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Restriction des libertés en France


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Je ne sais pas si cela a déjà été fait ou pas sur ce forum (je n'ai rien trouvé en tout cas :doigt: ) mais je pense que ce ne serait pas bête que l'on cite ici sur ce topic la liste des restrictions aux libertés (petites ou grandes) que l'on fait en France.

Il y en a beaucoup mais je pense que cela pourrait faire réfléchir ceux qui viendrait sur ce site en pensant que nous sommes devenus un pays libéral ou encore ceux qui ne comprennent pas ce qu'est le libéralisme.(voir crise des subprimes=

En plus,cela nous permettrait de lister tout ce qu'il faut restaurer :icon_up:

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Je ne sais pas si cela a déjà été fait ou pas sur ce forum (je n'ai rien trouvé en tout cas :icon_up: ) mais je pense que ce ne serait pas bête que l'on cite ici sur ce topic la liste des restrictions aux libertés (petites ou grandes) que l'on fait en France.

On aura plus vite fait d'établir la liste des libertés qui nous restent.

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Je contemple l'idée d'écrire un pavé intitulé "Les chaînes", qui décrirait toutes les pertes de liberté qu'un Français doit subir, un chapitre étant consacré à chaque catégorie.

T'as pas le vertige ?

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Je contemple l'idée d'écrire un pavé intitulé "Les chaînes", qui décrirait toutes les pertes de liberté qu'un Français doit subir, un chapitre étant consacré à chaque catégorie.

lol, je me pose la question tous les jours aussi.

Mais en effet, je doute de la faisabilité :S faudrait partir d'un moment précis… La candidature de Sarko, candidat ultra-mega-giga libéral peut être ?

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On aura plus vite fait d'établir la liste des libertés qui nous restent.

Dis donc tu es pas en Belgique toi !? Bon en meme temps je dis pas que la Belgique c'est Libertopia…

On peut encore péter. D'ailleurs, Sarko ne s'en prive pas.

Oui mais pour combien de temps ? Je te signale que péter augmente ton empreinte carbone :icon_up:

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Plus le droit de nier :icon_up:

Sarkozy est en train de tenter d'interdire la vente de sa poupée vaudou où on peut gaiement lui enfoncer des aiguilles, la mettre dans le congélo, le pendre, le brûler, bref un anti stress. Faut pas toucher à l'image du Patron !

ça devient rouge, faut l'admettre.

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Plus le droit de nier :icon_up:

Sarkozy est en train de tenter d'interdire la vente de sa poupée vaudou où on peut gaiement lui enfoncer des aiguilles, la mettre dans le congélo, le pendre, le brûler, bref un anti stress. Faut pas toucher à l'image du Patron !

ça devient rouge, faut l'admettre.

Parmi, les restrictions aux libertés en France, on atteint le summun avec l'urbanisme.

L'urbanisme est certainement le domaine où il y a le plus de restrictions.

Ainsi, on a:

-permis de construire

-restriction de l'urbanisme commercial

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Le Sénat veut installer un spyware sur tous les ordinateurs

Le projet de loi Création et Internet prévoit que l'abonnement d'un internaute puisse être suspendu s'il n'a pas été sécurisé pour empêcher le piratage. La question de la preuve est centrale dans l'application du projet de loi, puisqu'elle suppose de prouver la négligence. Confronté au problème, la Commission des affaires culturelles du Sénat propose d'imposer un logiciel espion sur l'ensemble des ordinateurs de tous les internautes français.

