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Hollande veut supprimer le mot "race" de la constitution


Libdem

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Par contre pour l'opportunité de supprimer le mot de la constitution c'est aussi complètement con parce que tout le monde comprend de quoi on parle, que la phrase en question est juste, que supprimer ce mot de la constitution ne supprimera pas le racisme et que le maintenir n'a absolument aucune conséquence néfaste.

/thread

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Mais ni les juifs, ni les catholiques, ni les protestant ne sont de races blanche, ça n'a absolument rien à voir c'est complètement crétin comme raisonnement.

Faut dire ça à Le Pen, pas à moi. C'est l'exemple même que le concept de race est dangereux quand il est dans les mains d'un politicien. Thomas Sowell qui parle de race ça ne me dérange pas le moins du monde. Par contre, quand c'est un politicien c'est différent.

En fait, le problème, et on le voit bien avec ce thread, c'est que ce qui parait évident à certains paraît totalement aberrant à d'autres. Pour certains l'existence des races est évidente pour d'autres c'est tout le contraire. En mettant le mot dans la Constitution, l'Etat tranche. J'estime qu'il n'a pas à le faire. Bon après c'est pas ça qui changera le monde, c'est sûr.

Par contre pour l'opportunité de supprimer le mot de la constitution c'est aussi complètement con parce que tout le monde comprend de quoi on parle, que la phrase en question est juste, que supprimer ce mot de la constitution ne supprimera pas le racisme et que le maintenir n'a absolument aucune conséquence néfaste.

Non, tout le monde ne trouve pas la phrase juste sinon Hollande ne voudrait pas la supprimer. Il y a des gens qui ne supportent pas du tout ce mot. J'en ai rencontré beaucoup d'ailleurs. Et Hollande pourrait retourner l'argument: supprimer le mot race n'aura aucune conséquence néfaste.

Mais oui c'est con mais c'est pour ça que c'est bon. L'Etat pense à des réformes symboliques qui n'auront que peu de conséquences : réjouissons-nous.

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Ahoui, le professeur Le Pen, connu mondialement pour ses travaux sur la génétique des populations ! rolleyes.gif

Mais justement. Depuis quand un politicien consulte des livres scientifiques avant de nous imposer ses idées? Si on enlève le mot race de la Constitution on enlève une arme aux politiciens.

Ma question n'est pas du tout : est ce que le concept de race est fondé scientifiquement? Mais : est ce qu'un politicien est capable d'utiliser le concept de race à bon escient?

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Si.

On va prendre la question autrement. C'est quoi un Sémite ? Indice : si tu réponds "c'est un Juif ou un Arabe", c'est que le concept est vide de sens.

@ Kuing : Très intéressant article, indeed. Même si je ne sais pas comment il parvient à être certain à 100 000 ans près de la période de différenciation entre deux espèces (j'imagine qu'il se base sur une mesure de la distance de leur génome, entre autres… Mais une précision meilleure que 1 %, àça me semble un peu prématuré).

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Non, tout le monde ne trouve pas la phrase juste sinon Hollande ne voudrait pas la supprimer. Il y a des gens qui ne supportent pas du tout ce mot. J'en ai rencontré beaucoup d'ailleurs.

Non, serieusement, y'a des gens qui ne supportent pas le mot "race", ils font quoi quand ils ouvrent un livre de plus de 30 ans, ils vomissent ?

A la grosse louche, tu pense que ça représente quelle proportion des français ?

Et Hollande pourrait retourner l'argument: supprimer le mot race n'aura aucune conséquence néfaste.

Ah, mais si Hollande ne fait que ça de tout son mandat, ça sera le meilleur président de l'histoire de France, ça n'a en effet aucune conséquence néfaste de ne pas avoir le mot "race" dans la constitution, ce qui est néfaste c'est de considerer que c'est un sujet qui mérite de s'y attarder au point de faire une modification constitutionnelle, pourquoi pas "sans distinction de tradition d'abatage" a la place d'ailleurs, on ferait q'une pierre deux coups vu qu'il parait que le hallal est le sujet de préoccupation n°1 des français…

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Même si je ne sais pas comment il parvient à être certain à 100 000 ans près de la période de différenciation entre deux espèces (j'imagine qu'il se base sur une mesure de la distance de leur génome, entre autres… Mais une précision meilleure que 1 %, àça me semble un peu prématuré).

