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Les facs en grève régulière désertées par leurs étudiants


Messages recommandés

A longue échéance.

Comment devient-on professeur de littérature française à l'étranger, aux Etats-Unis, par exemple, est-ce le ministère qui vous y envoie?

Je ne pense pas ; c'est à vous de faire les démarches auprès de l'établissement que vous voulez intégrer à l'étranger. Le ministère ne semble fournir aucun soutien et aucun appui ; ce n'est guère étonnant, quand vous quittez un navire au bord de l'engloutissement, il y en a toujours pour vous traiter de lâches pusillanimes.

Tu aimes l'histoire de l'art ? Si oui → école du Louvre

J'apprécie l'histoire de l'art, mais si je me réoriente, autant que ce soit dans un établissement où je suis certaine de ne pas croiser des étudiants syndiqués et des enseignants grévistes ! Il faudrait que je me renseigne également s'il existe une équivalence quelconque qui me permettrait de ne pas reprendre complètement à zéro. Certes, je suis jeune et passionnée par les études, mais cela m'attristerait de me dire que ces trois années d'efforts acharnés auront été vains. Je sais que ce savoir que j'ai acquis est un gain suffisamment honorable pour ne rien regretter, mais reprendre en L1 serait, en quelque sorte, un échec.

En vous lisant, cela confirme mon sentiment profond: ce n'est pas à vous de monter en première ligne, c'est aux (plus )anciens de se mouiller sur ce coup! d'aller au combat pour vous(toute votre classe d'âge) pour vous protéger!

Demandez à vos mères, vos grand mères , à celles de vos amis, toutes celles qui ont "tout bien fait", lu des histoires, emmené chez le dentiste, celles qui ont été vous chercher tard après vos cours de théâtre… Tous celles, et ceux bien entendu, qui se sont impliqués dans votre éducation…aux meilleurs de vos profs aussi…

Elles, et eux aussi en ont gros sur la patate de voir leurs efforts aussi bêtement saccagés!

Demandez leur d'aller demander des comptes à leur maire, leur député,leur sénateur, pourquoi pas, oui, au président de la république !

Embêter , taquinez de préférence ceux qui ont voté Sarko, expliquez leur que si c'est par peur pour leur retraite, là, vous leurs petits enfants vous ne vous préparez pas dans les meilleures conditions à prendre la relève pour créer la prospérité en France.

Menacez les d'aller voir à l'étranger ce qui s'y passe, d'aller y élever leurs futurs petits et arrières petits enfants, de refuser de cotiser pour leur retraite, de payer des impôts plus tard(je vois à quoi ça sert)!

Vous verrez, c'est de la dynamite, ils pensent tous la même chose sans oser le dire…et ils ont encore plus peur de perdre l'estime et l'amour que vous leur portez que prétendument leur retraite!

Leur seul entrave? Je vais avoir l'air de quoi, me mêler ce qui ne me regarde pas?

D'une grève étudiante à mon âge!

Mais j' imagine la tête de vos meneurs étudiants, face à quelques uns de vos vénérables ancêtres déterminés à s'assoir à vos place, dans vos amphis, et profiter du spectacle de guignol!

C'est une excellente idée, mais je crains, encore une fois, de ne pas parvenir à rassembler grand monde. Dans ma formation, par exemple, il y a de nombreux étrangers dont les parents sont trop éloignés pour se permettre de venir bouter du gréviste en France, les autres ont, pour la plupart, quitté le nid familial depuis plus de deux ans, et des quelques remarques que j'ai entendu au cours de ces dernières années, à propos des parents de ces étudiants, j'en retiens plus le côté indifférent, indolent presque. Je connais trois mères (dont la mienne) que cette situation consterne, ce qui est peu. Il faudrait, à la rigueur, aller du côté des jeunes de première année pour qui le sevrage est sans doute bien moins lointain.

