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Les facs en grève régulière désertées par leurs étudiants


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Communiqué de la Coordination Nationale des Universités, 29 avril 2009

Hier, mardi 28 avril 2009, trois mois après les premières manifestations, 20.000 personnes ont encore exprimé dans la rue leur opposition aux réformes du gouvernement qui découlent de la loi LRU et du pacte sur la recherche. Face au mépris, aux déclarations mensongères, aux manœuvres en trompe-l’œil et aux choix délibérés de passage en force, les délégués représentant 64 établissements réunis en Coordination Nationale des Universités le 29 avril 2009 en Sorbonne ont voté la poursuite de la grève dans les universités et les laboratoires.

Le mouvement du monde de l’enseignement supérieur et de la recherche n’est ni minoritaire, ni près de s’arrêter. A ce jour, 49 universités retiennent les notes du premier semestre ; 51 universités sont en grève totale ou partielle ; 44 universités sont bloquées ; 14 universités ont appelé au boycott des jurys de baccalauréat.

La CNU se félicite de la convergence des luttes en cours pour la défense des services publics notamment les services de santé. La communauté universitaire continue avec force et détermination à s’opposer aux réformes du gouvernement.

NPPV 1

ABS 3

CONTRE 0

POUR adopté

Je suis exsangue à force de foudroiements intempestifs. Cela me dépite !

:icon_up:

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Skeggjöld, pour prendre un peu de recul en ces jours démoralisants. Quelqu'un avec ton talent, ta culture, ta détermination, ta maîtrise du langage et ta capacité de travail trouvera toujours sa place quelque part, et des missions intéressantes et gratifiantes. Quand je te lis, je ne me fais pas de souci pour toi. Je sais, quand on n'est pas personnellement impliqué, c'est facile à dire.

Par ailleurs, je ne sais pas quelle latitude il te reste pour changer de cursus, mais penses-y au lieu de laisser ces minables te bloquer. Serait-ce une option?

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Skeggjöld, pour prendre un peu de recul en ces jours démoralisants. Quelqu'un avec ton talent, ta culture, ta détermination, ta maîtrise du langage et ta capacité de travail trouvera toujours sa place quelque part, et des missions intéressantes et gratifiantes. Quand je te lis, je ne me fais pas de souci pour toi. Je sais, quand on n'est pas personnellement impliqué, c'est facile à dire.

Par ailleurs, je ne sais pas quelle latitude il te reste pour changer de cursus, mais penses-y au lieu de laisser ces minables te bloquer. Serait-ce une option?

Je vous remercie :icon_up:

Malheureusement, vous êtes très optimiste ; de mes expériences professionnelles, je n'en ai tiré que des déconvenues (il me semble en avoir déjà parlé sur ce forum). Pourtant je m'efforce de démontrer aux employeurs qu'une étudiante littéraire a maintes choses à apporter à l'entreprise, mais je suis victime de la réputation des étudiants de sciences humaines vus comme des ébouriffés gauchistes ineptes qui ne pensent qu'à faire grève pour un oui ou pour un non. Tous les étés c'est une misère infinie pour que je puisse me trouver un emploi, et les rares fois où j'en trouve, c'est très souvent parce que j'ai pris contact avec des employés (ce qui me fait toujours beaucoup de peine ; j'aimerais, un jour, être prise uniquement pour mes qualités, et non parce que j'ai réussi à me trouver ce que nous appelons sans élégance un piston). Ne croyez pas que je n'assume pas d'avoir choisi une voix difficile qui me dessert plus qu'autre chose, j'assume pleinement, je ne fais qu'exposer mon ressenti. Pour le moment, l'unique tâche que j'ai effectué et qui était "gratifiante et intéressante" était ce fameux été où j'ai dû démissionner parce qu'on a tenté de me faire remplacer une employée payée 1600 euros qui avait démissionné d'une façon impromptue sans augmenter ma paie de 300 euros mensuels. Sachant que mon contrat ne stipulait pas que j'avais à remplacer cette personne et que nul ne voulait m'augmenter (et que j'ai, en plus, été menacée de choses peu agréables par un des pontes), j'ai dû couper court à cette mission où mon labeur était pourtant fortement prisé des autres employés (ils s'en sont mordus les doigts d'ailleurs).

Un changement de cursus ? Pourquoi pas, mais que faire, sachant que je suis toute entière vouée à la littérature et à la connaissance et qu'il n'y a que dans ces domaines que mes résultats approchent de l'excellence ?

