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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

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Voila. Le texte original : http://wattsupwiththat.com/2013/02/14/boxers-carbon-tax-proposal-would-enrichen-people-already-feeding-from-the-public-trough-meanwhile-suzanne-goldenberg-bags-her-journalism-skills/

 

La proposition de taxe carbone par Boxer ira enrichir des personnes déjà gavées d’argent public… et pendant ce temps Suzanne Goldenberg se défait de ses compétences journalistiques.

Alors que la journaleuse éco-citoyenne Suzanne Goldenberg nous baratine avec l’horrible possibilité que certains groupes de pensée  sceptiques vis-à-vis de la théorie réchauffiste puissent bénéficier d’une goutte dans l'océan de financement reversé à coût de milliards habituellement dans l’abîme de la recherche sur le climat, nous assistons à une levée de moyens et de pouvoir de premier plan grâce à la sénatrice Barbara Boxer (D-Ca) et Bernie Sanders (I-VT).

La transparence de ce mouvement consistant à acheminer de l'argent à des personnes au sein de sa sphère d'influence sur les questions climatiques est claire pour les gens informés sur la question. Voici un article de la chronique de San Francisco qui met en valeur cette ponction d'argent :

La manœuvre de Boxer nous mène à un tournant par rapport à la proposition sur la taxe carbone
 

Carolyn Lochhead

Washington - La sénatrice Barbara Boxer prévoit jeudi de co-parrainer un plan radical pour contrôler les émissions de dioxyde de carbone sur le modèle des remises  de redevances pétrolières aux résidents d’Alaska.

Le projet de la démocrate de Californie est un avant goût du projet de loi autrement plus obscure du sénateur Bernie Sanders, un homme de gauche et indépendant de Vermont. Appelé "redevance et dividende," la loi est une variante inhabituelle de la taxe carbone. Elle permettrait d'imposer une taxe sur les émissions de carbone à leur source, comme les mines de charbon, ce qui augmenterait le prix des combustibles d'origines fossiles.

Mais au lieu de donner les recettes au gouvernement, les trois cinquièmes de l'argent serait remboursé aux résidents américains.

Ces remises pourraient atteindre des centaines de dollars. L'idée est modélisée librement sur l’exemple du «fonds permanent» d'Alaska qui distribue les redevances de pétrole et de gaz étatisé à tous les résidents de l'Alaska.

Cela sonne bien non ? Il suffit de se cantonner à ces compagnies de charbon et de pétrole pour qu'elles puissent nous présenter des factures plus élevées. Oui, voila le tableau.

Mais qu'en est-il des deux autres cinquièmes restant des recettes de l'imposition ?

1,2 billion de dollars.

La taxe soulèverait un montant estimatif de 1,2 milliards de dollars sur dix ans et réduirait les émissions de gaz à effet de serre de 20% par rapport au niveau de 2005. Les trois cinquièmes de la taxe serait remboursée à «tous les résident légaux américains», ce qui risque de rendre plus politiquement réalisable l'initiative que si le butin allait au gouvernement.

Le reste de l'argent servirait en incitations pour le secteur des énergies propres et de la recherche dans ce domaine.

Une version de la proposition "redevance et dividende" est très apprécié du climatologue de la NASA James Hansen et de l'activiste Bill McKibben, fondateur de 350.org.

Pour en savoir plus : http://www.sfgate.com/politics/article/Boxer-s-push-is-a-twist-on-carbon-tax-4277210.php#ixzz2KtiRO3LK

Voyons voir, les deux cinquièmes de 1,2 trillions équivale à 480 milliards de dollars. Et sur plus de 10 ans, c'est environ 48 milliards de dollars par an.

Pas étonnant qu'Hansen et McKibben apprécient l'idée. Elle garnira leurs poches et celles de leurs amis pour leur «recherche» bien plus qu'ils n'auraient pu l'imaginer .

Toutefois la journaleuse du Guardian Goldenberg s'inquiète tout de même du prétendue «secrète» autour du financement à hauteur de 120 millions de dollars pour certains groupes de réflexion de 2002 à 2010. Comme elle semble vouloir défendre aveuglément une partie plutôt que l'autre, peut-être qu'elle se fait un peu d'argent aussi.

 

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L’aveu de l’ingénieur en chemin de fer Pachauri du comité intergouvernementale sur le changement climatique (en anglais Intergovernmental Panel on Climate Change ou IPCC) : « il n’y a pas de réchauffement depuis 17 ans. »

 

(Graphique)

 

Suite à ma déclaration lors de la conférence sur le climat de Doha en Décembre dernier à propos du fait qu'il n'y avait pas eu de réchauffement sur la planète depuis 16 ans, le Dr Rajendra Pachauri, ingénieur ferroviaire qui, pour certaines raisons préside au sein du GIEC à la tribune des scientifiques , a été contraint d'admettre qu'il n'y a pas eu de réchauffement global depuis 17 ans.

