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Scandale Du Siecle Or Troll ?


Messages recommandés

J'avais pas vu. Virtuellement par forum interposé ou en chair et en os ?  :doigt:

Peut-être en chair et en os. ça serait rigolo si c'était le cas :icon_up:

Je me souviens avoir discuté avec un universitaire en informatique alors que j'étais analyste programmeur détaché à la Sogerma, il y a environ 12-15 ans…

Je ne sais pas si j'ai perdu des opportunités de boulot à cause de mon refus de porter un costume de pingouins, toujours est-il que je n'ai plus jamais porté de cravate depuis l'armée et que j'assume pleinement ce choix :warez:

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Peut-être en chair et en os. ça serait rigolo si c'était le cas  :icon_up:

Je me souviens avoir discuté avec un universitaire en informatique alors que j'étais analyste programmeur détaché à la Sogerma, il y a environ 12-15 ans…

Je ne sais pas si j'ai perdu des opportunités de boulot à cause de mon refus de porter un costume de pingouins, toujours est-il que je n'ai plus jamais porté de cravate depuis l'armée et que j'assume pleinement ce choix  :warez:

Je ne vois pas ce que Linux a à voir dans ce débat. Merci de ne pas ranimer la querelle logiciels commerciaux contre logiciels "libres". :doigt:

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Le verlan est un jeu linguistique très sympathique qui est d'autant plus appréciable que celui qui le pratique maîtrise la langue mère qui en a accouché. Je regrette la disparition du javanais qui était également fort comique.

J'aime particulièrement ce vers de Serge Gainsbourg (Lemon incest)

"Naive comme une toile du nierdoi seaurou"

C'était plutôt pathétique de voir un soir à la téloche un parigot adepte du verlan, de l'argot et du javanais, look "Les Démons de Jésus" parler à Djamel DEBBOUZE qui retenait mal un sourire moqueur en l'écoutant.

Ah ces adorables gens de gauche, pétris d'humanisme qui préfèrent se rassurer de nous voir jouer les guignols plutôt que d'accepter de nous voir naturellement nous tourner vers un mode de vie "bourgeois", modèle qu'ils critiquent en beuglant tout en se roulant dedans à la moindre occasion.

Dovobo, excuse-nous de vivre, Chitah, moi et les autres. Nous sommes ce petit bug persistant de ta matrice alter-rebelle, un petit grain de sable dans ta culotte rose bonbon.

Si tu te montres plus aimable avec les interlocuteurs de ce forum, peut-être qu'on se lâchera avec quelques "putain d'ta race" et autres formules de politesse de la téci.

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C'était plutôt pathétique de voir un soir à la téloche un parigot adepte du verlan, de l'argot et du javanais, look "Les Démons de Jésus" parler à Djamel DEBBOUZE qui retenait mal un sourire moqueur en l'écoutant.

Qui c'était ce bouffon? Renaud? Vi'dma reum!

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Qui c'était ce bouffon? Renaud? Vi'dma reum!

Un des multiples figurants bouffons que ce genre d'émissions (DECHAVANNE dans cet exemple) consignent dans une base de données de contacts.

Si je suis la logique Dovobo, peut-être que l'affirmation et le respect de mon "identité véritable" (copyright Dovobo) contre vents et marées du bon sens et des régles implicites du commerce et de l'échange me permettront -suprême récompense- de figurer dans cette base de données ?

De la bougnoulisation à la bouffonisation.

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Un des multiples figurants bouffons que ce genre d'émissions (DECHAVANNE dans cet exemple) consignent dans une base de données de contacts.

Si je suis la logique Dovobo, peut-être que l'affirmation et le respect de mon "identité véritable" (copyright Dovobo) contre vents et marées du bon sens et des régles implicites du commerce et de l'échange me permettront -suprême récompense- de figurer dans cette base de données ?

De la bougnoulisation à la bouffonisation.

Ca me rappelle un sketch du Théâtre de Bouvard, consistant en une parodie d'une émission destinée à lutter contre le racisme: "Il faudrait trouver un arabe rassurant…. par exemple un Arabe grand, blond avec les yeux bleus."

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Tu devrais peut-être aller voir le film d'Abdellatif Kechiche qui montre comment le langage tribal de banlieue - que le tabou profond que tu manifeste ne peut pas caractériser clairement - peut très bien s'approprier la langue française la plus classique, en l'occurence Marivaux.
En clair, tu pense que le client va se sentir agressé par sa façon de parler. Tu ne te rend pas compte que tu remets en cause l'indentité même - on pourrait dire l'intégrité- de cette personne. C'est du racisme.

