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Obstacle à une société libérale : le puer eternus


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Dans le fond, je préfère nettement une société de petits vieux qui souhaite conserver la sécu et la SNCF qu’une société qui fait la révolution, la révolution en France, on a fait pire, mais il faut taper dans les plus grands démocides de l’histoire pour aller trouver pire quand même.

Oui, je préfère la sociale démocratie a une révolution, toute libérale soit elle, on peut avoir des objectifs sans concession idéologique sans accepter que n’importe quel outil soit utilisé pour les atteindre, ce n’est pas lié.

Hé bien tu adores la société français actuelle alors.

Car en effet : elle est où la révolution, pardon la Révolution? Il ne s'est rien passé en France depuis plus de 40 ans en termes séditieux, quelques petites poussées de fièvre de-ci de-là, mais globalement les vieux continuent leur travail de gestion du pays.

Et ne t'inquiète pas : ce n'est pas près de changer dans les 10 prochaines années. En effet, toutes les projections électorales convergent : en 2012, un votant (les inscrits qui expriment leur suffrage, quoi) sur deux aura plus de 50 ans. Et, ô suprise, il suffit de voir les programmes politiques pour se rendre compte que les partis le savent déjà. Quel est THE sujet de 2012? La prise en charge de la dépendance. (Un vieux, c'est plusieurs milliers d'euros par mois payés par la collectivité quand il reçoit la visite de ses employés de maison.)

Alors, si les djeunes décadents en mode Tanguy sont si nombreux que ça, alors on peut d'ores et déjà conclure que ce sont des gros cons inefficaces, car apparemment ils ne parviennent absolument pas à jouer de leur nombre pour influer ne serait-ce que d'un iota sur la vie politique de ce pays.

Maintenant juste une question sur le fil en général : est-ce que le fait de savoir qu'on a un filet de sécurité implique qu'on va se comporter comme un gamin ?

J'suis pas bien certain de comprendre la thèse.

Les assureurs appellent cela l'aléa moral : http://fr.wikipedia.org/wiki/Al%C3%A9a_moral J'espère que cela répond en partie à ton interrogation.

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Incise qui n'est pas sans rapport avec la choucroute, et qui à mon avis explique pourquoi en quoi le propos de départ (genre le premier post) était pertinent, avant de partir un peu dans tous les sens, et notamment vers des considérations psychologiques sur l'adolescence ou le vieillissement de population : il s'agit d'un texte de Hoppe, dont la lecture est profitable notamment en ses pages 326, 327, 328 et 329. Les interférences de l'Etat font augmenter la préférence temporelle, décourage l'épargne et la création de richesses.

http://www.hanshoppe.com/wp-content/upload…_preference.pdf

Pour poursuivre sur la lancée, non seulement l'Etat infantilise (ici entendu par prend les décisions et les responsabilités afférentes les plus importantes à notre place), mais il détruit la société et son tissu social spontané. Pour aller plus loin : Robert Nisbet, The Quest for Community (1953), qui montre dans son ouvrage comment l'Etat s'est imposé en se substituant aux solidarités traditionnelles et à la famille par l'institution bureaucratique et centralisée de redistribution des ressources. Sur Nisbet lui-même : http://www.mmisi.org/ma/39_01/perrin.pdf

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Hé bien tu adores la société français actuelle alors.

Car en effet : elle est où la révolution, pardon la Révolution? Il ne s'est rien passé en France depuis plus de 40 ans en termes séditieux, quelques petites poussées de fièvre de-ci de-là, mais globalement les vieux continuent leur travail de gestion du pays.

Non, je ne l'adore pas, et oui, je souhaiterai quelle se libéralise, et pas qu'a moitié, mais pas a n'importe quel cout humain, c'est tout, je n'irai pas casser des œufs pour faire l'omelette.

Regretter que le ratio de mesquida ne soit pas favorable a une révolution en France, si on en croit l’histoire, c'est regretter qu'il n'y ai pas de bain de sang.

