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Émeutes Et Insécurité En France


Messages recommandés

 

Portes closes au Louvre : les agents d'accueil en grève

le Mercredi 10 Avril

 

Les agents d'accueil du musée du Louvre en ont assez de la multiplication des agressions sur eux et sur le public du musée. Ils ont décidé de faire grève afin d'alerter sur une situation qui ne cesse de se dégrader. Ils reprendront le travail dès jeudi

Depuis un an et demi, le nombre d'agressions a beaucoup augmenté au musée du Louvre

"Les agents expriment un ras-le-bol. Ils viennent parfois la peur au ventre au travail parce qu'ils se trouvent confrontés à des bandes organisées de pickpockets qui sont de plus en plus agressifs dont des mineurs, qui entrent gratuitement dans le musée et qui, même interpellés par la police, reviennent quelques jours plus tard" explique la représentante de Sud, Christelle Guyader.

Plusieurs agents ont fait état de "crachats, insultes, menaces et coups" de ces groupes qui volent les visiteurs. Ils auraient porté plainte à plusieurs reprises, "ce qui n'a pas été suivi d'effets".

La direction a prévenu le procureur de la République que "150 plaintes de particuliers" ont été déposées. "Il y a toujours eu des pickpockets au Louvre et dans les endroits touristiques du centre de Paris mais depuis un an et demi, ils sont de plus en plus violents, en bande et leur mode opératoire est rôdé. Rien ne les arrête"

 

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  • 2 weeks later...

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/attaque-du-rer-d-mohammed-le-relaxe-etait-confiant_1242601.html

 

 

Attaque du RER D: Mohammed, le relaxé, était confiant

Le tribunal correctionnel d'Evry a relaxé Mohammed, seul majeur jugé pour l'attaque du RER D en gare de Grigny le 16 mars dernier.

 

"On a gagné!" Le seul jeune homme majeur renvoyé en correctionnelle pour l'attaque du RER D en gare de Grigny le 16 mars dernier a été relaxé. 

Il sont nombreux ce vendredi à avoir fait le déplacement au tribunal d'Evry (Essonne), ce vendredi, pour assister au procès de Mohammed. Des journalistes, mais aussi des jeunes des alentours et surtout des copains de lycée. Le jeune homme, âgé de 18 ans et élève en Terminale, habite Grigny depuis huit ans. Il est arrivé au palais de justice aux côtés de son avocat, Me Raoul Briolin, Nike aux pieds, survêtement bleu électrique et doudoune assortie. 

"Reconnaissez-vous les faits?"

Après avoir rappelé au prévenu qu'il avait le droit de ne pas répondre à ses questions, le président du tribunal est allé droit au but: "Reconnaissez-vous les faits qui vous sont reprochés?" 

L'intéressé: "Non." Mohammed nie les faits, il n'a "jamais été en gare de Grigny le 16 mars". Le soir de l'attaque, assure-t-il mollement, il s'est rendu à un concert de rap et de foot en salle à Grigny 2. Il y est resté de 19 heures "à 23h40" et n'est sorti que pour "fumer une cigarette". S'il était accompagné? "C'était juste des copains."  

Copains dont il préfère taire l'identité. Or, sans eux, impossible d'attester de sa présence, ou non, à l'événement et donc en gare de Grigny. 

"C'est le roi des menteurs"

A l'audience, seule une victime est présente, et elle dit reconnaître le prévenu. "Il faisait partie de mes agresseurs." Un policier en service le soir de l'attaque, ancien de la BAC, cité comme témoin, identifie également Mohammed comme étant un des auteurs de l'agression. 

Les caméras de surveillance de la SNCF ont capté la scène, de l'arrivée à la sortie des malfaiteurs. Pour se faire son idée, le tribunal avait pris le parti de visionner les bandes - sélectionnées par le ministère public - pour la première fois ce vendredi. Play: des dizaines de jeunes habillés en noir et la tête couverte sautent par dessus les tourniquets. Les images sont saccadées. Les malfrats atteignent le quai et attendent l'arrivée du train. Ils sont agités. "C'est mort, c'est cramé, on les voit trop bien", chuchote un jeune homme dans le public. 