Ho, ça alors c'est bizarre, mais je ne me vois pas parler du langage des arabes, mais bien juste du langage de la banlieue.

Mais qui a bien pu faire l'extrapolation sur les arabes? Je vous mets au défit de trouver dans mes propos une assimilation de l'identité magrèbhine avec ce langage.

Vous avez fait ce glissement tout seuls, mettant en évidence vos préjugés.

Quelqu'un qui parle en verlan, je ne le remarque même pas, parce que j'ai toujours été habitué à fréquenter des autres qui parlaient comme ça. Ceux qui ignorent que cette façon de parler n'a rien d'extraodinaire en ont peur. Et tu manifeste cette peur en t'imaginant que ce mode de langage va causer des problèmes. Merci TF1 pour la tolérance indisponible.
Comme je le disais donc auparavant, ce n'est pas une simple haine de couleur. Mais c'est une lutte ethique qui comprend bien d'autres variables

Notez bien - prenez des notes si vous arrivez pas à suivre - que j'utilise le mot éthique et pas ethnique. C'est une nuance importante, ça va finir par rentrer.

L'identité d'une personne est collective ET individuelle. Elle est également multiple : c'est l'appropriation personnelle de plusieurs identités collectives. Enfin, l'identité d'un individu, toujours en construction, n'est pas statique. Stigmatiser et confiner les individus dans une seule identité sociale, voire ethnique, en leur déniant la possibilité de se construire leur propre identité individuelle est risible de la part de quelqu'un qui prétend défendre l' "intégrité" des individus et s'opposer au racisme.

Ouais donc voilà l'exemple parfait du gars qui, sur ce forum, après avoir lu le torrent de merde que 3 pinpins déversent sans participer à la reflexion - c'est un problème que les responsables devraient s'atteller sérieusement à résoudre- s'imagine que je parle d'ethnie alors que je parle d'éthique.

L'identité des jeunes de banlieue est de fait statique, ce n'est pas moi qui l'invente. C'est une question de conscience de ce qui se passe dans la société que de voir ça. C'est une identité qui est stigmatisé en permanence par les reflexes et les réactions dont elle est l'objet.

Leur irresponsabilité naît de ce sentiment de ne pas être à sa place, alors même qu'ils sont intégrés à l'école de la Répudique.

Est-ce un bon exemple de prendre le cas d'un lascard qui, pour un entretien d'embauche à la banque, ne parlerait pas assez bien selon la norme pour être prit? Non, il n'a même pas les moyens d'avoir accès à l'information pour avoir l'entretien. Le problème ne se situe pas à ce niveau là.

Ce que je disais à LaFeec c'est que le mode de langage ne peut servir d'élément discriminant si la personne à effectivement les compétences pour faire le métier qu'on lui demande. Ca ne va pas plus loin.

Le problème des maghrèbins est tout autre. Une grande part d'entre eux connait la désintégration sociale, mais leur identité entière n'est pas réductible dans ses sitgmates. D'un autre coté, leur vie n'est pas condamné à l'assimiliation au mode de vie franchouillard de base, on semble perdre de vue que les pratiques culturelles sont libres.

De l'uniformisation de l'éthique recquise pour s'intégrer dans le monde du travail et sur le marché tout court. De l'école à la fac jusqu'à l'entreprise le formatage culturel est destructeur, c'est ça que depuis le début je pointe sans que vous vous en apercevez.

C'est de ça que ceux qui n'ont pas le formatage recquis, le refusent, consciement ou parce qu'on les rejette, se démarquent. C'est de là que naît la violence.

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Ce que je disais à LaFeec c'est que le mode de langage ne peut servir d'élément discriminant si la personne à effectivement les compétences pour faire le métier qu'on lui demande. Ca ne va pas plus loin.

La façon de s'exprimer, discours intelligible ou non, clarté des propos, vocabulaire employé, ton employé dans telle ou telle situation professionnelle fait partie de tes compétences.

Tu ne peux pas t'exprimer comme un lascar de banlieue pour vendre une Citroën à deux retraités quand bien même tu aurais les autres compétences de vendeur de voitures (voleur) nécessaires pour exercer ce métier.