Pour tes 100 000 ans près (?), je pense que cet intervalle est vraiment limite pour qu'il y ait divergence en deux espèces, donc à 100 000 ans près, bof bof…

Ceci dit, pour en revenir à l'article, c'est vrai que parfois, TFI et intuition s'entendent comme chat et chien ^^

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Je veux dire, dire "6,4 millions d'années" plutôt que 7 millions ou que 6 millions, ça a du sens. Mais comment peut-on avoir la moindre idée de la dernière décimale quand on annonce fièrement un "419,7 millions d'années" ? Sérieusement, il est prêt à mettre sa main à couper que ça n'est ni 419,5, ni 419,9 ?

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Mmmh 100 000 ans, c'est pas l'âge estimé d'homo sapiens ?

http://www.larecherc…article?id=4497

De plus, les Homo sapiens "Out of Africa" et les Homo néanderthalensis se seraient mélangés, avec une descendance non stérile (puisque certains disent que les Out of Africa ont une partie du génome de Néanderthal, c'est qu'ils ont eu des descendants avec Sapiens), donc même espèce ?

En comparant l’ADN de l’homme de Néanderthal avec celui d’individus contemporains provenant d’Afrique (Yoruba et San), de Papouasie Nouvelle-Guinée, d’Europe et de Chine, il fut établie que l’ADN des non-africains ainsi échantillonnés, ont des variations génétiques commune avec Néanderthal que ne partagent pas l’échantillonnage africain. Cette constatation ne peut s’expliquer que par deux scénarios.

Neanderthal_Sapiens_Interbreeding2.GIF

Neanderthal_Sapiens_Interbreeding.gif

http://du-cote-de-ch…nard-lugan.html

Donc 100 000 ans, ça fait peu…

D'un autre côté, ils se sont probablement faiblement mélangés de façon continue, entretenant ainsi cette possibilité de se mélanger de façon pérenne.

Je veux dire, dire "6,4 millions d'années" plutôt que 7 millions ou que 6 millions, ça a du sens. Mais comment peut-on avoir la moindre idée de la dernière décimale quand on annonce fièrement un "419,7 millions d'années" ? Sérieusement, il est prêt à mettre sa main à couper que ça n'est ni 419,5, ni 419,9 ?

Oui, ça doit venir d'une échelle ( à peu près linéaire ^^) qui relie le temps depuis la séparation de deux espèces avec le nombre de variations de paires de bases sur leurs ADN, donc ça vient d'une division. C'est un peu comme quand on dit qu'il y a 1,7 enfant par femme dans tel pays: pour certains, ce 7 en décimale n'a pas de sens, pourtant pour moi c'est bien une réalité quantitative, il n'y a pas 2 enfants par femme dans ce pays, ni 1 enfant par femme, mais bien 1,7.

Ce doit être un truc du style x paires de bases = y millions d'années donc x/10 paires de bases = y/10 millions d'années.

Mais bon, c'est vrai que pour de temps de l'ordre de 420 millions d'années, je ne vois pas trop.

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Non, serieusement, y'a des gens qui ne supportent pas le mot "race", ils font quoi quand ils ouvrent un livre de plus de 30 ans, ils vomissent ?

Ils cherchent à le censurer ou l'interdire. Heureusement, apparemment ils lisent surtout du Tintin…

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Pour l'aspect chronologique et anthropologique, je recommande ce site exposant des découvertes fort intéressantes, qui montrent une adaptation rapide aux climats et une grande variété de types humains.

Homme de Denisova

http://www.hominides…iberie-0288.php

http://www.hominides…omplet-0559.php

Homme du Cerf Rouge

http://www.hominides…00-ans-0574.php

Homo Florensiensis

http://www.hominides…loresiensis.php

Homme de Xuchang

http://www.hominides.com/html/actualites/decouverte-crane-chine-homme-xuchang-0099.php

http://www.hominides…omo-sapiens.php

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Ils cherchent à le censurer ou l'interdire. Heureusement, apparemment ils lisent surtout du Tintin…

J'adore :icon_biggrin:

@Free : c'est en effet un très bon site, j'y ai passé des heures (et j'y passe encore régulièrement).