 

Les enregistrements du centre Hadley et de l’Unité de Recherche sur le Climat (CRU en anglais) (basée à l’université d'East Anglia) ne montrent aucune hausse des températures depuis 18 ans (v.3) ou 19 ans (v.4), et l’ensemble des données du satellite RSS (Remote Sensing Systems) n’affichent aucune élévation depuis 23 ans (information délivrée par Werner Brozek). L'ingénieur Pachauri a déclaré que le réchauffement aurait du durer de "30 à 40 ans au moins» pour que soit confirmé la tendance à long terme du réchauffement climatique. De plus, les meilleurs spécialistes mondiaux du climat ont écrit dans le rapport sur le climat de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) en 2008 que 15 ans ou plus sans réchauffement indiquerait une discordance entre les modèles imaginés et la réalité mesurée. On pouvait lire dans le journal L’australien que : Le Dr. Pachauri désire l’ouverture de débats sur les controverses scientifiques et les opinions politiques incorrectes, ceci constituant une partie essentielle de la lutte contre le changement climatique.
           « Dans une longue entrevue dont les sujets étaient la croissance phénoménale de la glace dans l’Arctique au cour de l’été, la révolution du gaz de schiste aux EU,  l’effondrement des subventions en faveur des énergies renouvelables en Europe et le chavirement du marché du carbone européen, le Dr Pachauri confessa qu’aucune question n’était hors limite pour des échanges publics. 

 

Au cour d’une visite à Melbourne afin de participer à une conférence au sein de l’Université Deakin, le scientifique assura que les gens avaient le droit de questionner la science, quelque soit leurs motivations.

 

« Chacun doit pouvoir agir ainsi puisque la science se développe sur la base du questionnement » exposa le Dr.

 

Il expliqua qu’il n’y avait « aucun doute sur le fait » qu’il était bon, pour tout sujet discuté, qu’il soit « débattu dans l'arène publique » ».

 

Les vues de ce chercheur divergent d’avec celles présentées en Australie lorsqu’il défendait que toute position extérieure à l’orthodoxie générale sur le thème du climat ne doit pas être divulguée.

 

« Contrairement au cas Britannique, il n’y a qu’une faible diffusion en Australie de la reconnaissance des organismes reconnus du climat anglais et américain sur ce qui serait une pause du réchauffement général depuis 17 ans. La Met Office anglaise a notamment révisé à la baisse ses estimations concernant le réchauffement planétaire, en ne prévoyant pas d’augmentation jusqu’en 2017, ce qui ferait une pause de 21 ans. »

 

Source: http://www.theaustralian.com.au/news/nothing-off-limits-in-climate-debate/story-e6frg6n6-1226583112134

 

Etant donné que l’IPCC a consacré plus de temps à penser comment diffuser et rendre efficace sa propagande que d’étudier son sujet, il serait assez sain de se méfier du convenable zèle  de Pachauri.

Tacitement, les bureaucrates ont décidé qu’ils ne pourraient pu bien longtemps prétendre que j’avais tort d’affirmer qu’il n’y a pas de montée des températures depuis 16 ans. Cette vérité est devenue bien trop voyante. Par conséquent, ils ont décidé de se focaliser sur un nombre d’années n sans perturbation pour que, dès qu’une légère poussée brisera la période d’équilibre, ils puissent négliger le fait que ce qui compte véritablement est la croissance, et chose plus gênantes pour eux, la contradiction entre les taux de progression prévus et observés.

 

Dans un prochain avenir, probablement assez tôt, un el Niño verra le jour, et la température globale augmentera à nouveau. De plus, il sera de bonne augure pour nous de nous concentrer non pas uniquement sur l’absence de réchauffement durant n années, mais sur le désaccord croissant entre le taux à long terme du réchauffement pronostiqué par l’IPCC et le taux réellement visible enregistré depuis 60 ans.

 

Depuis les années 50 le monde se réchauffe à un taux équivalent à un peu moins d’1 degré Celcius par siècle. Malgré cela les projections principales de l’IPCC évaluent un réchauffement 3 fois supérieur à celui évoqué. Nous devrions tenir compte de cette fondamentale et impérissable contradiction, qui durera bien plus longtemps que le silence des médias dominants sur l’apaisement climatique que nous mentionnons.

 

En définitif, cela signifie que la tentative des Nations Unis de m’empêcher de participer à des forums climatiques comme celui de Doha pour informer mes collèges échouera, parce qu’il n’y aura, de tout façon, plus de rassemblement dans lesquels on pourrait m’interdire d’entrer.

 

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Pour info, je l'ai commencé. Mais c'est looong et ça prend du temps pour bien retranscrire le style fleuri.

 

http://reason.com/archives/2013/02/14/twitter-free-speech-in-140-characters

Twitter : la liberté d’expression en 140 caractères.

Les vertus du pseudonymat à l’ère de la transparence.