Tu ne peux pas t'exprimer comme un lascar de banlieue pour exposer un projet dans une réunion quand bien même tu aurais toutes les compétences techniques pour parler d'un produit ou l'utiliser.

Quand un gamin cause comme un lascar de banlieue, Maghrébin ou non - et je te signale qu'au départ tu as évoqué le cas de Maghrébins et de leur échec professionnel dans une tranche d'âge très précise (*) - il véhicule une image dont tu ne peux nier la conotation négative et qui le dessert dans de nombreuses situations profesionnelles. Dans certaines, minoritaires, cela le dessert moins ou pas du tout, ce qui prouve aussi que la discrimination sur ce point n'est pas systématique. Question de place à trouver pour soi en fonction de son comportement.

Supposer qu'un gamin peut s'exprimer et se comporter toujours ainsi et que cela ne devrait avoir aucune conséquence sur son recrutement, son travail et sa manière de l'exercer est absurde.

Affirmer que c'est le fondement de son identité, qu'il n'a pas à en sortir et que c'est à son environnement professionnel de s'adapter est intellectuellement malhonnête.

Quand tu viens ici et que tu réponds à tes interlocuteurs avec aggressivité, cynisme et suffisance tu adoptes un comportement qui te dessert, qui empêche les gens de te prendre au sérieux et suscite des réactions vives à la hauteur de ton comportement. Libre à toi de ne pas changer, libre à toi de prendre les gens du haut de tes certitudes. Mais au final, la discussion échoue bien que tu puisses (j'espère pour toi) avoir d'autres qualités.

Est-ce que ce parallèle avec ce que je décris plus haut te paraît pertinent ?

A l'époque de l'adolescence, une des questions existentielles que se posaient pas mal de mes potes était "est-ce que quand je fais ou dis ceci ou cela je suis un Arabe ou un Français".

Qunize ans après ceux qui ont fait l'effort et la concession de s'adapter en fonction des situations et des circonstances mènent leur barque, les autres végètent.

S'interroger sur son identité et ne pas en ébranler les fondements je suis d'accord. Mais quand tu parles d'identité pour ce qui relève d'une mode, une simple veste cache-misère intellectuelle qui cache les vraies interrogations de l'adolescence, permets-moi de douter de tes arguments.

(*) :

Et puis, quand même, parler de la minorité de français d'origine maghrèbine qui s'insèrent bien comme argument en face du constat de l'échec de l'intégration de la génération actuelle est de la démagogie vraiment usée.

Les chiffres de l'INSEE de 2004 parlent d'eux-mêmes. Le % des jeunes de - 26 ans au chômage est de 20%. Les maghrèbins du même âge sont 40% à être au chômage…

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Ca me rappelle un sketch du Théâtre de Bouvard, consistant en une parodie d'une émission destinée à lutter contre le racisme: "Il faudrait trouver un arabe rassurant…. par exemple un Arabe grand, blond avec les yeux bleus."

Il s'agit aussi d'un sketch d'Alex METAYER sur la télévision.

Y'a la même tirade avec un "homosexuel rassurant. Il serait même bucheron. On irait le chercher dans les Vosges". :icon_up:

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L'identité des jeunes de banlieue est de fait statique, ce n'est pas moi qui l'invente.

Si. Tu inventes.

Ouais donc voilà l'exemple parfait du gars qui, sur ce forum, après avoir lu le torrent de merde que 3 pinpins déversent sans participer à la reflexion - c'est un problème que les responsables devraient s'atteller sérieusement à résoudre-

Tu as raison. A l'avenir, je devrais m'abstenir d'engager la discussion avec quelqu'un qui préfère l'invective au débat.

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Tu connais beaucoup de débat sans invectives? Discussions à la limitte, et encore.

Tu ne peux pas t'exprimer comme un lascar de banlieue pour vendre une Citroën à deux retraités quand bien même tu aurais les autres compétences de vendeur de voitures (voleur) nécessaires pour exercer ce métier.

Je pense que certains lascards ont des compétences supérieures pour ce genre de tâches. Et franchement pourquoi pas? Je n'admets pas cette pseudo lutte des classes, je crois que tout le monde peut très bien se comprendre. Et dailleurs n'importe quelle racaille se sent obligé d'adapter son langage à ses interlocuteur et, idem pour ces derniers. N'importe qui en fait, moi par exemple, ici, je me fais très bien comprendre.

il véhicule une image dont tu ne peux nier la conotation négative et qui le dessert dans de nombreuses situations profesionnelles. Dans certaines, minoritaires, cela le dessert moins ou pas du tout, ce qui prouve aussi que la discrimination sur ce point n'est pas systématique. Question de place à trouver pour soi en fonction de son comportement.