Pour peu que l'on puisse admettre le bienfondé théorique de la riposte graduée, sa mise en oeuvre reste un véritable casse-tête au regard des droits civiques. Le projet de loi Création et Internet prévoit en effet d'avertir puis de sanctionner les internautes dont l'accès à Internet est utilisé pour télécharger ou mettre à disposition sans autorisation des oeuvres protégées par le droit d'auteur. Dans l'esprit du gouvernement, le texte doit inciter les internautes à protéger leur accès pour empêcher le piratage. C'est d'ailleurs le défaut de surveillance et de protection qui est condamné, et non pas l'acte de piratage en tant que tel. Dès lors, le projet de loi prévoit trois cas d'exonération de responsabilité :

  • Le fait d'avoir mis en oeuvre des moyens de sécurisation pour prévenir les manquements à l'obligation de surveillance ;
  • Le fait d'avoir été victime d'une intrusion frauduleuse d'un tiers, autre qu'une personne "placée sous l'autorité ou la surveillance du titulaire de l'accès". Concrètement, si l'accès WiFi est piraté par un voisin malgré la présence des outils de sécurisation, l'abonné ne sera pas sanctionné par l'Hadopi ;
  • Les cas de force majeure.

Mais pour actionner le premier cas d'exonération, encore faut-il pouvoir prouver que l'on avait bien protégé son accès à Internet si l'on est condamné à tort par la Haute Autorité chargée de mettre en oeuvre la riposte graduée, l'Hadopi.

Questionné sur ce point, le ministère de la Culture avait dans un premier temps réagi en indiquant qu'il serait possible de fournir son disque dur comme preuve de bonne foi à la Haute Autorité. S'il n'y avait pas trace des fichiers contrefaits, alors l'internaute serait blanchi. L'idée était évidemment absurde, puisqu'il est très simple de substituer un disque dur par un autre, ou d'effacer les traces. Elle posait aussi son lot de problèmes pratiques et de respect de la vie privée. Cette proposition a été rapidement enterrée, mais le problème de la preuve de la bonne foi reste entier.

La Commission des affaires culturelles du Sénat s'est donc saisie de la question. La rapporteur Michel Thiollière propose par une série d'amendements du Sénat que les logiciels de sécurisation de l'accès à Internet soient d'abord agréés par l'Hadopi. Si l'internaute utilise un moyen non agréé, il n'est pas protégé par le cas d'exonération. Or l'un des critères d'obtention de l'agrément serait que puisse être établi une communication régulière entre l'internaute et l'éditeur du logiciel de sécurisation, pour savoir si le système est activé ou non. Les données d'activation ou de désactivation seraient alors conservées pendant 12 mois.

"Certaines licences d’utilisation de ces logiciels (de sécurisation) prévoient un dialogue à distance automatique et régulier entre le logiciel et le serveur de l’éditeur, pour vérifier l’état des mises à jour. Cela comprend l’envoi, par l’ordinateur de l’utilisateur, de données précisant son identifiant et son état de fonctionnement", écrit le rapporteur.

"Dans le cas présent, le serveur de l’éditeur du logiciel vérifierait, à chaque connexion, que les dernières mises à jour ont été installées. Les informations recueillies, conservées douze mois, attesteraient de l’activité du logiciel. Le titulaire de l’accès invoquant la cause d’exonération pourrait ainsi, dans l’hypothèse où l’HADOPI lui adresserait une demande de justificatifs, produire le fichier de « logs » qu’il aurait alors demandé à l’éditeur de son logiciel."

Si l'internaute refuse une mise à jour ou choisit de désactiver l'outil de surveillance, il devra d'abord suivre "une étape dans le processus de désactivation où il serait demandé à l’utilisateur de certifier qu’il a bien pris connaissance des risques encourus en cas de désactivation".

C'est alors un dilème du prisonnier pour le Parlement. Soit il refuse les amendements proposés par la Commission des affaires culturelles et il supprime toute possibilité de prouver sa bonne foi (ou de la contester), soit il les accepte et il institutionnalise la mise en place d'un spyware chez tous les citoyens français, ce qui serait sans doute contraire à la Constitution.

Reste une troisième voie possible : rejeter purement et simplement le projet de loi.

De mieux en mieux.

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Non, là, c'est juste risible. Une bande de vieux schnoques qui veulent se la jouer papy-informatique, c'est assez drôle. Je donne 5 minutes de survie à l'idée en milieu hostile.

