolchévique à l'échelle mondiale) La mondialisation est un phénomène inéluctable et trop avancée pour qu'un pays comme la France puisse s'y refuser sauf à devenir une autre Corée du nord. La seule solution, c'est la réduction des dépenses publiques (par des mécanismes inflationnistes ou déflationnistes) et l'atrophie de l'état (jusqu'à un certain stade) et ce sera fait par les grands prêtres de la social-démocratie eux-mêmes. Le monde de demain sera bien plus dur mais il sera aussi plus libéral parce que l'état n'aura plus les moyens de ses coercitions. La social-démocratie et le luxe du welfare state, c'est fini et le communisme dur n'est pas possible dans un monde rétréci, ouvert et rapide comme le notre.
  8. Je supprime tout salaire minimum et ma courbe d'économie prend -10 dans les dents. Ce jeu est intrinsèquement orienté politiquement.
  9. Enfin….du cauchemar surtout. Conçue comme une simple aide qui trie l'information là où l'homme en est incapable, la machine me fait moins peur.
  10. Du coup, l'ordinateur ne prend aucune décision. Il effectue un calcul. Celui qui prend la décision, c'est celui qui décide du paramétrage des inputs et qui valide sa propre décision en fonction des outputs. L'article initial (dans lequel les humains semblent carrément soumis aux décisions des machines) n'a pas ce sens.
  11. La bonne décision n'est peut-être pas toujours la décision la plus rationnelle. C'est même souvent qu'une décision ne peut être prise rationnellement et que des facteurs émotionnels entrent nécessairement en ligne de compte. Les organigrammes décisionnels, ça ne marche pas sauf en informatique. Le jour où les hommes auront définitivement décidé de confier leur libre arbitre aux machines, l'humanité ne sera plus qu'une option, vraisemblablement considérée très rationnellement par les machines comme une possibilité nuisible et gênante. et ils auront besoin d'être deux, au mieux trois…le reste , on en fera de l'huile pour les lampes à pétrole (rationnellement, c'est ce qui est le plus efficace et utile)
  12. Toute tentavite de gestion planifiée de l'offre (quelque soit le domaine considéré, y compris en médecine) est vouée à l'échec.
  13. Plus la peine de lire des dystopies flippantes, il suffit de lire les journaux. Le réel dépasse toutes les fictions.
  14. Ouais bon…je fournissais quand même l'exemple et l'explication dans le lien.
  15. La déflation tiendra tant que certains croiront que le remboursement est possible. Dès que tout le monde en occident aura pris conscience qu'il est impossible de rembourser (et d'abord les allemands en Europe), la phase inflationniste commencera. Donc Loïc Abadie; fondamentalement déflationniste, a encore raison pour quelques mois, une ou deux années au mieux, à mon humble avis.
  16. Merci. Mon explication était donc bonne.
  17. Je viens de me relire. Je ne vois pas d'erreur. Merci de m'éclairer. J'ai l'habitude de remplacer par un verbe pronominal du troisième groupe quand je me relis et ça semble marcher Elle s'est prise (au piège, au jeu) Elle s'est pris une gifle La gifle qu'elle s'est prise.
  18. Elle s'est coupée (le COD c'est "se") Elle s'est coupé une jambe (le COD, c'est "jambe" et il est plaçé après donc ne s'accorde pas) La jambe qu'elle s'est coupée (le COD c'est toujours "jambe" mais il est maintenant devant l’auxiliaire et s'accorde) donc un chemin qu'elle s'est tracé Voir là
  19. L'équité c'est pour les chevaux (voir équitation, équin, équidés, équestre etc…). Pour les hommes, seule l'efficacité compte. L'arbitrage est donc en faveur de l'efficacité. En terme d'efficacité fiscale sur l'économie, le mieux, c'est le moins (ce qui ne va pas au fisc, va à l'économie réelle). Donc on taxe au minimum travail et capital. Voilà
  20. 2 krüggerrands d'une once à 1400 les deux ?
  21. Oui, il y en a qui vivent mal que leur activité soit administrée coercitivement (et ça va pas en s'arrangeant), qui vivent mal le fait qu'ils conjuguent dans leur activité les emmerdements des libéraux (en terme de responsabilité et d'impôts par exemple) et la coercition d'état que subit un fonctionnaire. Oui, il y en a qui demande la fin du monopole de la sécu et qui veulent redevenir ce qu'ils n'auraient jamais du cesser d'être: des vrais libéraux. Oui, il y en a qui exercent un métier qu'ils ont choisi dans un système qu'ils n'ont pas choisi. Oui, il y en a qui vivent mal le fait qu'il leur soit impossible de faire autrement sauf à saborder leur activité.
  22. Vous oubliez sa sœur jumelle, la responsabilité. C'est liberté et responsabilité qui sont indissociables
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