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grèves SNCF et RATP


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Moi j'ai juste une question (un peu vulgaire après quelques heures passés à attendre la manifestation d'un monopole que je dois payer en plus): PUTAIN, IL EST OU LE SERVICE MINIMUM QUE LA DROITE PROMET DEPUIS 2002???

On a dans la loi du 21 Août 2007 une ébauche timide d'application du principe de continuité dans les services publiques.

Mais c'est pas demain la veille qu'il y aura un véritable service minimum. C'est un problème de droit en fait, venant en particulier du fait qu'il n'y a pas de hierarchie entre des principes à valeur constitutionnelle, en l'occurence le droit de grève et le principe de continuité des services publiques.

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Mais c'est pas demain la veille qu'il y aura un véritable service minimum. C'est un problème de droit en fait, venant en particulier du fait qu'il n'y a pas de hierarchie entre des principes à valeur constitutionnelle, en l'occurence le droit de grève et le principe de continuité des services publiques.

Quand il y aura de la concurrence le service minimum n'aura plus vraiment d'intérêt de toute façon.

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Chère cliente, cher client,

Je suis en grève aujourd’hui et je l’assume. Oui, j’assume de devoir vous poser des problèmes dans votre train-train quotidien, j’assume de vous obliger à modifier vos habitudes quotidiennes.

On m’accuse de vous prendre en otage. Mais vous ai-je enfermés, vous ai-je attachés ? Non, je vous laisse libres. Libres au milieu des contraintes que vous acceptez tous les jours sans vous en plaindre. J’assume pleinement de vous laisser voir vos chaînes, parce que ces chaînes sont aussi les miennes. Parce que moi aussi, je dois faire garder mes gamins quand je commence au petit matin, moi aussi, quand je rentre le soir, j’ouvre ma boite à factures qui naguère s’appelait boite aux lettres, moi aussi je m’affale parfois dans le canapé pour manger docilement la soupe de la télé, car moi aussi, je vis dans cette société. Oui, je l’assume. Comme j’assume les contraintes de mon métier qui me font vivre à part du groupe, qui me font travailler avant vous pour vous emmener bosser et après vous pour vous ramener à la maison. Pour vous emmener dans votre famille passer les fêtes, je ne les passerai pas dans la mienne. Je vous transporte et par définition, mon travail commence là où s’arrête le vôtre, et vice versa.

Quand j’ai pris la décision de faire ce métier, il y a 15 ans, j’ai pesé le prix de ma mise à l’écart de la vie collective, par les horaires farfelus. Ce prix, je l’ai accepté et j’entends me le faire payer.

Bien sûr, je ne suis pas le plus mal loti de la terre. Bien sûr, il y a bien pire et bien plus malheureux. Mais doit-on se sentir coupable d’avoir un toit en voyant les sans-abri ? Doit-on se sentir coupable d’avoir un emploi en comptant les chômeurs ? Doit-on se sentir coupable de se défendre ?

Ma défense, je l’ai préparée. Parce que les résultats des élections de mai ne laissaient aucun doute. Le conflit aurait lieu, historiquement il devait avoir lieu. Où et quand ? Vous avez la réponse aujourd’hui. Parce que, je ne vous le cache pas, Il était encore sur le yacht de Bolloré que je mettais de coté l’argent nécessaire à ce combat. S’il le faut celui prévu pour quelques projets futiles sera utilisé et tant pis si le home cinéma ne vient pas dans mon foyer cette année. Quoi, j’aurais pu me payer un home cinéma et je suis dans la rue ? Et bien ça aussi je l’assume. Et sans aucune honte depuis que j’ai lu que la marque qui commercialise le plus grand écran plasma, un joujou à cent mille euros, visait aussi le marché des particuliers en France. On me donne 2600 euros par mois pour conduire les trains, pas pour acheter mon silence et ma docilité. On trouve au MEDEF des syndicalistes bien mieux lotis ayant toujours une larme à faire couler sur leur sort.

