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Les facs en grève régulière désertées par leurs étudiants


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Ha, quelques esprits grincheux commencent à oser suggérer que la distribution festive de diplômes aux grévistes-citoyens en lutte achèverait le pourrissement de l'université, ruinerait leur crédibilité et leur réputation, idem pour le Bac ; voire même cela pourrait poser des problèmes d'équité vis-à-vis des étudiants sérieux qui ont tenu bon au milieu du naufrage.

Certains enseignants plaident pour la validation automatique du second semestre. Qu’en pensez-vous?

Ce serait suicidaire pour la réputation des universités comme pour les étudiants, de donner des diplômes sans que les cours aient eu lieu et sans examens dignes de ce nom. Sur le marché du travail, ils se retrouveraient face à des employeurs soupçonneux qui se diront : « 2009, c’est bien l’année où ils ont eu leurs diplômes dans une pochette-surprise, non ? » Accepter de délivrer des diplômes décrédibilisés, c’est prendre la responsabilité de brader nos facs et de faillir à notre mission, qui est d’offrir à nos étudiants des formations de qualité qui débouchent sur des emplois.

Craignez-vous, à terme, que beaucoup de jeunes boudent les universités ?

Les facs les plus agitées subissent déjà une chute libre de leurs effectifs. Rennes-II a perdu des milliers d’étudiants en quelques années. Le risque, c’est qu’on s’y inscrive par défaut.

Interview d'Axel Kahn, ce fieffé réactionnaire, dans le Parisien :

http://www.leparisien.fr/societe/sauver-l-…2009-473750.php

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Ha, quelques esprits grincheux commencent à oser suggérer que la distribution festive de diplômes aux grévistes-citoyens en lutte achèverait le pourrissement de l'université, ruinerait leur crédibilité et leur réputation, idem pour le Bac ; voire même cela pourrait poser des problèmes d'équité vis-à-vis des étudiants sérieux qui ont tenu bon au milieu du naufrage.

C'est une pente très glissante, ça, à ce rythme là on pourrait évoquer l'équité vis à vis des gens qui on raisonnablement épargné et pas emprunté au dessus de leurs moyens dans la résolution de la crise économique

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Parmi les délibérations au programme des soviets, quelques mesures phares pour aider l'université :

Universités : l'extrême gauche à la manœuvre

Dans les assemblées générales, ils votent la grève, mais aussi le soutien aux insurgés en Grèce, la fin du capitalisme, la destruction de l'ordre public, le boycottage de l'ensemble de la presse… Avec un moindre succès, certains tentent même parfois de faire voter «la prise du pouvoir par la classe ouvrière».

(badurl) http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/04/09/01016-20090409ARTFIG00004-l-extreme-gauche-a-la-man339uvre-dans-les-universites-.php (badurl)

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Parmi les délibérations au programme des soviets, quelques mesures phares pour aider l'université :

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Où on voit bien que tout ceci n'est qu'un jeu de rôle pour petits cons sans abonnement world of warcraft.

"on aurait dit que c'est moi qui fait Cohn-Bendit, et on aurait dit qu'on exige l'impossible et que sous la plage, etc…"

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Où on voit bien que tout ceci n'est qu'un jeu de rôle pour petits cons sans abonnement world of warcraft.

"on aurait dit que c'est moi qui fait Cohn-Bendit, et on aurait dit qu'on exige l'impossible et que sous la plage, etc…"

H16, ça mériterait pas un petit poster motivationel : "Revolution : ur doing it wrong" à placarder dans les facs en grève ça ?

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H16, ça mériterait pas un petit poster motivationel : "Revolution : ur doing it wrong" à placarder dans les facs en grève ça ?

299749revolutions.jpg

On peut faire nettement mieux avec du temps et une image vraiment fun.

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  • 2 weeks later...
Invité rogermila

Ce matin j'entendais à la radio un enseignant d'université qui se lamentait car sur Toulouse l'école Superieure de Commerce est submergée par les demandes d'inscription tandis que la fac est désertée.

Il avait beau insister sur le pôle d'exccccccccccccccellence que constitue à ses yeux l'université toulousaine, plus personne ne le croit.

La presse confirme le mouvement de désaffection.

Dès la rentrée, leur mauvaise réputation d'établissements perturbés de façon répétitive bien ancrée, certaines universités pour­raient être encore plus boudées à la fois par les Français et les étrangers.