Greg Beato, mars 2013

Mi-décembre, 6 heures du matin. Un jeudi soir normal sur Twitter. Le Gouverneur de Louisiane, Bobby Jindal, discourait sur la nécessité pour le GOP de défendre la dépénalisation de la contraception. Jenna Haze, deux fois lauréate du prix FAME de la plus grosse cochonne pour ses films pornographiques, postait via Instagram des nuages d’orage illuminés par le soleil couchant. Les magasins Whole Foods Market annonçaient qu’on peut trouver de très bons cadeaux de noël dans les épiceries. Enfin, l’artiste hip-hop The Game et des dizaines de ses fans s’en prenaient à l’analyste conservatrice Michelle Malkin.

Le site web de Malkin, Twitchy.com, a pour concept de butiner des tweets sur un sujet donné pour en faire des compilations d’indignations fleuries. L’une d’elles a pour objet l’image sur la pochette du dernier album de The Game, Jesus Piece, que l’artiste lui-même considère « controversée ». On y voit un Jésus à la mode gangsta, tatouage en forme de larme sur la joue et bandana rouge sur le visage.

L’article sur Twitchy aligne des réactions (positives et négatives) à cette illustration puis s’achève sur le commentaire suivant : « Est-ce que The Game oserait faire à Allah ce qu’il a fait à Jésus Christ ? Nous connaissons déjà la réponse, bien entendu, ne nous fâchons pas. »

The Game fit peu de cas de cette dernière recommandation. « #BOYCOTT @michellemalkin NOW! Cte raciste fait des remarques raciales et blasphème sur mon album. La $4L0P dit qu’Obama est PAS AMERICAIN RT », a-t-il répondu sur Tweeter.

Le fait que ces accusations soient sans fondement n’a pas rebuté les fans loyaux de The Game qui commencèrent à attaquer Malkin à coup de vilains tweets suggérant « qu’elle crève cette salope asiatique raciste ! », la menaçant de viol ou d’agression. Malkin, dont la carrière repose sur la confrontation et non l’évitement, rétorqua sans délai par le sarcasme (« Vous auriez besoin de TwitterViagra ») ou des citations bibliques (« Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien »).

Ses propres fans entrèrent bientôt dans l’arène eux aussi, et durant plusieurs heures, illustrant la merveilleuse capacité de Twitter à générer des réunions improbables, des dizaines de personnes dont beaucoup postant sous des pseudonymes se sont accordées sur une quête commune : trouver combien de haine et de mépris on peut exprimer en 140 caractères.

Tout au long de ces évènements, Twitter a réagit à sa manière habituelle : en ne faisant rien. Le maintien de l’ordre sur la plateforme est le rôle du département Truth & Safety (« Vérité et Sécurité ») qui, malgré des intonations orweliennes, n’a rien d’un père fouettard. Il n’intervient jamais avant de recevoir une plainte officielle concernant le comportement d’un utilisateur, et même dans ce cas il n’y a bien souvent pas de conséquence.

Cette stratégie semble fructueuse. En un peu plus d’un an, le nombre d’usager de Twitter a doublé, passant de 100 millions d’actifs par mois en septembre 2011 à 200 millions en décembre 2012.

Vérité et Sécurité.

Si vous désirez parler face à face avec un employé de Twitter, préparez-vous à être authentifiés en profondeur. Le siège de la compagnie est situé dans un immeuble du centre-ville de San-Francisco. Dans le petit hall d’entrée, un employé contrôle les papiers d’identité de tous les visiteurs, vérifie qu’ils figurent sur la liste des invités et leur demande une signature. Vous pourrez alors accéder à l’ascenseur où on tamponnera votre étage de destination (notez la faille de sécurité suivante : rien ne permet de surveiller votre trajet dans l’ascenseur). Une fois arrivé aux bureaux de Twitter au neuvième étage, vous devrez signer une nouvelle fois avant de recevoir un badge puis d’être escorté jusqu’à votre rendez-vous.

J’avais rendez-vous avec Del Harvey, directrice de Trust & Safety depuis octobre 2008, quand Twitter n’avait que quelques dizaines d’employés et 6 millions d’utilisateurs mensuels (statistiques de l’entreprise eMarketer). Lorsque la décision fut prise de réagir à la multiplication des spams et des plaintes suite au succès du site, un ingénieur qui connaissait Harvey la suggéra pour le poste : « Mon ami leur a dit : je connais une personne super obsessionnelle compulsive, elle est née pour ça. J’ai passé un entretien de 20 minutes au téléphone, et j’ai eu le job ».