Tu sais, Skeggjöld, il doit y avoir moyen de faire des études de littérature française de haut niveau et exigeantes en Belgique. Je suis sûr que certains belges sauront te faire des recommandations. Et j'en connais deux ou trois qui ne sont pas dépourvus de culture.

J'y avais déjà pensé, cela me semble d'ailleurs être l'une des meilleures solutions. Mais, hélas, en me renseignant auprès de différents établissements de la capitale, je n'ai trouvé que des formations qui ressemblaient plus à un substrat de LLCE et qui demandaient la connaissance de trois langues dès l'entrée en première année. Je n'ai pas trouvé de formation présentant des matières en majeure partie littéraires avec des exigences moindres au niveau des langues. J'avoue mes faiblesses ; en tant que produit de l'enseignement français je ne connais que l'anglais. J'aime les difficultés qui aiguisent mon savoir et aiguillonnent ma détermination, mais entamer un cursus sur un tel pied d'inégalité avec les autres étudiants relève davantage de l'entreprise désespérée, même si d'excellentes notes en littérature parviendraient à compenser des déconvenues en langue. J'avoue que l'enseignement des langues en France est pitoyablement médiocre ; j'ai réussi à m'en sortir en anglais en entamant cette année un double cursus dans une faculté d'anglais et en apprenant la langue chez moi, grâce à diverses lectures et quelques exercices. La majorité des étudiants de mon âge ne savent même pas articuler une phrase simple en anglais (et pour cause, l'oral est complètement délaissé dans l'enseignement de l'anglais). Cependant j'ai abandonné ma LV2 dès l'entrée en université ; ou disons que je n'avais guère le choix. Tous nos cours reposent en des UE (Unités d'Enseignement) et il n'y avait aucune UE de LV2 en première année de licence. En deuxième année nous avions le choix des options (j'aurais pu reprendre ma LV2) mais comme le latin n'était plus obligatoire (il l'est pourtant en L1 et L3, c'est ubuesque) j'ai préféré continuer le latin au lieu de reprendre ma LV2 délaissée depuis un an. Maintenant que je suis en troisième année j'ai pris en option un matière littéraire à fort coefficient (où j'ai d'ailleurs eu la meilleure note de ma promotion). Autaut vous dire que je n'ai plus que de vagues réminescences de ma LV2 ! Et pour ma LV3, je n'en ai jamais pratiqué (je comptais m'inscrire d'ici quelques années en japonais, mais pour l'instant j'essaie de perfectionner mon anglais). Il faudrait d'ailleurs penser aux équivalences ; en ayant de telles lacunes en langues, je doute déjà que l'on veuille de moi, et reprendre en première année ne m'enchante guère, surtout pour un tel prétexte ! Au point où j'en suis, c'est-à-dire très près du master, je ne puis accepter que de perdre tout au plus une année pour me remettre à niveau, mais pas plus.

Si vous connaissez une formation qui répondrait plus à mes besoins, n'hésitez pas à m'en parler. Quoi qu'il en soit, je vous remercie infiniment pour votre proposition de me faire recommander par l'une de vos connaissances :icon_up:

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Un changement de cursus ? Pourquoi pas, mais que faire, sachant que je suis toute entière vouée à la littérature et à la connaissance et qu'il n'y a que dans ces domaines que mes résultats approchent de l'excellence ?

Si tu excelles en littérature, tes capacités de travail et de mémorisation t'autorisent probablement à réussir beaucoup de choses.

En ce qui me concerne, j'ai réussi à éviter de finir ma vie comme une vieille charogne en quittant la faculté de lettres (j'étais en histoire) pour un IEP. Je ne sais pas si t'y as déjà pensé, mais vu l'étendue des débouchés il m'étonnerait que tu n'y trouves pas ton compte.

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Si tu excelles en littérature, tes capacités de travail et de mémorisation t'autorisent probablement à réussir beaucoup de choses.

