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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

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Hannan : http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100112585/gibraltarians-understand-what-it-means-to-be-british-do-we/

À Gibraltar on sait ce qu'est être British

Illustration http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100112585/gibraltarians-understand-what-it-means-to-be-british-do-we/olympus-digital-camera-3/

Légende: Les contemporains de Nelson considéraient comme acquis qu'il valait la peine de se battre pour la souveraineté

À une époque où il est de bon ton de sous-estimer les victoires de nos pères, nous nous souvenons encore de Trafalgar comme d'un triomphe extraordinaire. Ce qui est plus dificile, après plus de deux siècles, est d'imaginer son extrême horreur. Il y avait plus de poids d'artillerie sur le H.M.S. Victory que dans toute l'armée de campagne de Wellington à Waterloo — et Victory était juste l'un des 60 vaisseaux de ligne à prendre part à cette sanglante journée.

Les tactiques peu orthodoxes de Nelson ont fonctionné : coupant à travers les lignes, il a soumis les vaisseaux ennemis à un feu continu sur leurs longueurs. Les flottes française et espagnole ont été anéanties, et la Grande-Bretagne a gagné la maîtrise totale des mers — à peu près au même moment où, à Austerlitz, Napoléon gagnait la maîtrise totale des terres. (Le prochain coup de Boney était la mise en place d'une sorte de proto-U.E., un bloc commercial fermé connu sous le nom de Système continental, le guidant ainsi vers sa ruine à long terme, mais c'est une autre histoire).

Quel meilleur endroit pour célébrer la Journée de Trafalgar que dans le plus ostensiblement fidèle de tous les royaumes et possessions de Sa Majesté, Gibraltar — où le H.M.S. Victory boitait après la bataille, transportant la dépouille de Nelson, conservée dans un baril de brandy, de camphre et de myrrhe.

Gibraltar a eu une représentation au Parlement Européen depuis 2004, et a voté massivement pour les Conservateurs à ses deux élections européennes, mais j'ai honte d'avouer qu'il m'a fallu jusqu'à aujourd'hui pour visiter ce petit bijou patriotique.

Il n'y a encore que trente ans, 60 pour-cent du PNB de Gibraltar provenait du ministère de la Défense. Aujourd'hui ce nombre est tombé à 6 pour-cent, et l'économie extraordinairement diversifiée du « Rocher » comprend des services financiers et des jeux en ligne. En se sevrant des dépenses gouvernementales, Gibraltar est devenu plus riche, plus heureux, et plus libre. Il n'y a pas de crise bancaire ici, pas de chômage structurel, pas de programme d'austérité ; le gouvernement continue de dégager de confortables excédents. En effet, la seule chose qui m'intrigue, est que le ministre en chef, Peter Caruana, qui a présidé à cette transformation depuis 1996, et qui est en lice pour sa réélection dans quelques semaines, ne devrait pas bénéficier de 99 pour-cent de taux d'approbation.

En discutant des misérables plans de l'U.E. concernant les règlements bancaires hier soir, Caruana a dit quelque chose d'émouvant sans le vouloir. Gibraltar a peu d'influence directe, m'a-t-il dit, et regarde vers Londres pour préserver « notre modèle anglo-saxon » de réglementation financière des imbroglios continentaux. De fait vraiment peu de Gibraltariens sont, au sens litéral, anglo-saxon. Les alliés et les mercenaires de la Grande-Bretagne se sont mêlés ici avec d'autres populations du littoral méditerranéen. Les sangs Génois, Maltais, Portuguais, Juifs, Britanniques, Espagnols, et Marrocains se mélangent. Pourtant les Gibraltariens embrassent la notion de droit de propriété, de règlementation modérée, et d'état réduit – le « modèle anglo-saxon » – aussi fermement qu'ils embrassent la démocratie de Westminster, la primauté du droit, et les cabines téléphoniques rouges.

Chaque fois que je visite les avant-postes de l'anglosphère, je déborde de fierté et de tristesse. Fierté pour la manière dont nous avons exporté l'idée merveilleuse que les lois ne doivent pas être promulgées, ni les taxes prélevées, sauf par les représentants élus du peuple ; tristesse pour la façon dont nous avons abandonné cette idée à la maison. Les Gibraltariens diraient à n'importe qui qui le leur demande qu'ils veulent être britanniques, ce par quoi ils entendent qu'ils veulent vivre comme un peuple libre sous leurs propres lois. Avons-nous oublié ce que cela signifie ?

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Non, au contraire, c'est ce qu'il faut faire. Avec Open Europe, EU Referendum et Daniel Hannan, on a des blogueurs qui s'expriment souvent de façon imagée. L'idée est d'essayer de trouver des expressions ou formules équivalentes françaises, et donc se détacher un peu de la traduction littérale.

Lorsque les phrases sont un peu longues, ne pas hésiter à les traduire en plusieurs phrases. Enfin, nos amis anglais abusent de digressions entre parenthèses. Là aussi, il est préférable de virer les parenthèses et de réintégrer les propos dans le paragraphe en reformulant en plusieurs phrases.

