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La Slovénie dit non au mariage gay


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Messages recommandés

Et pourquoi donc ?

Pourquoi faudrait-il avoir "une capacité à procréer" pour pouvoir adopter ?

L'adoption pour les personnes sans capacité de procréer est constructiviste dans la mesure où elle était interdite avant la révolution (lors de laquelle elle a été mise en avant comme moyen de rompre avec le "divin" et de mettre la nique à Dieu en établissant des filiations "artificiellement"). C'est donc normal pour un conservateur de ne pas vouloir l'autoriser, indifféremment de l'orientation sexuelle de l'adoptant d'ailleurs.

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Les faits les plus récents datent d'il y a 30 ans.

Et je te parle d'une position de principe, tu l'attaques avec du pragmatisme, c'est un poil HS.

 

 

Et bien si la position de principe c'est que l'altérité sexuelle c'est plus important que tout alors je ne vois pas pourquoi tu m'attaques avec du pragmatisme "dans les pays non-civilisés les gens sont méchants."

 

 

 

Les faits les plus récents datent d'il y a 30 ans.

 

Oui, bien sur : http://www.cbc.ca/news/canada/edmonton/alberta-child-advocate-issues-call-for-changes-to-intervention-system-1.3367632

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Je suis vraiment perdu avec cette histoire d'altérité sexuelle...

 

Il y aurait donc deux conceptions de la famille qui s'opposerait : celle qui veut qu'une famille c'est un père masculin et une mère féminine, et l'autre qui considère qu'une famille est de manière générale une communauté d'individus qui décident de prendre en charge un enfant ?

 

Et à propos du terme parent, on utilise tout un tas de déclinaison pour décrire la famille : proche parent, parent éloigné, grand parent, etc... N'est ce pas aussi parce que l'on conçoit la famille comme une communauté plus large que la seule union entre le père et la mère ?

 

Finalement, tout ça n'a aucun rapport avec la fertilité réelle ou supposée de la famille ou des parents individus chargés de l'enfant.

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Et pourquoi donc ?

Pourquoi faudrait-il avoir "une capacité à procréer" pour pouvoir adopter ?

L'adoption pour les personnes sans capacité de procréer est constructiviste dans la mesure où elle était interdite avant la révolution (lors de laquelle elle a été mise en avant comme moyen de rompre avec le "divin" et de mettre la nique à Dieu en établissant des filiations "artificiellement"). C'est donc normal pour un conservateur de ne pas vouloir l'autoriser, indifféremment de l'orientation sexuelle de l'adoptant d'ailleurs.

 

 

Le fait de mettre 1789 comme date où tout va bien et ensuite, c'est du constructivisme est totalement absurde.

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Le fait de mettre 1789 comme date où tout va bien et ensuite, c'est du constructivisme est totalement absurde.

 

Je découvre qu'être conservateur, c'est vouloir retourner à une situation anté-1789 en défaisant tout ce qui a été fait entre temps. J'étais plus convaincu par les explications de F.mas. :mrgreen:

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Je suis vraiment perdu avec cette histoire d'altérité sexuelle...

Il y aurait donc deux conceptions de la famille qui s'opposerait : celle qui veut qu'une famille c'est un père masculin et une mère féminine, et l'autre qui considère qu'une famille est de manière générale une communauté d'individus qui décident de prendre en charge un enfant ?

Et à propos du terme parent, on utilise tout un tas de déclinaison pour décrire la famille : proche parent, parent éloigné, grand parent, etc... N'est ce pas aussi parce que l'on conçoit la famille comme une communauté plus large que la seule union entre le père et la mère ?

Finalement, tout ça n'a aucun rapport avec la fertilité réelle ou supposée de la famille ou des parents individus chargés de l'enfant.

C'est juste la bonne vieille différence entre conception classique et moderne de la sociabilité. On n'arrivera pas à se mettre d'accord.

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Tu veux dire que le sens du mot parent est génétiquement programmé dans notre cerveau ?

Et donc?

Dire que ceci pose problème à l'enfant et à son développement serait une affirmation hardie.