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Non, je ne l'adore pas, et oui, je souhaiterai quelle se libéralise, et pas qu'a moitié, mais pas a n'importe quel cout humain, c'est tout, je n'irai pas casser des œufs pour faire l'omelette.

Regretter que le ratio de mesquida ne soit pas favorable a une révolution en France, si on en croit l’histoire, c'est regretter qu'il n'y ai pas de bain de sang.

C'est pas bientôt fini de faire croire que je souhaite un bain de sang en France? Qu'est-ce que c'est que ces conneries encore? :icon_up:

C'est marrant dès qu'on te contredit sur ce fil, on devient immédiatement un bolchevique, ou bien un révolutionnaire sanglant. <–<

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je le reposte avec la citation

Non, techniquement, on ne me le pique pas par la force, la menace de la force est la, mais pas très forte de fait, étant donné qu'on ne m'a pas interdit de me casser avec mon blé et qu'a tout moment je peux le faire et je choisis de ne pas le faire.

Tant que l’option ‘se casser ailleurs’ existe et est facile d’accès, je suis désolé, mais ce n’est pas comparable à appeler a une révolution de la jeunesse pour saisir de force le capital des personnes âgées.

Est-ce que je trouve le pouvoir de l’état français légitime, non, certainement pas, est-ce que je suis content de payer le pal, non, en aucun cas, est-ce que je pense qu’on me prend mon pognon par la force, si c’était le cas, je me serais déjà cassé depuis longtemps.

Est-ce que la revendication de Romaric a une différence de nature avec l’action de l’état français, oui, sans aucun doute, ce n'est pas parce que l'état est illégitime qu'il n'y a pas de différence entre Sarko et Chavez par exemple.

Mais bien sur qu'on te prend ton pognon par la force ! et non, l'exil n'est pas facile d'acces. Et puis d’ailleurs pourquoi tu devrais t'exiler ? C'est pas comme si tu rentres dans un club au hasard, tu n'aimes pas les regles donc tu te casse,

En l’occurrence, moi je me suis casse et je pense que je ne vais pas tarder a revenir, mais ca me troue le cul que si je reviens chez moi, je dois payer le raquette de ces connards. Le mot propriete il a un sens pour moi. Ce sont des barbares mafieux qui n'ont meme pas l'excuse d'etre bien veillants.

Les racketteurs siciliens que je connais tout particulierement bien, tu trouves aussi qu'ils ne forcent personne, que si t'es pas content t'as qu'a ouvrir ton commerce ailleurs ? Non mais je reve, je suis consterne d'entendre ca ta bouche !

C'est marrant dès qu'on te contredit sur ce fil, on devient immédiatement un bolchevique, ou bien un révolutionnaire sanglant. <–<

meme pas vrai, ca c'est moi que tu decris

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Incise qui n'est pas sans rapport avec la choucroute, et qui à mon avis explique pourquoi en quoi le propos de départ (genre le premier post) était pertinent, avant de partir un peu dans tous les sens, et notamment vers des considérations psychologiques sur l'adolescence ou le vieillissement de population : il s'agit d'un texte de Hoppe, dont la lecture est profitable notamment en ses pages 326, 327, 328 et 329. Les interférences de l'Etat font augmenter la préférence temporelle, décourage l'épargne et la création de richesses.

http://www.hanshoppe.com/wp-content/upload…_preference.pdf

Pour poursuivre sur la lancée, non seulement l'Etat infantilise (ici entendu par prend les décisions et les responsabilités afférentes les plus importantes à notre place), mais il détruit la société et son tissu social spontané. Pour aller plus loin : Robert Nisbet, The Quest for Community (1953), qui montre dans son ouvrage comment l'Etat s'est imposé en se substituant aux solidarités traditionnelles et à la famille par l'institution bureaucratique et centralisée de redistribution des ressources. Sur Nisbet lui-même : http://www.mmisi.org/ma/39_01/perrin.pdf

Mais l'Etat nous a-t-il infantilisé? ou nous a-t-il transformé plutôt en retraités qui ont une aversion du risque et vivent aux crochets de la société?