Un phénomène qui a déjà pu être observé en 2006 avec les manifestations anti-CPE, et en 2007 avec celles contre la loi LRU.

L'université Rennes-II qui vit cette année son troisième blo­cage en trois ans a perdu 14 % de ses étudiants entre 2005 et 2008. «Les parents ne veulent plus inscrire leurs enfants dans une université où un semestre par an est perturbé», analyse sans détour Marc Gontard, son président qui craint cette année «une nouvelle diminution des effectifs».

Sur la même période, plusieurs universités «agitées» ces dernières années ont connu une baisse des étudiants. L'université de Toulouse-Le Mirail en a perdu 14 %, tandis que Montpellier-III en perdait 13,5 % et Paris-IV (La Sorbonne), 9 %.

Pour Patrick Gérard, le recteur de Paris, l'actuel mouvement de mobilisation dans les universités a effectivement sans doute joué sur les souhaits des lycéens franciliens qui ne sont pour l'instant cette année que 27,6 % à avoir demandé l'université comme premier choix de poursuite d'études.

«On ne peut pas encore parler de dégradation de l'image des universités (NDLR : conformément à leur culture "soviétique" ces gens mentent pour se rassurer, comme le regime soviétique a menti au peuple durant des decennies), mais le mouvement actuel contre les projets de réforme dans l'enseignement supérieur joue sur les choix des lycéens», précise-t-il.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/20…r-les-facs-.php

Hier, en direct sur i>télé, le President de l'Université de Bordeaux qui répond à la question

"y aura t-il des cours ou des sessions de rattrapage en Juillet ? "

" En Juillet ? Non, il n'en est pas question, pour la bonne raison que les étudiants ont souvent pris des engagements pour des jobs d'été."

Merci d'avoir pensé à eux ! :icon_up::doigt:

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Ce matin j'entendais à la radio un enseignant d'université qui se lamentait car sur Toulouse l'école Superieure de Commerce est submergée par les demandes d'inscription tandis que la fac est désertée.

Il avait beau insister sur le pôle d'exccccccccccccccellence que constitue à ses yeux l'université toulousaine, plus personne ne le croit.

Si, à Toulouse justement se trouve l'une des rares fac d'éco potables en France. Relativement autonome, ouverte aux entreprises, en partie sélective. A comparer au désastre du Mirail…

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Ce matin j'entendais à la radio un enseignant d'université qui se lamentait car sur Toulouse l'école Superieure de Commerce est submergée par les demandes d'inscription tandis que la fac est désertée.

Il avait beau insister sur le pôle d'exccccccccccccccellence que constitue à ses yeux l'université toulousaine, plus personne ne le croit.

Sauf peut-être en ce qui concerne l'institut d'économie industrielle de Toulouse I, de fort bonne réputation grâce à Tirole & C°.

Edit : grillé par Lex.

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Lundi de la rentrée : deux AG prévues simultanément dans ma fac, je vous tiendrai au courant :icon_up:

Deux possibilités :

- Les professeurs reprennent les cours et tentent de rattraper le retard en nous donnant des cours de huit heures du matin à vingt heures le soir chaque jour de la semaine (avec parfois des cours se déroulant simultanément) jusqu'aux examens, en espérant que le personnel se soit décidé à rouvrir les salles de cours dans un élan de mansuétude (solution optimiste complètement chimérique).

- Les professeurs continuent le mouvement, le personnel laisse toutes les salles fermées, le bâtiment est investi de jeunes crétins syndiqués qui bloquent l'ensemble du bâtiment et, après avoir longtemps tenu en juste équilibre au bord du gouffre, nous nous précipitons tous dans les abysses tel des damnés (solution pessimiste et réaliste).

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De toute façon les gueux et les canailles ont déjà réussi le tour de force d'entraîner l'ensemble des étudiants dans leur chute, consistant à parasiter l'organisation générale de l'année universitaire. Au fond le pire est que cela relève d'un calcul assez simple, puisqu'il apparaît en effet difficile de procéder à des examens sur des cours qui n'ont pas eu lieu au second semestre. Sélectionner, évaluer est déjà un outrage, pénaliser les grèvistes serait un attentat aux luttes sociales. N'y pensez même pas; cette scandaleuse précarisation de la jeunesse agirait comme une provocation, qui forcerait les AG à voter la grève permanente par solidarité.