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Un changement de cursus ? Pourquoi pas, mais que faire, sachant que je suis toute entière vouée à la littérature et à la connaissance et qu'il n'y a que dans ces domaines que mes résultats approchent de l'excellence ?

Poursuis ton chemin obstinément, ça finira par payer, sans te préoccuper des agitations folkloriques des coléoptères en lutte contre eux-même, ni de la faune rampante des microcosmes gauchistes; ce qu'ils veulent c'est démoraliser les gens comme toi pour abaisser les têtes qui dépassent au niveau de leur fange boueuse; mais avec une bonne carapace, leurs éructations te glisseront dessus aussi sûrement que s'ils essayaient de souffler dans une contrebasse.

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Il y a des pays on recrute des têtes bien faites, même si elles sont faites de littérature.

Il n'y a pas de mal à recruter des gens qu'on connait déjà ou qui sont recommandés par des gens qu'on connait déjà.

Tu as donc déjà trouver un métier qui pourrait te convenir. Rien n'exclut dès lors de mettre en place un plan de bataille pour trouver toutes les entreprises et services où cette tâche existe. Et utiliser des techniques de networking pour arriver à tes fins. Ce n'est pas sale.

Sinon, il y a moyen de vivre de la littérature. C'est extraordinairement difficile, voilà tout. Mais bon, il y a beaucoup d'universités dans le monde. Si tu es une vraie crack dans certains domaines, ou es prête à fournir l'effort de bête pour le devenir, alors je dirais, élargis tes horizons, peut-être.

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Je vous remercie :icon_up:

Malheureusement, vous êtes très optimiste ; de mes expériences professionnelles, je n'en ai tiré que des déconvenues (il me semble en avoir déjà parlé sur ce forum). Pourtant je m'efforce de démontrer aux employeurs qu'une étudiante littéraire a maintes choses à apporter à l'entreprise, mais je suis victime de la réputation des étudiants de sciences humaines vus comme des ébouriffés gauchistes ineptes qui ne pensent qu'à faire grève pour un oui ou pour un non. Tous les étés c'est une misère infinie pour que je puisse me trouver un emploi, et les rares fois où j'en trouve, c'est très souvent parce que j'ai pris contact avec des employés (ce qui me fait toujours beaucoup de peine ; j'aimerais, un jour, être prise uniquement pour mes qualités, et non parce que j'ai réussi à me trouver ce que nous appelons sans élégance un piston). Ne croyez pas que je n'assume pas d'avoir choisi une voix difficile qui me dessert plus qu'autre chose, j'assume pleinement, je ne fais qu'exposer mon ressenti. Pour le moment, l'unique tâche que j'ai effectué et qui était "gratifiante et intéressante" était ce fameux été où j'ai dû démissionner parce qu'on a tenté de me faire remplacer une employée payée 1600 euros qui avait démissionné d'une façon impromptue sans augmenter ma paie de 300 euros mensuels. Sachant que mon contrat ne stipulait pas que j'avais à remplacer cette personne et que nul ne voulait m'augmenter (et que j'ai, en plus, été menacée de choses peu agréables par un des pontes), j'ai dû couper court à cette mission où mon labeur était pourtant fortement prisé des autres employés (ils s'en sont mordus les doigts d'ailleurs).

Un changement de cursus ? Pourquoi pas, mais que faire, sachant que je suis toute entière vouée à la littérature et à la connaissance et qu'il n'y a que dans ces domaines que mes résultats approchent de l'excellence ?

Je t'envie beaucoup. Très jeune j'ai opté pour le raisonnement inverse alors que j'adorais les matières littéraires, tout comme toi. Je me suis dit que ça ne menait à rien comme filière. Le résultat est que je n'ai vraiment aimé ce que je fais.

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Poursuis ton chemin obstinément, ça finira par payer, sans te préoccuper des agitations folkloriques des coléoptères en lutte contre eux-même, ni de la faune rampante des microcosmes gauchistes; ce qu'ils veulent c'est démoraliser les gens comme toi pour abaisser les têtes qui dépassent au niveau de leur fange boueuse; mais avec une bonne carapace, leurs éructations te glisseront dessus aussi sûrement que s'ils essayaient de souffler dans une contrebasse.

Merci. Rassurez-vous, ils ne me font pas peur mais il est vrai que tant de fière bêtise si près de moi ne manque pas de me stupéfier et de me déprimer. Contempler un quart de la chienlit que j'ai dû subir réussirait à démoraliser une statue de marbre. Allez, je vais me ressaisir !