Merci beaucoup pour ton aide ! :)

Alors voilà une traduction pour http://eureferendum….s-of-green.html (ouah l'autre eh, il prend que les petits textes !)

Les limites au vert

Offrez une voiture à trois fois le prix normal, avec l'accélération d'un écureuil unijambiste et l'autonomie d'une limace ivre, et qu'obtenez vous en retour ?

En fait, et malgré l'offre gouvernementale de £5,000 [5740€ environ à date de traduction] de notre propre argent à chaque idiot qui est préparé à en acheter une (en excluant les employés d'entreprises qui utilisent l'argent des autres), vous finissez par vendre 308 modèles tout juste, durant le quatrième trimestre de l'année. Seuls 465 véhicules ont été enregistrés sur le premier trimestre, et le nombre à chuté de plus de moitié, à 215, pour le deuxième.

Dès le départ, il a été entendu que près des trois quarts ont été acheté par des entreprises, et si cette figure se tient, cela veut dire que moins de 250 particuliers ont en fait été assez stupide pour se débarasser ainsi de leur argent.

La vraie stupidité, dès lors, vient du côté des Cleggerons [ceux qui suivent Nick Clegg, Vice Premier Ministre du Royaume Uni], qui ont alloué £400 millions [460 millions d'€ environ] pour ce projet impulsif, en couvrant non seulement les subsides pour les voitures, mais également un réseau de point de recharge.

Pourtant, avec une flotte nationale de 28 millions de véhicules, cela prendra juste un peu de temps pour la remplacer en véhicules électriques… à cette vitesse, plus de 20 000 ans - en supposant qu'aucun ne disparaisse dans l'intérim.

Cela n'a pas stoppé Boris le Bouffon [boris Johnson, maire de Londres. Surnommé ainsi pour sa personnalité excentrique et sa propension à faire des gaffes] de plannifier la dépense de £60 million [69 millions d'€ environ] de l'argent des londoniens sur un réseau d'au moins 1300 points de recharges publics à travers Londres pour 2013. Cette homme espère sérieusement que Londres disposera de 100 000 véhicules électriques "aussi vite que possible", ce qui reste extrêmement optimiste, même pour dans un siècle.

Ce n'est pas entièrement une question d'argent. Seuls 85 véhicules électriques ont été achetés en Belgique dans la première partie de 2011, malgré la mise à disposition d'une aide de 10 907€.

Sur la même période, seuls 850 véhicules électriques ont trouvé preneur en Norvège, alors que les acheteurs dédaignaient une prime importante de 17 524€. Et à peine 238 voitures ont été achetées au Danemark là où le gouvernement tente d'appater les acheteurs avec une somme incroyable de 20 588€ en bourses et primes.

Tout cela fait apparaître de manière trop évidente les vraies limites à l'engagement envers le programme vert, quand les gens doivent sortir leur propre argent. Vous pouvez alors voir pourquoi les Verts sont si fervents défenseurs de la contrainte. Les gens peuvent soutenir la folie dans son principe, mais ils ne sont pas prêt à payer pour elle.

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Merci WBell.

En court: Les conditions de la Chine pour aider l'Europe. http://openeuropeblog.blogspot.com/2011/10/will-beijing-get-last-laugh.html

Intéressant: Un parti eurosceptique à l'horizon en Allemagne? http://openeuropeblog.blogspot.com/2011/10/german-eurosceptic-party-on-horizon_25.html

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Je veux dire, on a demandé à ZH ? Et comme c'est manifestement un post d'invité, on ne peut pas demander à l'auteur ? Je ne saurais pas choisir les paragraphes à traduire.

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Une traduc oubliée

Le chant du cygne du réchauffement climatique

http://4.bp.blogspot.com/-Qvg5H-RI8S8/TpaFn8ewXbI/AAAAAAAAUL8/kYbMlF5FtBw/s1600/arcticship.jpg

Anthony Watts faitremarquer l'ouverture précocede la saison de ski dans le Colorado, 25 cm de neigefraîche en altitude au lac Tahoe et au mont Mammoth (tous deuxse trouvant dans le parc national Yosémite en Californie), et 23 cm sur lemont Snowshoe en Virginie de l’ouest. Des neiges inattendues ontégalement recouvert les stations en Colombie Britannique.

De l'autre côté de l'océanPacifique, la ville portuaire de Magadan a égalementsouffert de chutes de neiges précoces, à la fin du mois dernier, seretrouvant au centre d'un cyclone de froid qui amenades températures givrantes et des vents aux rafales supérieuresà 100 km/h.

Le vent et la poudreuse ont tombés des lignes électriques de hautes-tensionsdans toute la région, et les équipes d'intervention d'urgence dela zone ont eu du mal à rétablir l'électricité de centaines de maisons.L'aéroport de la ville a été incapable de fonctionner pendant unegrande partie de la matinée du fait que les équipements de nettoyage nepouvaient pas s’occuper de toutes les chutes de neige.