Vous ne comprenez pas mes propos :

- à 2 ans, un tout petit sait que la personne qu'il appelle "maman" ou "papa" est unique, que son caractère unique vient quelque part d'un lien charnel, corporel, intime, que personne d'autre n'a ce lien avec lui. Donc le fait d'agir en parents et de se dire comme tels va créer un lien de type parent / enfants

- toujours à 2 ans, évidemment qu'expliquer "on n'est pas vraiment tes parents comme ceux de ton copain" n'est pas bon pour la psychologie du bout de chou. Soit on est parents, soit on ne l'est pas.

- Or s'il s'agit un jour d'expliquer à l'enfant qu'il est adopté, on est devant une incohérence irrésoluble. S'ils ne veulent pas nier l'altérité sexuelle, les parents adoptifs homosexuels n'ont pas uniquement à expliquer qu'ils ne pouvaient pas être parents comme des hétérosexuels stériles, mais qu'ils n'ont toujours pas la capacité de l'être, puisqu'ils n'ont pas la qualité première, celle de l'altérité. Il ne s'agit pas uniquement d'une impossibilité biologique, mais ontologique, inhérente à ce qu'est un parent.

La discussion à avoir avec le môme ne serait donc pas "on est devenus tes parents quand tu avais deux mois", mais "on ne pourra jamais vraiment être tes parents". Ou alors ils seront obligés de faire semblant que des parents, ça peut être deux personnes du même sexe... nier l'altérité sexuelle, donc.

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Vous ne comprenez pas mes propos :

- à 2 ans, un tout petit sait que la personne qu'il appelle "maman" ou "papa" est unique, que son caractère unique vient quelque part d'un lien charnel, corporel, intime, que personne d'autre n'a ce lien avec lui. Donc le fait d'agir en parents et de se dire comme tels va créer un lien de type parent / enfants

- toujours à 2 ans, évidemment qu'expliquer "on n'est pas vraiment tes parents comme ceux de ton copain" n'est pas bon pour la psychologie du bout de chou. Soit on est parents, soit on ne l'est pas.

- Or s'il s'agit un jour d'expliquer à l'enfant qu'il est adopté, on est devant une incohérence irrésoluble. S'ils ne veulent pas nier l'altérité sexuelle, les parents adoptifs homosexuels n'ont pas uniquement à expliquer qu'ils ne pouvaient pas être parents comme des hétérosexuels stériles, mais qu'ils n'ont toujours pas la capacité de l'être, puisqu'ils n'ont pas la qualité première, celle de l'altérité. Il ne s'agit pas uniquement d'une impossibilité biologique, mais ontologique, inhérente à ce qu'est un parent.

La discussion à avoir avec le môme ne serait donc pas "on est devenus tes parents quand tu avais deux mois", mais "on ne pourra jamais vraiment être tes parents". Ou alors ils seront obligés de faire semblant que des parents, ça peut être deux personnes du même sexe... nier l'altérité sexuelle, donc.

Quand tu adoptes des enfants passé un certain âge, ils savent bien que ce n'est pas toi qui les a conçu. Je ne vois pas ce qui génerait donc leur adoption par des couples gays.
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Le fait de mettre 1789 comme date où tout va bien et ensuite, c'est du constructivisme est totalement absurde.

La pensée conservatrice s'est révélée par opposition à la révolution, aux valeurs des Lumières. Après ça s'est tellement diversifié que c'est impossible d'en déduire une position transversale. Les conservateurs peuvent prôner la défense ou le retour aux valeurs ante-révolution, ou les deux ça dépend. T'façon chuis pas conservateur, m'agressez pas.

 

Et bien si la position de principe c'est que l'altérité sexuelle c'est plus important que tout alors je ne vois pas pourquoi tu m'attaques avec du pragmatisme "dans les pays non-civilisés les gens sont méchants."

 

 

Oui, bien sur : http://www.cbc.ca/news/canada/edmonton/alberta-child-advocate-issues-call-for-changes-to-intervention-system-1.3367632

Le Canada c'est un pays civilisé ?  :mrgreen: C'est quand même 'achement plus rare qu'au XIXè. C'est aussi marginal que les violences domestiques.