C’est aussi pour ça que j’assume de faire grève aujourd’hui.

On m’accuse de ne pas faire preuve de solidarité parce que la réforme est nécessaire et doit être approuvée. A force de lire les rapports du Conseil d’Orientation des Retraites, à force de lire tout ce qui peut me tomber sous les yeux parlant de retraite, du sénat au blog débile, j’ai acquis la conviction que tous cela aurait pu être évité, pour moi comme pour vous, si nos dirigeants avaient préparé ces échéances comme j’ai préparé cette grève.

On nous a parlé de catastrophe, de faillite, de banqueroute même or n’importe quel économiste honnête vous le dira, en 2000, l’effort prévisible à réaliser, sans rien changer pour les retraites, pour les 40 années à venir était calculé inférieur à celui fourni pendant les 40 années passées. On a montré que le petit bout de la lorgnette, on n’a pas dit que la richesse du pays augmenterait plus vite que cette charge, même dans les pires scénarii. Il y avait ce problème du baby boom ? Et alors, est-ce une raison pour tout mettre à bas alors qu’il suffisait de remplir le fond de réserve des retraites créé en 2002, la seule véritable réforme honnête faite sur le sujet ? Que fait un ménage quand il sait qu’une dépense va venir ? Soit il économise, soit il emprunte, soit il attend et se serre la ceinture le moment venu. C’est cette voie qu’ont choisie nos dirigeants, c’est regrettable mais je suis citoyen et je respecte les suffrages. Alors cette politique qui n’est pas la mienne, je l’assume y compris les conséquences, y compris cette grève.

Aujourd’hui, je refuse de faire mon travail dans la société parce que j’ai un différent à régler avec cette société. J’utilise un moyen légal, constitutionnel, occasionnant une gêne que j’assume pleinement parce que je suis dans une entreprise qui fait des bénéfices et qui, seule, paye les avantages de mon régime de retraite. Une cotisation patronale supérieure de près de 12% à celle de votre patron, soit environ 500 millions, pour compenser un âge de départ inférieur au vôtre, dans des conditions souvent inférieures aux vôtres d’ailleurs.

Le reste ? C’est ce que nous payerions ensemble si nous étions dans le même régime. D’ailleurs la compensation entre régimes bénéficie à 93.7% aux artisans, commerçants, salariés et exploitants agricoles, et en 2015, mon régime ne sera plus bénéficiaire du système mais deviendra contributeur. Ces 12% sont à moi, pas à mon entreprise qui voudrait bien les récupérer. Comme les cotisations patronales, que les patrons appellent volontiers « charges », sont à vous, payant par avance votre droit à la santé ou à la retraite. C’est parce que la seule personne volée dans cette réforme c’est moi, j’assume totalement de réclamer mon dû. On me dit que ce sont finalement les clients qui payent. L’a-t-on dit aussi fort aux clients de Carrefour qui on payé les conditions de fin d’emploi du patron d’alors ? Le dit-on aussi fort de toutes ces retraites chapeaux, primes de départs et autres joyeusetés faites aux dirigeants des grandes entreprises ? Le dit-on aussi fort des avantages d’autres salariés ? A ce dernier titre, il est bon de calculer que 5 années de bonus sur une carrière de 40 ans ne représentent finalement guère plus qu’un mois et demi par ans. Je n’ai jamais eu de treizième mois, l’avantage est-il si exorbitant ?

Alors j’assume ne pas vouloir perdre ces 12% dans cette réforme qui ne vous apportera rien. Le gain escompté est de l’ordre de 200 millions d’euros par ans. A ce rythme, il faudra 75 ans pour rembourser les 15 milliards de cadeaux fiscaux faits cet été ! Suis-je encore Le privilégié de cette société ?

