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On n'est pas couché, Moix & toi


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Fienkelkraut n'est pas intelligent. Ce n'est qu'un de ces philosophes qui enveloppe ses opinion vagues et éparses de la littérature philosophique qui semble les justifier. Mais quand il s'agit d'argumenter dans le feu du débat, nope, tout s'effondre. C'est un littéraire perdu dans le royaume de la pensée, et comme la plupart, il ne fait pas d'efforts.

L'intelligence est donc mesurée par la répartie dans le feu du débat ?

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Note que ce que je dis c'est que l'absence de répartie révèle la faiblesse intellectuelle. Donc je ne dis pas que la répartie implique intelligence.

 

Pour répondre à ta question, pas exclusivement, à mon avis elle est mesurée par la théorie dans le texte. Mais la répartie, quand elle ne consiste pas en des pirouettes rhétoriques mais en la capacité à retrouver et articuler les arguments clairement et aisément, est signe d'une rare intelligence. Prenez Milton Friedman par exemple.

 

Après d'accord, il y a les imprévus, les conditions de la télé, les pièges et errements des autres...

 

edit : notez que là par intelligence ou capacités intellectuelles j'entends des capacités argumentatives, pas autre chose (au cas où on se dirigerait vers un débat sur la nature de l'intelligence...)

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Un terme adéquat serait "vivacité d'esprit". Il faut une grande agilité intellectuelle pour maîtriser parfaitement (aussi bien dans la forme que dans le fond) un débat oral.

En effet, être un bon sophiste demande pas mal d'intelligence et de malignité.

C'est un débat tout pourri. Y'a pas d'échelle d'intelligence. On peut distinguer les philosophes à leur instruction et honnêteté intellectuelle si vous voulez, pas plus.

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Et donc la construction argumentative dans un livre pèse moins que celle de la conversation ?

 

J'imagine qu'il est possible d'arriver, fort lentement et poussivement, en buttant constamment sur des questions logiques, en luttant contre la confusion, à produire finalement une théorie cohérente et pertinente pour une question donnée. Dans ce cas le fait d'être précautionneux peut compenser la lenteur d'esprit et la confusion logique.

 

Mais quand un orateur est confus, n'arrive que péniblement à défendre ses propres idées dans une conversation, je m'attends à ce qu'il ne maîtrise pas profondément ce qu'il a lui même écrit.

 

Il n'empêche qu'il peut avoir écrit un excellent livre/article par ailleurs !

 

C'est un débat tout pourri. Y'a pas d'échelle d'intelligence. On peut distinguer les philosophes à leur instruction et honnêteté intellectuelle si vous voulez, pas plus.

 

Le mot d'intelligence était mal choisi, simplement il me semble que quelqu'un qui maîtrise conceptuellement les thèses qu'il revendique doit pouvoir les exposer et les défendre clairement.

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Génie textuel..... tout à fait.

Sa chanson a le mérite d'être écrite contrairement à n'importe quelle chanson de variet'. Par exemple, les allitérations dans ce morceau sont vraiment pas mal.

Et musicalement, c'est bon, aussi : un instru bien lourd couplé aux notes de Mistral Gagnant de Renaud en accéléré, ça crée une tension intéressante.

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Sa chanson a le mérite d'être écrite contrairement à n'importe quelle chanson de variet'. Par exemple, les allitérations dans ce morceau sont vraiment pas mal.

Et musicalement, c'est bon, aussi : un instru bien lourd couplé aux notes de Mistral Gagnant de Renaud en accéléré, ça crée une tension intéressante.

 

 

+1 Ne dites pas de mal de ma référence svp

 

 

J'imagine qu'il est possible d'arriver, fort lentement et poussivement, en buttant constamment sur des questions logiques, en luttant contre la confusion, à produire finalement une théorie cohérente et pertinente pour une question donnée. Dans ce cas le fait d'être précautionneux peut compenser la lenteur d'esprit et la confusion logique.

 

Mais quand un orateur est confus, n'arrive que péniblement à défendre ses propres idées dans une conversation, je m'attends à ce qu'il ne maîtrise pas profondément ce qu'il a lui même écrit.

 

Il n'empêche qu'il peut avoir écrit un excellent livre/article par ailleurs !