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Mais l'Etat nous a-t-il infantilisé? ou nous a-t-il transformé plutôt en retraités qui ont une aversion du risque et vivent aux crochets de la société?

Il nous a tranforme en bebe a la retraite.

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Mais l'Etat nous a-t-il infantilisé? ou nous a-t-il transformé plutôt en retraités qui ont une aversion du risque et vivent aux crochets de la société?

Je comprends : ce sont les limites de l'analogie avec l'adolescence. L'analogie avec les retraités est tout aussi intéressante, et ajoute l'idée d'une aversion pour le risque. Ca me convient tout autant. Pour couper la poire en deux, on pourrait dire que l'Etat tend à nous prendre pour des déjà séniles, cad des vieux revenus à l'état mental d'enfants :icon_up:

edit : ah ben même chose que librekom, mais il le dit avec plus d'esprit. Zut.

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C'est pas bientôt fini de faire croire que je souhaite un bain de sang en France? Qu'est-ce que c'est que ces conneries encore? :icon_up:

Relis ça au calme, c'est romaric que je vise, pas toi, que je sache, tu n’as pas affirmé dans la même phrase que.

1 : Les jeunes veulent prendre le capital des vieux.

2 : Il n’y avait pas assez de jeunes en France.

3 : c’était bien dommage.

Donc non, ça ne te vise absolument pas.

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Je voulais faire un mur de texte pour ce topic, mais je manque de temps en ce moment… Dommage, on fera en version courte (et discontinue).

Il aurait fallu que l'on définisse un petit peu mieux ce que l'on entends par "syndrome de Peter Pan", ça nous aurait évité quelques tergiversations et aurait déjà donné des pistes très intéressantes. Une définition claire des notions sur lesquelles on réfléchit, bien souvent, cela amène la moitié des réponses.

De mon côté, si je me base sur la façon dont neuneu2k les a défini dans son premier message, je vois deux lignes directrices concernant ce concept : la temporalité de court terme, le sujet étant avant tout intéressé par l'immédiat, et l'aversion au renoncement, le sujet ne supportant pas les contraintes pouvant inhiber l'action. Notre "grand gamin" est quelqu'un cherchant la jouissance sans délai ni contrainte : I want it all. I want it now.

Avec cette définition, on peut donc écarter le débat "jeunes VS. vieux" : comme certains le disaient, même jeunes, ils étaient capable de renoncer à claquer tout leur argent de poche en prévision d'un achat ultérieur, et comme on peut le constater autour de nous, il y en a beaucoup qui, même âgés, ne peuvent se résoudre à faire des concessions en prévision de l'avenir (comme le classique "vieux bobo" dont la retraite est payé par le labeur de son propre gamin et qui va tout claquer en voyages autour du monde sans même songer à lui laisser un héritage correct).

Je pense qu'il est inutile de tortiller très longtemps sur les affinités qu'un tel comportement peut avoir avec un régime social-démocrate : la prise en charge par l'état de toutes les questions de prévoyance, de la santé à la retraite, retire une belle épine du pied de notre adulescent, qui n'a plus alors qu'à se focaliser sur sa jouissance immédiate . L'état-providence entretient très bien cette mentalité.

J'irai même jusqu'à affirmer que la réciproque est tout aussi vraie : le peter-panisme est un des responsables de la sociale-démocratie. Après tout, les premiers hommes à avoir voté pour des partis socialistes, et ce dès le IXXe Siècle, ne seraient-ils pas semblables à nos adulescents, même si ce terme n'existait pas encore pour les définir ? Déjà à cette époque, le socialisme promettait la protection des travailleurs par l'état, les subventions des coopératives, la baisse du nombre d'heures travaillées… Il me parait assez vraisemblable que ceux qui adhérèrent à ces idées, et ceux qui y adhèrent encore aujourd'hui, partagent les mêmes traits : aversion pour les responsabilités personnelles et le risque, besoin de sécurité face aux aléas de la vie, etc…

J'ai donc tendance à considérer que chercher lequel de ces deux éléments est le précurseur de l'autre revient à découvrir ce qui, de l'oeuf ou de la poule, est arrivé en premier. Ce sont simplement deux phénomènes connexes que nous devons dépasser pour comprendre où se situe le réel frein aux idées libérales, de façon à pouvoir les court-circuiter simultanément.