En ce qui me concerne, j'ai réussi à éviter de finir ma vie comme une vieille charogne en quittant la faculté de lettres (j'étais en histoire) pour un IEP. Je ne sais pas si t'y as déjà pensé, mais vu l'étendue des débouchés il m'étonnerait que tu n'y trouves pas ton compte.

J'y avais très fortement songé, ayant l'une de mes connaissances dont les résultats des différents semestres sont moindres que les miens et qui a été déclarée admissible après les premières épreuves écrites. J'ignore, par contre, comment s'est déroulé son oral. Je crains qu'il ne soit trop tard pour postuler afin d'intégrer l'IEP dès la rentrée prochaine. Je comptais, en réalité, après mon bac+5 en lettres, postuler à Sciences Politiques afin de suivre un cursus qui me permettrait, éventuellement, d'être mieux valorisée auprès des entreprises, me disant qu'en cas d'échec, je pourrais toujours me lancer dans un doctorat de lettres ou encore postuler auprès de quelques entreprises histoire de voir s'ils accepteraient la jeune littéraire que je suis. Vu les préjugés que les recruteurs ont envers les étudiants de sciences humaines (qui seront amplifiés au centuple étant donné la lamentable situation actuelle) mon action risquerait de s'avérer aussi magistrale et majestueuse qu'un coup d'épée dans l'eau :icon_up:

Pouvez-vous, par message privé (cela sera plus commode) me relater votre expérience ?

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Je comptais, en réalité, après mon bac+5 en lettres, postuler à Sciences Politiques afin de suivre un cursus qui me permettrait, éventuellement, d'être mieux valorisée auprès des entreprises,

Tente le coup, c'est une bonne idée.

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Ça sert à quoi Science Po et littérature pour bosser en entreprise ?

Demande ça à mon frère à qui on a proposé un poste dans une grande banque anglaise quand il a eu son master of philosophy of sciences à Cambridge.

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Ça ne peut pas être pire qu'école de commerce.

Sensiblement équivalent, dirons-nous.

En fait les banques embauchent effectivement pas mal de sciences-po (c'est la troisième catégorie après les écoles de commerce et d'ingés).

Demande ça à mon frère à qui on a proposé un poste dans une grande banque anglaise quand il a eu son master of philosophy of sciences à Cambridge.

Euh t'es sûr que tu t'es pas trompé ?

Normalement, un master of philosophy, c'est juste le nom anglo-saxon pour un master tout ce qu'il y a de plus normal. C'est pas plutôt un master de sciences qu'il a fait ?

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Psychopathologie du clown en lutte (suite) :

Education: la Ronde des obstinés à Paris fête ses 1.000 heures de marche :icon_up:

Il y a 4 heures

PARIS (AFP) — La "Ronde infinie des obstinés", une marche permanente lancée par les enseignants de l'université Paris VIII pour amener le gouvernement à retirer ses réformes controversées de l'enseignement et à négocier, effectue sa 1.001e heure dans la nuit de dimanche à lundi, à Paris.

A cette occasion, la Mairie de Paris a mis à disposition de la ronde, qui tourne sur le parvis de l'Hôtel de ville depuis le 23 mars, une scène sur laquelle se produiront plusieurs concerts et chorégraphies de dimanche midi à dimanche minuit.

Les enseignants-chercheurs y participant pointent l'"irresponsabilité totale du gouvernement à maintenir ces réformes", a indiqué Léo Glangetas, professeur de mathématiques à l'université de Rouen.

A vélo, à pied, en discutant, en bavardant avec des étudiants, des touristes, des curieux ou en sirotant un café, les enseignants-chercheurs manifestent contre les projets de réforme dans les universités ainsi que contre la future réforme de la formation des enseignants des premier et second degrés.

Dans la nuit de dimanche à lundi, ils auront ainsi "tourné", jour et nuit, sans cesse pendant 1.000 heures pour marquer leur désaccord.

Rejointe par plusieurs collègues des universités parisiennes ou provinciales, la Ronde a aussi été mise en place, ponctuellement, dans d'autres villes de France comme Bordeaux, Clermont-Ferrand, Lyon ou Strasbourg.