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Dans les années 70 on entendait régulièrement que dépénaliser l'homosexualité n'était pas une priorité et que le chomage et la crise pétrolière étaitent bien plus important

Combien de gays ont été condamnés en France dans les années 70 ?

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On dirait une mauvaise copie de 1e année… On n'est pas sur que le rédacteur comprenne tous les mots qu'il emploie et maitrise les connexions logiques… alors même que le fond est de la dernière banalité.

Oui, je suis d'accord, mais venant du CRAN, je m'attendais plutôt à un applaudissement en règle.

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On va prendre la question autrement. C'est quoi un Sémite ? Indice : si tu réponds "c'est un Juif ou un Arabe", c'est que le concept est vide de sens.

J'aimerais bien plus de précisions sur le sujet

Sémite renvoi aux peuples qui utilisent des langues sémitiques.

Voici ce qu'en dit l'encyclopaedia universalis :

L'adjectif « sémitique » a été forgé par l'orientaliste allemand A. L. Schlözel dans le tome VIII (1781) du Repertorium für biblische und morgenländische Literatur de J. G. Eichhorn, pour désigner des langues dont la parenté était perçue dès le Moyen Âge par les docteurs juifs : l'hébreu, l'araméen et l'arabe

Et historiquement, les langues hébraïques et arabes semblent suffisamment proche des langues utilisées par les peuplades sémites du 2e millénaire avant J.C. pour qu'on puisse leur accoler l'adjectif.

Je ne suis pas trop au fait de la législation, j'ai voulu prendre deux phrases de la fin l'article, qui est payant. Sur un article de 7 pages. J'espère que ce n'est pas illégal.

C'est vers le milieu du Ier millénaire avant J.-C. que paraît s'être constituée une civilisation sémitique originale, qui a fleuri pendant un millier d'années en Arabie méridionale et qui n'a succombé que devant l'Islam […] Les Arabes du Sud parlaient une langue qui présente les plus grandes affinités avec l'arabe, connu plus tard

Bref, vu qu'on pourrait avoir tendance à dire qu'un juif ou un arabe est un membre du peuple qui parle l'hébreu ou l'arabe, et que ces deux langues sont considérées comme sémitiques, ne peut on pas dire que les juifs et les arabes sont des sémites ?

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Non, serieusement, y'a des gens qui ne supportent pas le mot "race", ils font quoi quand ils ouvrent un livre de plus de 30 ans, ils vomissent ?

A la grosse louche, tu pense que ça représente quelle proportion des français ?

En regardant les sondages sur Internet je dirais 30%. Et oui je pense que c'est un mot qui les dégoûte.

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J'aimerais bien plus de précisions sur le sujet

Sémite renvoi aux peuples qui utilisent des langues sémitiques.

Voici ce qu'en dit l'encyclopaedia universalis :

Et historiquement, les langues hébraïques et arabes semblent suffisamment proche des langues utilisées par les peuplades sémites du 2e millénaire avant J.C. pour qu'on puisse leur accoler l'adjectif.

Je ne suis pas trop au fait de la législation, j'ai voulu prendre deux phrases de la fin l'article, qui est payant. Sur un article de 7 pages. J'espère que ce n'est pas illégal.

C'est vers le milieu du Ier millénaire avant J.-C. que paraît s'être constituée une civilisation sémitique originale, qui a fleuri pendant un millier d'années en Arabie méridionale et qui n'a succombé que devant l'Islam […] Les Arabes du Sud parlaient une langue qui présente les plus grandes affinités avec l'arabe, connu plus tard

Bref, vu qu'on pourrait avoir tendance à dire qu'un juif ou un arabe est un membre du peuple qui parle l'hébreu ou l'arabe, et que ces deux langues sont considérées comme sémitiques, ne peut on pas dire que les juifs et les arabes sont des sémites ?

Qu'il y ait des langues sémitiques, peut-être (quoique la terminologie a largement évolué avec la recherche en linguistique, et la famille des "langues sémitiques", encore en vigueur au début du XIXème siècle, est devenue la famille des "langues chamito-sémitiques", puis des "langues afro-asiatiques", qui incluent des groupes aussi diverses que les langues berbères de l'Afrique du Nord, kouchitiques de la corne de l'Afrique, ou tchadiques, parlées jusqu'au Cameroun).