Avant de rejoindre Twitter, Harvey a travaillé pendant cinq ans pour Perverted-Justice.com, une association piégeant les prédateurs sexuels sur Internet. Elle est aujourd’hui à la tête de la trentaine de personnes composant le département Truth & Safety, dont elle était initialement l’unique employée. Leur rôle est de réguler les excès d’environ 500 million de tweets quotidiens. Le Daily Dot estimait en août 2012 que pour examiner manuellement pendant 5 secondes les 340 millions de tweets par jour de l’époque, « il faudrait 35 416 salariés travaillant 8 heures ». Concernant le demi-milliard actuel, en lire 1% nécessiterait approximativement 868 personnes, ce qui occuperait l’intégralité des employés de Twitter.

Ces chiffres impressionnants éclairent l’un des principes centraux de l’entreprise : « nous ne nous occupons pas du contenu ». Havey explique qu’une approche proactive serait simplement ingérable. Au lieu de ça, Twitter définit simplement ce que les utilisateurs peuvent et ne peuvent pas faire dans les conditions d’utilisation (Terms of Service : TOS) et dans les règles de conduite du site. D’autres léviathans du net font de même, mais Twitter se distingue en embrassant plus que les autres le laissez-faire.

Considérons certains extraits des politiques d’utilisation d’autres sites. « Vous ne publierez pas de contenus : incitant à la haine ou à la violence, menaçants, à caractère pornographique ou contenant de la nudité ou de la violence gratuite. », ordonne Facebook. Yelp nous dit : « Vous consentez à ne pas utiliser le Site et à ne pas aider ni permettre à d'autres d'utiliser le Site pour menacer, traquer, faire du mal à ou harceler les autres, ou encore promouvoir le sectarisme ou la discrimination ». Flickr « n'a pas été conçu pour que vous puissiez harceler, insulter, tromper ni intimider les autres. Si nous recevons des plaintes légitimes sur votre comportement, vous serez averti ou votre compte sera supprimé. »

Par opposition, Twitter est bien moins prescriptif : « Tous les Contenus, qu'il s'agisse des Contenus publiés ou communiqués à titre public ou privé, sont placés sous la seule responsabilité de la personne à l'origine de la communication de ces Contenus. Twitter n'est pas en mesure de surveiller ou de contrôler les Contenus postés au travers des Services, et ne peut engager sa responsabilité vis-à-vis de ces Contenus. Vous reconnaissez que toute utilisation des Contenus publiés au travers des Services, est à vos entiers risques et périls. » Cette politique non interventionniste est réaffirmée dans les Règles de Twitter : « nous ne surveillons pas activement le contenu des utilisateurs, et nous ne le censurerons pas, sauf dans les circonstances limitées mentionnées ci-dessous. »

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Ces circonstances limitées sont en gros : se faire passer pour une autre personne, divulguer des informations privées et confidentielles, violer des droits d’auteurs et poster « des menaces de violence directes et spécifiques ». Harvey précise que ce dernier point s’applique à des messages du type « J’arrive chez toi, je vais te tuer avec une batte de baseball » visant une personne en particulier.

Les TOS de Twitter n’ont pas toujours été aussi circonscrits. Au printemps 2008 le site grandissait déjà rapidement, mais dans une ambiance utopique. Il y avait encore peu de spam, et peu de célébrités (la plus notable à l’époque était Léo Laporte avec un peu moins de 29 000 followers), donc peu de venin à cracher.

Bien entendu, il y a des exceptions. En Juin 2007, une « consultante en social-media » nommée Ariel Waldman reporte à Twitter les messages désobligeants d’un autre utilisateur, sans succès. Lassée de l’inaction de la compagnie, elle évoque en mai 2008 le problème sur son blog personnel, expliquant que son persécuteur l’a publiquement traitée de « pute camée » tout en diffusant son nom et son adresse.

Pour Waldman, ces tweets violaient clairement les TOS d’alors, selon lesquels il était interdit de « tromper, harceler, menacer, se faire passer pour ou intimider les autres utilisateurs ». Selon elle sa situation relevait du harcèlement, mais elle raconte que le co-fondateur de Twitter Jack Dorsey lui a dit lors d’une conversation téléphonique qu’il estimait que les TOS « étaient sujets à interprétation ».

En fait, il s’est avéré que non seulement les TOS étaient sujets à interprétation, mais aussi à révision. Au lieu de sanctionner l’agresseur de Waldman, Twitter a fini par redéfinir sa position sur les comportements qui seraient ou non tolérés.

« Des extrémistes de la liberté d’expression »

Le changement de politique suite aux plaintes de Waldman n’était pas un choix idéal en termes de relations publiques. Un article de Waldman pointe avec justesse que la concurrence dans le domaine du Web 2.0, par exemple Flickr ou Digg, a bien moins de scrupules à bannir les utilisateurs au comportement contestable.