- Je ne parle que de cette conotation négative, la critique et affirme qu'elle n'a pas lieu d'être, c'est une façon de reconnaitre qu'elle éxiste.

- Je suggère à ceux qui ont laissé entendre qu'une racaille peut trouver un job dans un magasin de streetwear d'aller effectivement voir que ceux qui travaillent là-dedans n'ont rien de rebus de la société. Au contraire. Quant on devient violent et enragé à ce point c'est vraiment qu'on a aucun endroit où se reconnaitre.

Supposer qu'un gamin peut s'exprimer et se comporter toujours ainsi et que cela ne devrait avoir aucune conséquence sur son recrutement, son travail et sa manière de l'exercer est absurde.

Affirmer que c'est le fondement de son identité, qu'il n'a pas à en sortir et que c'est à son environnement professionnel de s'adapter est intellectuellement malhonnête.

S'exprimer et se comporter n'est pas tout à fait la même chose. Jusque là j'ai parlé du langage parce qu'on a admit que sur ce critère on peut exclure avec bonne conscience toute une frange de la population.

Il faudrait que tu dises ce que tu entends par "se comporter ainsi".

Et où ais-je affirmé que son environnement professionnel devait s'adapter à lui??? Il y a vraiment des problèmes lecture ici, où alors on s'invente ce que dit l'autre en regardant à coté de l'écran - ça peut causer quelques petites distorsions je le crains.

Comme tu m'a mal suivit avant, je supposais qu'une racaille est absente du milieu professionnel, quel qu'il soit. Dans une banque, puisque cet exemple avait été prit, yen a 0, dans toutes les banques du monde. Et donc ont voit mal comment l'envirronnement professionnel devrait s'adapter à eux.

C'est à eux de se responsabiliser, en réussisant des choses par eux-mêmes, dans une société ne les enfermant pas dans un vide identitaire qui les mène inexorablement au racisme et à l'ignorance.

En effet, le langage qu'on assimile bien vite à la racaille est un bout d'identité, c'est à ça qu'on se rattache pour exercer la ségrègation, et une société libre ne peut fonder l'intégration sur des artifices dont le choix repose dans les volontés personelles.

Aulieu de croire que quelqu'un n'est pas employable parce qu'il parle verlan, on devrait plutôt se rendre compte qu'il ne l'est pas parce qu'il n'a pas de diplôme et de culture. Expliquer sont exclusion par sa façon de parler c'est une façon de ne voir que la surface du problème.

Et puis, quand même, parler de la minorité de français d'origine maghrèbine qui s'insèrent bien comme argument en face du constat de l'échec de l'intégration de la génération actuelle est de la démagogie vraiment usée.

Les chiffres de l'INSEE de 2004 parlent d'eux-mêmes. Le % des jeunes de - 26 ans au chômage est de 20%. Les maghrèbins du même âge sont 40% à être au chômage…

Non, désolé je ne vois que des chiffres, pas d'assimilation à une façon de parler. Peut-être parce que ce n'est qu'un effet, pas le centre du problème…

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Le monde, un point de vue

Les agresseurs ne sont pas plus proches du prolétariat que les agressés de la bourgeoisie. Ils appartiennent plutôt à cette couche d'exclus née de la délocalisation massive du travail ouvrier à partir des années 1970 et de l'éclatement des anciennes solidarités qui y étaient liées. Discriminés par leurs origines sociales et ethniques, relégués dans des ghettos, orientés malgré eux dans des filières sans avenir, certains de ces jeunes plongent dans les mirages de l'économie parallèle et assouvissent leur fantasme de toute-puissance dans l'hyperviolence à la Orange mécanique, dernier réceptacle d'un capital corporel qui ne trouve plus à s'employer.

(…)

Loin de contester le système, les identités refuges qu'ils se fabriquent au sein de leur sous-culture de ghetto le reproduisent jusqu'à la caricature : conquête de territoires, consommation effrénée de marques, haine de la différence, machisme, cynisme, business, guerre de tous contre tous.

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oMais ce désarroi est aussi redoublé par le silence gêné que l'on observe chez nombre de nos amis politiques, à gauche et à l'extrême gauche, comme si voir et penser cette situation nouvelle dérangeait le confort de leur représentation du monde. A la difficulté de faire partager l'expérience des victimes s'ajoute ainsi le déni de ceux qui devraient en être solidaires.