Restent au moins deux points. D'une part, pourquoi associer un groupe de langues à un groupe de peuples ? C'est tout à fait étrange, et d'une certaine manière, ça témoigne d'une naïveté assez "dix-neuvièmiste" dans un domaine qui est à la pointe de la recherche. Mais bon, ce n'est pas très grave, tout le monde en abordant ce sujet a commencé par faire cette même erreur.

D'autre part, ce n'est que très récemment que les Juifs ont recommencé à parler hébreu. Les Ashkénazes, pour prendre un exemple que je connais un peu, ont parlé durant des siècles le yiddish, qui est en gros un allemand médiéval mâtiné d'un peu de vocabulaire hébraïque. Devaient-ils pour autant être considérés comme un peuple germanique, au même titre que les Allemands et les Scandinaves ? Je ne crois pas.

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Et oui je pense que c'est un mot qui les dégoûte.

Je rapelle que la phrase incriminée est la suivante: "La France assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion", et ça les dégoute ?

Apollon a bien raison, le concept de race (qu'il ai un sens biologique ou non, il a bien un sens commun…) ne dérange que ceux qui n'imaginent pas de race sans superiorité raciale…

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Parce qu'on compare ça avec les chiens, alors que quand les races de chiens sont pures depuis 200 générations grace à l'élevage, les hommes sont d'une certaine façon "sauvages" (caninement parlant) et s'accouplent donc librement et sont donc absolument tous des corniauds, c'est à dire des battards croisée au 47ème niveau.

Heu, les chiens aussi se mélangent entre eux, ceci dit certaines races se mélangent plus entre elles que d'autres, exemple: il est plus improbable qu'un doberman et un caniche s'accouplent, il y a une impossibilité physique, enfin jene ferai pas de dessin. Mais des mélanges entre races aux tailles et physiques semblables sont nombreux.

On va prendre la question autrement. C'est quoi un Sémite ? Indice : si tu réponds "c'est un Juif ou un Arabe", c'est que le concept est vide de sens.

J'ai fait un abus de langage, je parlais des hébreux et des arabes.

Les Sémites sont l'ensemble des peuples utilisant ou ayant utilisé les langues sémitiques, terme qui existe depuis le 18ème siècle et qui a donc une réalité. Le lien qui raccorde hébreux et arabes est juste un lien linguistique et peut paraitre étroit mais il démontre tout de même à quel point des échanges et des mélanges se sont opérés d'un point de vue culturel et humain. On ne peut pas faire comme si une barrière avait empêché pendant plusieurs millénaires que hébreux et arabes se soient mélangés, ça n'a pas de sens.

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Je rapelle que la phrase incriminée est la suivante: "La France assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion", et ça les dégoute ?

Apollon a bien raison, le concept de race (qu'il ai un sens biologique ou non, il a bien un sens commun…) ne dérange que ceux qui n'imaginent pas de race sans superiorité raciale…

Si t'es New Age et tu penses que l'humanité est unité parfaite ça peut dégoûter aussi.

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  • 4 weeks later...

Intéressante, cette position pas très éloignée de la mienne: une sorte de jus sanguinis profondément individualiste.

La famille et le sang

(…)

J’ai remarqué une chose, de prime abord très paradoxale, qui revient toujours chez ces gens, pour qui la famille est un groupe d’apprentissage idéologique et religieux davantage qu’un moyen de faire mûrir les enfants jusqu’au jour de l’indépendance : ils ressentent peu d’intérêt pour leur sang et leurs origines, ou en relativisent la valeur (pourtant primordiale), et considèrent qu’il faut regarder tous les hommes de la même manière, sous le prétexte imbécile que l’on n’est pas responsable de ses origines et que l’on ne choisit pas sa naissance, ce qui les empêche pas d’être les premiers à protester si l’un de leurs vieux parents venant de mourir les a déshérités au profit d’un étranger, car ils ne sont pas à une contradiction près. En vérité, plus ils sacralisent la famille dans sa conception totalitaire, plus ils prônent la mixité sociale et chient sur leur peuple s’il est réticent à l’adopter.