Ailleurs, nous apprenons le retour rapide de la glace de l'Arctique, avecun record pour sa croissance laplus rapide jamais enregistrée - mais néanmoins la rumeuralarmiste persiste. Il n’y aura plus de glace au plus tard en 2013.

Pourtant, en dépit de tous les contes relatant que la route de la mer duNord sera sans glace, les transports en mer font toujours appel aux brise-glaces, ce qui doit éroder la rentabilité de laroute - pour ne rien dire de la nécessité de se munir denavires brise-glaces. Il semblerait que le plus gros obstacle, ce n'estpas la glace, mais la bureaucratie russe. Elle est bien plusredoutable que la banquise.

Aux États-Unis, cependant, on s’inquiète du manquede brise-glaces, comptant seulement sur deux navires desannées 70, dont l'un est en fonction, tandis que l'autre est enrévision. Des années de battage autour du réchauffementclimatique ont fait fondre le budget.

Mais pour cela, et pour la religion du réchauffement climatique engénéral, on sent que cet hiver ça va passer ou casser. Et bienque les Australiens aillent au suicideéconomique, ce sera peut-être leur dernier hourrah, depuis que lebattage médiatique est enterré sous une avalanche de neigeet que la réalité nous rappelle á l’ordre.

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Un Parti Eurosceptique Allemand se profile-t-il á l’horizon ?

http://www.handelsbl…?format=format3

Dans le débat Allemand sur l’UE, il existe un décalage curieux entre l’opinionpublique et la politique des partis. Sondage après sondage, on voit qu’une claire majorité d’Allemands s'opposent au renflouement et euro-obligations. Pourtantles deux principaux partis d'opposition qui ont en principe soutenu les euro-obligations,les Verts et le SPD, sont actuellement très en avance dans les sondages (ilscombinent 42% des suffrages et 31% pour leCDU / CSU de Merkel).

L'engagement sans équivoque de l'Allemagne à l'Europe et le fait que lesélections Allemandes (on compte aussi un certain nombre d'élections fédérales, enplus des nationales) furent dominées par des personnalités et des enjeux locaux,figurent parmi les facteurs explicatifs évidents de ces sondages. Néanmoins,un sondage d’opinion dans le magazine politique FOCUS fait au début du mois a suggéréque 37% des Allemands considéreraient voter pour un parti «euro-critique». Cequi pose la question de savoir s’il y a un vide dans la politique Allemande quine demande qu’a être rempli.

Nous ne sommes pourtant pas près d'être entièrement convaincu. Le FDP,parti libéral allemand, a eu un bref et en demi-teinte flirt avec une attitudeplus critique vis-à-vis l'UE. Et cela lors des élections régionales récentes deBerlin, où ils ont enregistré un désastreux 1,8%. Notre impression était que ladirection du PRD n'était pas vraiment chaude pour ce flirt lá.

D'autre part, la scène politique Allemande est fluide, ce qui rend la montée duParti Pirate Allemand (le Parti Pirate) particulièrement intéressante. LeParti Pirate puise sa source dans le débat Allemand sur la déréglementation del’Internet, les libertés civiles et privée. Comme sa contrepartie suédoise,le parti vise une démographie plus jeune et plus ou moins férue de technologie,utilisant les mêmes médias sociaux et autres outils informatiques qu’ils seproposent de «libérer». Un récent sondage d'opinion mettrait le PartiPirate á 10% d’intention de vote.

La semaine dernière le journal financier Allemand Handelsblatt a publié une interview avec le porte-parole chargé de l'économiedans le partie : MatthiasSchrade (visible ici dans un costume bien taillé, par opposition au costumede pirate traditionnel), une indication que le parti commence á être pris plusau sérieux. Ecoutons ce que Schrade a à dire sur la crise de la zoneeuro:

«Je crois que nous ne pouvons pas éviter de construire un noyau européen depays comme l'Allemagne, l'Autriche, la France, le Benelux avec l'euro monnaie commune. Nous avons besoin d'une zone économiquement homogène et dont personne ne s’éloigne perdu á la dérive. Nous aboutirions aussi á une union monétaire plus stable que celle que nous avons aujourd'hui. Elle serait biensûr ouverte aux autres pays étant entendu qu’ils s’engagent dans les réformes et stabilisent leur système économique. "

Lorsque on a demandé á Schrade s'il pensait que cela signifiait que laGrèce devrait quitter la zone euro, sa réponse fut: « pas seulement laGrèce. »

Autrement dit, on parle d’un éclatement de l'euro. Le Parti Piraterégional de la Rhénanie de Nord-Westphalie a appelé à un référendum sur le renflouementet a défenduune solution à la crise de la zone Euro de type Islandaise contrastant avec lastratégie de sauvetage en cours. Le Parti Pirate suédois se prononça clairementá partir d’une plateforme eurosceptique aux élections européennes en 2009. Ils avaientréussi à obtenir 7,1%des voix en s'opposant à la directive de l'Union européenne sur laconservation des données et divers autres mesures de partage des donnéesinternationales, ainsi qu’au traité de Lisbonne. Pensez-vous qu’une tellestratégie fonctionne en Allemagne, si le Parti Pirate pouvait capitaliser sur l'humeuranti-renflouement de l’opinion?