Plusieurs banderoles ont émergé devant l'Hôtel de Ville: "La sociologie est un sport de combat, Pécresse gare au pavé, Paris X en lutte", ou "on reviendra parce qu'on est relous, Censier bloqué… en grève jusqu'au retrait", a constaté une journaliste de l'AFP.

Dernière de ces initiatives: organisée par la coordination nationale des universités, une "Marche des obstinés" partira de Chartres le 21 mai pour se rendre à Paris le 24 mai.

Vendredi soir à Paris, plusieurs dizaines de personnes, se présentant comme des étudiants et professeurs, avaient occupé l'Hôtel de Ville avant d'être délogées par la police. Une membre de la "Ronde infinie des obstinés", Isabelle Ginot, avait dénoncé cette occupation, "totalement indépendante du mouvement dans l'Education".

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Ils ont l'air "en forme" aussi à Paris VIII.

- Motions de la 8ème coordination nationale des universités

1. Motion générale UNIVERSITÉ : LE MOUVEMENT CONTINUE

(…)

Universités en marche : organisation d’une marche sur Paris à partir d’un point à préciser (durée 3 jours).

2. Actions concernant l’extension du mouvement et la convergence des luttes

continuer et favoriser toutes les initiatives permettant de s’adresser aux secteurs primaire et secondaire pour réaliser l’extension de la lutte vers ces secteurs en direction des hôpitaux qui sont en buttes aux mêmes attaques que l’université dans le cadre les lois Bachelot ; appel à des actions communes en direction de l’ensemble des services publics

Cellules de comité de mobilisation vers les entreprises

Solidarité par bassin d’emploi et organisation d’assemblées citoyennes (convergence luttes de l’Education Nationale et des autres luttes).

Actions vers les sans papiers

Actions en direction des professions précaires

Préparation des Rencontres nationales de l’Education et de la Recherche pour réfléchir à l’avenir du système éducatif et définir une plateforme commune de lutte.

3. propositions d’actions soumises à la CNU, n’ayant pas fait l’objet d’un vote, pour informations et réservoir d’idées…

a ) Blocage des concours et examens

Concours des grandes écoles et concours d’enseignement : boycott des épreuves, perturbation et blocage et/ou rétention des notes.

Rétention des notes du second semestre et de la session de rattrapage, tant que satisfaction n’aura pas été obtenue sur la question de la mastérisation des concours. AG Aix-Marseille 1 : ultimatum (au-delà d’une date donnée). Ou donner les examens à tout le monde. Neutralisation du second semestre.

Non tenue des jurys de bac ; faire nommer aux jurys des actifs du mouvement qui donneront leur démission le jour de leur entrée en fonctions (demander à ne pas être nommé). Appel à la grève… VS La bonne action : aller aux jurys et bloquer la décision finale.

Pétition pour demander aux présidents d’universités de ne remonter aucun nom d’enseignant-chercheur afin de bloquer la constitution des jurys de bacs (ce qui dans les petites académies peut réellement nuire).

b ) Grèves et démissions

Journée « Bureau vide » pour la visibilité des BIATOSS.

Grève tournante (une journée par semaine) et blocage les jours de manifestation et d’action nationale.

Démission des fonctions administratives ; démission de toutes les instances de l’université et du CNRS qui mettent en oeuvre les lois gouvernementales relatives à la LRU avec centralisation de ces démissions. Appel à la démission des membres de l’AERES et de l’ANR.

Refuser toute heure supplémentaire à la rentrée 2009.

c) Actions coup de poings

Au mois de mai, « L’UNIVERSITE EST PARTOUT » ;

l’Université envahit l’espace public, fait cours partout et 24h/24h (cours publics, sit-in philosophiques - organisation de débats philosophiques, avec un animateur et un tableau noir - débats dans la rue, organisation de discussions et de lectures en ville - lectures collectives, distribution de livres, etc.)