Mais si l’on regarde de plus près, ce n’est pas si paradoxal puisque ces familles méprisent le passé conquérant de leurs ancêtres et sont promptes au prétendu devoir de mémoire. Toutes se rêvent en familles déconnectées de la réalité et de leur sang, des familles nouvelles à l’image des hommes nouveaux qu’elles désirent engendrer. Quand on est une famille dont les racines sont chose secondaire, peu importe qui y entre pourvu qu’il adhère à ses idées. à l’inverse, un homme libre, poussé par son instinct de perpétuation, laquelle passe par celle de son peuple, sera exigeant dans le choix de son épouse ; l’individualiste est finalement plus conscient de la valeur de son sang que le partisan du collectivisme familial.

Les socialistes et nationalistes de valeurs prétendent faire de la société et de la patrie une grande famille où tous seraient frères, à condition d’accepter les conceptions communes, c’est-à-dire une patrie de valeurs. Les Révolutionnaires furent les premiers à expérimenter cette idéologie, en faisant fuir nobles et opposants, en versant leur sang et celui des Vendéens et des Lyonnais et en facilitant la naturalisation des étrangers. Tous ceux qui font reposer l’identité d’un groupe biologique (famille, peuple…) sur des valeurs ou idées sont les héritiers de 1789. Ce sont les mêmes, socialistes, nationalistes de valeurs ou de religion (conviction fréquente chez les royalistes à l’ancienne), certains catholiques, qui accordent tant d’importance à la famille-clan (ou cellule politique, mais c’est la même chose), où les enfants devraient continuer de suivre béatement la voie de leurs parents jusqu’après la majorité et ne rien faire qui enfreigne les tabous de famille et qui nuise à la sacrosainte unité familiale, comme voter pour Marine Le Pen, dénoncer un parent pédophile, choisir un métier que ses parents réprouvent… Ces familles ne se préoccupent pas vraiment de transmettre une culture, puisqu’icelle est liée à un peuple donc est négligeable voire malsaine, lui préférant des idoles.

Les étatistes, à défaut de pouvoir contrôler l’éducation des enfants à domicile, la surveillent au sein d’une nouvelle famille, l’école, qui fonctionne comme une boîte noire, isolée du monde extérieur, à la manière des familles où les pédophiles s’épanouissent, où l’on proclame que la justice s’arrête là où le père commence. Les défenseurs de l’école ne supportent d’ailleurs pas que d’autres personnes que les fonctionnaires de l’ednat y pénètrent pour donner leur avis, parce que l’école est à leurs yeux un sanctuaire (le mot revient souvent dans leur bouche) inviolable, placé hors des considérations, jugées bassement matérielles, des clients (ce que sont les parents d’élèves) qui exigent que les enseignants se contentent d’accomplir la prestation commandée (de force) c’est-à-dire instruire convenablement (c’est loin d’être fait) et cessent de se mêler d’éducation. Comme par hasard, cette école dont les condisciples sont devenus camarades est un clan, dont les membres qui sortent de l’ordinaire sont brimés. Et c’est tout naturellement qu’elle est pionnière dans l’abolition des différences entre les peuples et se méfie maladivement du couple monogame et exclusif, qui perpétue son sang et sa culture plutôt que des idoles dépassées ou utopiques, tout en vantant les familles étrangères « dont les membres sont plus unis que dans nos familles égoïstes et consuméristes », ce que disent même les féministes.

Le divorce facile affaiblit considérablement la famille occidentale et le remariage achève de l’euthanasier. En effet, les enfants grandissant ensemble mais tous issus de pères et de mères différents forment un groupe informe, qui se fiche pas mal de ses origines puisqu’il est issu de partout donc de nulle part. Cela rend perméable tout ce petit monde à l’endoctrinement progressiste, que les familles décomposées sont les plus promptes à accepter puisqu’il les légitime. Ces familles modernes, éclatées ou homoparentales, ne sont finalement pas différentes des communautés prônées par les collectivistes, qu’ils soient réactionnaires à l’ancienne ou des socialistes pas encore assez dégénérés pour avoir chacun de leurs enfants avec un conjoint différent.

Un homme sans individualité se fiche de son sang et sa culture et se prosterne devant sa famille (ou son autre groupe, à défaut de famille), un homme libre accorde de la prééminence au premier, s’identifiera souvent au peuple et à la culture de son père même s’il le déteste et ne se sacrifiera pas si la seconde tente de le contraindre à une voie qu’il réprouve profondément. Si elle est essentielle, la famille ne saurait donc être la source et la fin de toute chose si nous voulons qu’en sortent des individus capables de continuer notre civilisation.

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