Ça ne change rien à ce que j'ai écrit, je répondais à ton argument avant de recentrer le débat.

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Vous ne comprenez pas mes propos :

- toujours à 2 ans, évidemment qu'expliquer "on n'est pas vraiment tes parents comme ceux de ton copain" n'est pas bon pour la psychologie du bout de chou. Soit on est parents, soit on ne l'est pas.

J'avais donc bien compris, et cette affirmation péremptoire me paraît hasardeuse. A moins que tu aies des sources pour l'étayer.
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Mais pourquoi tu me parles de mariage? Je ne parle que d'adoption, là.

 

L'adoption est au moins aussi fictive que le mariage civil. C'est une fiction juridique visant à créer artificiellement un lien de filiation.

On me rétorquera que la filiation est nécessairement artificielle, même quand il s'agit de la reconnaître pour les parents biologiques. C'est discutable (la filiation de la mère est recognitive, la filiation du père est davantage sujette à débat...).

 

Tout cela pour dire qu'on peut tout à fait imaginer un système sans mariage civil ni adoption, respectant les croyances des uns et l'intérêt de tous, y compris des homosexuels et des enfants.

 

Je suis vraiment perdu avec cette histoire d'altérité sexuelle...

 

Il y aurait donc deux conceptions de la famille qui s'opposerait : celle qui veut qu'une famille c'est un père masculin et une mère féminine, et l'autre qui considère qu'une famille est de manière générale une communauté d'individus qui décident de prendre en charge un enfant ?

 

Et à propos du terme parent, on utilise tout un tas de déclinaison pour décrire la famille : proche parent, parent éloigné, grand parent, etc... N'est ce pas aussi parce que l'on conçoit la famille comme une communauté plus large que la seule union entre le père et la mère ?

 

Finalement, tout ça n'a aucun rapport avec la fertilité réelle ou supposée de la famille ou des parents individus chargés de l'enfant.

 

Le débat est vicié par un problème terminologique, une confusion entre parenté et parentalité.

 

Les parents ne sont pas une communauté d'individus décidant de prendre en charge un enfant, sans quoi la notion de "beau-parent" n'a plus aucun sens, tout comme les cas où l'oncle, la tante, le cousin ou le grand-père élève l'enfant.

 

Le seul critère de la prise en charge est insuffisant pour qualifier untel ou untel de parent. Un individu en charge de l'enfant est un tuteur, et a une autorité de ce fait. Dans l'écrasante majorité des cas, le tuteur sera le parent. Mais pas toujours. Distinguer les deux me paraît essentiel pour bien comprendre de quoi on parle : lignée ou prise en charge?

 

Le concept de parentalité, qui se concentre sur la prise en charge et le projet parental, est vicié. Outre la construction du mot en elle-même -qui est fausse, mais passons-, ce concept vise à confondre la question de "qui élève" et la question de "qui est le parent", qui sont deux questions différentes. Evacuer ce concept, c'est déjà y voir plus clair.

Une fois ce concept évacué, il reste la parenté. Sont parents ceux qui engendrent, donc il y a nécessairement un père et une mère (ou l'un, ou l'autre) mais il est impossible d'avoir quatre parents, ou deux parents de même sexe (qu'importe leur orientation sexuelle).

Une fois qu'on a dit ça, on a répondu à "qui est le parent?". Mais pas à la question "qui peut élever un enfant?". Et à cette seconde question, je ne vois aucune opposition sérieuse au fait qu'un homosexuel puisse élever un enfant.

  • Yea 2
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La pensée conservatrice s'est révélée par opposition à la révolution, aux valeurs des Lumières. Après ça s'est tellement diversifié que c'est impossible d'en déduire une position transversale. Les conservateurs peuvent prôner la défense ou le retour aux valeurs ante-révolution, ou les deux ça dépend. T'façon chuis pas conservateur, m'agressez pas.

Le Canada c'est un pays civilisé ? :mrgreen: C'est quand même 'achement plus rare qu'au XIXè. C'est aussi marginal que les violences domestiques.