Twitter, pour sa part, semble se contenter de laisser chacun se défendre lui-même. Biz Stone, co-fondateur du site, l’explique ainsi : « Twitter ne s’estime pas capable de juger le contenu des disputes entre utilisateurs. Tracer la ligne entre une correction et une insulte n’est pas chose aisée. Nous ne pourrions pas le faire de manière satisfaisante, et une foule de spectateurs non plus. »

Bien que cet argument soit correct, Twitter pourrait insister pour que les profils soient créés sous la vraie identité des utilisateurs. Le site pourrait implémenter un système d’authentification plus rigide, se basant par exemple sur le numéro de carte de crédit. Au lieu de ça, il semble que la voie du moindre effort ait été choisie.

Mais si la politique de Twitter échoue à protéger les utilisateurs d’eux-mêmes, elle réussit à les protéger de Twitter. Bien que la compagnie « se réserve le droit (mais ne se donne pas l’obligation) à tout moment de supprimer tout contenu et suspendre tout utilisateur », l’idéologie qu’elle revendique l’empêche d’abuser de ce pouvoir. Quand on se proclame, comme le président Dick Costolo aime à le faire, « extrémiste de la liberté d’expression », les gens s’attendent à un certain type de comportement. Quand on répète à l’envi qu’on ne s’occupe pas du contenu, les gens s’attendent à ce qu’on ne s’occupe pas du contenu, même si le contenu est très discutable.

Ce qui ne veut pas dire que Twitter ne censure jamais. Durant les Jeux Olympiques de 2012, par exemple, alors que le site avait un partenariat avec la NBC, le compte du journaliste anglais Guy Adams a été temporairement suspendu après qu’il ait critiqué et donné le nom et l’adresse mail d’un des responsables de la chaine. Cette action en contradiction avec une philosophie défendue à grands cris a causé un élan d’indignation du public envers Twitter qui s’est amendé dans les 48 heures, restaurant le compte d’Adams et lui présentant des excuses.

Le cas inverse est plus fréquent, où le champion de la liberté d’expression lâche tellement la bride à ses utilisateurs que les voisins se plaignent. En mai 2011, le South Tyneside Council, un corps gouvernemental municipal anglais, a réussi à obtenir d’une cour de justice californienne qu’elle force Twitter à aider à l’identification d’un utilisateur connu sous le nom « Mr. Monkey », qui utilisait le site pour diffuser du contenu calomnieux sur différents membres du concile. Selon The Guardian, c’était « la première fois que Twitter s’est incliné face à la pression légale pour identifier une personne anonyme ». Les avocats du concile ont ainsi récupéré l’adresse mail, le numéro de téléphone et l’adresse IP associés au compte.

Depuis lors, ce genre de requêtes est devenu commun. En 2012, chaque mois a apporté son lot de juges, d’agences gouvernementales, de gouvernements, d’organisations de défense des droits de l’homme ou de simples citoyens exigeant de Twitter qu’il identifie des individus malfaisants, supprime des messages insultants ou bannisse des comptes qui dérangent.

Au fil du temps, Truth & Safety et le département juridique de Twitter (qui supervise désormais Truth & Safety) ont développé des stratégies pour se soumettre aux règlementations de chaque pays tout en continuant de privilégier la liberté. « Notre tâche est de rassurer les utilisateurs, de défendre leurs droits et d’adopter des politiques pour réduire le risque légal, pour les utilisateurs mais aussi pour Twitter », conclut Harvey.

Ainsi, quand un tribunal ordonne à la compagnie de diffuser des informations privées, elle prévient l’utilisateur visé pour lui donner une opportunité de contester cette décision. Quand une loi la force à supprimer des messages ou des comptes dans un pays donné elle s’exécute d’une manière étroite et transparente, en ne bloquant les informations que localement et en les remplaçant par un cadre grisé expliquant qu’elles ne sont plus disponible à cause d’un décret de censure gouvernementale.

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Et lorsque les réclamations ne sont pas appuyées par la loi ou les tribunaux, Twitter ne fait généralement rien. En septembre 2012 par exemple, Al-Shabaab, une subdivision somalienne d’Al Quaeda, a twitté des photos des cadavres de plusieurs soldats kenyans qu’elle se vantait d’avoir abattu au combat. Quelques semaines plus tard, sept membres républicains du Congrès ont envoyé une lettre au FBI pour exiger la suppression des cinq comptes impliqués, ainsi que d’autres liés à des « entités terroristes mondiales ». Début janvier, ces comptes étaient toujours actifs. Les réclamations au FBI, même de la part de faiseurs de lois, n’ont pas de valeur légale. Twitter n’a pas bougé.

Dissidents et dilettantes.

Dans une colonne de novembre 2006 pour le Washington Post juste après le lancement de Twitter, Michael Kinsley décrivait ce site comme « le summum du solipsisme ». Plus tard, James Lileks, journaliste pour le Minneapolis Star-Tribune, concluait que la plate forme était « aussi banale qu’addictive », une « machine à détruire la productivité » dont les engrenages l’avaient capturé. Durant ces premiers temps, même les fans étaient subjugués par le côté superficiel de cette technologie.