Mohammed jette un oeil dans leur direction. Le policier, "physionomiste" par définition, s'approche de l'écran à la demande du président et désigne du doigt le jeune homme à la casquette grise. Selon lui, il s'agit du prévenu, auquel il a déjà eu à faire dans le passé. "C'est le roi des menteurs, répète à l'envi le bavard du public, il [Mohammed, NDLR] n'a rien à voir avec ça." D'après cet observateur visiblement bien informé, certains agresseurs seraient donc clairement identifiables sur les bandes, mais pas Mohammed... 

J'étais sûr de moi et de mon avocat  

Avec une pointe d'humour, Me Briolin estime qu'on n'y voit rien, que "c'est noir sur noir". Les images sur lesquelles le témoin et la victime identifient Mohammed sont prises sur le quai, ce qui, souligne-t-il, ne prouve en rien que son client a rançonné des passagers.  

Alors que le procureur avait requis deux ans de prison dont six mois avec sursis, le relaxé crie victoire. Au micro des journalistes, pourtant, les mots ont du mal à sortir de sa bouche. Ses copains, venus en nombre, jouent les anti-sèche. "Ouais c'est la vérité qui est ressortie. (...) Ca m'a chamboulé mais je vais essayer de me relever." Mohammed a l'air de tout sauf d'être abattu. "J'étais sûr de moi et mon avocat, c'est la confiance", se justifie-t-il. L'absence d'"éléments à charge" plutôt, comme l'a souligné le président du tribunal.

 

 

 

 

 

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Moui, plus particulièrement dans l'application des peines amha.

 

 

- Un type commet un crime

- Il est arrêté

- Il est jugé, le coûteux/compétent/nécessaire appareil judiciaire détermine une peine de prison de la manière la plus 'juste' possible.

- ...

- Un autre juge, décide de raccourcir la peine 'pour bonne conduite' alors que celui là n'a pas assisté au procès, n'a pas vu les victimes, etc. Les victimes disparaissent complètement du tableau, ici elles n'ont jamais existé. Hop une petite tape sur la main et on renvoie le gentil criminel dans ses pénates, faudrait pas être trop sévère quand même.

 

'pour bonne conduite'... bordel la peine prononcée par le tribunal est celle qui correspond au cas où le détenu se comporte bien en prison, s'il fait des conneries on en rajoute une louche... et pas l'inverse.

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A la décharge des forces de l'ordre et de la justice de Mme Taubira, il faut dire qu'elles sont très occupées à traquer les véritables causes de la délinquance endémique dans ce pays.

 

http://www.causeur.fr/mariage-gay-garde-a-vue,22135

 

 