Il y a des pays on recrute des têtes bien faites, même si elles sont faites de littérature.

Il n'y a pas de mal à recruter des gens qu'on connait déjà ou qui sont recommandés par des gens qu'on connait déjà.

Tu as donc déjà trouver un métier qui pourrait te convenir. Rien n'exclut dès lors de mettre en place un plan de bataille pour trouver toutes les entreprises et services où cette tâche existe. Et utiliser des techniques de networking pour arriver à tes fins. Ce n'est pas sale.

Sinon, il y a moyen de vivre de la littérature. C'est extraordinairement difficile, voilà tout. Mais bon, il y a beaucoup d'universités dans le monde. Si tu es une vraie crack dans certains domaines, ou es prête à fournir l'effort de bête pour le devenir, alors je dirais, élargis tes horizons, peut-être.

Je comptais finir mes études en France ; je vois de nombreux étudiants étrangers étudier leur propre langue dans un autre pays (par exemple des russes faire une licence de russe en France) et je trouve que cela manque de courage ; c'est forcément plus difficile d'étudier sa propre langue dans son propre pays. J'aime la difficulté, et rien n'est plus ardu et merveilleux que d'étudier le français et la littérature française en France (si l'on excepte les temps de grève où cela est très ardu mais certainement pas merveilleux). Je me suis toujours dit que j'allais étudier en France le plus longtemps possible jusqu'à ce que les résultats ne suivent plus, et qu'après tout cela, au revoir vaine France. Mais avec ce qui se passe, et partant du fait que la situation sera bien loin de s'améliorer l'année prochaine, je doute de rester bien longtemps. Je désire pourtant plus que jamais poursuivre mes études sur Léon Bloy, et le meilleur moyen pour ce faire, est d'être formée en France par le grand spécialiste français de cet écrivain génial.

L'étranger est donc une possibilité à laquelle je pense de plus en plus souvent, et vivre de la littérature reste une de mes ambitions, peut être un rêve, mais si tel est le cas, je n'aurais aucun scrupule à postuler auprès de différentes entreprises pour montrer mes compétences et ma détermination.

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Je t'envie beaucoup. Très jeune j'ai opté pour le raisonnement inverse alors que j'adorais les matières littéraires, tout comme toi. Je me suis dit que ça ne menait à rien comme filière. Le résultat est que je n'ai vraiment aimé ce que je fais.

C'est très difficile de suivre une voie similaire à la mienne (comme vous pouvez le constater sur ce sujet), mais il est vrai que le bonheur que je tire de mes études est incommensurable. Mais même si cela est difficile à cause du temps que vous sacrifiez à ce métier que vous n'aimez guère, lisez autant que possible lorsque vous avez du temps libre, la moindre page lue est aussi délectable qu'une divine douceur. Si un jour mon métier futur n'a aucun rapport avec la littérature, cela ne m'empêchera pas de m'instruire des choses que j'aime dès que le temps le permettra. La vie peut vous détourner de vos passions mais elles habiteront toujours votre cœur et vous font honneur.

Si des gens que vous connaissez vous recommandent c'est parce que vous le méritez.

Sinon pour vous remonter le moral demandez la recette d'un cocktail à Lucilio.

Oui, un cocktail au porto ou au rhum :icon_up:

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L'UNI n'est pas une bonne idée ; elle cataloguerait immédiatement mon initiative comme une initiative de droite, je serais perçue comme une sale collaborationniste et de nombreux étudiants qui partagent mon opinion sur les grèves seront rebutés par ce rapprochement. Les professeurs, d'ailleurs, décrédibilisent leurs actions en disant qu'ils agissent plus par réflexe pavlovien d'opposition à la gauche que par réelle volonté de reprendre les cours. Ils avaient organisé un rassemblement Place de la Sorbonne pour la reprise des cours au nom du "bon sens apolitique" et certains professeurs se sont empressés de casser leur initiative en disant que le "bon sens apolitique" n'existe pas. Il existe pourtant, c'est celui de considérer que nous nous sommes inscrits à une université pour avoir des cours (ce que nous n'avons pas) dans des conditions normales (ce que nous avons encore moins). Mais par ces professeurs qui nous refont l'opposition manichéenne bien/mal sous le prisme gauche/droite, tout rapprochement de l'UNI se solderait rapidement par un échec. L'étudiant de base est un éternel suiveur, il veut bien se mouiller en disant qu'il n'est pas d'accord, mais sans se rapprocher de la droite par peur de s'attirer le signe de la Bête. Si je lance une action, elle devra être forcément apolitique (ou tout du moins tenter le plus possible de l'être).

