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Canal Seine-Nord, grands travaux & contribuables


Astha

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Canal Seine-Nord : les Hauts-de-France approuvent le schéma de financement

 

Le Conseil régional des Hauts-de-France a approuvé vendredi le projet de financement du Canal Seine-Nord Europe, dont les travaux doivent commencer en 2017 pour s'achever en 2024. La région est engagée à hauteur de 300 millions d'euros sur 4,5 milliards en tout.

 

Sur proposition du président Xavier Bertrand, l'approbation a été donnée à une large majorité, la droite votant pour et le groupe FN -sur les bancs duquel siège Marine Le Pen- contre, ont précisé les services de la Région.

Ce vote a été salué par le secrétaire d'Etat (Transports, mer, pêche) Alain Vidalies. "Cette étape s'inscrit pleinement dans la démarche volontariste initiée par le gouvernement pour faire aboutir ce projet majeur", a-t-il dit dans un communiqué.

 

Financé par l'Europe, l'Etat et six collectivités territoriales

 

Le protocole de financement et de gouvernance pour la réalisation de l'ouvrage doit être signé par l'Etat et six collectivités territoriales. Une fois ces formalités accomplies, il faudra encore obtenir une déclaration d'utilité publique.

Vieux projet toujours reporté, le dossier a été relancé fin 2014 et la Société du Canal Seine-Nord Europe, établissement public, a été fondée en avril. Les travaux doivent s'achever en 2024.

 

107 km entre Compiègne et Dunkerque

 

Longue de 107 km, située entre Compiègne et le canal Dunkerque-Escaut, la nouvelle infrastructure reliera les bassins de la Seine et de l'Oise au réseau européen à grand gabarit du nord de l'Europe. Elle empruntera en partie le tracé actuel du canal du Nord, dont les voies, actuellement de 14 à 17 mètres de large, devront être élargies à 54 mètres. Six écluses et 61 ponts routiers et ferroviaires devront être construits.

 

Des chargements équivalents à 180 poids lourds

 

Le nouveau canal permettra ainsi le transport de chargements qui atteindront, par convoi, jusqu'à 4.400 tonnes, soit un équivalent de près de 180 poids-lourds.

Le report de trafic de la route à l'eau doit faire baisser les émissions de gaz carbonique et décongestionner les autoroutes régionales. Les écologistes d'EELV contestent toutefois l'intérêt du projet.

 

Un projet à 4,5 milliards d'euros

 

Le coût du chantier s'élève à 4,5 milliards d'euros hors taxes. Le financement est ainsi réparti: 1,8 md de l'Union européenne (soit 40%), 1 md de l'Etat, 1 md des collectivités et 0,7 md d'emprunt. Parmi les collectivités, sont prévus 302,65 millions des Hauts-de-France, 210 de la région Ile-de-France, 200 du département du Nord, 130 de celui du Pas-de-Calais, 100 de celui de l'Oise et 70 millions de celui de la Somme.

A l'achèvement, 5,7 milliards auront été investis, sans compter les plates-formes multimodales adjacentes. Une petite partie des fonds a déjà été engagée pour des études.

 

 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/canal-seine-nord-les-hauts-de-france-approuvent-le-schema-de-financement-1044305.html

 

 

Et via Wikipedia.

 

Le projet:

 

800px-Seine_-_Noord-Europa.png

 

 

Liaison Seine-Escaut

 

La liaison Seine-Escaut (ou liaison Seine-Nord Europe) est un projet visant à relier par un nouveau canal à grand gabarit le port du Havre au Benelux (et non Le Havre à Rotterdam qui sont plus brièvement et plus facilement reliés par voie de mer). Pour cela, ce canal de 106 km doit relier l'Oise (au niveau de Compiègne dans l'Oise) au canal Dunkerque-Escaut (à Aubencheul-au-Bac dans le Nord)1. Son coût a d'abord été estimé à un montant de 4,3 milliards d’euros (plates-formes trimodales incluses)2, partiellement financé par un contrat de partenariat public-privé (CPP) prévu par la loi Grenelle I du 3 août 2009, loi promulguée à la suite du Grenelle de l'Environnement.

 

Ce canal est dit canal Seine-Nord, ou canal Seine-Nord-Escaut (CSNE) ou encore « canal Seine-Nord Europe » (CSNE).

 

Un rapport du Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD) et de l'Inspection générale des finances (IGF) de janvier 20133 estimait le coût réel à plus de 7 milliards. Frédéric Cuvillier, ministre délégué aux Transports, déclarait : « Le coût du canal a été sous-évalué, les recettes ont été surestimées et le financement était tout simplement inatteignable6 ». Il proposait de relancer le dossier en modifiant le tracé du canal et en revoyant son architecture, tout en présentant un nouveau dossier à la Commission européenne afin qu'un tiers du projet soit financé par l'UE6.

 

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liaison_Seine-Escaut

 

 

 

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Le fait qu'ils aient pas été capable d'estimer le cout ne m'étonne pas, c'est souvent comme ça pour les gros projets qu'il soit public ou privée d'ailleurs.

Après, il y a eu des projet bien plus inutile, si l'état pouvait se limiter aux dépense d'infrastructure de se genre, je serais plutôt contant.

 

Après est-ce que ce canal est utile ? Je n'en ai aucune idée.

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Le transport fluvial c'est cool, ça va bien en Belgique, surtout pour les trucs lourd comme des matériaux de construction.

Mais il faut se rendre compte que c'est une goutte dans l'eau du transport en générale. Sur le plan économique, ça n'aura pas de très grandes retombée, on est plus en 1910 ou il faillait transporter la houille sur des péniches. Si tu peux choisir entre mettre ta cargaison sur un camion et l'amener d'Anvers a Paris en cinq heures et le mettre sur une péniche, payer un type cinq jour pour descendre a Paris, payer un camion pour aller le chercher au port de paris et mettre une heure et demi a arriver chez toi, je crois que le choix est vite fait.