On m’introduit dans une salle carrelée dans laquelle je retrouve une petite dizaine des 67. Les policiers rejoignent notre discussion : « De toute façon les jeunes, vous avez pas les bons combats ! C’est pas ça le vrai défi aujourd’hui en France, vous feriez mieux de vous préoccuper de l’islam franchement ! Surtout vous les filles… » lance le premier, un peu hors-sujet. « Et puis le problème avec votre truc c’est que c’est mou. Il faut être plus violents, hein ». À 4h30, ces paroles prononcées par des policiers qui viennent de me mettre en garde à vue me mettent hors de moi : ils nous arrêtent alors que nous sommes pacifiques et silencieux, mais nous enjoignent à plus de violences dans le futur ?!
La fouille me fait horreur. On me démunit de mon soutien-gorge, on fouille mon sac, on me retire ma montre… Je réalise ce qui est en train de se passer et les larmes montent, sans couler. Les deux jeunes femmes sont délicates et puis comme elles disent : « pas de crachats ni d’insultes, c’est déjà une bonne soirée » ! Je suis accueillie à grands cris par mes compagnes d’infortune. Je compte rapidement : 24 en tout. La cellule est souillée du vomi de sa précédente occupante, un quart est donc totalement impossible à occuper. On se marche un peu dessus, impossible de dormir. Pour pallier l’ennui et se donner du courage, on se met à chanter : la bande-son entière des Choristes y passe, puis Fanchon, « Rendez-nous nos soutifs » et ensuite Non rien de rien (version La Manif Pour Tous), jusqu’à l’hymne du PSG réclamé par un des agents de police. Apparemment, on les fait bien rigoler. Dès que le technicien de surface arrive, ils nous mettent dans le couloir le temps de récurer la cellule. On découvre alors avec stupeur que les mineurs sont menottés à un banc. Ils sont choqués. Un policier se lance dans un speech : il nous explique à quel point il trouve injuste de nous retenir. Des sanglots dans la voix, il arrache son insigne : « Si c’est ça la France… » Nous sommes touchées par ce témoignage inattendu. Certaines tentent une expédition aux toilettes : chiottes à la turc, pas de portes qui ferment, et un robinet pour 67 donc… elles sont rebutées ! Les policiers nous font des faveurs, nous laissant emporter des bouteilles d’eau dans les cellules. La chaleur moite insoutenable nous empêche de dormir, les chants reprennent, on tente cette fois de réveiller les garçons, et on se lance dans un « C’est bâbord, bâbord, bâbord c’est bâbord qui crie le plus fort ! » Les policiers sont confiants : on devrait être relâché vite demain matin.
Panique à bord à 7h30 : changement d’équipe, et celle-ci est moins permissive que celle de nuit. On nous confisque les bouteilles d’eau « en même temps, vous êtes en garde à vue, c’est un peu le principe de la privation de liberté, hein ». On ne nous donnera plus à boire qu’une briquette de jus d’orange. Un litre d’eau pour 24 en dix-sept heures, c’est léger. Tout le monde commence à s’inquiéter : est-ce que nos parents ont été prévenus ? Et les employeurs ? On peine à obtenir une réponse. La jeune flic refait une liste des personnes à contacter. On nous dira par la suite que c’est bon, mais on apprendra en sortant que la plupart de nos proches n’ont jamais été appelés. Pour l’instant, la jeune femme nous informe que nous serons dispatchées dans des commissariats parisiens dans la matinée par groupes de 2 ou 3. On commence à s’inquiéter : seul le nombre nous empêche de craquer ; à deux ou trois, ce sera la panique. Pour la première fois, on nous explique que l’on n’a aucune idée de combien de temps la garde à vue va durer, et qu’elle pourrait bien se prolonger pour durer 48 heures. Quelques filles pleurent, d’autres les consolent, certaines dorment encore. Les médecins et avocats arrivent : ils sont hallucinés par les conditions de détention. Ils interdisent aux flics de remettre les filles qu’ils voient dans la cellule. Celles-ci demeurent dans les couloirs. Une demi-heure après le début des consultations, un gradé débarque : toutes les cellules sont ouvertes et on nous dit qu’on est désormais libre de circuler dans les couloirs des cellules. On peut enfin respirer. Le couloir prend des airs de colonie de vacances : 67 jeunes avachis à même le lino jaunâtre, en train de parler, roupiller, chanter… Les policiers se marrent bien, ils nous filment et nous prennent en photo avec leur téléphone ! On apprend que finalement on ne sera pas divisé. Les auditions commencent. Nouveau face à face pour moi avec un policier : identité, adresse, on raconte les faits et puis on répond aux questions « saviez-vous que la manifestation était interdite ? », « pourquoi n’avez-vous pas bougé ? », « qui vous avait prévenue ? ». À cette question, le policier lève la tête et me dit « Vous n’êtes pas obligé de donner de nom hein ! », tout sourire. Je comprends le message. La déposition est brève et je retourne m’asseoir avec mes camarades.
Les surveillants tournent. On comprend qu’on les saoule : 67 dans un couloir, ça résonne. Quand vient l’heure du déjeuner, certains entonnent un bénédicité : les flics hallucinés nous regardent, et filment cette scène unique. (...)

 

 Le policier qui s’occupe de moi me fait signer les papiers, je récupère mon « Rappel à la loi », il me dit « tu remettras ton soutien-gorge ailleurs ».

 

 

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Euh, j'ai pas compris. Momo a été relaxé pour absence de preuves ça me semble normal de pas condamner un mec quand tu peux rien prouver.

Et je croyais que sur liborg on ne commentait pas bêtement les décisions de justice d'après les comptes-rendus journalistiques qui ne présentent qu'une infime partie des informations accessible aux juges.