——->

Quoi que vous tentiez, votre action sera forcément cataloguée comme « de drouâte » par les gentils bloqueurs gauchistes. Se faire passer pour apolitique est une mission impossible.

edit : quel que soit votre mode d'action, je souhaite de tout mon cœur que vous réussissiez.

Tout à fait exact. Citronne pourra vous le confirmez, bien que nous ne leurs ayont pas fait ombrage l'année dernière même si on était toujours à leur coté sur notre terrain, ils ont directement été catalogués comme étant "de droite"…

Je n'ai jamais dit qu'il fallait faire cela sous le nom de l'UNI, mais ils ont une logistique qui permettrait rapidement d'organiser quelque chose.

De toute façon si vous faites quelque chose vous serez catalogué comme ennemie, et de plus l'UNI se greffera immédiatement au mouvement, donc si vous voulez pas qu'il récupère une quelconque action de votre part, il faut les y associer d'entrée

Exact, notamment des droits avec nos élus (possibilité d'avoir un local sur la fac), des moyens d'impression ect ect ect.

Je pense que le mieux c'est de manipuler l'UNI, et une demoiselle aussi fine que vous ne devrait pas avoir trop de mal à le faire.

D'un coté c'est pas faux, mais pas si facile :icon_up:

L'UNI est devenue inaudible et n'est plus que l'ombre d'elle-même…. Désormais ce sont les jeunes pop qui incarnent le mouvement de droite universitaire (UMP campus). Ils sont le porte voix de l'exécutif et non une force de proposition donc bon je ne vois pas trop l'intérêt de se rapprocher de ces nullards ignorants (j'en ai fait l'expérience).

Edit : voilà une de leurs actions très intelligente et efficace…..

[dailymotion]x8pcfr_manifestation-etudiante-mais-pourqu_news[/dailymotion]

Inaudible? Alors que ça fait presque 20ans qu'on a pas été aussi puissant, reprennant notre place de principal rival de l'UNEF? ^^. l'UMP campus est quasi-inexistante et n'a presque pas de force militante, les facs ne sont vraiment mais vraiment pas leur truc, d'autant plus sur les facs comme p1, p4, aix marseille 1, rennes 2 et j'en passe.

Surtout que l'UNI peut-être de vrais alliés pour les libéraux, je prend l'exemple de marseille (mmorateur confirmera) ou cela se passe très bien… Nous sommes bien plus libéraux que les Jpop ^^.

Enfin, je peux te mettre en contact avec les responsables parisiens de l'UNI, contacte moi si tu veux.

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Je comptais finir mes études en France ; je vois de nombreux étudiants étrangers étudier leur propre langue dans un autre pays (par exemple des russes faire une licence de russe en France) et je trouve que cela manque de courage ; c'est forcément plus difficile d'étudier sa propre langue dans son propre pays. J'aime la difficulté, et rien n'est plus ardu et merveilleux que d'étudier le français et la littérature française en France (si l'on excepte les temps de grève où cela est très ardu mais certainement pas merveilleux). Je me suis toujours dit que j'allais étudier en France le plus longtemps possible jusqu'à ce que les résultats ne suivent plus, et qu'après tout cela, au revoir vaine France. Mais avec ce qui se passe, et partant du fait que la situation sera bien loin de s'améliorer l'année prochaine, je doute de rester bien longtemps. Je désire pourtant plus que jamais poursuivre mes études sur Léon Bloy, et le meilleur moyen pour ce faire, est d'être formée en France par le grand spécialiste français de cet écrivain génial.

L'étranger est donc une possibilité à laquelle je pense de plus en plus souvent, et vivre de la littérature reste une de mes ambitions, peut être un rêve, mais si tel est le cas, je n'aurais aucun scrupule à postuler auprès de différentes entreprises pour montrer mes compétences et ma détermination.

A longue échéance.

Comment devient-on professeur de littérature française à l'étranger, aux Etats-Unis, par exemple, est-ce le ministère qui vous y envoie?

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Il y a des pays on recrute des têtes bien faites, même si elles sont faites de littérature.

J'ai une connaissance lointaine (sur un autre forum) qui enseigne maintenant un pan de littérature française a… Yale.

Mon conseil, si vous aimez vraiment la littérature, c'est Ph.D et ensuite enseigner a l'étranger.