Hécatombe étudiante : à la lecture des décrets, les participants fuient ou s’effondrent sur la chaussée.

Action « PQ » … : acheter tous le même produit (Papier toilette) et se présenter à la caisse avec chacun un rouleau à la main. Entasser les produits à l’entrée du supermarché.

Péages et gares gratuits

Blocage des grands axes de circulation (carrefours, ponts, voies importantes) avec distribution de tracts explicatifs

Mise en place d’une journée de blocage de façon complète d’axes de circulation avec répartition des différents blocages par université (Paris bloqué sur toute une journée)

Séquestration des présidents d’université favorables à la réforme LRU et demande de la démission de tous les présidents d’université qui soutiennent le ministère.

Action vers les préfectures et les rectorats. Occupation permanente des rectorats de France. Pas de résistance si la police intervient, mais retour tous les jours.

Organisation d’une ronde des obstinés nationale ou organiser un tour de France des obstinés.

Mise en place d’universités populaires

Démantèlement symbolique de la Cité des Sciences et de l’Industrie (reprise de l’action « Tour Eiffel »).

Course-relais de la Sorbonne à l’Assemblée nationale avec transmission de nos revendications et remise solennelle.

Recherche : ne plus permettre l’évaluation automatique en mettant on adresse personnelle et son affiliation sur les publications.

Grève de la faim

Appels à la désobéissance civile

Poursuite du printemps des chaises avec dévissage des tables des tables des amphis

(badurl) http://www.univ-paris8.fr/rubrique.php3?id_rubrique=476 (badurl)

(badurl) http://www.univ-paris8.fr/article.php3?id_article=3152 (badurl)

BlahBlah02.gif:icon_up::doigt:

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Ya du très très gros niveau…

J'aime particulièrement le "perturber les concours des grandes écoles", ça les fait ch***** d'avoir quelque chose qui marche faut qu'ils le perturbent…

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J'aime particulièrement le "perturber les concours des grandes écoles", ça les fait ch***** d'avoir quelque chose qui marche faut qu'ils le perturbent…

Ah ben putain, y ferait beau voir.

Déjà pendant les manifs lycéennes y a 3 ans, il avait pas tenu longtemps le blocus des bâtiments de prépa.

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Oh oui oh oui oh oui oh oui.

Alleeeeeeeeeeez. Silvoupléééééééé.

Extrait d'un vieux sketch des Inconnus :

"Nous sommes résolus, et s'il le faut, nous irons jusqu'à la grève de la faim !

- Heu, Paulo, t'es sûr du texte, là ?

- Hmmm. Ah non, t'as raison. S'il le faut, nous irons jusqu'à la fin de la grève !"

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Bonjour,

je lis régulièrement les diverses discussions de ce forum et j'aimerais votre avis, ou simplement une explication, sur ce sujet. Je suis actuellement en 3ème année de fac dans une université réputée pour son côté révolutionnaire ( mea culpa, mais bon j'étais jeune et inconscient ) et nous sommes, évidemment, bloqués au jour d'aujourd'hui. Les choses se sont passées dans cet ordre, tout d'abord une pseudo-AG composée de 30-40 communistes votent le blocage de la fac pour permettre aux étudiants de se mobiliser. La fac se fait donc bloquer, sans grande résistance, puis une AG ( D'une 500aine de personnes ) est organisée de façon hebdomadaire durant laquelle après 4 heure de discours léniniste le blocage est reconduit a une relativement grande majorité. Et du coup, bien qu'hors de moi, j'en viens à me poser des questions. Après tout, une décision prise en AG qui est supposée représenter l'ensemble des étudiants ( Et oui, la fac étant bloquée mes chers camarades n'auraient logiquement que ça à faire de venir ) ne peut pas vraiment être critiquée.