En revanche ça prouve que les caméras de surveillance ça ne sert pas à grand-chose.

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L'intéressé: "Non." Mohammed nie les faits, il n'a "jamais été en gare de Grigny le 16 mars". Le soir de l'attaque, assure-t-il mollement, il s'est rendu à un concert de rap et de foot en salle à Grigny 2. Il y est resté de 19 heures "à 23h40" et n'est sorti que pour "fumer une cigarette". S'il était accompagné? "C'était juste des copains."  

Copains dont il préfère taire l'identité. Or, sans eux, impossible d'attester de sa présence, ou non, à l'événement et donc en gare de Grigny.

 

 

A l'audience, seule une victime est présente, et elle dit reconnaître le prévenu. "Il faisait partie de mes
." Un policier en service le soir de l'attaque, ancien de la BAC, cité comme témoin, identifie également Mohammed comme étant un des auteurs de l'agression

 

Du travail d'enquête et de recherches rondement mené par la police et la justice.

 

Restent les gens qui ont subi cette agression, comme d'autres en subissent chaque jour, beaucoup plus violentes souvent, et qui n'ont plus qu'à attendre la prochaine en reprenant le RER ou le métro ou en sortant un peu trop tard dans les rues.

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A la décharge des forces de l'ordre et de la justice de Mme Taubira, il faut dire qu'elles sont très occupées à traquer les véritables causes de la délinquance endémique dans ce pays.

 

http://www.causeur.fr/mariage-gay-garde-a-vue,22135

 

Mais voilà que ce texte est très très intéressant :

 

 

La fouille me fait horreur. On me démunit de mon soutien-gorge, on fouille mon sac, on me retire ma montre

J'ai envie de lui dire : hé cousine, tu appartiens à une famille politique qui, depuis une trentaine d'années, vote loi sécuritaire sur loi sécuritaire. Lors d'une manif, dans un rayon de X kilomètres (j'ai oublié combien) les flics peuvent demander d'ouvrir le coffre de ta bagnole, de la désosser, et de te foutre à poil.

 

C'est une oeuvre de M.Charles Pasqua, en 1994. Je n'ai bien évidemment pas besoin de détailler toutes les lois sécuritaires votées depuis.

 

Alors forcément, tant que ces lois ne touchaient que les noirs et les arabes ou d'obscurs militants gauchistes, les Marie-Chantal et les Charles-Edouard n'en n'avaient rien à battre. Maintenant Que Marie-Chantal et Charles-Edouard vont faire une manif, ils voient ce qu'il peut en coûter d'être dans le collimateur de l'Etat.

 

Moi ça m'amuse qu'on te fouille comme ça, qu'on te retire ta montre et ton soutif.

 

Parfois, chère Astrid, il y a encore mieux, et tu peux t'estimer heureuse : parfois, la flicaille peut uriner sur les gardés à vue. Elle peut même les tabasser à mort. Finalement, tu t'en sors pas trop mal.

 

Il était temps que tu vives ce que toi et tes potes avez voté depuis une trentaine d'années.

 

Oui oui, Schadenfreude toussa toussa. 

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Et je croyais que sur liborg on ne commentait pas bêtement les décisions de justice d'après les comptes-rendus journalistiques qui ne présentent qu'une infime partie des informations accessible aux juges.

 

Ce n'est pas la décision de justice que je commente, c'est ce que souligne Freejazz pour lequel il a 100 000 fois raison.

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J'ai envie de lui dire : hé cousine, tu appartiens à une famille politique qui, depuis une trentaine d'années, vote loi sécuritaire sur loi sécuritaire. Lors d'une manif, dans un rayon de X kilomètres (j'ai oublié combien) les flics peuvent demander d'ouvrir le coffre de ta bagnole, de la désosser, et de te foutre à poil.

 

C'est une oeuvre de M.Charles Pasqua, en 1994. Je n'ai bien évidemment pas besoin de détailler toutes les lois sécuritaires votées depuis.

 

Alors forcément, tant que ces lois ne touchaient que les noirs et les arabes ou d'obscurs militants gauchistes, les Marie-Chantal et les Charles-Edouard n'en n'avaient rien à battre. Maintenant Que Marie-Chantal et Charles-Edouard vont faire une manif, ils voient ce qu'il peut en coûter d'être dans le collimateur de l'Etat.