Mais plus encore. Cette réforme, comme les précédentes, vous coûtera beaucoup, elle nous coûtera beaucoup à tous. Parce que c’est la solidarité que l’on tue aujourd’hui. Cette solidarité voulue par nos pères au lendemain de la guerre, cette solidarité insupportable pour qui se réclame du libéralisme et du chacun pour soi. Cette solidarité dont le sens profond ne dépasse pas, pour notre gouvernement, la notion de l’aumône dominicale. Mais pour moi elle a un sens, parce qu’elle est profondément humaine. C’est elle, le ciment de notre société. A quoi bon vivre comme les loups où le couple dominant mange en premier et où le dernier mange ce qui reste ? Tous mangent, certes, mais est-ce le modèle que nous voulons pour notre société ? Est-ce l’exemple pour nos enfants ? Ma conviction profonde est que la société humaine ne peut être basée que sur la solidarité, sur l’entraide mutuelle. C’est ce à quoi je crois et c’est pour cela que j’assume ce combat.

Et je me souviens de 1995. Vous étiez derrière nous à 75% ! Autre époque où nous portions l’espoir, où l’on a vu des personnes venir apporter une journée de salaire dans notre caisse de grève en nous demandant de faire la grève pour eux. La grève ce n’est pas mon métier. J’assume d’avoir laisser tomber cet espoir faute de pouvoir le porter seul. J’assume aujourd’hui de me battre d’abord pour moi, règle première de cette société libérale que je veux combattre. C’est paradoxal ? Oui, mais j’assume ce paradoxe parce que vous ne m’aimez plus aujourd’hui et que cette désaffection est le fruit d’un combat que vous n’avez pas voulu mener, croyant à tort que je le ferais pour vous. Nos père se sont battus, certains sont morts, pour nos congés, nos retraites, notre santé et pour bien d’autres choses encore. Qui se souvient aujourd’hui du prix payé par eux pour nos avantages de salariés de pays riche ?

Certains perdront leur boulot paraît-il. Mais qui est assez stupide pour m’accuser moi et laisser en paix cette crevure de directeur du personnel qui utilisera cyniquement cet alibi, ce sous-homme incapable de considérer son prochain comme son égal dans la difficulté ? Et bien, oui, j’assume de fournir cet alibi fallacieux à cette personne qui ne devrait rien avoir à faire dans la société des hommes.

Il n’y a pas si longtemps, nous, cheminots, avions un slogan plein d’avenir, nous voulions partager le progrès pour tous. Souvenez-vous : « Le progrès ne vaut… » Où est-il ce progrès, aujourd’hui où l’Homme de ce siècle a enfermé sa liberté dans une télé et un portable ? Où l’on vante les soi-disant mérites du libéralisme sans parler de ses inconvénients comme la précarité ? Où l’on détruit l’avenir de nos enfants en oubliant les combats de nos pères ? Où l’on brade notre société solidaire pour peu qu’on nous fiche la paix ? Où est-il le progrès aujourd’hui ?

J’assume tout cela, chère cliente, cher client, j’assume tout.

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On a dans la loi du 21 Août 2007 une ébauche timide d'application du principe de continuité dans les services publiques.

Mais c'est pas demain la veille qu'il y aura un véritable service minimum. C'est un problème de droit en fait, venant en particulier du fait qu'il n'y a pas de hierarchie entre des principes à valeur constitutionnelle, en l'occurence le droit de grève et le principe de continuité des services publiques.

La seule chose que dit la constitution sur le droit de grève est que "le droit de grève s'exerce dans le cadre des lois qui le réglementent", je ne pense donc pas qu'il y ait là un problème de droit. Le droit de grève sans restriction possible parce que "constitutionnel" n'existe pas, c'est de l'intox syndicaliste.

Cf. l'analyse de la loi d'août 2007 de Maître Eolas

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Il n'y aura jamais de concurence dans ce genre de secteur. Enfin c'est une question de théorie économique qui dévie trop du sujet.

Ca ne sera pas le première fois qu'un fil dévie :icon_up: . Il n'y aura sans doute pas de concurrence sur le réseau mais il y en aura sur le reste.