 

 

Le mot d'intelligence était mal choisi, simplement il me semble que quelqu'un qui maîtrise conceptuellement les thèses qu'il revendique doit pouvoir les exposer et les défendre clairement.

 

 

Bof, tu peux être un très bon stratège et totalement nul dans le feu de l'action. En outre, certaines idées sont difficilement défendables/explicables en quelques phrases. Quand tu débats politique avec quelqu'un qui raconte des trucs non seulement faux mais en plus se basant sur des présupposés qui sont eux même faux, tu auras beau être sur de toi, ce sera très difficile de tenir sa position.

Un exemple non politique : quand Feynman (une autre de mes références), l'homme le plus intelligent du monde d'après le Time a gagné le prix Nobel de physique, les journalistes lui ont demandé quelles étaient ses recherchés, il a bredouillé...

En racontant sa mésaventure journalistique avec un chauffeur de taxi, ce dernier lui répond "si vos recherches étaient explicables en 30 secondes on ne vous aurait pas donné un prix Nobel"

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On sait aussi que Sarko ne porte pas Morano dans son coeur il y a peut-être un règlement de compte.

Jean-François Copé vole au secours de Nadine Morano

 

Echanges tendus mardi soir au bureau politique de LR mardi soir : Copé et Morano ont renvoyé Sarkozy à ses propres dérapages.

 

Ils en ont parlé ! En principe, le cas Morano n’était pas prévu à l’ordre du jour du bureau politique de mardi. Ce devait être le sujet de la commission nationale d’investiture, seule compétente pour décider de retirer le nom de l’ex ministre de la liste LR aux élections régionales. Mais Nicolas Sarkozy n’a pas pu empêcher le déploiement d’un débat houleux et haut en couleur, marqué par des échanges très vifs avec son prédécesseur à la tête du parti, Jean-François Copé.

 

 

 

Arrivée un peu en avance, avant 18 heures, Nadine Morano a d’emblée signifié qu’elle n’était pas venue pour faire pénitence. La tête haute, elle s’est même offert un baroud d’honneur provocateur en entrant dans la salle du bureau politique. Elle est allée, de table en table, saluer quelques-uns des participants.

 

Un dizaine de minutes après le début de la séance, alors que Sarkozy évoque, conformément à l’ordre du jour, la préparation du projet LR à grand renfort de conventions et de consultations de militants, Copé prend la parole pour lancer le débat sur Morano. Sarkozy l'interrompt sèchement : on en parle aux «questions diverses», à la fin du BP. Quelques instants plus tard, Copé revient à la charge. Il en appelle à l’apaisement et fait valoir qu’une sanction pour cause de dérapage constituerait une «désastreuse jurisprudence». Il souligne que dans le parti, bien des dirigeants, et non des moindres ont pu se laisser aller à quelques écarts sans être punis pour autant.

 

Evidemment visé, Sarkozy aurait, selon un témoin, gardé son calme : «Sa jambe ne tressautait pas».

 

Le grand déballage

Sarkozy a reconnu que tout le monde pouvait effectivement déraper. Copé, par exemple, avec sa parabole du pain au chocolat. Mais il estime que cette sortie du champion de la droite décomplexée était beaucoup moins «grave» que celle de «Nadine». Copé n’avait-il pas lui-même procédé début 2012 à l’exclusion député UMP homophobe Christian Vanneste ? «C’était le jour où tu devais annoncer ta candidature à la présidentielle» a répliqué Copé.

Après cet échange tendu, lourd du contentieux qui oppose l’ex-président de l'UMP et son successeur dans l’affaire Bygmalion, Nadine Morano s’est lancée dans dix minutes de monologue enflammé. Au grand déballage des dérapages, elle a ressorti la fameuse «fuite d’eau» (les migrants vus par Sarkozy) à laquelle Copé n’avait fait qu’implicitement allusion.

 

Très véhémente, elle s’est dite victime, dans son département de Meurthe-et-Moselle, d’une «cabale centriste» menée par les radicaux Laurent Hénart et André Rossinot, l’actuel et l’ancien maire de Nancy. Le tout avec la complicité du candidat LR Philippe Richert. Sous le regard sceptique d’Henri Guaino, elle s’est une nouvelle fois réclamée de la plus pure tradition gaulliste. «J’ai toujours été là pour toi, même quand tu étais en garde à vue !» a-t-elle ajouté. Au BP, beaucoup ont alors regardé leurs chaussures. «On était gêné pour elle, effondré par le niveau de cette discussion» confie à Libération un participant.