 

Du coup justifier un investissement de 4,5 milliards, pour créer un tout nouveau canal sorti de nul part, je suis dubitatif.

 

 

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Le transport fluvial c'est cool, ça va bien en Belgique, surtout pour les trucs lourd comme des matériaux de construction.

Mais il faut se rendre compte que c'est une goutte dans l'eau du transport en générale. Sur le plan économique, ça n'aura pas de très grandes retombée, on est plus en 1910 ou il faillait transporter la houille sur des péniches. Si tu peux choisir entre mettre ta cargaison sur un camion et l'amener d'Anvers a Paris en cinq heures et le mettre sur une péniche, payer un type cinq jour pour descendre a Paris, payer un camion pour aller le chercher au port de paris et mettre une heure et demi a arriver chez toi, je crois que le choix est vite fait.

 

Du coup justifier un investissement de 4,5 milliards, pour créer un tout nouveau canal sorti de nul part, je suis dubitatif.

 

Mhm le calcul est un peu plus complexe parce qu'une péniche, c'est l'équivalent de 2,5 trains et 125 camions environ. 1 péniche unique.

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Mhm le calcul est un peu plus complexe parce qu'une péniche, c'est l'équivalent de 2,5 trains et 125 camions environ. 1 péniche unique.

Oui, je pense qu'il y a largement de la place pour les péniches, surtout si les autoroutes pouvaient fixer les péages librement. Pour en avoir le cœur net il faudrait privatiser VNF.

Et puis le transport par canal pourrait faire autre chose que des péniches de marchandises mais tout ce qui est croisière locale cf Vincent Andres. Des propriétaires privés trouveraient sûrement de bons moyens de développer le côté touristique.

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Mhm le calcul est un peu plus complexe parce qu'une péniche, c'est l'équivalent de 2,5 trains et 125 camions environ. 1 péniche unique.

 

Pour les vraquiers qui déplacent du sable et des gravats surement, mais pour la grande majorité du transport de marchandises qui se fait en containers, j'ai plus de doute sur la viabilité du projet, pour les mêmes raisons que le rail n'est pas le mode de transport principale de marchandise.

 

Après, on peut de dire que cramer de l'argent pour cramer de l'argent, autant faire un canal qui servira encore dans 100 ans que construire une nouvelle ligne de TGV.

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Pourquoi c'est pas privé ?

 

Il ne semble même plus y avoir de financement privé:

 

(Wikipedia)

 

Coût : estimé à 3,6 milliards d’euros en 2006, puis porté à 4,2 milliards d'euros en 2007, et finalement à 7 milliards en 2013.

 

Attention: les chiffres ci-dessous ne sont pas à jour.

 

Financement privé : 2,1 milliards d'euros[réf. nécessaire].

État : 900 millions d'euros[réf. nécessaire].

Collectivités : 900 millions d'euros[réf. nécessaire].

Union européenne : 333 millions d'euros

 

 

 

et maintenant:

 

Financé par l'Europe, l'Etat et six collectivités territoriales

 

Un projet à 4,5 milliards d'euros

 

Le financement est ainsi réparti: 1,8 md de l'Union européenne (soit 40%), 1 md de l'Etat, 1 md des collectivités et 0,7 md d'emprunt. Parmi les collectivités, sont prévus 302,65 millions des Hauts-de-France, 210 de la région Ile-de-France, 200 du département du Nord, 130 de celui du Pas-de-Calais, 100 de celui de l'Oise et 70 millions de celui de la Somme.

 

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Pour les vraquiers qui déplacent du sable et des gravats surement, mais pour la grande majorité du transport de marchandises qui se fait en containers, j'ai plus de doute sur la viabilité du projet, pour les mêmes raisons que le rail n'est pas le mode de transport principale de marchandise.

Pour les containers, des péniches avec ponts adaptés sont possibles et ça représente là encore au moins une centaine de camions.

Et même si on se contente du vrac, ça fait tout de même des paquets de choses transportables (parce qu'il n'y pas que les minéraux : grain, farine, foin/fourrage par exemple).

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  • 2 weeks later...

Marrant, je n'aurais pas pensé à Borloo pour un canal transportant de l'eau... pour une conduite forcée de pastis, peut-être.

 

Surtout que pas très loin, il y avait un projet lui correspondant:

 

 

Le brasseur belge De Halve Maan aura bientôt son pipeline de bière ! Ce chantier un peu fou démarré en décembre dernier doit s'achever cet été.

 

Installée dans le centre historique de Bruges depuis 1856, la brasserie De Halve Maan ("demi-lune" en flamand) est depuis 2010 séparée de son usine d'embouteillage qui s'est installée dans la périphérie de la ville. Résultat : de nombreux déplacements en camions pour mettre en bouteille son précieux breuvage.

 

Pour faciliter le transport et limiter les nuisances pour les riverains, la décision a donc été prise de créer le premier pipeline réservé à la bière ! Le tuyeau long de 3,2 kilomètres peut déplacer 4 000 litres par heure entre la brasserie et l'usine. Le fruit d'un investissement de 4 millions d'euros, dont 300 000 euros récoltés par une campagne de financement participatif.

 

Ce pipeline (ou bièroduc ?) est installé par l'entreprise belge Denys, davantage habituée à travailler sur des projets liés au transport des hydrocarbures ou de l'eau, et empruntera notamment les célèbres canaux de la Venise du Nord. On peut en voir une portion dans ce reportage de Wired.

 

 

http://www.usinenouvelle.com/article/l-industrie-c-est-fou-un-pipeline-de-biere-sous-les-paves-de-bruges.N394402

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