Peut-être.

Le Parti Pirate est moins un parti politique qu'un mouvement. Et en tant quetel, il peut lui être difficile à parvenir à un accord interne sur des problèmesde poids de type de ceux concernant l'avenir de l'UE et l'euro. Et ce,notamment parce que ses partisans sont dispersés au travers du spectrepolitique. Cependant, ce qui est vraiment clair, c'est que la montée du partiPirate montre que les Allemands sont prêts pour quelque chose d’entièrementnouveau (ce qui marque accessoirement l’échec flagrant du FDP á se réinventer).

En tout cas, avec un parlementde plus en plus assuré, et avec les électeurs qui commencent à chercher lessignes d’alternatives politiques, la politique intérieure Allemande devient de jouren jour plus intéressante.

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Le sauvetage de l’EU vaplanter comme tous les précédents

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Les dirigeantsEuropéens doublent la mise pour conjurer l’inévitable.

«Ilnous faudra un miracle». C’est ce qu’a écrit le trader de la UBS Kweku Adoboli dansson dernier « poste » sur Facebook juste avant qu’une perte de £ 1,3milliards ne le rattrape. Cette remarque pourrait bien servir de sloganofficiel du sommet d'hier à Bruxelles.

Comme Adoboli, les dirigeants européens ont doublé la mise et cela afin de conjurerl'inévitable. Eurent-t-ils fait face à la crise de la dette grecque en 2009, lecoût total en serait resté aux alentours de € 60 milliards. Maintenant on aradié € 100 milliards, avec vraiment peu d'espoir de voir résoudre le problèmesous-jacent. Ce dernier plan desauvetage ira dans la même direction que les plans de sauvetage précédents. On verra un sursaut des marchésboursiers á court terme, qui va disparaître aussitôt que les traders serendront compte que rien n'a fondamentalement changé. La dette grecque s’accroit plus rapidementque l'économie grecque. L'écart de productivité entre l'Allemagne et les paysméditerranéens membres de la zone euro ne s'est pas réduit. Cet écart est aussi dangereuxaujourd'hui qu'il l'était hier et surtout dans le cas de la politique monétaireunique qui s’applique à des économies largement divergentes.

(Incidemment, ma prédiction du moment précis où on verrait la Grèce en défauts'est avéré être inexact á un jour prés seulement. De quelque manière que ce soit, effacer la moitié d’unedette est un problème monumental. Ce n'est pas simplement techniquement parlantle rééchelonnement des remboursement d'intérêts, c’est une répudiation pure et simple dupassif - et cela se reproduira encore et toujours jusqu'à ce que la Grèce soitautorisée à quitter l'euro).

Les dirigeants européens n’ont poursuivi qu’une seule politique depuis 2008 -renflouement et emprunt, renflouement et emprunt. Il ne leur est évidemment pas venu ál’esprit que l’excès d’emprunts provoque avant tout l'effondrement. Il ne leur parait pas étrange derépondre à une crise de la dette en créant plus de dette. Et ils ne se sentent pas plus dérangerpar le fait que toutes les folies passées ont elles aussi échoué aux vues deleurs objectifs déclarés. De leur point de vue, leur seul problème c’est qu'ilsne dépensent pas assez. Maintenant,ils nous assurent, droit dans les yeux, que l’emprunt de la somme presqueinconcevable d'un trillion d'euros va enfin résoudre le problème. Comme Mark Twain l’avait faitremarquer, quand vous ne possédez qu’un marteau, tout commence à ressembler àun clou.

Néanmoins, réfléchissez-y. Quelleest la garantie du trillion d'euros? Quise tient garant d’une telle somme? Laréponse théorique, c’est la Banque centrale européenne. Mais la BCE détient déjàtant de créances indésirables provenant des gouvernements de la zone euro,qu’on peut déjà la considérer, eu égard aux définitions admises, comme unemauvaise banque. Qui, alors, soutienla BCE? Les contribuables de la zone euro - y compris les contribuablesIrlandais, Portugais, Espagnols, Italiens et Grecques. Les garants sont eux-mêmes débiteurs. C'est un schémafrauduleux á la Ponzi.

Qu'est-ce que l'UE devrait faire? Deux choses. Premièrement, il faut réduire les dépenses: nous nous trouvons maintenant dans la position absurde où chaque centime que les 27 Etats membres épargnent sur leurs budgets nationaux se trouve engloutie par Bruxelles. Deuxièmement, elle doit superviser le dégroupage ordonné de l'euro (voir ici).

Tragiquement pour leurs peuples, les dirigeants de la zone euro n’avaliseront pascette option. C'est, bien sûr,leur affaire. Ce qui me dépassecomplètement, c'est la détermination du gouvernement britannique pour garder lacohésion de la zone euro. Personnene nie que notre intérêt soit lié à la prospérité de la zone euro: ellereprésente 40 pour cent de nos exportations, et ses membres sont nos alliés etamis. Mais il devient clair maintenantque la prospérité de la zone euro et le maintien de l'euro sont des objectifs contradictoires. Noussommes, dans les faits, en train de payer le privilège d'appauvrir nos voisins. A quoi diable pensons-nous?