La première personne à vraiment apercevoir (ou au moins démontrer) le potentiel révolutionnaire de Twitter fut l’acteur Ashton Kutcher, qui après avoir rejoint le site en 2009 devint rapidement le premier utilisateur à dépasser la barre du million de followers au terme d’un duel très suivi avec la CNN. Kutcher a montré que Twitter est un média à part entière, susceptible de toucher un nombre énorme de personnes en un instant sans nécessiter de réseau de diffusion. Quelques mois après, en Iran, des dissidents ont utilisé ce média pour défendre leur cause suite à une élection au résultat contesté. Le gouvernement américain a même été, durant un moment critique, jusqu’à demander à Twitter de reporter une maintenance pour permettre aux manifestants d’avoir un accès ininterrompu au monde extérieur.

On n’aurait pas pu avoir ces dissidents iraniens et d’autres dans le monde islamique sans le revers de la médaille : les plaintes des parlementaires sur Twitter utilisé par les terroristes. Le pseudonymat donne une couverture à tous. Forcer la divulgation des informations nuirait autant aux bons qu’aux méchants. Ceci dit, il faut rappeler que l’anonymat total est extrêmement difficile à atteindre en ligne, et ceux qui risquent réellement des représailles doivent prendre plus de précautions pour protéger leur identité qu’un simple pseudonyme.

Le pseudonymat de Twitter est une force libératrice dans tous les cas de figure. C’est une oasis pour tous ceux qui veulent faire profil bas dans le monde post-Zuckerberg qui idolâtre la transparence. Bien entendu tous vos faits et gestes sont enregistrés, comme sur Facebook et Google+, mais là où Facebook est une expérience qui se base sur l’identité et Google+ voudrait vraiment, vraiment connaitre « le nom que vous donnent vos amis, votre famille ou vos collègues » durant l’inscription, Twitter se moque que vous utilisiez un alias ridicule ou une adresse mail poubelle.

Il y a une quinzaine d’années c’était un mode de fonctionnement normal sur Internet, et la multiplication des identités permise par le cyberespace était généralement considérée comme un avantage, pas comme un bug. Dans les premiers temps, le Web était un espace libérateur, où des enseignants de maternelle pouvaient discuter librement de leur passion pour la marijuana sans alerter leurs supérieurs, où les fans de Buffy pouvaient disséquer le dernier épisode sans être pris à la gorge par des armées de vampires du marketing qui exploiteront ces données pour l’éternité. Beaucoup d’endroits sur Internet s’accommodent encore très bien de l’anonymat ou du pseudonymat, c’est de moins en moins vrai pour les plateformes centralisées telles que Facebook.

Mais Twitter est tout aussi mainstream et central dans la culture actuelle que Facebook, et son pseudonymat permet de se soustraire un peu au Panoptique. On peut trouver dans le « Geek Feminism Wiki » une typologie des utilisateurs pour lesquels la politique du « vrai nom » est nuisible. La liste est  longue, remplie catégories plus ou moins larges telles que les LGBT, les personnes handicapées, les victimes de harcèlement, les ex-détenus, ceux qui dénoncent les gouvernements… L’identité explicite responsabilise, mais elle peut aussi étouffer une spontanéité du discours bénéfique aux individus et à la culture en général.

Pour résumer, il y existe une large demande de pseudonymat. Pas uniquement dans des sites obscures et spécialisés, mais également dans des plateformes de masse qui relient des millions d’utilisateurs. En septembre 2011, Dick Costolo a déclaré dans une conférence de presse de Twitter : « Ce ne sont pas les pseudonymes en soi que nous défendons, mais la possibilité pour les utilisateurs d’utiliser le service tel qu’ils le souhaitent ». Tandis que Facebook et Google+ exigent de plus en plus de transparence, un vide s’agrandit sur le marché pour des plateformes offrant plus d’opacité et d’autonomie. Twitter est l’extrémiste du pseudonymat.

L’avantage compétitif de la liberté d’expression.

Le directeur de Google Eric Schmidt a laissé entendre en été 2010 que « l’anonymat absolu » connaîtrait bientôt le même sort que les disquettes et les répondeurs automatiques, car les gouvernements finiraient par imposer une forme de vérification d’identité généralisée sur Internet. En juillet 2011, durant une table ronde sur les médias sociaux sponsorisée par Marie Claire, Randi Zuckerberg (alors directrice marketing de Facebook, toujours la sœur de Mark) a clamé que « l’anonymat sur Internet doit disparaître » pour promouvoir une meilleure conduite des internautes.

Twitter est devenu un acteur majeur du débat mainstream en partie parce que des millions d’utilisateurs y postent sous leur vrai nom, dont des milliers de célébrités à l’identité officiellement vérifiée. Ce haut degré de transparence s’accompagne d’un haut degré de confiance. Twitter offre une réelle possibilité d’interagir avec des personnes identifiables et permet d’approfondir des liens personnels et professionnels, le tout en suivant les derniers coups de gueule de Donald Trump (« Apparemment ce crétin de Graydon Carter ne m’aime pas trop… grande nouvelle. Quel gros loser ! ») et ce que Kim Kardashian pense d’Atlantic City (« Atlantic City!!!!!! »).