L’a-t-on dit aussi fort aux clients de Carrefour qui on payé les conditions de fin d’emploi du patron d’alors ? Le dit-on aussi fort de toutes ces retraites chapeaux, primes de départs et autres joyeusetés faites aux dirigeants des grandes entreprises ? Le dit-on aussi fort des avantages d’autres salariés ?

On ne l'a pas dit parce que cela aurait été faux. Ton entreprise possède un monopole, ce qui lui permet de fixer les prix qu'elle souhaite et ce qui n'est pas le cas de Carrefour.

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La seule chose que dit la constitution sur le droit de grève est que "le droit de grève s'exerce dans le cadre des lois qui le réglementent", je ne pense donc pas qu'il y ait là un problème de droit. Le droit de grève sans restriction possible parce que "constitutionnel" n'existe pas, c'est de l'intox syndicaliste.

Si il y a un problème de droit. Parce que cet article 7 du préembule de 46 sous tend que le droit de grève ne peut être qu'organisé par les lois et les réglements. Une organisation ne signifie pas une remise en question.

Et un service minimum, qui équivaudrait à une réquisition dans beaucoup de cas, est qu'on le veuille ou non une négation du droit posé dans le préembule; et l'idée d'une conciliation entre ces deux principes antagonistes est une farce.

Ceci dit, j'examine ici les choses d'un point de vue juridique, et j'aimerais un service minimum.

Il n'y aura sans doute pas de concurrence sur le réseau mais il y en aura sur le reste.

Le reste ? C'est à dire ? Le type qui pousse son petit chariot de wagon en wagon pour vendre des Twix ? :icon_up:

Quelques minutes plus tard :

J'ai compris, tu veux dire que le réseaux constitura toujours un monopole (RFF) mais qu'il y aura une concurence concernant les trains ?

C'est précisément ce que je visais quand je disais qu'il n'y aura pas de concurence. Parce que de mon avis certains secteurs ne peuvent donner lieu à concurence mais seulement à des ententes entre 2 ou 3 entreprises tenant le marché (un cartel en bref).

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Le reste ? C'est à dire ? Le type qui pousse son petit chariot de wagon en wagon pour vendre des Twix ? :icon_up:

Quand je parle de concurrence sur le réseau, je voulais dire que le réseau serait un monopole (RFF) et que les trains circulant seraient en concurrence, c'est je crois, ce qui est prévu.

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Si la même chose est appliqué dans le privé, où est le droit de grêve alors si c'est punisable et s'il y a un risque de facteur de licenciement ?

Le "droit de grève", c'est le fait de pouvoir s'arrêter de travailler sans aller en prison ou sans se faire tabasser comme c'était le cas au XIXe siècle.

C'est dans cet esprit que les libéraux de l'époque ont favorisé l'émergence de ce droit. (qui n'est en fait que l'exercice de la liberté)

Le problème est qu'il a été complètement dénaturé au cours du temps par un empilement de lois d'obédience communiste.

Car dans les faits, cela reste une rupture de contrat. Il est donc normal d'assumer les conséquences de cette rupture.

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Chez Libérail,

Nous n'avons pas la même vision de ce qu'ont pu faire nos pères. Je vomis la racaille communiste et syndicale (ce qui revient au même) de ce pays. Votre père auquel je devrais selon vous quelque reconnaissance faisait peut-être partie de ce maquis de voyous qui ont dépouillé la ferme de mon grand-père de toute subsistance, les armes à la main, les abandonnant à la solidarité la vraie celle-ci, pas celle imposée par les organes mis en place à la libération, celle de leurs voisins émus de voir une famille avec 9 enfants et 2 vieillards ainsi dépouillée. En fait vos pères, car je refuse que les miens soient englobés dans ce conglomérat immonde, se sont battus pour la création de monopoles, pour la mise en coupe réglée de la vie des citoyens et je n'ai que mépris pour ces salopards qui ne l'oublions pas étaient près à tenter un coup par les armes si d'aventure le pouvoir avait été vacant à l'époque. La plateforme sociale du "glorieux CNR" je pisse dessus car elle à l'origine de toutes nos emmerdes.

