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Mégille

Tribun de la Plèbe
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Tout ce qui a été posté par Mégille

  1. Mégille

    La réforme des retraites

    Ils ont une retraite spéciale les chauffeurs routiers ? je ne les trouve pas là dessus : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2504 Sinon, j'ai une petite question sur la retraite par répartition en général. J'ai vu qu'en Suède ils font varier automatiquement en fonction de la démographie le montant des pensions de l'élément par répartition de leurs retraites. J'imagine qu'on pourrait aussi faire varier le montant des cotisations. Mais pour que le régime soit vraiment par répartition, c'est à dire, pour que tout ce qui est récolté soit immédiatement redistribué, il faudrait qu'au moins soit les cotisations soit les pensions varient, ce n'est pas le cas chez nous, que je sache. Mais dans ce cas, si les caisses de retraites ont des recettes, est-ce que le système n'est déjà pas en partie par capitalisation ? Une partie de l'argent versée doit venir des revenus du capital accumulé.
  2. Oui, c'est bien la ref que je cherchais, merci ! (je la cherchais dans le sr15, mais c'est donc dans l'ar6)
  3. Il y a encore des humains au Venezuela ? Je veux dire, vivants.
  4. J'ai souvenir d'un passage du sr15 (je crois) qui avançait qu'un réchauffement de 1.5 aurait un impact assez minime sur l'économie comparée à d'autres facteurs, mais je n'arrive plus à remettre la main dessus. Quelqu'un a gardé la ref quelque part ?
  5. Méluche sur la raclée subie par le labour : https://melenchon.fr/2019/12/13/corbyn-la-synthese-mene-au-desastre/ Corbyn est une victime du complot juif...
  6. Mégille

    Aujourd'hui, en France

    Il me semble que c'est déjà de cette façon dont fonctionnent plusieurs retraites complémentaires, non ?
  7. Mégille

    Aujourd'hui, en France

    Oui, vu comme ça... j'ai peut-être été un peu trop enthousiasmé en entendant les gauchistes hurler à la pré-privatisation.
  8. Mégille

    Aujourd'hui, en France

    Il me semble que la valeur des points sera déterminés par "les partenaires sociaux". Reste à voir qui ils sont. Mais oui, je vois le problème général. Ce qui aurait été bien - une fusion des régimes de base, et une libéralisation des régimes complémentaires. Il me semble que Philippe a aussi dit que l'argent des caisses complémentaires bien générés (des professions libérales, je crois) ne seront pas utilisés par les autres... Mais je ne vois pas très bien comment.
  9. Je pense que le sectarisme de la gauche radicale y est pour beaucoup. En considérant comme des ennemis à combattre par tous les moyens leurs contradicteurs, ils forcent à se positionner sans aucune nuance entièrement pour ou entièrement contre eux. Ca a marché pour conquérir les partis de gauche et les médias (entrainant une surreprésentation de leurs idées). Mais je ne suis pas sûr que ça leur garantisse une victoire totale à long terme. D'une part, internet permet en partie d'affranchir la circulation des idées des médias. D'autre part, en refusant de discuter avec quiconque n'est pas d'accord avec eux, ils en oublie leur rhétorique. Les seuls gauchistes encore capables d'argumenter sont les marxistes à l'ancienne, comme Zizek, ou "le journal du bouseux". Sinon, c'est directement de l'insulte à la "et tout le monde s'en fou". Et pendant ce temps là, Zémmour, Shapiro et Peterson deviennent des juggernauts...
  10. Mégille

    Aujourd'hui, en France

    Oui oui, bien sûr, je remarque bien que ça ne change pas grand chose à l'âge de départ réel des gens à la retraite. Mais voir les retraités seuls défendre ce qui est perçu comme une augmentation de l'âge de départ fait un peu hypocrite de leur part.
  11. Mégille