5 minutes ? Très généreux. Les conditions actuelles c'est plutôt que le truc sera déplombé quelques semaines avant même sa sortie officielle.

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Non, là, c'est juste risible. Une bande de vieux schnoques qui veulent se la jouer papy-informatique, c'est assez drôle. Je donne 5 minutes de survie à l'idée en milieu hostile.

Le fait qu'ils y pensent, le fait qu'ils y pensent sérieusement, et le fait que ces gens occupent le poste qu'ils occupent….tout un programme. Enfin ça nous rappelle le bon vieux temps hein.

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Les opens bar :icon_up:

Ca va être marrant les soirées étudiantes avec une limite de 45 tickets consommations /personne pour contourner la loi…

C'est vrai que picoler jusqu'à se défoncer c'est super fun, ça fait partie des libertés fondamentales. C'est moins drôle pour ceux qui doivent ramasser les morceaux, nettoyer le bitume et appeler la famille pour dire que leur môme les attend dans un sac plastique à la morgue.

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C'est vrai que picoler jusqu'à se défoncer c'est super fun, ça fait partie des libertés fondamentales. C'est moins drôle pour ceux qui doivent ramasser les morceaux, nettoyer le bitume et appeler la famille pour dire que leur môme les attend dans un sac plastique à la morgue.

+1000

Rien de plus nul qu'une soiree etudiante!

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C'est vrai que picoler jusqu'à se défoncer c'est super fun, ça fait partie des libertés fondamentales. C'est moins drôle pour ceux qui doivent ramasser les morceaux, nettoyer le bitume et appeler la famille pour dire que leur môme les attend dans un sac plastique à la morgue.

Il y a quand même l'aspect positif du darwinisme en action.

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C'est vrai que picoler jusqu'à se défoncer c'est super fun, ça fait partie des libertés fondamentales. C'est moins drôle pour ceux qui doivent ramasser les morceaux, nettoyer le bitume et appeler la famille pour dire que leur môme les attend dans un sac plastique à la morgue.

Ah, faire le bien au nom des gens… on peut en faire des choses top avec ce genre d'idées de merde.

Par exemple : pourquoi ne pas simplement interdire l'alcool. Plus d'alcool, plus de problème.

Mais en regardant cette histoire de bitume, le mieux serait de simplement interdire tout véhicule motorisé : plus d'accident sur la route.

Tant qu'on y est, histoire de permettre à la population de rester en bonne santé (manger-bouger powa), pourquoi ne pas interdire aux gens de manger autre chose que les repas du parti puis d'aller faire leur séance de sport dans les gymnases du parti ?

Mon corps m'appartient. Si je souhaites le détruire, c'est mon problème pas celui des autres, encore moins celui de l'état.

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Ah, faire le bien au nom des gens… on peut en faire des choses top avec ce genre d'idées de merde.

Putain de strawman de merde.

Mon corps m'appartient. Si je souhaites le détruire, c'est mon problème pas celui des autres…

Figure-toi que tu es le fils, le frère, le mari ou le père de quelqu'un. Oui, ce que tu fais de ton corps concerne beaucoup de gens. Légitimement. Faudra arrêter un moment les mantras nanarcaps et réfléchir un peu en partant de la vie réelle.

Merde, il avait raison mon prof de philo lorsqu'il me disait que j'avais des vaches d'idées d'avant-garde - oui, je soutenais qu'un mec qui pouvait lire pouvait également penser.

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D'autant plus qu'exercer sa liberté de disposer de son corps ne dispense pas forcément de faire preuve de bon sens.

C'est pas parce que j'ai théoriquement le droit de posséder une arme de guerre que je vais l'utiliser pour casser un mur et risquer de tuer ma femme qui est derrière. De même, ce n'est pas parce que j'ai l'âge légal de me bourrer la gueule que je vais pour autant le faire jusqu'au coma éthylique.

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