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Comment fabrique t-on un conflit?

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ou alors

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Dans son dernier article du Telegraph, Ambrose Evans-Pritchard (éditeurdans la section "affaires internationales" de ce journal) nous rappel ce que nous avons tous compris [á propos de la crise Grecque en Europe]. Et pour cela il choisit une analogie, celled'un couple enfermé dans un mariage sans amour. Puis nous avons á lasuite, AutonomousMind, Zerohedgeet TheDaily Mail – qui deuxfois – nous conduisent á remarquer une propension croissante à la violence.

On nous rappel alors l'avertissement de Merkel annonçant que l'échec de l’Euro nousmenace d'un millier de fléaux. "Personne n’a l’assurance d’avoirdevant nous un demi-siècle de paix et de prospérité", nous dit-elle. Maiselle considère la question à l'envers, nous dit Ambrose. "L'eurolui-même est devenu un moteur de destruction et de rancœur transfrontalière.Europe ne sera pas heureuse à nouveau tant que nous n’arrêterons pas cette expérimentationmalavisés".

La tragédie, cependant, c'est que Merkel – ne connaissant que la version propagandistede l'histoire de l'Union européenne - ne se rend pas compte que l'expérienceavait échoué avant même d'avoir commencé. La naissance de ce qu’estaujourd'hui l'EU se forme dans le sillage immédiat de la Seconde Guerre mondiale.Mais, comme nous le savons, sa genèse intellectuelle fut façonnée des mains deJean Monnet et Arthur Salter - dans les années 1920, au lendemain de la PremièreGuerre mondiale.

En tant que dispositif destinée à empêcher une guerre européenne, celui-ci étaitdonc destiné à empêcher la Seconde Guerre mondiale. Il a échoué au moment del’arrivée d'Hitler au pouvoir. Et pourtant, malgré cet échec, dans lesdécombres de l’Europe post-hitlérienne, Monnet en vint á dépoussiérer les mêmesvieux plans en les appliquant à la prévention d'une guerre qui n'aura jamais lieu.

Tout cela nous conduit á avoir Merkel piégée dans un faux paradigme, tentantdésespérément de faire tenir un dispositif qui a été conçu pour éviter uneguerre historique qu'il ne pouvait pas faire cesser - et qui ne l’a pas fait d’ailleurs. Etnon seulement ce dispositif était sans rapport avec l’objectif final, mais estmaintenant devenu la source même d'une instabilité que la Frau cherchedésespérément à éviter. Cela rend ses efforts désespérément contre-productifs.

Nous devrions connaitre notre histoire, disent-ils, au risque de le répéter. Maisquand l'histoire qu’on nous sert est une propagande et que nous apprenons uneversion biaisée de celle-ci, il nous devient difficile d’apprécier le fait quenous assistons á sa répétition. Malheureusement, comme c’est le cas maintenant,cette «répétition» mène au conflit – le conflit des peuples plutôt que celle desarmées. S’en est la différence essentielle, mais ce n’est qu’une maigre consolation.

Modifié par Jazzaroundtheworld
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Les conditions Chinoises pour aider l’EU

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Toutes les histoires concernant l'implication chinoise dans le sauvetage de la zone euro ne sont pas vraiment nouvelles. Après tout, le fond souverain chinois, la China Investment Corporation a obtenu plus de 400 milliards d'actifs à investir. Et la zone euro a un besoindésespéré d'argent frais. Il lui reste un certain nombre d'options disponibles : la Chine pourrait investir dans des projets d'infrastructure, proposer son aide dans desprogrammes de recapitalisation des banques ou encore acheter encore plus d’obligations gouvernementales.<br style="text-align: -webkit-auto; ">Il y a quelques semaines, le Sunday Times nous disait qu'en échange de ces investissements, la Chine cherchait á s’octroyer secrètement des engagements supplémentaires concernant les réductionsbudgétaires et des réformes structurelles (notamment sur la sécurité sociale et les pensions) parmi les nations membres de la monnaie commune. L’article citait une source proche des discussions qui ont eu lieu au récent G20 à Paris qui disait: «La Chine veut être sûr que l'Europe connaît la taille du déficit avant d'accepter de le résorber".<br style="text-align: -webkit-auto; "><br style="text-align: -webkit-auto; ">En outre, on a longtemps spéculéqu’en échange d’un renflouement de la zone euro, la Chine pourraitobtenir d'importantes concessions politiques, tels que le lever de l'embargo sur les armes prononcé parl'Union et se voir accorder le statut d’une économie de marché. Cependant le tabloïd Bild de plus lu d'Allemagne (et d’Europe) a aujourd'hui opté pour la retenue (d’autresdiront une perte de goût) sur ce sujet, dont nous nous faisons l’échos ci-dessus.<br style="text-align: -webkit-auto; "><br style="text-align: -webkit-auto; ">Compte tenu de l'état ​​périlleux danslaquelle se trouve la zone euro, nous craignons que les chinois aient ledernier mot.