    Aujourd'hui, en France

    Qu'est ce qui te fait dire ça ? Il me semble que c'est essentiellement un changement de la recette pour calculer le montant des pensions, je n'ai pas entendu parler de changement de l'architecture derrière. Pour ce que j'en sais, ce sera toujours le même fatras, avec les urssaf régionaux d'un coté du système digestif et les caisses départementales de l'autre. Il n'y aura qu'un seul intestin au lieu de 42, mais je ne vois pas pourquoi il serait plus ou moins autonome que ne l'est actuellement celui du régime général. Par contre, un autre problème qui a été remarquée (mais qui est peu commenté dans les médias, et qui ne semble par aperçu de la population, qui soutient se point précis) est avec cette histoire de bonification par enfant. Que ce soit donné par défaut à la mère, soit, mais vu que le couple peut choisir de le donner au père, et que c'est lui qui a généralement le plus haut salaire, ce n'est pas tout à fait un cadeau faits aux femmes... C'est bizarre de faire des bourbes pareilles quand on bosse sur le projet depuis des mois/années. Sinon, je viens de voir un sondage passer selon lequel personne ne soutient l'âge pivot à 64 ans, à l'exception de ceux qui sont déjà retraités. Je veux bien travailler plus longtemps, mais bon, tout de même... belle race de vieux parasites...
  12. Il faut gentiment leur expliquer que le "soc" de "angsoc" n'est pas l'abréviation de "conservateur".
  13. Non, à ce moment-ci, tu me disais que le système actuel avait des avantages, et des défauts. Je t'ai répondu que je ne voyais pas les avantages. Et notre système monétaire n'est pas l'orbite de la Lune, et encore moins les maths. Il a été fait par des hommes, il n'y a pas si longtemps d'ailleurs, par des hommes qui accordent de la valeurs à certaines choses, et ont des fins, et ce système est donc susceptible d'y être inappropriée. On accorde, subjectivement, plus ou moins de valeur à tel ou tel bien. Ce bien se trouve être plus ou moins abondant. Et il est donc susceptible d'être plus ou moins abondant par rapport à la demande que l'on en a. Le prix est le produit de ce rapport. Il baissera ou montera en fonction de l'abondance du bien, ainsi qu'en fonction des variations de la valeur qu'on lui accordera subjectivement. Si changer artificiellement (c'est à dire, par un autre mécanisme que celui-ci) un prix par rapport aux autres, par le truchement d'un jeu monétaire ou autre, ne changeait rien, alors, l'état pourrait tout aussi bien jouer à fixer les prix. En général, ça se passe mal. Pourquoi donc ? Les marchandises ne sont pas neutres les unes par rapport aux autres. Pourquoi ? Il me semble que si on a choisi l'or plutôt que le fer ou le granite comme monnaie, c'est justement parce qu'il est suffisamment rare pour qu'une petite quantité, facilement transportable, suffise à transférer de grandes valeurs. Tout au plus, l'augmentation de la richesse demande une très grande divisibilité de la monnaie. Mais une cryptomonnaie, ou une monnaie fiduciaire strictement adossée sur l'or ferait aussi bien le boulot.
  14. Les schutterij de l'âge d'or Néérlandais, c'était un autre niveau de classe, quand même. Et pas loin d'être des agences de protection privées, d'ailleurs.
  15. Je ne vois absolument pas l'intérêt d' "absorber la production" dans une masse monétaire. J'ai plutôt intérêt à voir les prix baisser. Pour vanter cet avantage, tu pars du système actuel, pour y revenir en montrant que cet "avantage" n'est nécessaire qu'à ce système-ci. Mais si nous avions un système basé sur l'or ou la cryptomonnaie, quel intérêt aurait-on à la quitter ? (et par "on", je veux dire, les hommes libres, pas les états faux-monnayeurs qui veulent les spolier). Et sans voir l'avantage, je vois quelques autres défauts de plus. Il reste que la création monétaire est une spoliation et une redistribution de richesse inverse, du bas vers le haut. Je considère ceci comme immoral et injuste, et j'assume tout à fait le caractère normatif de ce jugement. Si nous parlions d'esclavage dans un monde esclavagiste, me répondrais-tu qu'il faut laisser l'idéologie de coté, et se contenter de constater que dans le monde tel qu'il est, l'esclavage est nécessaire ? (après avoir posé l'esclavagisme comme prémisse de tes déductions ?) Il n'y a pas de prix naturels, mais il y a bien un rapport objectif (et fluctuant) entre l'offre et la demande sur lequel nous informe les prix, nous permettant de coordonner nos efforts, et d'arbitrer entre nos préférences présentes et futurs en fonction des informations dont nous disposons. C'est