Je veux dire, ces individus n'ont-ils finalement pas raison quand ils disent que le blocage a été voté et qu'il faut respecter la volonté de l'AG, même si dans les faits tout le monde sait que ce n'est pas la volonté de l'ensemble des étudiants ? Ceux-ci n'avaient-ils pas qu'à venir voter et exprimer leur volontée ?

Et surtout la vrai question est, est-ce qu'un blocage peut être décidé lors d'une AG ? N'est-ce simplement pas une atteinte au droit d'étudier ou quelque chose comme ça ? Au sein même de la loi j'entends, j'ai pas les compétences juridiques pour répondre.

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Je veux dire, ces individus n'ont-ils finalement pas raison quand ils disent que le blocage a été voté et qu'il faut respecter la volonté de l'AG…

Non, une "assemblée générale" d'étudiants n'a absolument aucune légitimité. N'en a jamais eu, n'en aura jamais.

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Une ag ne représente qu'elle-même, et en général moins que ça (les deux trois organisations agitatrices qui l'anime). Je suis toujours sidéré de voir autant de gens se laisser prendre à cette parodie de forum démocratique, alors qu'il s'agit d'un vieux truc d'agit prop des familles qui sert en général à "légitimer" les conneries d'une minorité. Qui est présent lors d'une ag ? (toute la fac, ou une poignée d'étudiants ?) Qui convoque l'AG ? qui lève l'AG ? Par exemple, pour les blocages à la Sorbonne il y a quelques années, l'ag s'était réunie à une heure pas possible pour que seuls les convaincus puissent voter. Autre technique de noyage de poisson, quand il y a trop d'étudiants pour lever le blocage, la grève ou je ne se sais quoi, la séance devient interminable, pour que petit à petit, les élèves les plus sérieux (ceux qui veulent vraiment bosser) partent et laissent le champ libre aux éléments les plus motivés.

Y assister n'y sert à rien. La seule question qui vaille : comment limiter son potentiel de nuisance ?

une solution qui me vient à l'esprit

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http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2…ns/920/0/340260

"SONDAGE - 93 % des étudiants veulent des examens"

Dans les universités où les cours sont perturbés depuis le début de l'année par le mouvement de protestation contre les réformes gouvernementales, une très grande majorité d'étudiants veulent passer leurs examens.

Mouais…

Y assister n'y sert à rien. La seule question qui vaille : comment limiter son potentiel de nuisance ?

Une fois les portes de l'AG refermée sur les vaillants trublions de la démocratie, bloquez-les. Soudez-les portes. Ainsi, vous cantonnez les abrutis à une seule pièce. Non ?

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Une ag ne représente qu'elle-même, et en général moins que ça (les deux trois organisations agitatrices qui l'anime). Je suis toujours sidéré de voir autant de gens se laisser prendre à cette parodie de forum démocratique, alors qu'il s'agit d'un vieux truc d'agit prop des familles qui sert en général à "légitimer" les conneries d'une minorité. Qui est présent lors d'une ag ? (toute la fac, ou une poignée d'étudiants ?) Qui convoque l'AG ? qui lève l'AG ? Par exemple, pour les blocages à la Sorbonne il y a quelques années, l'ag s'était réunie à une heure pas possible pour que seuls les convaincus puissent voter. Autre technique de noyage de poisson, quand il y a trop d'étudiants pour lever le blocage, la grève ou je ne se sais quoi, la séance devient interminable, pour que petit à petit, les élèves les plus sérieux (ceux qui veulent vraiment bosser) partent et laissent le champ libre aux éléments les plus motivés.