Le CA de Paris IV a d’ores et déjà décidé que les étudiants ne pourraient être interrogés que sur les cours donnés après la reprise officielle. Lundi, une assemblée générale des personnels de Paris IV a également voté, sur la ligne de la Coordination nationale des universités, le principe de la validation automatique du semestre. beaucoup de profs grévistes renvoient la balle au ministre : pour eux, le scénario idéal serait que le gouvernement retire ses réformes et que tout le monde retourne en cours à la rentrée.

“On refuse absolument que les étudiants soient punis”, lance Monica Michlin, maître de conférences en anglais à la Sorbonne. Elle évoque plusieurs solutions pouvant être mises en place d’ici juillet : valider automatiquement le semestre, réinterroger les élèves sur le premier semestre de l’année ou encore faire passer un oral sur un programme réduit. L’idée de faire passer les examens en septembre a été évoquée avant d’être écartée à Paris IV en raison des étudiants qui doivent débuter un stage ou qui sont à l’étranger.

Les profs grévistes refusent d’envisager l’hypoyhèse que le rectorat ne valide pas le choix qu’aura fait l’université de Paris IV. “Ils n’iront pas jusque là, assure Yves Figueiredo, maître de conférences en civilisation américaine à Paris IV. Cela reviendrait à dire aux étudiants ‘descendez dans la rue’. Le risque serait trop grand et de toutes façons, ils en porteraient la responsabilité.”

http://crise.blog.lemonde.fr/2009/04/11/quid-des-partiels/

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- Les professeurs continuent le mouvement, le personnel laisse toutes les salles fermées, le bâtiment est investi de jeunes crétins syndiqués qui bloquent l'ensemble du bâtiment et, après avoir longtemps tenu en juste équilibre au bord du gouffre, nous nous précipitons tous dans les abysses tel des damnés…

… en chantant.

En Fraônce, tout se termine par des chansons.

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J'ai sincèrement honte de ma fac (Paris IV pour ceux qui n'avaient toujours pas compris d'où je venais) :icon_up: Mon profond dégoût dépasse le sens des mots, il est de l'ordre de l'ineffable.

Le CA de Paris IV a d’ores et déjà décidé que les étudiants ne pourraient être interrogés que sur les cours donnés après la reprise officielle. Lundi, une assemblée générale des personnels de Paris IV a également voté, sur la ligne de la Coordination nationale des universités, le principe de la validation automatique du semestre. beaucoup de profs grévistes renvoient la balle au ministre : pour eux, le scénario idéal serait que le gouvernement retire ses réformes et que tout le monde retourne en cours à la rentrée.

“On refuse absolument que les étudiants soient punis”, lance Monica Michlin, maître de conférences en anglais à la Sorbonne. Elle évoque plusieurs solutions pouvant être mises en place d’ici juillet : valider automatiquement le semestre, réinterroger les élèves sur le premier semestre de l’année ou encore faire passer un oral sur un programme réduit. L’idée de faire passer les examens en septembre a été évoquée avant d’être écartée à Paris IV en raison des étudiants qui doivent débuter un stage ou qui sont à l’étranger.

Les profs grévistes refusent d’envisager l’hypoyhèse que le rectorat ne valide pas le choix qu’aura fait l’université de Paris IV. “Ils n’iront pas jusque là, assure Yves Figueiredo, maître de conférences en civilisation américaine à Paris IV. Cela reviendrait à dire aux étudiants ‘descendez dans la rue’. Le risque serait trop grand et de toutes façons, ils en porteraient la responsabilité.”

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Sorbonne Nouvelle ? :icon_up: Que d'émotions, je découvre qu'il y a beaucoup d'étudiants sur ce forum qui partagent mon sort misérable !

Fallait pas aller à la Fac. Si vous étiez un tant soit peu sérieux, vous vous fussiez inscrits ailleurs (école, IUT, études à l'étranger, BEP de boulanger-patissier, etc.). :doigt:

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Fallait pas aller à la Fac. Si vous étiez un tant soit peu sérieux, vous vous fussiez inscrits ailleurs (école, IUT, études à l'étranger, BEP de boulanger-patissier, etc.). :icon_up:

Encore eût-il phalus qu'elle le sachiasse.

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