Car oui, cette mentalité est bel et bien un frein pour les idées libérales. Il se peut que certains "Peter Pans" adhèrent aux idées libérales s'ils se rendent compte que l'état-providence leur coûte plus cher qu'il ne leur rapporte, mais cette rupture avec le maternisme étatique est uniquement basée sur une vision opportuniste : une fiscalité réduite leur permettrait plus de libertés financières. Ils peuvent aussi être séduit par l'aspect libertaire : moins ils auraient de règles auxquelles se soumettre, plus il leur serait facile d'accéder à la jouissance tant sacralisée… Mais là encore, ce n'est pas un libéralisme de conviction, mais une adhésion de façade, purement circonstancielle.

Si une grosse crise surgit et qu'ils en mangent plein les dents, ils seront les premiers à faire un caprice pour que l'état-maman s'occupent d'eux à nouveau. Lorsqu'ils se rendront compte que la plus grande marge de manœuvre dont ils bénéficient les expose à un retour de bâton à la hauteur des bêtises qu'ils auraient pu faire, ils seront là encore bien prestes à demander protection auprès de la communauté. Ils ne m'apparaissent clairement pas comme des alliés fiables pour les libéraux.

Ces constats posés, on peut alors chercher à savoir pourquoi certains veulent absolument que la collectivité les prenne en charge. Et cela a été abordé dans les précédents messages du fil : certains ne connaissent que ça, et s'imaginent mal faire autrement (chômeurs de longue durée), d'autres ne veulent surtout pas se prendre la tête avec les histoires de prévoyance (adulescents), il y en a qui ont un intérêt financier à ce que le système ne varie pas (fonctionnaires)… Faire disparaître l'état-providence modifierait brusquement et profondément la façon de vivre de tous ces gens, et c'est la raison pour laquelle ils ont une peur bleue du libéralisme ou des plans de rigueur budgétaires (les manifestations sont de bons signaux à ce sujet).

Il me semble donc que l'on retrouve une constante : la peur. La peur du changement, de l'imprévu. La peur de perdre la sécurité douillette offerte par un système où l'état nous prends la main tout au long de notre vie et assure nos arrières au moindre imprévu. Ces braves gens sont incapables de se projeter dans l'avenir et voir en quoi la disparition de l'état-providence pourrait être bénéfique.

Je trouve ça fondamentalement intéressant, car on retrouve là le même "symptôme" que chez nos adulescents (tels que définis originellement) : une vision temporelle basée sur le court terme.

Du coup, je me pose quelques questions : neuneu2k, où voulais-tu en venir en parlant de mythes ? L'usage du terme "puer aeternus" était-il purement fortuit de ta part ?

Car ce terme renvoie à un archétype bien particulier dans la psychologie analytique, et à des concepts qui pourraient s'avérer très pertinents dans notre étude : les fonctions et les types psychologique. Et par extension, au concept d'inconscient collectif, dont les mythes sont justement une expression.

Et au passage, une autre question : si ceux qui refusent le libéralisme semblent avoir pour constante une vision basée sur le court terme, est-ce que l'on retrouve chez les libéraux une affinité particulière pour la perception à long terme ?

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Mais l'Etat nous a-t-il infantilisé? ou nous a-t-il transformé plutôt en retraités qui ont une aversion du risque et vivent aux crochets de la société?

En fait je dirais qu'il nous a transformés en bébés (sauf moi je suis immunisé). Cela me paraît plus juste que cette histoire d'adulescent.

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Et au passage, une autre question : si ceux qui refusent le libéralisme semblent avoir pour constante une vision basée sur le court terme, est-ce que l'on retrouve chez les libéraux une affinité particulière pour la perception à long terme ?