 

Moi ça m'amuse qu'on te fouille comme ça, qu'on te retire ta montre et ton soutif.

 

Parfois, chère Astrid, il y a encore mieux, et tu peux t'estimer heureuse : parfois, la flicaille peut uriner sur les gardés à vue. Elle peut même les tabasser à mort. Finalement, tu t'en sors pas trop mal.

 

Il était temps que tu vives ce que toi et tes potes avez voté depuis une trentaine d'années.

 

Oui oui, Schadenfreude toussa toussa. 

 

C'est même pas caricatural ce que tu dis là.

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Du travail d'enquête et de recherche rondement mené par la police et la justice.

Un intérêt méconnu du port d'armes : si l'agresseur se prend une balle, au moins on peut facilement prouver que c'était lui.

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Ce n'est pas la fin de la civilisation (du moins pas encore), mais la nième preuve que la justice est malade, à l'instar des autres institutions. Elle n'inspire plus aucune crainte aux racailles, au contraire, ils prennent plaisir à la narguer.

 

Toutafé, et on a encore eu un exemple hier dans une banlieue, des "jeunes" ont violemment agressé trois policiers, venus calmer un début d'Intifada dans un lycée.La police aux ordres du pouvoir bobo/repentant/destructeur de civilisation n'a évidemment procédé à aucune interpellation, et ce afin d'acheter la paix sociale, et afin que les "jeunes" puissent ne pas se sentir stigmatisés.

 

Le rendez-vous est une tradition, mais il a quelque peu dégénéré ce vendredi matin à Boulogne-Billancourt. Vers 10 heures, des élèves du lycée privé Notre-Dame se rassemblent dans la cour de récréation. La coutume veut que ce jour-là, les quelque 200 à 300 élèves se lancent de la farine, des œufs, du ketchup, de la mayonnaise dans une ambiance bon enfant.

 

Cette fois, certains lycéens ont aussi apporté des pétards et leurs détonations poussent un riverain à donner l’alerte.

L’établissement contacte les forces de l’ordre et, à leur arrivée, celles-ci essuient une pluie de farine, de mayo-sauce tomate et d’oeufs en tirs tendus. Cinq assaillants se retrouvent gazés, puis incommodés par le mélange collant farine-gaz lacrymogène-oeuf. Une lycéenne, allergique à la farine, fait un malaise et doit être soignée sur place. Deux autres, qui ressentent des douleurs aux chevilles et aux poignets, sont emmenés à l’hôpital Ambroise-Paré.

 

 

http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/le-chahut-du-lycee-notre-dame-tourne-au-vinaigre-19-04-2013-2741155.php

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C'est même pas caricatural ce que tu dis là.

 

Je ne vois pas en quoi. Les 800 000 gardes à vue en France sont un scandale, une honte absolue.

 

Cette jeune femme découvre que les cellules puent le vomi et l'urine, que les gardés à vue se font traiter comme de la merde par l'institution, que l'Etat français a été condamné moultes fois pour ce régime honteux.

 

C'est d'un ridicule consommé d'en faire un article : son cas singulier est probablement d'ailleurs bien moins grave que ceux qui ne bénéficient pas de l'exposition médiatique.

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C'est d'un ridicule consommé d'en faire un article : son cas singulier est probablement d'ailleurs bien moins grave que ceux qui ne bénéficient pas de l'exposition médiatique.

C'est vrai, mais je crois qu'on peut voir ça comme une bonne chose au final : quand Marie-Chantale et Hubert seront aux commandes, le souvenir de leur mésaventure leur fera peut-être mettre de l'eau dans leur vin.

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Je ne vois pas en quoi. Les 800 000 gardes à vue en France sont un scandale, une honte absolue.

 

Cette jeune femme découvre que les cellules puent le vomi et l'urine, que les gardés à vue se font traiter comme de la merde par l'institution, que l'Etat français a été condamné moultes fois pour ce régime honteux.

 

C'est d'un ridicule consommé d'en faire un article : son cas singulier est probablement d'ailleurs bien moins grave que ceux qui ne bénéficient pas de l'exposition médiatique.