Tout à fait ; à Paris IV, nous sommes 23 000 étudiants. Maintenir le concept d'AG, surtout à ce point de gravité de la situation, c'est volontairement interdire à la majorité silencieuse de s'exprimer. Comment, en effet, faire tenir 23 000 étudiants dans un amphithéâtre, aussi gigantesque soit-il ? La dernière AG s'est déroulée avec 600 personnes (étudiants et personnel, donc, il devait y avoir environ 400 étudiants en tout). Remarquons bien qu'il s'agit là d'une infâme minorité qui impose sa vision manichéenne et communiste des faits. Et les grotesques d'insister sur le fait que cela a été voté à la majorité, une majorité inique, bien entendu, mais dont il ne faut certainement pas remettre en cause la légitimité (bien qu'elle en soit complètement dénuée). L'AG est ce centre et rayonnement de bêtise universelle dans lequel ne sont acceptés que les partisans de cette vox populi fallacieuse et biaisée, où chaque soviet est soigneusement conçu de façon à excommunier les plaintes lucides des quelques opposants qui se risquent encore à pénétrer le saint sanctuaire de la décadence universitaire. Évidemment, il est clair qu'une majorité d'étudiants désire ardemment la reprise des cours ; on interrogerait à bulletin secret l'ensemble des étudiants et du personnel, la grève n'aurait perduré plus d'un mois, les étudiants pensant à réussir leur semestre avant tout.

En plus des AG "officielles" (une ou deux par semaine), il existe également les AG "officieuses". Elles ont lieu presque quotidiennement pour décourager tout opposant, à des heures souvent rébarbatives (dès l'ouverture de la faculté où à huit heures du matin) et ne comptent que des étudiants syndiqués qui se prennent pour les prophètes décadents d'un monde en déréliction. Il est clair que les AG ne servent strictement à rien, sinon à donner un simulacre de légitimité à un mouvement inique, et à permettre de réprimer toute opposition, un étudiant sérieux préférant aller en cours ou travailler à la bibliothèque plutôt que de se joindre à cette tartuferie criarde et ridicule.

Les cours n'ont d'ailleurs toujours pas repris :

Position de l’Université Paris-Sorbonne validée, sur proposition du Président Georges Molinié, par l’assemblée des trois Conseils centraux réunis en congrès le 30 avril 2009

1. La situation de radicalisation actuelle est le résultat de l’obstination et de l’autisme du gouvernement. En conséquence, le mouvement doit se poursuivre et s’amplifier.

2. Considérant qu’il est indispensable d’assurer la liberté d’accès à tous les sites, salles, bureaux et services de l’université, nous demandons la levée de tous les blocages.

3. Le souci essentiel de l’université est qu’aucun étudiant ne soit pénalisé. Il convient donc d’envisager les modalités de validation du semestre et de l’année. Nous ferons le maximum pour organiser une session d’examens et des réunions de jurys avant le mois de juillet. Dans cette hypothèse, les épreuves seront organisées par le service des examens en liaison avec les UFR. Ces examens doivent correspondre à des enseignements délivrés dans le cadre de cours officiels, sauf cas particuliers pour autant que soit garantie la présence du plus grand nombre possible d’étudiants. Ces dispositions concernent essentiellement la licence. Elles ne sont envisageables que sous la condition qu’un nombre raisonnable d’enseignements puisse être délivré.

4. Dans l’hypothèse où ce scénario (§3) ne serait pas applicable, nous sommes conduits à en envisager un second, dont la nécessité apparaîtra très vite. En effet, si l’on ne peut pas organiser une telle session d’examens dans des conditions qui garantissent la valeur des diplômes, nous n’aurons qu’une solution : la neutralisation du semestre. Une telle mesure serait soumise à la validation des autorités de tutelle. En cas de refus de celles-ci, l’université se trouverait dans une situation très grave dont seul le gouvernement porterait la responsabilité.

N.-B. : Ces dispositions ne concernent pas les étudiants étrangers Erasmus ni les étudiants étrangers relevant de conventions internationales.

O me miseram, disait Cicéron.

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Maintenir le concept d'AG, surtout à ce point de gravité de la situation, c'est volontairement interdire à la majorité silencieuse de s'exprimer.

Il n'existe qu'une seule manière de légitimer une assemblée d'étudiants : n'y participent que des représentants élus par l'ensemble des étudiants lors d'élections préalables. Tout le reste ne relève que da la manipulation sans légitimité aucune.

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