Ça ne change rien à ce que j'ai écrit, je répondais à ton argument avant de recentrer le débat.

C'est vachement plus rare ou vachement moins documenté. Je ne connais pas de gamin qui sont passés par là et qui s'en soit sortit. Mais j'imagine qu'être trimballé de familles en familles qui n'ont rien à faire de toi c'est mieux que d'être avec des gens qui t'aiment et se bouger pour que tu ais un avenir.

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C'est vachement plus rare ou vachement moins documenté. Je ne connais pas de gamin qui sont passés par là et qui s'en soit sortit. Mais j'imagine qu'être trimballé de familles en familles qui n'ont rien à faire de toi c'est mieux que d'être avec des gens qui t'aiment et se bouger pour que tu ais un avenir.

Les cas de viols pédophiles seraient moins documentés en 2015 qu'au XIXè ? Permet-moi d'en douter.

Puisqu'on est dans le pragmatisme et qu'on a totalement abandonné le principe : mon parrain a été abandonné dans un orphelinat et s'en est très très bien sorti, et est très équilibré. J'ai des amis adoptés qui ont fait une grosse crise identitaire à l'adolescence, au point de faire changer leur nom. Tous les cas sont possibles dans toutes les situations, un gamin élevé en orphelinat n'aura pas nécessairement une moins bonne vie que son camarade adopté.

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Le droit est quelque chose de fondamentalement pragmatique. C'est fait pour vivre dans le monde réel est pas celui de l'axiomatisme.

Quant à l'altérité sexuelle qui n'existerait que par des parents de sexe opposé quand plein de pragmatisme on enlève pas les enfants des veufs ou des mères célibataires, c'est toi qui en fait un principe. Pourquoi pas la nécessité d'être chrétien comme avant 1789 ?

Pour ce qui est des maltraitances, vu la désinformation historique sur la période de la révolution industrielle qui est dans la mémoire collective la période la plus dure de l'humanité comparée à la propagande de l'Etat social post-45 et son manque de transparence, je n'ai pas de difficulté à penser que certains cas sont exagérés et d'autres minimisés (surtout si ça permet de taper l'Eglise au passage). Suffit de voir le traitement prêtre pedophile vs prof pedophile.

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ce n'est pas ce que j'appelle une source. Ou alors si on explique à chaque enfant de 2 ans ton point 3 tu ne t'opposerais pas à l'adoption par un couplé gay?

Ou comme je l'ai dit, quand tu adoptes des enfants plus vieux. Ce n'est pas limité aux nourrissons.

Si tu adoptes un enfant black et que t'es blanc...

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Une approche pragmatique implique de se poser la question de la finalité de chaque dispositif juridique.

A quoi sert le mariage civil? Si le mariage civil ne sert juridiquement à rien, si ce n'est sur le plan patrimonial, il pourrait être remplacé tout aussi avantageusement par une convention patrimoniale et être supprimé juridiquement. La symbolique prendrait le relais, que ce soit une symbolique religieuse (mariage religieux & sacrement) ou non (cérémonie laïque & fête).

Evacuer les questions d'amour, de famille et toute la symbolique permet déjà d'y voir plus clair sur le sort à donner à une loi.

 

A quoi sert l'adoption? Là, c'est déjà plus complexe tant c'est devenu le bordel. Concrètement, l'adoption est une fiction juridique créant un lien de filiation entre deux individus. Il s'agit de servir "l'intérêt de l'enfant" en lui fournissant une "famille". Problème, ledit intérêt n'est pas défini, pas plus que la notion de famille. C'est flou, c'est pas clair, c'est artificiel de bout en bout. Jeter cette notion juridique pour la substituer par une autre me paraît une voie préférable.