D'ailleurs, pour ceux qui ne connaissent pas, pendant qu'en France, on bloque, on Zetas-Zunis, les plus grandes unis mettent en ligne des cours…

Academic earth

Un cours sur la poesie de Milton

Yale faculty of french department

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Un changement de cursus ? Pourquoi pas, mais que faire, sachant que je suis toute entière vouée à la littérature et à la connaissance et qu'il n'y a que dans ces domaines que mes résultats approchent de l'excellence ?

Tu aimes l'histoire de l'art ? Si oui → école du Louvre

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Je vous remercie :icon_up:

Malheureusement, vous êtes très optimiste ; de mes expériences professionnelles, je n'en ai tiré que des déconvenues (il me semble en avoir déjà parlé sur ce forum). Pourtant je m'efforce de démontrer aux employeurs qu'une étudiante littéraire a maintes choses à apporter à l'entreprise, mais je suis victime de la réputation des étudiants de sciences humaines vus comme des ébouriffés gauchistes ineptes qui ne pensent qu'à faire grève pour un oui ou pour un non. Tous les étés c'est une misère infinie pour que je puisse me trouver un emploi, et les rares fois où j'en trouve, c'est très souvent parce que j'ai pris contact avec des employés (ce qui me fait toujours beaucoup de peine ; j'aimerais, un jour, être prise uniquement pour mes qualités, et non parce que j'ai réussi à me trouver ce que nous appelons sans élégance un piston). Ne croyez pas que je n'assume pas d'avoir choisi une voix difficile qui me dessert plus qu'autre chose, j'assume pleinement, je ne fais qu'exposer mon ressenti. Pour le moment, l'unique tâche que j'ai effectué et qui était "gratifiante et intéressante" était ce fameux été où j'ai dû démissionner parce qu'on a tenté de me faire remplacer une employée payée 1600 euros qui avait démissionné d'une façon impromptue sans augmenter ma paie de 300 euros mensuels. Sachant que mon contrat ne stipulait pas que j'avais à remplacer cette personne et que nul ne voulait m'augmenter (et que j'ai, en plus, été menacée de choses peu agréables par un des pontes), j'ai dû couper court à cette mission où mon labeur était pourtant fortement prisé des autres employés (ils s'en sont mordus les doigts d'ailleurs).

Un changement de cursus ? Pourquoi pas, mais que faire, sachant que je suis toute entière vouée à la littérature et à la connaissance et qu'il n'y a que dans ces domaines que mes résultats approchent de l'excellence ?

En vous lisant, cela confirme mon sentiment profond: ce n'est pas à vous de monter en première ligne, c'est aux (plus )anciens de se mouiller sur ce coup! d'aller au combat pour vous(toute votre classe d'âge) pour vous protéger!

Demandez à vos mères, vos grand mères , à celles de vos amis, toutes celles qui ont "tout bien fait", lu des histoires, emmené chez le dentiste, celles qui ont été vous chercher tard après vos cours de théâtre… Tous celles, et ceux bien entendu, qui se sont impliqués dans votre éducation…aux meilleurs de vos profs aussi…

Elles, et eux aussi en ont gros sur la patate de voir leurs efforts aussi bêtement saccagés!

Demandez leur d'aller demander des comptes à leur maire, leur député,leur sénateur, pourquoi pas, oui, au président de la république !

Embêter , taquinez de préférence ceux qui ont voté Sarko, expliquez leur que si c'est par peur pour leur retraite, là, vous leurs petits enfants vous ne vous préparez pas dans les meilleures conditions à prendre la relève pour créer la prospérité en France.

Menacez les d'aller voir à l'étranger ce qui s'y passe, d'aller y élever leurs futurs petits et arrières petits enfants, de refuser de cotiser pour leur retraite, de payer des impôts plus tard(je vois à quoi ça sert)!

Vous verrez, c'est de la dynamite, ils pensent tous la même chose sans oser le dire…et ils ont encore plus peur de perdre l'estime et l'amour que vous leur portez que prétendument leur retraite!

Leur seul entrave? Je vais avoir l'air de quoi, me mêler ce qui ne me regarde pas?

D'une grève étudiante à mon âge!

Mais j' imagine la tête de vos meneurs étudiants, face à quelques uns de vos vénérables ancêtres déterminés à s'assoir à vos place, dans vos amphis, et profiter du spectacle de guignol!