ça que la distorsion des prix vient entraver. Le nouvel argent créé n'arrive pas de façon immédiate et homogène dans toutes les poches, il arrive à certains endroits avant d'arriver à d'autres, et fait donc monter certains prix avant les autres. L'immobilier et les actifs financiers notamment. Et bien, dans ce cas, le fait est que les économies actuelles reposent sur la spoliation... Ceci dit, la monnaie, même aujourd'hui, est bien une marchandise, qui a une valeur par elle-même : c'est un coupon par lequel l'état s'engage à ne pas te coercer quand tu lui rends sous la forme d'impôt. Etant donné que ne pas subir la violence de l'état est généralement quelque chose auquel on accorde directement de la valeur, c'est aussi le cas de la monnaie... Dans un monde anarcap, je pense que le choix de la plupart des gens irait vers la monnaie la plus fiable à long terme et la plus difficilement falsifiable. Aussi, le système actuel n'est pas un ordre figée et éternel. Il est le produit d'un paquet d'évolutions, qui continue à avoir lieu. C'est très loin d'être la première fois que des états jouent à falsifier la monnaie...
  16. J'ai envie de dire que c'est le système actuel qui est le problème... La création monétaire est mauvaise, et un système qui en a besoin pour survivre l'est aussi. Je ne comprends pas pourquoi il y aurait une dette au départ. Il me semble que pour quelqu'un prête quelque chose à quelqu'un d'autre, il faut d'abord qu'il y ait quelque chose à prêter. En ce qui me concerne, oui, la création monétaire me dérange en elle-même. Elle est un impôt masqué, une redistribution de richesse des pauvres vers les riches, et elle distord les prix, incitant à des mésinvestissements.
  17. Même s'il ne réclame pas d'intérêt, il pourra toujours acheter à l'entreprise en annulant la dette que l'entrepreneur a envers lui. Donc il ne manque pas de moyens d'acheter ce qui est produit. Il est possible que le prêteur n'ait pas envie d'acheter ce bien-ci, mais c'est un autre problème. En fait, ton raisonnement revenait à partir de l'hypothèse d'un monde avec une quantité négative de monnaie (une dette nette à l'intérieur du modèle) pour en déduire qu'il y manque de monnaie. j'appelle ça une pétition de principe. Si, au lieu de crédit envers une entité transcendant le modèle, nos petits bonshommes utilisent un bien quelconque (comme le font spontanément les humains, sans avoir besoin d'état ou de banque centrale), il n'y a plus aucun problème. L'entrepreneur se fiche de recevoir moins de monnaie, puisque lui aussi pourra acheter plus de bien avec chaque pièce.
  18. Nope. Et ce n'est pas les contre-exemples historiques qui manquent. Soit. Mais toujours est-il que si quelqu'un emprunte, c'est que quelqu'un prête. Et j'ai bien l'impression que la mystérieuse disparition du prêteur dès qu'il s'agit de négocier les invendus n'est pas sans rapport avec ton petit paradoxe monétaire. edit : on pourrait aussi dire qu'emprunter à quelqu'un hors du modèle revient à y importer un service.
  19. Et bien, il y a peut-être un tout petit lien de causalité entre la création monétaire et le fait que les prix ne baissent pas, tu ne crois pas ? (alors même que les coûts baissent, puisque l'on innove et que l'on se divise mondialement le travail plus que jamais) Il me semble que Schumpeter montre que les périodes de paix sont souvent déflationnistes, sans que ça n'engendre de problèmes. Je crois que ça a eu lieu pendant plusieurs décennies au XIX, et que ça a justement permis de grands investissements (chemins de fer, canal de Suez, etc). Sinon, à propos de ton modèle, le premier problème que j'y vois est qu'il n'est pas aussi "fermé" que tu le prétends, puisque quelqu'un y est entré pour prêter gratuitement de l'argent à notre entreprise, pour en sortir ensuite... (appelons le "papa-maman de l'entrepreneur A"... comment ça, ça ne fait pas aussi sérieux pour un modèle ?) Une économie "fermée" ne pourrait pas avoir d'endettés sans avoir de créanciers, ce serait absurde. Et si tu ajoutes les prêteurs dans ce petit monde, et bien, tu te retrouves avec quelques personnes qui peuvent bien acheter les marchandises à plus de 83ct, grâce à leurs créances, justement. A propos de la neutralité de la monnaie : tu remarqueras qu'en ces lieux, l'école autrichienne a une certaine influence, et il se trouve que l'on refuse aussi cette histoire de neutralité... (d'où les remarques répétées sur le prix de l'immobilier qui augmente plus vite que les autres). Mais on en tire pas tout à fait les mêmes conclusions que les keynésiens, évidemment.
  20. Mégille