Il est donc clair que Twitter profite des utilisateurs qui postent sous leur vrai nom, surtout les célébrités, mais il n’a jamais pour autant ressenti le besoin de prohiber les faux profils. La combinaison d’identités authentifiées et de pseudonymat facile, sans barrière entre ces deux classes très distinctes d’utilisateur, est un attribut unique et potentiellement volatile. Si vous demandiez à l’adolescent hystérique moyen de définir une application de stalking idéale, ce à quoi il aboutirait ressemblerait sans doute beaucoup à ce système.

Twitter donne à ses utilisateurs une grande marge de manœuvre. Ils peuvent se présenter de la manière qu’ils veulent, à découvert ou pas. Il y a comparativement peu de limite à ce qu’ils ont la possibilité de dire. Certains d’entre eux abusent de cette tolérance, d’autres payent le prix de ces excès. Prohiber le pseudonymat ou contrôler plus agressivement le contenu  réduirait probablement les discours déplaisants. Il est possible que Twitter, pour satisfaire les investisseurs qui ont versé plus d’un milliard de dollars dans la compagnie ces dernières années, perde à l’avenir sa tolérance pour les terroristes postant des cadavres.

Mais jusqu’à présent la politique de laissez-faire au sujet du contenu a constitué un des meilleurs atouts de Twitter, à tel point que le conseiller juridique Alex Macgillivray a déclaré au New York Times qu’il considère cette attitude de défense de la liberté d’expression comme un « avantage compétitif ». La confiance de Twitter envers ses usagers entraîne des complications, mais cela crée également une niche pour ceux qui apprécient la commodité et l’efficacité des réseaux sociaux contemporains tout en regrettant la liberté et l’autonomie qui animaient le Web de première génération.

En 2012, on estime que l’entreprise Twitter a généré entre 250 et 350 millions de dollars en vendant des « Promoted Tweets » (tweets sponsorisés) aux annonceurs qui veulent toucher la masse des utilisateurs du site, utilisateurs qui sont là en grande partie parce que l’absence de régulation est attractive. D’ici 2014, les observateurs de l’industrie prévoient que la publicité pourrait rapporter à Twitter plus d’un milliard de dollars par an. Et si ces prévisions sous estimaient notre appétit pour les discours sans entrave ni concession ?

Observons un instant le paysage culturel actuel. Dans la plupart des campus universitaires du pays, l’expression est soumise à des codes très restrictifs. Le discours politique anonyme, qui fut utilisé par nos Pères Fondateurs, est maintenant traité comme un fléau. De plus en plus d’états ont adopté des lois anti harcèlement qui transforment en crime le fait de « tourmenter ou embarrasser » quelqu’un ne serait-ce qu’en lui envoyant un message électronique « obscène ». Ces mesures découlent de notre envie revendiquée de plus de civilité, de responsabilisation, d’un plus grand contrôle de la parole. Et pourtant, chaque mois, la moins régulée des plateformes de communication mainstream de la planète attire des millions de nouveaux utilisateurs. Ils viennent à Twitter pour la spontanéité, pour la simplicité, et pour la facilité avec laquelle ils se retrouvent connectés à The Game et Michelle Malkin. Finalement, la liberté d’expression est populaire.

:icon_cobra:

 

Bon, je l'ai relu une fois ou deux mais je ne garantis pas qu'il ne reste pas quelques fautes.

 

J'ai traduit "the free speech wing of the free speech party" par "des extrémistes de la liberté d'expression", parce que franchement je n'ai pas d'autre idée.

J'ai aussi laissé les numéros de pages de la publication initiale pour indication.

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Certes, en même temps le travail ici n'est pas littéraire. On colle le plus possible au texte tout en évitant le mauvais Français.

C'est vrai. Mais je préfère éviter le mauvais français, quitte à m'éloigner délibérément de la forme du texte (tant que chaque idée est là).
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C'est vrai. Mais je préfère éviter le mauvais français, quitte à m'éloigner délibérément de la forme du texte (tant que chaque idée est là).

 

Dans mon travail pour vous, c'est ce que je fais. Toutefois, il faut être très viligant pour conserver le fond, même si l'on change la forme.

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Dans mon travail pour vous, c'est ce que je fais. Toutefois, il faut être très viligant pour conserver le fond, même si l'on change la forme.

Et je trouve aussi que je vais un peu plus vite (ou alors c'est une impression) quand je décolle volontairement du texte pour reformuler.
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Faites entrer ... le parti allemand anti-Euro.

C'était probablement juste une histoire de temps : un parti allemand anti-Euro vient tout juste d'entrer en scène.