Je n'ai jamais été syndiqué et je ne le serais jamais car j'ai toujours eu pour principe de discuter de mes intérêts avec la direction, lorsque je bossais dans le privé. Vous chouinez quant à vos horaires de travail qui vous privent d'une partie de votre vie de famille. Et alors ? Je suis flic, croyez-vous que je ne sois pas logé à la même enseigne, que je ne me confronte pas avec ceux qui pourrissent la vie des agents RATP et SNCF ? Je jouis d'une considération encore moindre que celle dont vous bénéficiez alors que quotidiennement je fais les poubelles de la société. Il y a tout de même une petite différence entre vous et moi. Je n'ai pas de crédit d'infraction gratuites alors que vous bénéficiez de voyages aux frais de la princesse. Notez que je ne le désire pas et que j'ai toujours mis un point d'honneur à payer les rares prunes qui m'ont été dressées.

En 1995, je n'ai pas fait partie des soi-disant 75% qui vous soutenaient. D'ailleurs j'aimerais bien savoir d'où vous sortez ce chiffre tout bonnement ahurissant pour peu que l'on veuille bien se rappeler du boxon que vous et vos semblables avez foutu. Ce dimanche je serais certainement présent pour défiler avec Liberté Chérie et croyez moi que je saurais me battre si d'aventure des petites frappes gauchisantes viennent chercher la castagne. ils pourront toujours dire à leurs enfants comment les libéraux défendent leurs libertés.

Croyez bien que j'assume l'intégralité de mes propos.

Avec tout mon mépris.

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Si il y a un problème de droit. Parce que cet article 7 du préembule de 46 sous tend que le droit de grève ne peut être qu'organisé par les lois et les réglements. Une organisation ne signifie pas une remise en question.

Et un service minimum, qui équivaudrait à une réquisition dans beaucoup de cas, est qu'on le veuille ou non une négation du droit posé dans le préembule; et l'idée d'une conciliation entre ces deux principes antagonistes est une farce.

Ceci dit, j'examine ici les choses d'un point de vue juridique, et j'aimerais un service minimum.

Comment est-il possible dans ce cas que certaines professions n'aient pas le droit de faire grève ? C'est encore pire comme "restriction" que le service minimum non ?

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Comment est-il possible dans ce cas que certaines professions n'aient pas le droit de faire grève ? C'est encore pire comme "restriction" que le service minimum non ?

Parce que ces professions sont hautement spécifiques de part leur objet (secteur médical, armée…), et ce n'est pas une restriction à proprement parler parce que cette absence de droit de grève fait partie du statut et le militaire par exemple, quand il s'engage se voit notifier ses droits à ce propos, et si ça le gène de pas pouvoir faire grève il peut se barrer.

Quand je parle de concurrence sur le réseau, je voulais dire que le réseau serait un monopole (RFF) et que les trains circulant seraient en concurrence, c'est je crois, ce qui est prévu.
Le reste ? C'est à dire ? Le type qui pousse son petit chariot de wagon en wagon pour vendre des Twix ? :icon_up:

Quelques minutes plus tard :

J'ai compris, tu veux dire que le réseaux constitura toujours un monopole (RFF) mais qu'il y aura une concurence concernant les trains ?

C'est précisément ce que je visais quand je disais qu'il n'y aura pas de concurence. Parce que de mon avis certains secteurs ne peuvent donner lieu à concurence mais seulement à des ententes entre 2 ou 3 entreprises tenant le marché (un cartel en bref).

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Avec tout mon mépris.

Pas mieux :icon_up:

D'ailleurs, à les entendre geindre sur leurs horaires et leurs astreintes (parce qu'intervenir sur des serveurs de plueirus dizaines de kilos empilés en armoires de plus de 2m de haut au milieu de 70 dB de bruit par 10° de 23h à 4h du matin, c'est pas pénible ? Parce que les boulangers ne se lèvent pas à 3h le Dimanche peut-être ?) on va finir par croire que c'est Pankakke qui a raison: ils ont des petits zizis.