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L'un de mes professeurs (l'un des meilleurs que j'ai eu) disait : "enseigner c'est répéter". Ce texte a dû être écrit par un prof.

La traduction OWNI, at last. Mes plus plates excuses pour le temps de traduction (et pour la relecture qui a été rapide).

Il reste un paragraphe en allemand ; j'ai fait une mise en forme très très basique

Je suis donc de retour sur le marché de la traduction contrepointesque, mais je ne prendrai rien de plus long qu'un équivalent "article de Hannan" avant janvier :)

MXI OWNI 230911.doc

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Merci infiniment JATW pour tout ce travail. Publication demain.

Pas besoin de me remercier, pas de probléme, c'est un grand plaisir de participer aux activités (même virtuellement pour l'instant) de liberaux.org et de contrepoints. J'adore ce journal en ligne. C'est vraiment mon truc. Faudra qu'on se rencontre un de ces quatres.

a bientôt

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L'Allemagne n'est pas un modèle de dépenses publiques… Les Etats-Unis non plus.

Titre original:

L'allemagne n'est pas un bon modèle… Sauf par rapport aux États-Unis

Titres alternatifs:

- le meilleur keynésianisme est-il américain ou allemand ? (:Ironie:)

- La dépense publique américaine v. la dépense publique allemande

- Les Etats-Unis plus keynésiens que l'Allemagne

Document original: http://www.cato-at-liberty.org/germanys-not-a-good-role-model-except-when-compared-to-the-profligate-u-s/'>

Quand le keynésianisme n'est pas là où il est le plus attendu.

L'Allemagne surnage mieux dans la crise. Elle a évité les politiques immodérées de deux présidents keynésiens américains: Bush et Obama.

Conclusion de Daniel J. Mitchell (dmitchell@cato.org) du débat sur la relance organisé par le think tank Intelligence Squared US Foundation

(plus d'informations : http://danieljmitchell.wordpress.com/2011/10/27/did-i-lose-or-are-the-people-of-new-york-city-unworthy/). Pour un des participants, l'Allemagne surnage mieux dans la crise actuelle par l'action d'un keynésianisme fort, aux moyens de stabilisateurs automatiques résultant des dépenses publiques.

Daniel J. Mitchell et le séminariste ont tous deux raison sur le fait que l'Allemagne s'en sort mieux que les Etats Unis.

Durant les dernières années, la croissance annuelle de l'Allemagne a été d'environ 3,5%.

Celle des Etats Unis n'a pas dépassé 3%. L'Allemagne est-elle plus ou moins keynésienne que les Etats-Unis ?

Rapprochez-vous de l'excellente étude des réformes allemandes qui ont dopé la croissance du pays par Véronique de Rugy du Mercatus Center (sur le National Review : http://www.nationalreview.com/corner/281737/germanys-latest-fiscal-adjustment-success-veronique-de-rugy) Daniel J. Mitchell a cherché les données sur les dépenses annuelles des gouvernements de l'Allemagne (http://www.whitehouse.gov/sites/default/files/omb/budget/fy2012/assets/hist15z2.xls) et des Etats-Unis (http://epp.eurostat.ec.europa.eu/portal/page/portal/government_finance_statistics/data/database), et en a tiré les conséquences qui s'en suivent.

(image : http://wac.0873.edgecastcdn.net/800873/blog/wp-content/uploads/201111_blog_mitchell21.jpg)

Le poids des dépenses publiques augmente plus rapidement aux Etats-Unis qu'en Allemagne, que vous preniez pour base l'année 2007 ou 2008.

Pour s'assurer que la comparaison est juste, Mitchell a découpé son analyse en plusieurs segments. Quelque soit le segment sélectionné, les conclusions sont les mêmes.

Peu importe l'inclusion ou non des dépenses des gouvernements fédérés en sus de celles du gouvernement fédéral.

Peu importe l'inclusion des dépenses liées au T.A.R.P. (Troubled Asset Relief Program).

Peu importe l'année de base sélectionnée

Peu importe que l'on parle d'augmentation des dépenses par an, ou sur plusieurs années. Dans chaque modèle, le poids de la dépense publique augmente plus rapidement aux Etats Unis qu'en Allemagne, et ce, depuis 2007.

Pour autant, cela ne veut pas dire que l'Allemagne est un modèle à suivre en matière de dépenses publiques. Celles-ci sont beaucoup trop élevées et continuent de croître.

Simplement, l'Allemagne part dans une mauvaise direction (note du traducteur : Que dire de la France alors?), mais moins rapidement que les Etats-Unis.

Les Etats Unis sont actuellement bien plus keynésiens que l'Allemagne.

Même si Véronique de Rugy a raison au sujet d'une évolution positive, les allemands ont encore un long chemin à parcourir.