 

Je ne parlais pas de ta description des gardes à vue et de leur nombre, mais du fait que les "Charles-Edouard" comme tu les nommes ne font pas une manifestation pour la première fois, qu'il y a aussi beaucoup de gens de gauche qui ont laissé voter ou maintenir des lois sécuritaires et que les actes des policiers ne sont pas moins graves pour les uns parce qu'ils les ont moins souvent subis que les autres.

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Je ne parlais pas de ta description des gardes à vue et de leur nombre, mais du fait que les "Charles-Edouard" comme tu les nommes ne font pas une manifestation pour la première fois, qu'il y a aussi beaucoup de gens de gauche qui ont laissé voter ou maintenir des lois sécuritaires et que les actes des policiers ne sont pas moins graves pour les uns parce qu'ils les ont moins souvent subis que les autres.

 

Ah oui bien sûr, ce que j'ai écrit de ce point de vue-là est outrancier. Mais tout de même, dans l'article, elle parle d'elle, d'elle, de ses potes, d'elle, d'elle, de ses potes, etc. L'article est long, mais ne présente aucune prise de hauteur ne serait-ce qu'à 20 cm du sol. J'en attends peut-être trop. Mais tout de même : elle dit explicitement que les policiers n'avaient aucune animosité envers eux, et c'est même le contraire qu'elle a vu. A sa place je me serais demandé : mais si on avait été de vrais délinquants, la garde à vue ça aurait été quoi?

Et ben ça aurait été cela [La souricière est le surnom de la mini-prison sous le Palais de Justice de Paris] :

 

La « Souricière » de Paris faisait déjà débat en… 1892 ! Dans un ouvrage intitulé Le Palais de Justice de Paris, son monde et ses mœurs, l’Association de la presse judiciaire se faisait l’écho, en cette fin du XIXe siècle, de « ces anciens cachots célèbres pour le nombre de souris qu’ils contenaient ». « Le citoyen Beauregard, qui y fut détenu, raconte qu’il dut se couvrir la figure toute la nuit pour sauver son nez et ses oreilles, et que sa culotte fut entièrement dévorée », rapporte le recueil, préfacé par Alexandre Dumas fils. L’on apprend encore que le lieu était surnommé les « Trente-six Carreaux », ceux des portes des cellules. Un seul carreau opaque était ouvert, pour laisser passer l’air… et les souris !

A l’intérieur de la Souricière, « une fosse d’aisances pestilentielle » « Laisser les gens toute la journée dans ces boîtes, en proie à l’anxiété d’un interrogatoire ou d’un jugement, c’est une torture répréhensible et inutile. On vient faire des réparations à la Souricière. Vous croyez que c’est pour en améliorer les conditions hygiéniques ? Pas le moins du monde. On a simplement construit de nouvelles cellules, aussi cruelles (…). Et songez que les hôtes de la Souricière arrivent le matin, de 9 heures à 11 heures ; qu’ils repartent seulement entre 6 et 7 heures du soir et qu’ils ne reçoivent aucune nourriture. Il y a de quoi crever », estiment les auteurs.

 

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J'ai envie de lui dire : hé cousine, tu appartiens à une famille politique qui, depuis une trentaine d'années, vote loi sécuritaire sur loi sécuritaire. Lors d'une manif, dans un rayon de X kilomètres (j'ai oublié combien) les flics peuvent demander d'ouvrir le coffre de ta bagnole, de la désosser, et de te foutre à poil.

C'est une oeuvre de M.Charles Pasqua, en 1994. Je n'ai bien évidemment pas besoin de détailler toutes les lois sécuritaires votées depuis.

Je crois que c'est 2000km à plus ou moins 10m. Désolé pour l'imprécision, mais je me souviens plus trop.
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3 fusillés à Istres par un type qui se réclame d'Al Qaida.

 

Y'a une semaine y'a 3 morts aux states ca fait les éditions spéciales pendant 48h, là y'a une fusillade chez nous on en parle pas du tout.

 

Bon très possible qu'il appartienne autant a Al Qaida que ma grand mère et que ce soit juste un déséquilibré.

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