 

A mon sens, l'intérêt de l'enfant qu'est censé viser l'adoption, ce n'est pas de l'inscrire dans une lignée, c'est de lui fournir un cadre matériel et moral de développement. Autrement dit, d'être élevé. Le problème relève donc de la question du tutorat, pas de la filiation. L'adoption tape donc à côté. Limiter le nouveau dispositif à la question "qui va élever cet enfant sans tuteurs?" dépassionnera le sujet. L'enfant aura un cadre matériel et moral, il saura d'où il vient (de ses parents, qui seront morts, indignes ou autres). Plus de fiction, que de la clarté. Les homosexuels pourront élever un enfant dans ce cadre, ou des hétérosexuels. Tout le monde est content. Fin de l'histoire.

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Le débat est vicié par un problème terminologique, une confusion entre parenté et parentalité.

 

Les parents ne sont pas une communauté d'individus décidant de prendre en charge un enfant, sans quoi la notion de "beau-parent" n'a plus aucun sens, tout comme les cas où l'oncle, la tante, le cousin ou le grand-père élève l'enfant.

 

Le seul critère de la prise en charge est insuffisant pour qualifier untel ou untel de parent. Un individu en charge de l'enfant est un tuteur, et a une autorité de ce fait. Dans l'écrasante majorité des cas, le tuteur sera le parent. Mais pas toujours. Distinguer les deux me paraît essentiel pour bien comprendre de quoi on parle : lignée ou prise en charge?

 

Le concept de parentalité, qui se concentre sur la prise en charge et le projet parental, est vicié. Outre la construction du mot en elle-même -qui est fausse, mais passons-, ce concept vise à confondre la question de "qui élève" et la question de "qui est le parent", qui sont deux questions différentes. Evacuer ce concept, c'est déjà y voir plus clair.

Une fois ce concept évacué, il reste la parenté. Sont parents ceux qui engendrent, donc il y a nécessairement un père et une mère (ou l'un, ou l'autre) mais il est impossible d'avoir quatre parents, ou deux parents de même sexe (qu'importe leur orientation sexuelle).

Une fois qu'on a dit ça, on a répondu à "qui est le parent?". Mais pas à la question "qui peut élever un enfant?". Et à cette seconde question, je ne vois aucune opposition sérieuse au fait qu'un homosexuel puisse élever un enfant.

 

Je crois que je comprends mieux !

Une fois que l'on a distingué parenté et parentalité, cette histoire d'altérité sexuelle n'est finalement liée qu'à la parenté (définir la lignée) et non pas à la parentalité (définir qui se charge de l'enfant), corrigez moi si je me trompe. Or l'adoption n'a rien à voir avec la question "qui est le père / mère biologique ?" mais bien plutôt avec "qui peut élever l'enfant ?". Donc, on devrait tous être d'accord pour que les homosexuels puissent adopter librement, non ? Ou alors la parentalité doit être un simulacre de la parenté ?

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Le droit est quelque chose de fondamentalement pragmatique. C'est fait pour vivre dans le monde réel est pas celui de l'axiomatisme.

Quant à l'altérité sexuelle qui n'existerait que par des parents de sexe opposé quand plein de pragmatisme on enlève pas les enfants des veufs ou des mères célibataires, c'est toi qui en fait un principe. Pourquoi pas la nécessité d'être chrétien comme avant 1789 ?

Pour ce qui est des maltraitances, vu la désinformation historique sur la période de la révolution industrielle qui est dans la mémoire collective la période la plus dure de l'humanité comparée à la propagande de l'Etat social post-45 et son manque de transparence, je n'ai pas de difficulté à penser que certains cas sont exagérés et d'autres minimisés (surtout si ça permet de taper l'Eglise au passage). Suffit de voir le traitement prêtre pedophile vs prof pedophile.

Moui, Dickens avait beau être un grand affectif il y a un fond de vérité dans l'époque qu'il dépeint. Zola et les autres naturalistes n'étaient pas tendres non plus avec le traitement des enfants à l'époque.

Je n'ai jamais parlé d’altérite sexuelle, c'est une vision pragmatique de l'éducation de l'enfant.

On ne parle pas de droit mais d'appréciation philosophique d'une situation. Et de toute façon il est davantage basé sur des principes supérieurs que sur du bricolage pragmatique (ce vers quoi il tend aujourd'hui, ce qui est dommage).