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Attention, n'inversons pas la réalité des choses : ce sont certains syndicalistes qui empechent les non grévistes de travailler.

Ensuite, le droit de grève devrait être naturellement limité dans le cadre du service public.

C'est plutot le monopole public qui doit être supprimé. Le droit de grève, quoi de plus normal?

Si la même chose est appliqué dans le privé, où est le droit de grêve alors si c'est punisable et s'il y a un risque de facteur de licenciement ?

La liberté ce n'est pas être affranchi de la conséquence de ses actes.

Il n'y aura jamais de concurence dans ce genre de secteur. Enfin c'est une question de théorie économique qui dévie trop du sujet.

Si la concurrence n'est pas possible dans ce secteur, pourquoi devoir l'empêcher par voie légale?

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Chez Libérail,

Nous n'avons pas la même vision de ce qu'ont pu faire nos pères. Je vomis la racaille communiste et syndicale (ce qui revient au même) de ce pays. Votre père auquel je devrais selon vous quelque reconnaissance faisait peut-être partie de ce maquis de voyous qui ont dépouillé la ferme de mon grand-père de toute subsistance, les armes à la main, les abandonnant à la solidarité la vraie celle-ci, pas celle imposée par les organes mis en place à la libération, celle de leurs voisins émus de voir une famille avec 9 enfants et 2 vieillards ainsi dépouillée. En fait vos pères, car je refuse que les miens soient englobés dans ce conglomérat immonde, se sont battus pour la création de monopoles, pour la mise en coupe réglée de la vie des citoyens et je n'ai que mépris pour ces salopards qui ne l'oublions pas étaient près à tenter un coup par les armes si d'aventure le pouvoir avait été vacant à l'époque. La plateforme sociale du "glorieux CNR" je pisse dessus car elle à l'origine de toutes nos emmerdes.

Je n'ai jamais été syndiqué et je ne le serais jamais car j'ai toujours eu pour principe de discuter de mes intérêts avec la direction, lorsque je bossais dans le privé. Vous chouinez quant à vos horaires de travail qui vous privent d'une partie de votre vie de famille. Et alors ? Je suis flic, croyez-vous que je ne sois pas logé à la même enseigne, que je ne me confronte pas avec ceux qui pourrissent la vie des agents RATP et SNCF ? Je jouis d'une considération encore moindre que celle dont vous bénéficiez alors que quotidiennement je fais les poubelles de la société. Il y a tout de même une petite différence entre vous et moi. Je n'ai pas de crédit d'infraction gratuites alors que vous bénéficiez de voyages aux frais de la princesse. Notez que je ne le désire pas et que j'ai toujours mis un point d'honneur à payer les rares prunes qui m'ont été dressées.

En 1995, je n'ai pas fait partie des soi-disant 75% qui vous soutenaient. D'ailleurs j'aimerais bien savoir d'où vous sortez ce chiffre tout bonnement ahurissant pour peu que l'on veuille bien se rappeler du boxon que vous et vos semblables avez foutu. Ce dimanche je serais certainement présent pour défiler avec Liberté Chérie et croyez moi que je saurais me battre si d'aventure des petites frappes gauchisantes viennent chercher la castagne. ils pourront toujours dire à leurs enfants comment les libéraux défendent leurs libertés.

Croyez bien que j'assume l'intégralité de mes propos.

Avec tout mon mépris.

Dans mes bras !

D'ailleurs, à les entendre geindre sur leurs horaires et leurs astreintes (parce qu'intervenir sur des serveurs de plueirus dizaines de kilos empilés en armoires de plus de 2m de haut au milieu de 70 dB de bruit par 10° de 23h à 4h du matin, c'est pas pénible ? Parce que les boulangers ne se lèvent pas à 3h le Dimanche peut-être ?) on va finir par croire que c'est Pankakke qui a raison: ils ont des petits zizis.