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La lettre de Berlusconi

Nous avons jetéun coup d'œil à l’(in)fameuse lettreaux dirigeants de l’EU de Berlusconi qui précise le type de réformes que legouvernement Italien envisage de mener.

Une traduction rapide nous révèle les points clés suivants:

Le parlement italien (en première lecture) va adopter les réformesconstitutionnelles suivantes dans les 6 à 12 mois prochains:

- Abolition des administrations provinciales;

- Réduction significative du nombre de parlementaires (actuellement 630 députés+ 315 sénateurs);

- La réforme des articles de la Constitution italienne traitant de la libertéd'initiative économique et de sauvegarde de la concurrence loyale;

- Introduction de la règle d'équilibre budgétaire (alias la «règle d'or»).

La lettre précise que l'adoption dechaque modification de la Constitution italienne doit prendre au moins troismois.

En outre, la lettre indique que le gouvernement italien s'engage à:

- Adopter un plan de réforme du système fiscal Italien, c'est à dire l'abolitiondes centaines de niches fiscales actuellement en vigueur, a partir du 31Janvier 2012. Cela permettra d'économiser 4 Mds € en 2012, 16 milliards €en 2013 et 20 milliards € par an à partir de 2014. A défaut, legouvernement italien aurait recours à des réductions de niches fiscales « horizontales »- qui sont très controversées car elles signifient essentiellement l'abolition d’allégementsfiscaux dans tous les domaines.

- De nouvelles règles sur le licenciement pour motif économique destravailleurs qui bénéficient de contrats permanents.

- Création de «conditions structurelles favorables à la croissance" dansles 8 prochains mois (pas de mesures concrètes en vue) - un plan sera présentéle 15 Novembre.

- Adoption d'un plan de bradage des biens de l'Etat à partir du 30 Novembre2011. Ce plan prévoit de lever 5milliards € par an au cours des trois prochaines années.

- Finalisation d'un plan de réorganisation et de rationalisation des dépenses publiquesd'ici au 31 Décembre 2011 (pas de mesures concrètes).

- Comme il l’a déjà annoncé, à l'âge de la retraite sera porté à 67 en 2026.

La lettre conclut en disant que le gouvernement italien va "intervenirimmédiatement" avec des mesures supplémentaires, si la situation continuede s'aggraver.

Bon d’accord, tout va pour le mieux.

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Envoyé directement à la rédaction de Contrepoints. J'ai essayé de corriger le bug de l'article d'hier, on va voir ce que ça donne :)

Article original: http://online.wsj.com/article/SB10001424052970203804204577014051108901214.html

Auteur: Matt Kibbe, président du think tank FreedomWorks (tendance paléo-conservateur / paléo-libertarien)

Occupy Wall Street & Tea Party

Ce que les médias mainstream ne vous disent pas.

Au début des protestations d'Occupy Wall Street, les revendications semblaient proches de celles du Tea Party. Les slogans « End the Fed » (Mettre fin à la Fed) et « Stop Crony Capitalism » (Arrêtez le capitalisme des copains) fusaient.

Des doléances similaires à ceux visibles dans les manifestations des Tea Parties.

En apparence seulement.

Mais quelque chose ne concordait pas.

La réponse est venue de l'économiste et prix Nobel Vernon Smith, dans un discours lors du séminaire Mises en Italie. Sa lecture de la théorie des sentiments moraux d'Adam Smith se concentrait sur la question suivante :

Comment les normes sociales peuvent émerger spontanément ?

Les deux Smith, Adam et Vernon, argumente que les libertés individuelles et le droit de propriété sont les fondements du comportement moral.

Les individus, jouissant pleinement de leur vie, de leur liberté et de leur propriété, se jugent et se soucient des jugements des autres individus.

Cette responsabilité permet la coopération, la constitution d'une communauté et la prospérité de chacun.

Adam Smith écrivait en 1759 que « Les lois de la justice les plus sacrées, et par conséquent, celles dont la violation semble entraîner la vengeance et la punition, sont les lois qui protège notre vie et celle de notre voisin », ajoutant « Le voisin est celui qui garde sa propriété et ses biens ».

Le Tea Party l'a reformulé : « Ne blessez pas les individus, et ne prenez pas leurs biens ».

Le déficit budgétaire et les intrusions du gouvernement dans la vie des individus entraînent logiquement l'indignation.

L'exemple le plus emblématique est la dernière réforme du système de santé (l'Obama Care) qui dicte à chaque américain quelle assurance de santé il doit se payer et à quels traitements il a accès.

Les Tea Parties s'opposent au gouvernement qui force les individus responsables à subventionner l’irresponsabilité des autres, en prenant la propriété et les biens de certains.

Lorsque les activistes des Tea Parties ont pétitionné leur gouvernement pour la réparation de ces doléances, ils ne se sont pas bagarrés. Ils n'ont pas saccagés les rues. Ils n'ont pas été arrêtés par la police. Ils disent « excusez-moi », « merci ». Ils attendent désespérément dans les longues lignes.

Ils ramassent leurs déchets et remettent les espaces publics et la propriété privée dans l'état dans lequel ils les ont trouvé.