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On ne parle pas de droit mais d'appréciation philosophique d'une situation. 

 

Ah je croyais qu'on parlait du droit pour les gays d'adopter et pour les enfants de se faire adopter par des gays.

 

 

 

Et de toute façon il est davantage basé sur des principes supérieurs que sur du bricolage pragmatique

 

Des principes supérieurs tirés de la résolution pragmatique de millions de cas individuels.

 

 

 

ce vers quoi il tend aujourd'hui, ce qui est dommage

 

Au contraire, aujourd'hui ça tend vers la loi et le droit définissent la réalité et non la réalité qui définissent les lois et le droit. 

 

 

 

Moui, Dickens avait beau être un grand affectif il y a un fond de vérité dans l'époque qu'il dépeint. Zola et les autres naturalistes n'étaient pas tendres non plus avec le traitement des enfants à l'époque.

 

Et donc parce que personne n'écrit de roman sur le monde confidentiel de "l'aide" à l'enfance, tout va très bien.

 

 

 

Je n'ai jamais parlé d’altérite sexuelle, c'est une vision pragmatique de l'éducation de l'enfant.

 

Et un enfant ne peut pas être élevé par une personne stérile... Donc à la ménopause, on te retire tes gosses.

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A quoi sert l'adoption? Là, c'est déjà plus complexe tant c'est devenu le bordel. Concrètement, l'adoption est une fiction juridique créant un lien de filiation entre deux individus. Il s'agit de servir "l'intérêt de l'enfant" en lui fournissant une "famille". Problème, ledit intérêt n'est pas défini, pas plus que la notion de famille. C'est flou, c'est pas clair, c'est artificiel de bout en bout. Jeter cette notion juridique pour la substituer par une autre me paraît une voie préférable.

 

 

C'est pas parce que c'est flou que ce n'est pas bien. C'est flou pour être suffisamment large et s'adapter aux cas individuels. 

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Ah je croyais qu'on parlait du droit pour les gays d'adopter et pour les enfants de se faire adopter par des gays

Ben voilà, tu en parles, tu l'apprécies, mais tu ne fais pas le droit, là présentement.

 

Des principes supérieurs tirés de la résolution pragmatique de millions de cas individuels.

Résolution desquels ont tous menés vers les mêmes principes supérieurs. Le bricolage de pseudo-principes juridiques au cas par cas n'atteindra jamais le statut des principes précédemment évoqués.

 

Et donc parce que personne n'écrit de roman sur le monde confidentiel de "l'aide" à l'enfance, tout va très bien.

Non seulement personne n'écrit de roman, mais aussi d'essai, de thèse ou quoi que ce soit. Donc soit le phénomène est beaucoup trop marginal pour être significatif, soit le monde de l'enfance vit en parfait vase clos. Ce qui en 2015 est extrêmement improbable.

 

Et un enfant ne peut pas être élevé par une personne stérile... Donc à la ménopause, on te retire tes gosses.

Déjà écrit, ce n'est pas rétroactif puisque c'est "naturel" (la ménopause, la perte d'un parent... L'enfant a déjà connu une situation "normale" qui a ensuite évolué).
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Sauf que tu ne donnes aucun principe pour interdire les adoptions gays. A part que tout ceux avec qui tu as discuté disent : "c'est comme ça."

 

 

 

Non seulement personne n'écrit de roman, mais aussi d'essai, de thèse ou quoi que ce soit. Donc soit le phénomène est beaucoup trop marginal pour être significatif, soit le monde de l'enfance vit en parfait vase clos. Ce qui en 2015 est extrêmement improbable.

 

Ou alors tu ne lis pas Reason est les histoires de parents qui se font retirer leurs gamins parce qu'ils vont tout seul à l'école.