 

Après avoir répété que les propos de Morano étaient «intolérables sur le fond», notamment parce qu’ils ont «blessé des millions de personnes», Sarkozy a reproché à son ex-ministre d’avoir mis la liste LR-UDI dans la région Alsace-Lorraine-Champagne-Ardennes en grande difficulté. «Philippe Richert et toutes les têtes de listes dans les départements sont contre toi» a-t-il rappelé. Pour la nième fois, Sarkozy a répété à Morano qu’elle n’avait qu’une chance, «la dernière» d’éviter la sanction en conservant son investiture aux régionales : adresser ce mercredi une lettre d’excuse à la Commission d’investiture de LR pour dire ses regrets «d’avoir blessé beaucoup de gens». Avant la suspension de séance, un élu du BP a entendu sa voisine Morano grommeler dans sa barbe : «ça, vous pouvez courir».

 

 

http://www.liberation.fr/politiques/2015/10/07/jean-francois-cope-vole-au-secours-de-nadine-morano_1398726

 

 

 

 

 

A la limite c'est mieux de voir que tout le monde peut s'exprimer, mais tout ça devient tendu, la question identitaire en France devient une obsession.

 

 

Etrange madame Morano. Pourquoi a-t-elle dit une telle énormité ? Au fond peu importe. Je ne veux pas revenir sur ce que son propos a d’odieux. Tout a été dit. Non. Je veux juste prolonger le raisonnement qui nous conduit à le considérer comme une stupéfiante bêtise. Au cas où de nouvelles fausses évidences de cette nature lui viendraient encore à l’esprit, à elle ou à d’autres. Mon propos n’est ni idéologique ni moral. Je me contente des faits.

 

Donc commençons par l’actualité : la France n’est pas de race blanche, tout le monde le sait. Pour deux raisons : tous les Français ne sont pas blancs, et les races n’existent pas de toute façon. Ce n’est pas tout. La France n’est pas catholique ni même chrétienne pour la raison qu’il s’y trouve plus d’incroyants que de croyants et que de toutes façons ceux qui croient se répartissent entre plusieurs cultes comme l’islam (deuxième religion dans notre pays), le judaïsme, le bouddhisme et quelques autres. La France n’est pas non plus définie par le fait que ses habitants parlent français. En effet, 19 autres pays ont en commun l’usage du français comme langue officielle. La France n’est pas non plus une nation européenne car ses territoires sont situés dans l’espace maritime des cinq continents. D’ailleurs sa plus longue frontière est en Amérique du sud entre la Guyane et le Brésil.

 

Qu’est-ce donc que la France alors ? Une Histoire ? C’est en partie vrai. Mais ce n’est pas une Histoire commune pour tous. D’abord parce que les frontières ont changé au fil du temps. La Franche-Comté n’est française que depuis trois siècles, Nice et la Savoie depuis un siècle et demi. Mais l’Algérie, Pondichéry, le Québec et la Louisiane, territoires français pendant chacun au moins plus d’un siècle, n’appartiennent plus à cette Histoire. Ensuite, ce n’est pas une Histoire commune à tous parce que chaque Français a au moins un de ses huit ascendants d’origine étrangère. Pauvre madame Morano ! Le « Français de souche » n’existe pas. Ni par la couleur de peau, ni par la religion, ni par la langue, ni par le territoire, ni par les origines. Qu’est-ce que la France ? La communauté légale une et indivisible où la loi est la même pour tous parce qu’elle est décidée par tous. Cette communauté est fondée sur le principe suivant : « Liberté Égalité Fraternité ». Un principe qu’elle peut mettre en partage avec n’importe quel être humain. La France est donc une nation universaliste.

 

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Chez Taddei, il y a Pinçon-Charlot et Nicolas Bouzou, les autres j'ai pas fait gaffe parce que dejà ces deux là, ils vont s'aimer...

 

Bah dans le genre berk berk y'a aussi David Graeber

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