Personne ne se place au dessus des activistes pour leur dire de le faire. C'est une question de respect et de conviction : les membres du Tea Party croient qu'il ne faut pas blesser les autres individus, ni porter atteinte à leur propriété.

Le contraste est saisissant avec le mouvement Occupy Wall Street.

Les manifestations d'OWS ont été une véritable lutte pour tenter de maintenir les règles de base de la civilité ou même pour créer une unité dans le message de protestation

(note du traducteur : ils l'ont peut-être trouvé avec le dépôt de la marque Occupy Wall Street :

http://www.thedailybeast.com/cheats/2011/10/31/occupy-wall-street-applies-for-trademark.html

Durant les protestations à Zuccotti Park à Manhattan, il y a de nombreux vols, dégradations de biens (publics et privés), et des arrestations souvent provoqués par des manifestants qui veulent entrer en conflit avec la police.

Les vrais individus - pas les membres de ce groupe si bien appelés 1% - sont aussi les vraies victimes : leurs petites entreprises et leurs biens sont détruits.

Et les choses sont bien pires en Europe. A Rome, une protestation des extrémistes de gauche a rapidement dégénéré en émeute.

L'Associated Press rapporte que les manifestants, « vétus de noir avec le visage couvert », « ont jeté des pierres, des engins incendiaires dans les banques ». La police à Rome a du revêtir la tenue anti-émeute.

Certains manifestants avaient des barres de fer, d'autres des marteaux. Ils ont démolis des distributeurs automatiques, mis le feu aux poubelles et agressé plusieurs équipes de journalistes.

Pourquoi un tel déferlement de violence ?

Beaucoup de protestataires aux États-Unis sont légitimes contre le capitalisme des copains et le chômage élevé, symboles de l'administration Obama.

En outre, beaucoup de jeunes en Union européenne ne trouvent pas d'emploi et ne peuvent faire face à une tempête économique sous le signe de la dette souveraine des États Providence et de l'administration publique indéboulonable.

Mais les membres des Tea Parties, qui se soulevèrent pour ces mêmes problèmes, ont employés une attitude non violente, qui reflète les valeurs du mouvement.

Lorsque vous cherchez à définir les valeurs d'Occupy Wall Street, vous découvrez uniquement un mélange disparate de demandes concurrentes et désorganisées.

Nombreux sont ceux contre le capitalisme et la création de richesse, défenseurs du marxisme. Ils veulent « redistribuer » le gâteau.

Si vous avez lu « La Grève » d'Ayn Rand (Atlas Shrugged en version originale), vous ne pouvez vous empêcher de penser au sort de la Twentieth Century Motor Company, où la règle « à chacun selon sa contribution » a été remplacée par « à chacun selon son besoin ».

La sanction est sans appel : les résultats désastreux ont laissé une communauté de chômeurs en colère et démunis.

Malgré tout cela, le mouvement Occupy Wall Street a été célébré par beaucoup de médias pro-démocrates et le parti démocrate lui-même comme un contre-mouvement légitime aux Tea Parties.

De nombreuses accusations infondées de violence des Tea Parties semblent en réalité se produire quotidiennement dans les manifestations d'Occupy Wall Street.

Pourtant, elles sont ignorées, par déférence pour la supériorité morale dérivée du socialisme.

Van Jones, un ancien conseiller environnemental du Président Obama affirme que les défauts d'Occupy Wall Street doivent être oubliées (vous savez, la violence, le manque de respect, ce genre de choses), car « ils ont la clarté morale ».

Même le Président Obama a déclaré que « les protestataires donnent de la voix à une large frustration sur la façon dont le système financier fonctionne ».

Peut-être que la dissonance cognitive est une bonne stratégie politicienne pour la gauche américaine.

Peut-être que le roi du capitalisme du copinage et du chômage américain gagnera sa réélection en codifiant le « too big to fail » dans la loi ?

Les démocrates au congrès peuvent-il embrasser sans conséquence les demandes radicales, l'antisémitisme rampant, la violence et la destruction de biens d'Occupy Wall Street, après avoir taxé d’extrémiste les nombreux citoyens américains s'étant retrouvé sous la bannière des Tea Parties ?

Le désir brûlant de la gauche américaine de créer un Tea Party de gauche obscurcit leur jugement.

Van Jones et ses collègues ne semblent pas comprendre que les communautés ne peuvent pas exister sans le respect de la liberté individuelle.

Ils ne peuvent pas imaginer comment des millions de personnes dans tout le pays, avec leurs ressemblances et leurs différences, peuvent coopérer volontairement et se coordonner, créer quelque chose de beaucoup plus grand et plus précieux que ce qu'aurait pu faire un individu seul.

Dans le monde de la gauche occidentale, quelqu'un doit être en charge d'une bureaucratie bienveillante qui sait mieux que chaque individu ce qui est bon pour lui.

Ils ne peuvent pas s'empêcher de construire des structures hiérarchiques sans fin, des assemblées générales sans âme, peut-être parce qu'ils ne comprennent rien à la liberté.

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