Nous sommes convaincus que refuser de penser cette réalité revient seulement à laisser les démagogues de tous bords s'en emparer, au risque de l'aggraver.

J'ai eu un instant d'espoir en lisant ce paragrpahe: j'ai cru sentir une volonté de comprendre, et d'expliquer, mais j'ai vite déchanté.

Au-delà de cette question essentielle, il nous faut nous interroger pour comprendre comment des jeunes exclus du système scolaire, pour la plupart issus de l'immigration, en sont arrivés à considérer comme leurs ennemis d'autres jeunes manifestant pour l'égalité des chances.

PArce qu'ils ont été bougnoulisés depuis leur naissance, ils sont maintenant mouslimisé (en effet, le bicot, le arabe est forcément un mouslim, c'est évident, et il est donc plein de fierté lorsqu'il voit s'ériger le CFCM.

Discriminés par leurs origines sociales et ethniques, relégués dans des ghettos, orientés malgré eux dans des filières sans avenir, certains de ces jeunes plongent dans les mirages de l'économie parallèle et assouvissent leur fantasme de toute-puissance dans l'hyperviolence à la Orange mécanique, dernier réceptacle d'un capital corporel qui ne trouve plus à s'employer.

Cette sale gauchiste oublie que ce sont ses amis qui ont bougnoulisés les arabes, alors même que les entreprises privées, comme Mc Donald's Carrefour, etc… donnaient leur chance aux arabes, sans même se poser la question de leur degré de bougnoulitude, ou de leur origine proletarienne.

Comme on l'a vu le 8 mars, l'ordre néolibéral se nourrit de cette forme contrôlée d'illégalisme.

:icon_up:

L'histoire nous démontre que la pulsion raciste, l'exclusion de l'autre, et son contraire, le dépassement de l'altérité par l'affirmation d'une société commune, n'ont cessé de se livrer une lutte sans merci en tous lieux et depuis l'aube de l'humanité. La bête immonde sommeille en chacun et l'éclatement communautariste qui accompagne la barbarie libérale lui prépare encore de beaux jours.

Exact, et la gauche porte une responsabilmité écrasante vis à vis de cette bougnoulisation.

A force de dire aux arabes que ce sont des arabes, ils finissent par ce comporter en arabes.

J'ai hâte de voir ce que les traiter de (et en) mouslims va donner, j'ai vraiment hâte de voir ce chaos dans la décennie à venir.

Voir et penser ce racisme à l'envers est nécessaire pour comprendre le degré de fracture au sein de la jeunesse.

QUEL AVEU TERRIBLE, C'EST DU RACISME, PAS DU RACISME A L'ENVERS!!!!!

Cette dame a donc en tête "racisme= ne pas aimer les arabes".

Ni blancs, ni blacks, ni beurs, notre identité n'est pas seulement faite de nos origines, mais de ce que nous faisons de nos vies.

La totalité du texte est basée sur une analyse découpant la population en blancs versus black/beurs, mais bon, c'est pas grave.

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Précision: je ne suis pas raciste, bien évidemment, et pour ceux qui ne m'ont pas encore beaucoup lu, je précise.

Si j'emploie si souvent le terme "arabe", c'est pour exprimer l'idée suivante: en politique, commencer à raisonner sur la catégorie X, finira par placer celle-ci soit en position de boureau, soit en position de victime.

De même, lorsque l'on discute des femmes, pardon, de la Femme, j'utilise le terme "les faibles femmes", pour encore plus appuyer le coté victime.

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[nous sommes depuis longtemps engagés dans le combat contre] les politiques de relégation dont ces violences sont le résultat

Elle aura voulu écrire: régulation :warez:

silence gêné que l'on observe chez nombre de nos amis politiques, à gauche et à l'extrême gauche

:icon_up:

Nous qui avons fait nos premiers pas dans les luttes sociales à la fin des années 1970 sommes bien placés pour savoir que la jeunesse a besoin d'affirmer son autonomie politique

Moi qui suis encore jeune, je pourrais affirmer à ces vieilles pelures socio-logiques que concevoir une notion aussi abstraite que la jeunesse comme une entité pensante relève du pur fantasme. La jeunesse est, au choix, plurielle, divisée, éclatée, diverse, bref, composée d'individus, incapables de s'unifier pour battre d'un même coeur et penser d'un seul cerveau, et c'est tant mieux.