C'est ça, la pénibilité de leur travail : plus ils roulent sur leurs trains de merde, plus leurs zizis rétrécissent.

Finalement, je les comprends, ces pauvres petits eunuques !

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Dans mes bras !

Discrètement alors, on pourrait jaser.

Monsieur Fernand C’est quand même marrant les évolutions. Quand je l’ai connu le Mexicain, il recrutait pas chez tonton.

Pascal Vous savez ce que c’est non ? L’âge, l’éloignement… A la fin de sa vie, il s’était penché sur le reclassement des légionnaires.

Monsieur Fernand Ah ! Si c’était une œuvre, alors là !! Là, c’est autre chose.

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Sous l'impulsion de Patrick Devedjian,les militants UMP se préparaient à une contre-manif anti-grève puissante en nombre pour Dimanche.Mais le Gouvernement a mis son veto à ce genre de manif ! :doigt:

Tu te plains de ne pas avoir le soutien officiel de l'UMP? :icon_up:

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Sous l'impulsion de Patrick Devedjian,les militants UMP se préparaient à une contre-manif anti-grève puissante en nombre pour Dimanche.Mais le Gouvernement a mis son veto à ce genre de manif ! :icon_up:

Excellent. Ainsi, ceux qui manifesteront ne pourront pas être taxés de supporters du gouvernement surpolitisés non représentatifs !

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Il n'y aura jamais de concurence dans ce genre de secteur. Enfin c'est une question de théorie économique qui dévie trop du sujet.

Le truc du monopole naturel que représente les réseau d'infrastructures (train, électricité, téléphone …) me semble historiquement infondée : avant la constitution des monopoles publics ces secteurs était concurrentiels.

Dans un cadre privé un réseau ferré qui serait interdit aux compagnies tierces c'est comme une autoroute qui serait réservé à une marque de voiture ou un aéroport international utilisable par une seule compagnie aérienne : ce n'est pas très crédible .

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Le truc du monopole naturel que représente les réseau d'infrastructures (train, électricité, téléphone …) me semble historiquement infondée : avant la constitution des monopoles publics ces secteurs était concurrentiels.

Dans un cadre privé un réseau ferré qui serait interdit aux compagnies tierces c'est comme une autoroute qui serait réservé à une marque de voiture ou un aéroport international utilisable par une seule compagnie aérienne : ce n'est pas très crédible .

Cf le réseau internet d'ailleurs.

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Invité jabial

Le gouvernement s'oppose probablement à la manif parce qu'il pense comme moi que la grève n'a pas duré assez longtemps pour que la manif soit importante. Une manif ridicule serait contre-productive si l'UMP y participe ; si au contraire c'est une manif d'"extrémistes", ça évitera de passer pour un troisième tour perdu dans la rue.

Par contre dans un mois de grève il y a moyen de faire un truc énorme.

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On en oublierait presque que ce qui est proposé frôle tout juste la réformette.

Je ne sais pas comment on pourra par la suite continuer à vendre aux Français des "réformes", tellement l'écart entre ce qui est proposé et les réactions est grand.

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Le truc du monopole naturel que représente les réseau d'infrastructures (train, électricité, téléphone …) me semble historiquement infondée : avant la constitution des monopoles publics ces secteurs était concurrentiels.

Dans un cadre privé un réseau ferré qui serait interdit aux compagnies tierces c'est comme une autoroute qui serait réservé à une marque de voiture ou un aéroport international utilisable par une seule compagnie aérienne : ce n'est pas très crédible .

Les compagnies privées de chemin de fer d'avant la nationalisation étaient en situation de monopole.

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Les compagnies privées de chemin de fer d'avant la nationalisation étaient en situation de monopole.

La notion de monopole est tellement floue que tu peux mettre une amende à Mattel à cause de la poupée Barbie, qui est en monopole sur le marché de….la poupée Barbie. :icon_up:

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