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Je comptais finir mes études en France ; je vois de nombreux étudiants étrangers étudier leur propre langue dans un autre pays (par exemple des russes faire une licence de russe en France) et je trouve que cela manque de courage ; c'est forcément plus difficile d'étudier sa propre langue dans son propre pays. J'aime la difficulté, et rien n'est plus ardu et merveilleux que d'étudier le français et la littérature française en France (si l'on excepte les temps de grève où cela est très ardu mais certainement pas merveilleux). Je me suis toujours dit que j'allais étudier en France le plus longtemps possible jusqu'à ce que les résultats ne suivent plus, et qu'après tout cela, au revoir vaine France.

Tu sais, Skeggjöld, il doit y avoir moyen de faire des études de littérature française de haut niveau et exigeantes en Belgique. Je suis sûr que certains belges sauront te faire des recommandations. Et j'en connais deux ou trois qui ne sont pas dépourvus de culture.

En vous lisant, cela confirme mon sentiment profond: ce n'est pas à vous de monter en première ligne, c'est aux (plus )anciens de se mouiller sur ce coup! d'aller au combat pour vous(toute votre classe d'âge) pour vous protéger!

Demandez à vos mères, vos grand mères , à celles de vos amis, toutes celles qui ont "tout bien fait", lu des histoires, emmené chez le dentiste, celles qui ont été vous chercher tard après vos cours de théâtre… Tous celles, et ceux bien entendu, qui se sont impliqués dans votre éducation…aux meilleurs de vos profs aussi…

Elles, et eux aussi en ont gros sur la patate de voir leurs efforts aussi bêtement saccagés!

Demandez leur d'aller demander des comptes à leur maire, leur député,leur sénateur, pourquoi pas, oui, au président de la république !

Embêter , taquinez de préférence ceux qui ont voté Sarko, expliquez leur que si c'est par peur pour leur retraite, là, vous leurs petits enfants vous ne vous préparez pas dans les meilleures conditions à prendre la relève pour créer la prospérité en France.

Menacez les d'aller voir à l'étranger ce qui s'y passe, d'aller y élever leurs futurs petits et arrières petits enfants, de refuser de cotiser pour leur retraite, de payer des impôts plus tard(je vois à quoi ça sert)!

Vous verrez, c'est de la dynamite, ils pensent tous la même chose sans oser le dire…et ils ont encore plus peur de perdre l'estime et l'amour que vous leur portez que prétendument leur retraite!

Leur seul entrave? Je vais avoir l'air de quoi, me mêler ce qui ne me regarde pas?

D'une grève étudiante à mon âge!

Mais j' imagine la tête de vos meneurs étudiants, face à quelques uns de vos vénérables ancêtres déterminés à s'assoir à vos place, dans vos amphis, et profiter du spectacle de guignol!

J'aime bien ce post.

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Moi aussi. L'idée est bonne. Des petites dames et des vieux chenus seraient en effet une armée d'élite contre ces étudiants idiots. Correctement médiatisée, la confrontation pourrait valoir son pesant de chocolat.

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Avec les crétins qui constituent les AG, il doit y avoir moyen de casser tout ça avec la peur de la grippe porcine.

Il nous faut au moins deux ou trois personnes habillés en gauchistes (et réparties dans l'amphi) qui commencent à hurler et à gesticuler en AG autour de ce thème. Ne pas laisser l'orateur récupérer la parole, et vérifier qu'une bonne part de l'amphi adhère. Lancer la panique, et finir par une évacuation.

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Avec les crétins qui constituent les AG, il doit y avoir moyen de casser tout ça avec la peur de la grippe porcine.

:icon_up:

Il nous faut au moins deux ou trois personnes habillés en gauchistes (et réparties dans l'amphi) qui commencent à hurler et à gesticuler en AG autour de ce thème. Ne pas laisser l'orateur récupérer la parole, et vérifier qu'une bonne part de l'amphi adhère. Lancer la panique, et finir par une évacuation.

:doigt:

Bon, vous voyez, avec quelques efforts on finit toujours par trouver des solutions!

Vive la mise en commun des neurones, et la collectivisation des idées!

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Moi aussi. L'idée est bonne. Des petites dames et des vieux chenus seraient en effet une armée d'élite contre ces étudiants idiots. Correctement médiatisée, la confrontation pourrait valoir son pesant de chocolat.

Pas tant les grand-parents que les parents. La majorité des étudiants est heureuse de ne pas avoir cours, ça fait des vacances, et les grand-parents sont bien loin et peu concernés. Ce sont les parents qui s'inquiètent derrière et sont les plus faciles à mobiliser.

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