 

 

 

Notable lawsuits[edit]

In 2010 an ex-foster child was awarded $30 million by jury trial in California (Santa Clara County) for sexual abuse damages that happened to him in foster home from 1995 to 1999.[61][62] The foster parent, John Jackson, was licensed by state despite the fact that he abused his own wife and son, overdosed on drugs and was arrested for drunken driving. In 2006, Jackson was convicted in Santa Clara County of nine counts of lewd or lascivious acts on a child by force, violence, duress, menace and fear and seven counts of lewd or lascivious acts on a child under 14, according to the Santa Clara County District Attorney's Office.[61] The sex acts he forced the children in his foster care to perform sent him to prison for 220 years. Later in 2010, Giarretto Institute, the private foster family agency responsible for licensing and monitoring Jackson's foster home and others, also was found to be negligent and liable for 75 percent of the abuse that was inflicted on the victim, and Jackson was liable for the rest.[61]

In 2009 Oregon Department of Human Services has agreed to pay $2 million into a fund for the future care of twins who were allegedly abused by their foster parents; it was the largest such settlement in the agency's history.[63] According to the civil rights suit filed on request of twins' adoptive mother in December 2007 in U.S. Federal Court, kids were kept in makeshift cages—cribs covered with chicken wire secured by duct tape—in a darkened bedroom known as "the dungeon." The brother and sister often went without food, water or human touch. The boy, who had a shunt put into his head at birth to drain fluid, didn't receive medical attention, so when police rescued the twins he was nearly comatose. The same foster family previously took in their care hundreds of other children over nearly four decades.[64] DHS said the foster parents deceived child welfare workers during the checkup visits.[63]

Several lawsuits were brought in 2008 against the Florida Department of Children & Families (DCF), accusing it of mishandling reports that Thomas Ferrara, 79, a foster parent, was molesting girls.[65][66] The suits claimed that though there were records of sexual misconduct allegations against Ferrara in 1992, 1996, and 1999, the DCF continued to place foster children with Ferrara and his then-wife until 2000.[65] Ferrara was arrested in 2001 after a 9-year-old girl told detectives he regularly molested her over two years and threatened to hurt her mother if she told anyone. Records show that Ferrara had as many as 400 children go through his home during his 16 years as a licensed foster parent from 1984 to 2000.[65] Officials stated that the lawsuits over Ferrara end up costing the DCF almost $2.26 million.[66] Similarly, in 2007 Florida's DCF paid $1.2 million to settle a lawsuit that alleged DCF ignored complaints that another mentally challenged Immokalee girl was being raped by her foster father, Bonifacio Velazquez, until the 15-year-old gave birth to a child.[67][68][69]

In a class action lawsuit Charlie and Nadine H. v. McGreevey[70] was filed in federal court by "Children’s Rights" New York organization on behalf of children in the custody of the New Jersey Division of Youth and Family Services (DYFS).[71][72] The complaint alleged violations of the children's constitutional rights and their rights under Title IV-E of the Social Security Act, the Child Abuse Prevention and Treatment Act, Early Periodic Screening Diagnosis and Treatment, 504 of the Rehabilitation Act, the Americans with Disabilities Act, and the Multiethnic Placement Act (MEPA).[73] In July 2002, the federal court granted plaintiffs’ experts access to 500 children’s case files, allowing plaintiffs to collect information concerning harm to children in foster care through a case record review.[71] These files revealed numerous cases in which foster children were abused, and DYFS failed to take proper action. On June 9, 2004, the child welfare panel appointed by the parties approved the NJ State’s Reform Plan. The court accepted the plan on June 17, 2004.[72] The same organization filed similar lawsuits against other states in recent years that caused some of the states to start child welfare reforms.[74]

In 2007 Deanna Fogarty-Hardwick obtained a jury verdict against Orange County (California) and two of its social workers for violating her Fourteenth Amendment rights to familial association.[75] The $4.9 million verdict grew to a $9.5 million judgment as the County lost each of its successive appeals.[75] The case finally ended in 2011 when the United States Supreme Court denied Orange County's request to overturn the verdict.[76]

California[edit]

In April 2013, Child Protective Services in Sacramento sent in police to forcibly remove a 5-month-old baby from the care of parents.