Le Deutsch Wirtschafts Nachrichten (DWN) rapporte ainsi que le nouveau parti se lancera en Avril sous le nom de "Alternative for Germany". Le parti semble être un rejeton du groupe "Wahlalternative 2013" (Alternative pour l'élection 2013) - groupe composé principalement d'universitaires mais qui inclut également Hans-Olaf Henkel, l'ancien patron de la fédération allemande des industries (BDI), connu pour sa franchise.

Malgré le large scepticisme de l'opinion allemande envers les renflouements au sein de l'Eurozone - 63% des allemands sont ainsi contre un renflouement de Chypre, et certains sondages montrent qu'environ deux tiers des allemands estiment qu'ils se porteraient mieux s'ils avaient encore le Deutschmark - il n'y a encore aucun parti politique en Allemagne ouvertement sceptique envers l'euro, contrairement à la plupart des pays eux aussi créditeurs, comme l'Autriche, les Pays-bas ou la Finlande. La nouvelle formation a comme objectif clair de remplir ce vide.

Mais quel est précisément leur credo? Selon leur site internet :

1 - En accord avec le traité de Maastricht, l'Allemagne ne doit plus garantir les dettes des autres Etats membres.

2 - La monnaie unique doit être abandonée. Chaque Etat doit pouvoir être libre de quitter l'Euro ou d'entrer dans une autre association monétaire selon ce qui l'arrange (comme un Euro du Sud ou un Euro du Nord) ou même introduire une monnaie propre en parallèle.

3 - Un référendum doit être organisé si la République Fédérale Allemande souhaite abandonner trop de souveraineté à l'Union Européenne.

Sur Facebook, le groupe précise qu'ils vont faire campagne pour un retour à "aux monnaies nationales, ou à des unions monétaires plus petites". Aussi, à strictement parler, ce ne sera pas un pur Deutschmark Party.

Va-t-il néanmoins avoir un impact immédiat - une sorte de Beppe Grillo allemand ? Cela semple peu probable. S'il veut entrer au parlement, ce parti doit réunir plus de 5% des votes - ce qui, en l'absence d'évènement majeur, n'arrivera pas (même 1% serait un résultat honnête). Peut-être l'élection européenne de 2014 - où il n'y a pas cette limite des 5% et où les votants sont en général moins contraints à taire leurs frustrations envers l'Europe - pourrait être la plate-forme du parti, mais même ça serait peu évident.

Il est dans ce cas assez éloquent qu'un email  rédigé par l'un des fondateurs, le professeur d'économie de Hambourg Bernd Lucke, et rendu public, révélait que la direction des Free Voter - un mouvement politique basé principalement en Bavière, apparemment acquis aux idées anti-euros et qui parvint à collecter 10% des suffrages lors des dernières élections locales - refusa d'unir ses forces à Alternative for Germany. Le DWN note qu'il semble que les forces politiques anti-euro allemandes soient divisées avant même qu'elles n'existent vraiment.

 

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Voici :

 

 

Les chiffres du chômage pulvérisent n'importe quel argument restant en faveur de dépenses de relance.

 

Il y a plus de 580.000 personnes supplémentaires au travail qu'il y a douze mois. Le nombre de chômeurs a diminué de 14.000 au cours des trois derniers mois pour lesquels nous avons des données, et le nombre total de personnes qui ne sont pas disponibles pour le travail est maintenant plus inférieur que jamais que depuis ... eh bien, depuis le gouvernement conservateur précédent.

 

Ces chiffres sont un coup dur pour tous ces keynésiens qui ont insisté sur l'idée que le chômage atteindra des niveaux sans précédent en raison du refus du gouvernement d’investir. En 2009, l'économiste David Blanchflower prévoyait que, si David Cameron était au pouvoir, le chômage serait la situation vécue par cinq millions d'individus. A intervalles réguliers depuis, il se manifestait pour prédire une hausse massive du chômage. M. Blanchflower siégeait et s’exprimait au Comité de politique monétaire de la Banque d'Angleterre, ce qui apporte une certaine aide en termes de communicabilité.

 

Ce que les chiffres suggèrent en réalité, c'est que le secteur privé a été très bon pour créer de nouveaux emplois. Le «rééquilibrage» loin d'une dépendance étatique excessive indique que les vœux du premier ministre commencent tranquillement. Tout argument qui défendait les dépenses de stimulation se sont évaporées.

 

Grâce au ciel, nous avons gardé la livre. Le taux de chômage en Grande-Bretagne est de 7,8 %. Dans la zone euro dans son ensemble, il est de 12,4 %, alors qu'en Espagne et en Grèce, il est passé à 25 %. Rappelez-vous ces chiffres quand précisément les mêmes personnes qui nous ont dit que nous devions rejoindre la zone euro affirment maintenant que nous devons rester dans l'UE.

 

Source : http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100203646/these-latest-unemployment-figures-destroy-any-remaining-case-for-stimulus-spending/

 

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