    Aujourd'hui, en France

    Au fait, que pensez vous de cette réforme des retraites ? J'y vois beaucoup de problèmes et d'insuffisances (ça reste de la répartition, les riches vont se retrouver à payer plus sans contrepartie, etc), mais dans l'ensemble, je trouve plutôt que ça va dans le bon sens.
  21. Sauf que les prix auraient du baisser, et que celui qui a imprimé des billets en loucedé m'a taxé 20 balles. Sinon, osef que l'on choisisse la définition autrichienne (création monétaire) ou orthodoxe (monté des prix) de l'inflation. Dans tous les cas, une monté des prix pour faire face à une plus grande rareté est une bonne chose, car ça nous incite à plus de parcimonie lorsque c'est nécessaire, et la création monétaire reste mauvaise lorsqu'elle n'impacte pas visiblement les prix. Ceci dit, la définition orthodoxe à ces défauts, de choisir un peu arbitrairement les prix qui seront mesurés (en excluant l'immobilier, par exemple), et de cacher les changements de prix relativement les uns aux autres.
  22. Je n'ai pas la moindre idée de ce que fait l'OMC. Naïvement, j'en ai une meilleure opinion que pour d'autres organisations (FMI, banque mondiale, etc), mais je ne sais pas très bien ce qu'elle fait. J'y voyais surtout un outil pour s'empêcher mutuellement de faire du protectionnisme. Qu'est ce qui ne va pas chez eux ?
  23. Les sjw ont le trigger sélectif, tout de même...
  24. Techniquement, chez Marx en tout cas, un glandu qui vie de l'assistance publique n'est pas un prolétaire, c'est un lumpenprolétaire. Et il plutôt enclin, par ses intérêts de classe, à être un ennemi des révolutionnaires. Et il écrivait ça avant même qu'ils soient achetés par l'état providence. On oublie trop facilement que le marxisme est un parti pris non pas pour les plus pauvres, mais pour les producteurs de richesses (ou du moins, ceux qui sont perçu comme tel), et contre les parasites, justement. En fait, Marx, c'est un randien qui accorde un peu plus de valeur au travail manuel et abrutissant, et moins au travail intellectuel et à la créativité.
  25. La plupart des gens sont de toute façon très peu disposée à changer d'avis. Je ne suis pas sûr que les sjw soient bien pire que les moutons d'un autre troupeau, si ce n'est qu'ils sont d'un troupeau grandissant en ce moment. Mais la France est loin d'être l'épicentre du phénomène, et on peut tout à fait trouver des personnes qui s'en rapprochent, mais qui sont tout à fait ouvert à des arguments contradictoires.
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