Ce qui a été cassé le 8 mars, c'est la manifestation lycéenne, contrainte de se disperser à mi-parcours, et avec elle la mobilisation des jeunes contre la loi Fillon et une éducation toujours plus inégalitaire.

Oh, les autres, eh! Ils ont tout cassé une belle machine revendicative superbement pensée dans les cercles "syndicaux et associatifs".

Cette lecture est doublement erronée. D'abord parce que les lycéens qui manifestaient le 8 mars n'étaient pas des "bourgeois", mais venaient essentiellement des couches moyennes et des classes populaires.

passe encore mais

A l'inverse, les écoles d'élite, publiques ou privées, où se reproduit la bourgeoisie, étaient évidemment absentes de la mobilisation.

relève du mensonge pur et simple. Ces écoles d'élites forment beaucoup plus de jeunes polit-conscients que les autres, et sont de fait largement surreprésentées dans les manifestations de tout ordre citoyen. Près de 40 ans après mai 68, quelques abrutis refusent toujours de reconnaître que la pensée et l'action gauchistes, collectivistes, altercomprenantes et antilibérales, émane d'acteurs largement issues de la bourgeoisie, petite moyenne ou grande, bref de "dissidents" ou voulant passer comme tels.

Nota: relevez le cliché bourdieuesque de la reproduction. Sociologue de gauche, la dame? :doigt:

Ils appartiennent plutôt à cette couche d'exclus née de la délocalisation massive du travail ouvrier à partir des années 1970 et de l'éclatement des anciennes solidarités qui y étaient liées.

Deux si gros fantasmes dans une même phrase! Si seulement c'était de la littérature érotique….

leur fantasme de toute-puissance dans l'hyperviolence à la Orange mécanique

Bien piètre analyse des motivations des personnages de ce film.

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Rappel: l'article posait la problématique suivante:

Au-delà de cette question essentielle, il nous faut nous interroger pour comprendre comment des jeunes exclus du système scolaire, pour la plupart issus de l'immigration, en sont arrivés à considérer comme leurs ennemis d'autres jeunes manifestant pour l'égalité des chances. Or, à de rares exceptions près, les analyses proposées par les commentateurs sont incapables d'appréhender la nouveauté de cette situation.

Et bien la réponse en est bazardée en une pauvre phrase:

Exclus du système éducatif, ils le sont aussi des combats pour sa transformation et n'entretiennent plus avec ceux qui luttent que ressentiment et jalousie sociale.

1/ cette réponse n'est même pas originale

2/elle n'explique rien, ne se base sur rien

3/ Il y a un lien logique inexpliqué, infondé, un donc implicite: "Exclus du système éducatif" donc "des combats pour sa transformation"

Ou celà aurait-il mené nos auteurs?

Sans doute à un aveu du style : en adoptant une attitude qui ne correspond pas aux attentes des Bons Réformateurs [NOUS], ces jeunes se privent malheureusement de prétendre pouvoir revendiquer une part des bénéfices que nous pourrions obtenir de réformes à notre avantage

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Merci de ton éclairage chitah, j'aimerai bien que l'on m' explique comment un quotidiens qui laisse une idiote écrire de pareil connerie peut encore se faire appeler de référence. Rassurez moi il ne faut plus faire d'étude pour être journaliste? Un stage au Mrap (passé a traquer chaque petite phrase déviante de la pensée unique) ou a indymedia suffit?

Un autre truc qui m'a fait bondir "orientés malgré eux dans des filières sans avenir"

Je suppose que par filière sans avenir elle entends filière manuel, alors même qu'on manque de plombier que le bâtiment recrute sans cesse (comme l'a noté jabial) et que les agences intérim regorge de proposition pour diverses métiers manuelles alors qu'il n'y a quasiment rien pour les secteur tertiaire a part des poste de vendeur. Mais pas étonnant que pour madame ce soit des filières sans avenir, vu que elle et ces semblables notamment la quasi totalité des bobo de profs de l'inéducation nationale ont tout fait depuis vingt ans pour faire passer ceux qui exercent des métiers manuelles pour des cons qui n'ont rien foutu à l'école et en plus c'est déshonorant de ce salir les mains, non plutôt que de gagner 15000 francs, par mois a réparer les toilettes des gens (c'est au bas mot ce que gagne un plombier dans ma région), ils vaut bien mieux être aux chômage avec une maîtrise de lettre, comme ça on peut cité lao tseu et kafka en allant réclamé son RMI en ayant toujours les mains propre, question de noblesse.