Je trouve l'argument un peu biaisé. J'ai une préférence assez marqué pour le court-terme (1 - 2 ans). Le seul projet long-terme que je mène à bien, c'est mes enfants. Et pour dire la vérité, ils se font en grande partie tout seuls.

Et pourtant, je me considère comme un libéral de conviction.

Il me semble donc que l'on retrouve une constante : la peur. La peur du changement, de l'imprévu. La peur de perdre la sécurité douillette offerte par un système où l'état nous prends la main tout au long de notre vie et assure nos arrières au moindre imprévu.

Par contre, je partage ce constat.

Ces braves gens sont incapables de se projeter dans l'avenir et voir en quoi la disparition de l'état-providence pourrait être bénéfique.

Mais ce n'est pas l'incapacité à se projeter dans l'avenir qui fait le lit de l'état providence. C'est le manque de confiance en soi et dans les autres qui fait préférer un intermédiaire pour affronter les difficultés de la vie.

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Ces constats posés, on peut alors chercher à savoir pourquoi certains veulent absolument que la collectivité les prenne en charge. Et cela a été abordé dans les précédents messages du fil : certains ne connaissent que ça, et s'imaginent mal faire autrement (chômeurs de longue durée)

Il n'y a pas que cela.

Quand le filet de sécurité, ce sont les relations traditionnelles, il va bien falloir en accepter les contraintes en contrepartie des services rendus. L'entraide n'est pas inconditionnelle et je tends à penser que les réciprocités seraient même mieux encadrées voire plus strictes en l'absence d'Etat centralisé et atomisant où les responsabilités sont diluées à souhait. Les parentèles, voisinages, amitiés, réseaux pro, corporations, associations, soit on les ménage et on obtient éventuellement leur appui, soit on leur crache à la gueule et on est alors "libre". Libre aussi de crever la bouche ouverte, j'entends. Pas d'autre solution que composer avec des interactions complexes et penser en long terme, par exemple en contenant sa colère ou son envie de dire zut à papa et maman. :icon_up:

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Quand le filet de sécurité, ce sont les relations traditionnelles, il va bien falloir en accepter les contraintes en contrepartie des services rendus. L'entraide n'est pas inconditionnelle et je tends à penser que les réciprocités seraient même mieux encadrées voire plus strictes en l'absence d'Etat centralisé et atomisant où les responsabilités sont diluées à souhait. Les parentèles, voisinages, amitiés, réseaux pro, corporations, associations, soit on les ménage et on obtient éventuellement leur appui, soit on leur crache à la gueule et on est alors "libre". Libre aussi de crever la bouche ouverte, j'entends. Pas d'autre solution que composer avec des interactions complexes et penser en long terme, par exemple en contenant sa colère ou son envie de dire zut à papa et maman. :icon_up:

Merci, c'est dans ce sens que je le pensais plus que dans le sens de la préférence temporelle 'économique', sur laquelle triple H a déjà dit ce qu'il avait a dire, il s'agit bien de préférence temporelle, mais 'sociale'.

Du coup, je me pose quelques questions : neuneu2k, où voulais-tu en venir en parlant de mythes ? L'usage du terme "puer aeternus" était-il purement fortuit de ta part ?

Car ce terme renvoie à un archétype bien particulier dans la psychologie analytique, et à des concepts qui pourraient s'avérer très pertinents dans notre étude : les fonctions et les types psychologique. Et par extension, au concept d'inconscient collectif, dont les mythes sont justement une expression.

Je suis démasqué, j'aime pas être démasqué, ça me rends vulnérable, c'est mon coté ado :doigt:

Comme tu est lancé, et bien lancé, j'aimerai en effet avoir ton avis (et celui des autres, pour une fois que Hamtaro aurai certainement quelque chose a apporter, je ne suis pas sur qu'on partage le même but :-() sur les moyens mythologiques, un mythe peut il toujours modifier l'inconscient collectif ou l'homme moderne est-il immunisé ?

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Tant que l’option ‘se casser ailleurs’ existe et est facile d’accès, je suis désolé, mais ce n’est pas comparable à appeler a une révolution de la jeunesse pour saisir de force le capital des personnes âgées.