Alex and Anna Nikolayev took their baby Sammy out of Sutter Memorial Hospital and sought a second opinion at Kaiser Permanente, a competing hospital, for Sammy’s flu-like symptoms.[77] Police arrived at Kaiser and questioned the couple and doctors. Once Sammy had been fully cleared to leave the hospital, the couple went home, but the following day police arrived and took Sammy. On June 25, 2013 the case against the family was dismissed and the family filed a lawsuit against CPS and the Sacramento Police Department.[78]

In Stockton, California, two children were taken away from Vuk and Verica Nastić in June 2010 after the children's naked photos were found on the father's computer. Such photos are common in Serbian culture. Furthermore, parents claim that their ethnic and religious rights have been violated – children are not permitted to speak Serbian, nor to meet with their parents for orthodox Christmas. They can meet only mother once a week. Children have suffered psychological traumas due to their separation from parents. Polygraph showed that father did not abuse children. Trial is set for January 26. Psychologists from Serbia stated that few hours of conversation with children are enough to see whether they have been abused. Children were taken from their family 7 months ago. FBIstarted an investigation against the CPS.[79][80][81] The children were reunited with their parents in February 2011.[82]

 

Juste aux US. C'est un fait que les gens sont largement plus tolérants des exactions commises par l'Etat.

 

 

 

Déjà écrit, ce n'est pas rétroactif puisque c'est "naturel" (la ménopause, la perte d'un parent... L'enfant a déjà connu une situation "normale" qui a ensuite évolué).

 

L'enfant qui se fait adopter par un couple gay a aussi connu une situation normale qui a ensuite évoluée. Il ne naissent pas dans les choux pour les garçons et dans les roses pour les filles.

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Quand tu adoptes des enfants passé un certain âge, ils savent bien que ce n'est pas toi qui les a conçu. Je ne vois pas ce qui génerait donc leur adoption par des couples gays.

Toujours mon point 3. On n'est pas d'accord sur ce que sont des parents... Je trouve qu'un des posts les plus intéressants est celui de flashy qui distingue "être parent" et "élever".
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L'adoption est au moins aussi fictive que le mariage civil. C'est une fiction juridique visant à créer artificiellement un lien de filiation.

On me rétorquera que la filiation est nécessairement artificielle, même quand il s'agit de la reconnaître pour les parents biologiques. C'est discutable (la filiation de la mère est recognitive, la filiation du père est davantage sujette à débat...).

Tout cela pour dire qu'on peut tout à fait imaginer un système sans mariage civil ni adoption, respectant les croyances des uns et l'intérêt de tous, y compris des homosexuels et des enfants.

Le débat est vicié par un problème terminologique, une confusion entre parenté et parentalité.

Les parents ne sont pas une communauté d'individus décidant de prendre en charge un enfant, sans quoi la notion de "beau-parent" n'a plus aucun sens, tout comme les cas où l'oncle, la tante, le cousin ou le grand-père élève l'enfant.

Le seul critère de la prise en charge est insuffisant pour qualifier untel ou untel de parent. Un individu en charge de l'enfant est un tuteur, et a une autorité de ce fait. Dans l'écrasante majorité des cas, le tuteur sera le parent. Mais pas toujours. Distinguer les deux me paraît essentiel pour bien comprendre de quoi on parle : lignée ou prise en charge?

Le concept de parentalité, qui se concentre sur la prise en charge et le projet parental, est vicié. Outre la construction du mot en elle-même -qui est fausse, mais passons-, ce concept vise à confondre la question de "qui élève" et la question de "qui est le parent", qui sont deux questions différentes. Evacuer ce concept, c'est déjà y voir plus clair.

Une fois ce concept évacué, il reste la parenté. Sont parents ceux qui engendrent, donc il y a nécessairement un père et une mère (ou l'un, ou l'autre) mais il est impossible d'avoir quatre parents, ou deux parents de même sexe (qu'importe leur orientation sexuelle).

Une fois qu'on a dit ça, on a répondu à "qui est le parent?". Mais pas à la question "qui peut élever un enfant?". Et à cette seconde question, je ne vois aucune opposition sérieuse au fait qu'un homosexuel puisse élever un enfant.

C'est ce poste là que je trouve très intéressant.
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