Pour finir j'aimerai bien savoir juste pour rire ce que notre quotidien de référence champion de l'intégration fait pour les jeunes de banlieue, combien d'entre eux on droit à leur tribune les utilises ils pour autre chose que vider les poubelles et nettoyer les bureau d'une si brillante rédaction.

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Suite et fin

Comme on l'a vu le 8 mars, l'ordre néolibéral se nourrit de cette forme contrôlée d'illégalisme. Utilisée  :icon_up:  ponctuellement pour briser une manifestation parisienne, cette violence est en général maintenue à la périphérie, mais elle justifie en même temps un quadrillage généralisé et elle est forcément coupée des classes populaires puisque celles-ci en sont les premières victimes. Elle est politiquement sans péril et économiquement sans conséquences. Bouc émissaire de toutes les inquiétudes sociales, elle permet de fabriquer un "ennemi intérieur" face auquel l'Etat peut se constituer comme garant de l'ordre et justifie d'autant l'apartheid social et la logique sécuritaire qui en est le corollaire.

Mon Dieu… tout cela a déjà été tant de fois ressassé…

Pour l'expression extrêmement révélatrice de racisme à l'envers, j'avais préparé une tirade, mais elle fait largement doublon avec l'analyse de Chitah que je partage largement: la révélation involontaire de l'idée de racisme unidirectionnel. Si ces penseurs ne comprennent pas leur erreur, ils ne pourront jamais contrer efficacement le FN (mais, ça, on le sait depuis longtemps), qui sait parfaitement retourner la propagande des autres à son avantage, et surfe tranquillement sur les incidents du 8 mars pour convaincre un peu plus son électorat.

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Rassurez moi il ne faut plus faire d'étude pour être journaliste? Un stage au Mrap (passé a traquer chaque petite phrase déviante de la pensée unique) ou a indymedia suffit?

Si tu avais lu attentivement jusqu'au bout, tu aurais remarqué que ce truc est publié comme point de vue (extérieur à la rédaction), et écrit par une sociologue et deux parents (donc pas de journaliste).

J'ajouterai que les journalistes n'ont jamais été aussi mauvais que depuis qu'on les forme - et je parle en connaissance de cause. Il est loin le temps où les pages économiques étaient écrites par des économistes à belle plume, par exemple…

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Si tu avais lu attentivement jusqu'au bout, tu aurais remarqué que ce truc est publié comme point de vue (extérieur à la rédaction), et écrit par une sociologue et deux parents (donc pas de journaliste).

Oui ben désolé je me suis contenté de lire l'article en diagonale.

J'ajouterai que les journalistes n'ont jamais été aussi mauvais que depuis qu'on les forme - et je parle en connaissance de cause. Il est loin le temps où les pages économiques étaient écrites par des économistes à belle plume, par exemple…

C'est justement ça qui est desolant en principe ça devrait etre l'inverse mais le probleme c'est aussi que pour faire sa place dans une grande rédaction c'est souvent copinage et companie, pas etonnant qu'ils pensent, tous la meme chose.

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C'est justement ça qui est desolant en principe ça devrait etre l'inverse.

Non, pas du tout. Pour être un bon journaliste, il faut savoir de quoi on cause. Pour savoir de quoi on cause, il faut se spécialiser. Je vois mal des écoles de journalistes spécialisés en politique congolaise ou haitienne ou en industrie vinicole naitre. Les écoles de journalisme enseignent la forme et pas le fond.

La façon anglaise de faire est bien meilleure: le journalisme est la spécialisation que tu fais après tes étdues, en un ou deux ans. Tu es donc juriste, économiste, politologue ou que sais je, et en plus on t'a enseigné les techniques. Il est vrai qu'en france on pratique peu ou prou comme ça aussi, mais le lien avec le politique est maintenu à un niveau tellement hallucinant que la situation ne peut pas s'améliorer.

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Disons que j'avais dans l'idée qu'avant on devenait journaliste un peu par hasard sans forcement avoir de grande conaissance en quoi que ce soit je pensais naivement que c'est dans ce but que les ecoles de journalistes avaient été crée, sinon je rejoind ton point de vue rien ne m'enerve plus qu'un journaliste qui s'improvise spécialiste de ce qu'il ne connait pas.

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