Oui, c'est vachement simple de tout quitter, famille, amis et boulot pour tout recommencer, repartir à zéro dans un environnement inconnu dans lequel les gens s'expriment dans une parladure mystérieuse. Ne pas oublier de solder ses crédits et son quitus au fisc (qui t'imposera sur ce que tu aurais pu gagner en restant en France), vendre ses biens.. Pour se retrouver au final au sein d'un club similaire qui te pique quasiment autant pognon et t'impose tout autant de règles à la con. :icon_up:

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C'est incroyable que quand je dit qu'une situation est moins mauvaise que la révolution, tout de suite, certains comprennent que je la trouve bonne, le moindre mal, ça ne parle a personne ?

Non, je ne considère pas la situation actuelle comme bonne, non, je ne pense pas que je suis libre, youpla boum, la pression étatique, je la sens au quotidien, et ce n'est pas la composante économique qui fait le plus mal, de loin, et alors, je devrais être prêt a tout pour supprimer une situation d'inconfort imposé, la fin justifie les moyens c'est ça ?

Putain les mecs, si vous pensez que vous êtes des esclaves, et qu'il n'y a pas de différence de nature entre notre situation et celle d'un type dans une mine de sel qui se prends des coups de fouet et se fait voler ses enfants et sa femme par le contremaitre, prenez les armes, mais moi je vois la différence, désolé.

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Putain les mecs, si vous pensez que vous êtes des esclaves, et qu'il n'y a pas de différence de nature entre notre situation et celle d'un type dans une mine de sel qui se prends des coups de fouet et se fait voler ses enfants et sa femme par le contremaitre, prenez les armes, mais moi je vois la différence, désolé.

Ce n'était pas le lot de tous les esclaves, loin de là.

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Ce n'était pas le lot de tous les esclaves, loin de là.

Tu contourne ma réponse, tout injustice est elle pour toi, oui ou non, une raison suffisante pour faire usage de la violence aveugle de la masse, je suppose que non, et si c'est le cas, même si mes propos te choquent, n'est tu pas du même avis finalement ?

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Merci, c'est dans ce sens que je le pensais plus que dans le sens de la préférence temporelle 'économique', sur laquelle triple H a déjà dit ce qu'il avait a dire, il s'agit bien de préférence temporelle, mais 'sociale'.

Je trouve que cet extrait proposé par F.mas de HHH est un peu de l'enfonçage de portes ouvertes non?

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Comme tu est lancé, et bien lancé, j'aimerai en effet avoir ton avis (et celui des autres, pour une fois que Hamtaro aurai certainement quelque chose a apporter, je ne suis pas sur qu'on partage le même but :-() sur les moyens mythologiques, un mythe peut il toujours modifier l'inconscient collectif ou l'homme moderne est-il immunisé ?

Il n'est même pas certain que les Grecs aient cru à leurs mythes… Il se peut que l'homme moderne soit davantage susceptible de croire à un mythe, mais moins longtemps.

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Je trouve que cet extrait proposé par F.mas de HHH est un peu de l'enfonçage de portes ouvertes non?

Triple H dit plein de trucs évidents et enfonce des portes ouvertes, mais c'est souvent nécessaire de le faire avec rigueur, et c'est son cas, si on passe sur ses fantasmes WASP zarbis (*), il est intéressent de par ses analyses qui sont réellement l'application de l'économie autrichienne a la politique et non l'habituelle négation de la politique.

(*) fantasmes zarbis qui sont une exagération de sa position, c'est un troll, comme tous ceux qui veulent diffuser des idées hétérodoxes.

Il n'est même pas certain que les Grecs aient cru à leurs mythes… Il se peut que l'homme moderne soit davantage susceptible de croire à un mythe, mais moins longtemps.

Le fait de croire aux mythes n'a pas d'importance, le rôle du mythe est la projection, projection collective dans une idée du cosmos et projection individuelle dans le héros.

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Le fait de croire aux mythes n'a pas d'importance, le rôle du mythe est la projection, projection collective dans une idée du cosmos et projection individuelle dans le héros.

Et en français courant ? Avec des exemples ? Tu veux bien développer (sans Eclipse) ? :icon_up:

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Je trouve que cet extrait proposé par F.mas de HHH est un peu de l'enfonçage de portes ouvertes non?

Peut-être, mais ça n'a pas l'air évident pour tout le monde. Rien ne vaut une piqûre de rappel de triple H. :icon_up:

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Invité Arn0
Peut-être, mais ça n'a pas l'air évident pour tout le monde. Rien ne vaut une piqûre de rappel de triple H. :icon_up:

Disons que c'est toujours mieux qu'une piqûre de chlorure de potassium.

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Disons que c'est toujours mieux qu'une piqûre de chlorure de potassium.

ça va peut-être t'étonner, mais je m'attendais à ce que tu réagisses dans ce sens, espèce d'hoppophobe.

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  • 3 weeks later...
Un "Tanguy" espagnol délogé du nid familial

MADRID CORRESPONDANCE - Ses parents aux revenus modestes le nourrissaient, le blanchissaient, payaient les mensualités de sa voiture et supportaient ses colères. Mais pour cet étudiant espagnol de 25 ans, dont l'identité a été protégée, ce n'était pas assez. Comptant sur ses modestes connaissances juridiques (ce Tanguy andalou n'avait validé que trois matières de sa première année de droit), il a porté plainte contre ses parents pour exiger 400 euros mensuels d'argent de poche.

Son histoire n'a point ému le tribunal de première instance de Malaga, en Andalousie. Bien au contraire, le magistrat José Luís Utrega oblige l'ingrat à quitter le domicile familial sous trente jours. Et son verdict, révélé par le journal local Diario Sur le 21 avril, n'épargne guère le jeune oisif.

Si le fils a besoin d'une pension, ce n'est pas à cause de ses parents mais "de sa mauvaise conduite académique". Il ne terminera pas ses études avant, au mieux, quatre ou cinq ans, a estimé le juge, pour qui ce retard est d'autant plus "blessant si on le compare au niveau socio-économique de ses parents, deux travailleurs sans qualifications". Son père est éboueur et sa mère travaille dans l'hôtellerie. Pis, l'audience a permis de découvrir que le fils agressait "verbalement ou physiquement" ses parents trop patients. L'ambiance à la maison était irrespirable, a témoigné l'un de ses frères.

Une génération amorphe

"Tanguy" ayant montré qu'il pouvait "réaliser de petites opérations en Bourse", il est en mesure de gagner sa vie dès aujourd'hui, a finalement tranché le juge. Inquiets, les parents se sont toutefois engagés à lui verser une pension mensuelle de 200 euros pendant deux ans, afin d'éviter qu'il ne tombe dans une "situation soudaine de non-assistance".

Ce cas ravive en Espagne le débat sur les "Ni-Ni", ces jeunes qui vivent chez leurs parents sans étudier ni travailler, et ne font surtout aucun effort pour trouver une occupation. La crise accentue la tradition espagnole qui voulait que, même en plein boom économique, les jeunes ne s'émancipent que vers 30 ans. L'image collée aux "Ni-Ni" est celle d'une génération amorphe qui ne se rebelle pas, malgré un taux de chômage grimpant jusqu'à 43 % chez les moins de 25 ans.

Un record en Europe. Selon une enquête de Metroscopia, la moitié des jeunes Espagnols n'étaient motivés ou spécialement intéressés par aucun projet d'avenir. D'après le Conseil espagnol de la jeunesse, ces "Tanguy" résignés ne sont qu'une petite minorité, à peine 6 % des 16-35 ans, tandis que près de 850 000 jeunes ne trouvent pas de travail malgré leurs efforts.

Encore timide, la mobilisation semble d'ailleurs prendre forme après plus de trois ans de crise. Quelque 5 000 personnes rassemblées sous la banderole d'une Jeunesse sans futur ont manifesté à Madrid début avril, avec pour mot d'ordre : "Sans maison, sans travail, sans retraite et sans peur."

Elodie Cuzin

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